Enfin heureuse
Enfin heureuse : Chapitre 1
Disclamer : Tout à Stephenie Meyer
fichier audio : 1ère partie 2ème partie
Two Shot
Beta : Zazalo
PDV BELLA
« Bella, je ne veux plus te voir, notre amitié est finie. »
« Mais… »
Des larmes commençaient à couler ses mes joues. Je sentais mon cœur se briser une nouvelle fois. Après l'autre andouille de vampire, c'était à Jacob de me laisser. Je devais être maudite ou alors il devait y avoir quelque chose en moi qui les repoussait.
« Je. Ne. Veux. Plus. Te. Voir. J.A.M.A.I.S. »
« Mais je veux pas. » me lamentai-je.
Je devais avoir l'air pathétique, le suppliant, moitié-effondrée au sol.
« Adieu, Bella. »
« NOOON ! » hurlais-je me réveillant en sursaut.
« Bella ? Encore ce cauchemar ? » Demandait mon père.
Je faisais oui de la tête, il ne savait pas que depuis une semaine mon cauchemar avait changé. Ce n'était plus le vampire qui me jetait mais mon meilleur ami. Pourtant en lui il y avait quelque chose de bizarre, comme un secret. Comme Edward.
Mon père m'avait pris dans ses bras, et comme toutes les nuits j'essuyais mes larmes sur son pyjama.
« Si jamais je retrouve ce petit con de Cullen… »
Et comme toutes les nuits mon père s'en prenait à Edward, l'insultant de tous les noms possibles, j'en avais même appris quelques-uns. Moi je ne disais rien.
« Et Jacob. Tu devrais le voir. » Proposait encore mon père
A ce moment-là je serrais les dents, retenant un cri de douleur. Mais ce soir, j'en avais eu marre. Marre qu'il chante les louanges de ce cher Jacob qui m'avait enfoncé un peu plus dans ma dépression.
« C'est à cause de Jacob, ces cauchemars. » soufflais-je.
« Oh. » fut tout ce que mon père avait trouvé à dire.
Là, en bon père, plein de bonnes paroles, m'avait embrassé sur le front avant de me laisser seule dans ma chambre ; sans un mot. Je m'étais rendormie me promettant d'aller à la réserve bien décider à avoir une explication.
C'était les yeux moitié-ouverts que je montais dans ma voiture. Malgré mon état de sommeil avancé, j'étais bien décidée à aller botter le cul de mon soi-disant meilleur ami qui serait là pour moi quoiqu'il arrive. Mon cul ouais. Un lâche comme les autres. Et un mec qui assume et qui n'a pas de secret, ça existe ? Ou même s'il en a, qu'il me fasse suffisamment confiance pour me les confier ? Non... C'est en voie d'extinction ce genre de type...
A mi-chemin je m'étais dégonflée et j'avais fait demi-tour pour retourner me cacher sous ma couette et verser toutes les larmes que mon corps pouvait laisser couler.
« Bella… » Soufflait mon père.
« Je suis nulle… »
« Mais non ma puce, ce sont ces garçons. Ils ne te méritent pas, aucun des deux. »
« Mais tu adores Jacob. »
« Pas s'il fait du mal à mon bébé. Il est comme Cullen, un petit con. »
« Merci. » soufflai-je légèrement réconfortée.
On restait en silence quelques minutes.
« Tu devrais vraiment aller lui parler. »
« J'ai essayé, mais j'ai fait demi-tour en chemin. »
« Tu ne veux tout de même pas que je t'y emmène ? Comme quand tu avais six ans pour aller à l'école ? »
« Je préfère encore retourner à l'école… »
« L'école non mais le lycée tu peux, tu sais, tu y es inscrite. »
« Je fais mes devoirs et j'ai des bonnes notes même si je vais à un cours sur trois. »
Il souriait gentiment, c'est surement la phrase la plus longue que j'avais sortie ces derniers jours…
« Un cours sur six, plutôt. »
« Ouais… » Soufflais-je « Je suis une mauvaise fille… »
« Ne dis jamais ça ma puce… Je t'aime comme tu es… »
« Merci, moi aussi je t'aime. »
Il m'embrassait sur le front.
« Essaye de dormir un peu et demain tu vas lui botter le cul… »
« Oui chef ! »
Cette nuit j'avais mal dormi, bien sûr mais j'étais aussi plus sereine, sensation bizarre. Ou oubliée. Peu importe.
C'est bien décidé, je me rends à la Push et comme d'habitude il pleut. Je déteste la pluie. J'aime la chaleur. Je suis dans mes pensées sur la route, dangereuse Bella, mais mes yeux étaient attirés par la forêt, au début c'était dans l'espoir de revoir Edward, puis après c'était devenu une habitude. Sauf que là j'ai vu un truc gros et gris bouger. Un animal ou une hallucination, cela m'arrive d'en avoir, bien que je n'aie plus maintenant, mais bon ce n'est pas grave. En tout cas cette chose grise je ne l'avais vue que deux secondes, ce qui a failli me mettre dans le fossé.
Je me garais enfin devant chez Jacob. La première étape est finie. Passons à la deuxième. Ouvrir la porte, aller frapper à la porte. Courage.
Et là pour me faire avoir une crise cardiaque quelqu'un frappait à ma vitre.
« AAHHH !!! » hurlai-je me tournant vers l'intrus.
« Oh pardon Bella ! Je t'ai vue dans la voiture. Cela fait plusieurs minutes que tu n'as pas bougé... Je m'inquiétais. »
« Oh pardon Billy. »
Je sortais de la voiture.
« Tu es venu voir Jacob ? »
« Oui mais je suppose que Mr est trop occupé et qu'il a une vie passionnante mais… » M'énervais-je.
Colère qui venait de je ne sais pas trop où.
« Il dort. »
« Chance que je n'ai pas. »
« Tu attires le surnaturel Bella. » m'avait dit-il.
Ou comment passer du coq à l'âne...
« Je crains de ne pas comprendre. »
« Et les Cullen, tu ne vas pas dire qu'ils étaient normaux ? »
« Comment ? » demandai-je perdue.
« Ce n'est pas à moi de te le dire, mais je sens que tu le seras bientôt... Une sorte d'instinct. »
Je le regardais de travers. Puis je ne savais pas pourquoi je repensais à la chose dans les bois.
« Reviens plus tard. » me proposait Billy.
« Oh non, je veux lui parler, je suis sûre que c'est dû à ses nouveaux crétins d'amis qu'il ne veut plus me voir.»
« Bella... » Soufflait-il « Reviens une fois calmée, et discutez-en tranquillement. »
« Oh non surement pas, j'ai mis tout mon courage pour venir et je crains de ne pouvoir le refaire si je m'en vais sans explication. » Mes nerfs commençaient à lâcher « J'en peux plus ... » dis-je d'une voix totalement cassée.
Je m'appuyais contre ma voiture pour ne pas m'effondrer. Et en plus je faisais pitié. Pathétique Bella, pathétique.
« Très bien tu peux l'attendre ici. »
Nous allions rentrer dans la maison quand ces crétins de nouveaux amis étaient sortis de la forêt, en plus ils étaient tous à moitié-nus. Si je n'étais pas si mal en point je baverais en les voyant.
« Oh non... » Soufflait Billy.
« Oh si... » Dis-je de nouveau en colère. « Je vais leur dire ma façon de penser ! »
« Bella non ! » m'ordonnait Billy.
Mais je ne l'écoutais pas et me dirigeais d'un pas décidé vers Sam, Paul, Jared et Embry. Plus j'avançais plus ma rage remontait. Le premier qui allait ouvrir la bouche subirait ma colère. J'entendais de loin un des mecs dire :
« Oula, le chaton sort ses griffes ! »
Bien sûr ces crétins s'étaient mis à rire. Moi je m'énervais de plus en plus mais je me dégonflais aussi en voyant leurs carrures imposantes. Ils sont nourris à quoi ? Je les détaillais sans les regarder dans les yeux, je m'en serais voulue pour Sam, il m'avait quand même retrouvée dans les bois après que l'autre vampire se soit tiré. De là où j'étais je pouvais entendre leurs moqueries à mon égard, bien que pas très méchantes.
« Bella ! Content de te voir ! » Souriait-il.
Embry qui d'autre.
« Je peux savoir ce que vous avez fait à Jacob pour qu'il refuse de me voir ? ! » Explosais-je.
« C'est pas une humaine qui va nous faire chier ! » me répondait Paul sur le même ton que moi.
J'avais à peine croisé son regard pourtant j'ai senti comme une décharge de bien être dans mon corps mais je n'y avais pas prêté attention ; mon trop plein de colère est sorti, ma main avait claqué sur sa joue. Sauf qu'il avait peine bougé et moi j'avais mal à la main.
« Bella ! » hurlait Jacob de loin mais je n'y ai pas fait attention.
Je ressentais encore cette décharge dans tout mon corps. J'avais vu le corps de Paul se mettre à trembler, mon instinct aurait dû me dire de partir en courant mais comme je ne suis pas normale j'étais restée planté en face de lui. Mes yeux étaient remontés rapidement vers son visage, le cherchant du regard, comme si c'était indispensable à ma vie...
« Bella, recule ! » m'ordonnait Sam. « Paul calme toi ! »
Sauf que je ne l'avais pas non plus écouté et que je l'avais une seconde fois regardé. Nos regards ne s'étaient pas quittés. Je savais qu'il y avait des gens autour de moi, mais pour moi il n'y avait que la personne en face, en train de me regarder. Juste lui et moi. Nous deux. Nous nous étions approchés ensemble l'un de l'autre et avant que je réalise quoi que ce soit, mes lèvres s'étaient retrouvées sur les siennes ; mes mains autour de son cou, les siennes dans mon dos, nous collant l'un à l'autre.
C'est à bout de souffle que nous nous séparions mais sans trop s'éloigner l'un de l'autre. Comme si nous étions des aimants.
« Je sais pas pourquoi mais j'en avais envie. » soufflais je, un sourire flottant sur mes lèvres
Ses copains gloussaient mais lui il m'embrassait encore. Ses baisers sont indéfinissables, mais je ne pourrais m'en passer.
« Celle-là on ne s'y attendait pas... » Avait commenté Sam.
« Mouais... » Baragouinait Jacob.
« Bon on les décolle ou pas ? » demandait Embry.
Sauf que personne n'avait eu besoin de nous « décoller » Paul s'était reculé avec un immense sourire sur le visage et moi avec une moue boudeuse. Sourire que je n'avais jamais vu chez lui, bien que je l'avais croisé de loin. Je l'avais rarement vu sourire. Est-ce dû à moi ?
« On peut pas être tranquille vous gloussez tellement fort ! » se moquait Paul me faisant sourire moi aussi.
Alors qu'ils parlaient de je ne sais trop quoi je partais dans mes pensées et dans mon corps. Bizarrement j'étais sereine, heureuse et cela ne m'étais pas arrivé depuis longtemps mais j'étais entière. Mes lèvres s'étiraient pour faire un sourire sincère. Le seul qui y arrivait depuis son départ c'était Jacob, mon ami. Edward on s'en fiche, maintenant il y a Paul. Et seul lui importe...
Woooo... Mon sourire tombe. Je me sens perdue. Pourtant je ne doute plus de mon amitié avec Jacob, je sais qu'il n'y a que cela entre nous. Pourtant j'avais des doutes il n'y pas longtemps. Pourquoi ce changement radical de comportement ? Pourquoi je n'ai que lui dans la tête, que le Quilleute qui me tient la main ? Est-ce un coup de foudre ? Ou quelque chose du genre ? Encore un truc surnaturel... Et cet animal dans la forêt ?
« Bella ? » me demandait la douce voix de Paul.
Sa main caressait ma joue, je levais les yeux vers lui ; sans vraiment le vouloir je souriais.
« Où sont les autres ? » demandais-je me rendant compte que nous étions seuls.
« Chez Billy. Mais peu importe, tu as l'air soucieuse ? »
Son regard était profond comme s'il pouvait lire en moi. D'habitude j'aurais détourné le regard mais là je n'avais fait que m'y noyer. De plus je n'osais pas lui en parler, il allait me trouver ridicule.
« Parle, tu peux tout me dire. S'il te plait. »
Je le fixais toujours, cela fait bizarre de voir un mec de cette carrure si vulnérable, comme si j'étais la seule à pouvoir lui faire du mal, moi frêle humaine. Je baissais les yeux avant de me lancer.
« Je ne comprends pas vraiment ce qu'il m'arrive... »
Je tentais un regard vers lui. Un sourire compatissant étirait ses lèvres que j'avais vraiment envie d'embrasser. Ses deux mains posées sur mon cou me rassuraient.
« Il y a quelques heures j'étais énervée, moitié-dépressive et maintenant je me sens... »
« Bien. Complète ? » Finissait-il pour moi.
« Oui. Mais là tout de suite j'ai envie de t'embrasser. C'est normal ? »
« Ce soir on fait un feu de camp, tu comprendras tout. » me rassurait-il « Allons rejoindre les autres. »
Il m'avait pris délicatement la main pour nous diriger vers la maison, je l'avais retenu gentiment pour poser mes lèvres sur les siennes. Nos langues s'étaient vite rencontrées.
« La prochaine fois que je te dis que j'ai envie de t'embrasser, tu m'embrasses ! » lui dis-je.
« C'est un ordre ? »
« Ouaip !!! » rigolais-je.
« Bien madame ! »
Alors que l'on allait recommencer Jacob nous avait coupés.
« Vous aurez toute votre vie pour vous embrasser mais on doit parler, maintenant ! »
Mon ami rentrait en claquant la porte. Il n'avait pas l'air heureux de ce qu'il m'arrivait à Paul et à moi.
« Il m'en veut. » soufflais-je, triste.
« Ça lui passera. De toute façon il n'a pas le choix, je n'ai pas l'intention ni l'envie de te laisser seule, cela me serait impossible. »
Avec ces quelques mots il avait su me rassurer, c'est vrai que depuis notre premier baiser je n'avais pas eu le temps de penser aux deux autres qui m'ont abandonnée. Au fond de moi je savais qu'avec lui ça sera différent, bien que j'aie toujours cette peur ancrée au fond de moi. Encore un truc que je ne saurais expliquer. Je vais leur en poser des questions !
Nous nous installions tranquilles dans le salon.
« Bella, je ne veux plus que tu me fasses peur ! » m'engueulait Billy.
Je crois que je me faisais un peu trop engueuler ces derniers temps.
« Tu te rends compte que tu attires le danger ? »
« EH ! » s'insurgeait Paul.
Ce qui avait fait rire tous les hommes ici présents. Moi je me blottissais contre Paul qui dégageait une chaleur impressionnante. Mais en même temps ils étaient tous à moitié-nus alors qu'il faisait à peine dix degrés.
« Tu n'as pas trop froid ? »
« Tu rigoles, tu es un vrai radiateur ! »
« Sympa la comparaison ! »
Je lui tournais la tête et l'embrassais vu qu'il boudait. Mais en même temps comment rester fâchée ?
« Désolée. » soufflais-je contre ses lèvres.
« Vas-y Bella, montre lui qui commande ! » se moquait Embry.
« Embry... » Le menaçait mon petit ami ? Je ne sais comment l'appeler.
« Allez viens nous montrer si tu as encore des couilles ! Peut-être que Bella vient de te les enlever...»
« DEHORS ! » hurlait Billy « Allez pas casser ma maison ! Sauvages ! » Soufflait-il alors qu'ils partaient dehors se battre.
Bien que cela semble habituel chez eux, je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter que ce soit pour l'un ou l'autre. Régulièrement je jetais des coups d'œil par la fenêtre mais ne voyais pas grand-chose. Jacob était venu s'asseoir à mes côtés et m'avait pris dans ses bras.
« Tu m'as manqué. » m'avait-il dit. « Ne dis rien, s'il te plait, je ne l'ai pas fait de gaité de cœur, je l'ai fait pour te protéger, tu comprendras ce soir, mais je crains que notre destinée est de rester amis. »
« Tu ne briseras plus cette promesse ? »
« Je ne te ferai plus souffrir. Puis maintenant tu as Paul. Et si je te fais du mal il me le rappellera. »
Ok, je ne comprenais pas tout mais je savais que ses paroles étaient sincères.
« Toi aussi tu m'as manqué. Mais refais-moi ce coup-là et c'est moi qui te botterais le cul ! » Le menaçais-je.
« Tu te ferais mal ! »
« Nia nia nia... » Boudais-je à mon tour.
J'étais contente d'avoir retrouvé mon ami, malgré ma colère envers lui, il m'avait énormément manqué. Puis lui aussi dégageait une chaleur. Les garçons rentraient tout en souriant. Jacob m'a embrassé sur la tempe avant de se pousser. J'étais contente qu'il l'ait fait lui-même parce que sinon cela aurait été moi. Quand je voyais Paul, j'avais comme l'impression d'être attirée par lui, comme si je ne pouvais vivre sans lui. Paul était revenu s'asseoir près de moi, ce qui m'avait grandement soulagé. Je pensais que lui aussi vu son soupir de plaisir.
Néanmoins il y avait toujours une pointe de culpabilité qui persistait en moi. En peu de temps j'étais passée de « Je suis accro à Edward » pour avoir une relation assez ambigüe avec Jacob, enfin pour moi elle ne l'était pas mais d'un point de vue externe cela est tout autre. Pour finir par sauter sur Paul... Parce que c'est ce que j'avais fait. De la nouvelle j'allais passé à Salope. Classe. Mais bon en même temps ce que peuvent penser les autres m'importait peu. Et Charlie ? Va-t-il tout simplement être content pour moi ou me faire un sermon et essayer de me mettre avec Jacob ?
J'étais juste certaine d'une chose, personne ne me fera changer d'avis.
Au feu de camp, il y avait toute la bande ainsi que quelques personnes que je ne connaissais pas, je me sentais mal à l'aise mais Paul me rassurait, de plus tout le monde était gentil et ils avaient - chose bizarre - tous un sourire idiot accroché au visage quand ils ont vu que je tenais sa main.
Assise près du feu je n'avais pas froid, de plus j'étais assise entre les jambes de mon petit-ami. On avait dîné enfin les garçons avaient mangé une quantité impressionnante, je n'avais même pas compté. Ils étaient trop rapides. Emily m'avait affirmé qu'à la longue on s'y habituait.
« Parce qu'ils sont toujours comme ça ? » Demandais-je étonnée.
« Oh oui, mais t'en fais pas tant qu'ils ont à manger on ne craint rien ! » plaisante-t-elle.
On s'est mis à rire. Par contre Léah n'avait pas l'air très heureuse. Je me demandais aussi ce qui était arrivé au visage d'Emily. Pendant tout le dîner j'avais retenu mes questions. Ma torture avait continué quand Billy nous avait raconté les légendes. Cela m'avait éclairci les idées même si c'était encore le brouillard. Est-ce que Paul et moi nous étions imprégnés ? Est-ce que dans ces récits c'est aussi fort que je le ressens ? Est-ce qu'il se transformait en loup ? Est-ce que c'est lui que j'avais vu dans les bois ? Était-il si gros ? Mais la question qui me préoccupait le plus : Est-ce que cela veut dire que seule la mort nous séparera ? Je me sentais soulagée. Libérée.
« Bella, as-tu des questions ? »
J'en avais milles avant d'arrivé mais maintenant. Puis tous ces regards braqués sur moi...
« Euh... Non. »
Enfin si mais je les poserai à l'intéressé quand nous serons seuls. Bien sûr ils s'étaient foutus de moi, moi qui étais si impatiente. Même Paul avait souri.
« Pas drôle... »
Les doigts de mon petit-ami avaient tourné ma tête afin qu'il puisse m'embrasser. Même si je boudais je n'avais guère eu le choix vu qu'il avait énormément de force. Bien sûr une fois ses lèvres sur les miennes je n'avais pas pu résister et honnêtement je n'en avais aucune envie.
Une semaine de passé et le lendemain du feu de camps j'avais eu toutes mes réponses. Je passais la plupart de mon temps à la Push avec tout le monde. Charlie ne savait pas encore ce qu'il s'était passé, il était juste heureux que j'aie retrouvé le sourire. Sauf que ce soir-là il voulait savoir pourquoi j'avais tout le temps ce sourire niais sur le visage. Et quelle était la personne qui avait réussi à me renvoyer à l'école, alors Paul vint dîner à la maison. J'étais un peu anxieuse, c'était la première fois que je nourrissais mon homme et en plus mon père sera là. D'habitude j'aidais juste Emily et vu ce qu'ils mangeaient, on n'était pas trop de deux.
Alors que je mettais mon rôti au four, deux mains se posaient sur mes yeux et des lèvres sur ma joue.
« Tu m'as manqué ma puce. »
Je me retournais pour me jeter sur ses lèvres, ses mains encerclaient ma taille pour me soulever du sol afin que je sois à sa hauteur. C'est dur d'être petite... J'enroulais mes jambes autour de sa taille. Au moins avec lui je pouvais être libre de mes mouvements, je pouvais faire ce que je voulais en étant sûre qu'il n'allait pas me bouffer. On se reculait à bout de souffle. Il m'asseyait sur la table mais restait entre mes jambes.
« Tu as mis une chemise. » constatais-je.
« Et ça te dérange. » se moquait-il.
« Eh !!! Te moque pas, j'y peux rien si j'ai tout le temps envie d'avoir les yeux sur toi! »
J'avais vraiment changé, je n'aurais jamais osé sortir ce genre de phrase il y a quelques semaines. Il m'embrassait tendrement.
« Moi aussi. Tu es mon univers. »
On restait en silence quelques minutes juste à savourer la présence de l'autre. Je me sentais enfin entière.
« Les mecs t'ont trouvée un surnom. La tigresse. » Souriait-il.
« Pourquoi ? » demandai-je alors que je calais ma tête dans son cou.
Je ne pouvais pas m'empêcher de l'embrasser ce qui le faisait frissonner de plaisir.
« Parce que tu me sautes tout le temps dessus. »
Je me reculais de lui.
« Et ça te dérange ? » demandai-je faisant la moue.
« Sûrement pas. J'aime trop ça. » dit-il avant de m'embrasser rapidement.
« Et comment ils savent ça ? »
« N'oublie pas qu'ils lisent dans mes pensées. »
« Ne peux-tu pas penser à autre chose ? »
« Tu es la seule dans ma tête, je ne peux pas ne pas penser à toi une seule seconde. » me disait-il d'une voix profonde.
Alors que j'allais répondre mon père est entré dans la cuisine.
« Malgré votre position qui ne me plait guère, le discourt est mieux. »
Paul se reculait de moi qui descendais de la table. Paul avait l'air intimidé par mon père, pourtant vu sa carrure et sa force, il le mettrait K.O. En quelques secondes.
« Papa c'est Paul. » dis-je maladroitement.
« Bonjour Mr. » dit poliment mon loup.
« Alors comme ça c'est toi. » disait Charlie croisant les bras sur sa poitrine voulant paraitre imposant.
Je me retenais de rire, cela serait mal venu. Alors qu'un silence gênant s'installait, le four sonnait. On s'était tous mis à table. Je voyais Charlie qui ne lâchait pas mon petit-ami du regard, attendant qu'il fasse un faux pas. Paul, lui, me regardait amoureusement et moi j'étais gênée jusqu'à ce que mon loup me prenne la main sous la table. Nos regards ne s'étaient pas lâchés.
« J'espère jeune homme que vous ne ferez pas de mal à ma petite fille comme l'a fait ce Cullen. » nous coupait mon père.
Ma main avait failli finir broyée quand papa avait prononcé le mot « Cullen » Paul s'était mis à trembler légèrement, sa mâchoire s'était contractée, la bête allait sortir.
« Papa, Paul n'est pas Cullen et puis tu le connais et c'est un ami de Jacob. »
Mon père me regardait, méfiant.
« Il n'est pas LUI. » insistais-je.
Fallait qu'il se calme ou je n'aurais plus de main.
« Bella a raison, puis si je le croise, je serais capable de lui arracher la tête... »
Seuls lui et moi comprenions vraiment sa phrase, papa lui avait l'air soulagé. Paul embrassait ma main endolorie en s'excusant du bout des lèvres. Le reste du repas se passait mieux et sans accrochage. J'espérais qu'il serait rassuré. Papa nous laissait même nous dire bonne nuit.
Une fois allongée dans mon lit mon père venait me voir.
« Alors c'est lui que tu as choisi. »
« Oui. »
Je n'allais pas dire qu'on n'avait pas vraiment choisi même si cela me convenait parfaitement.
« Pourquoi pas Jacob ? »
« Parce qu'il n'est pas Paul. » me moquai-je. « N'es-tu pas heureux pour moi ? »
« Si Bella. Si. »
« Jacob est juste mon ami, il faudra t'y faire. » dis-je assez rude.
« Attention, faut même pas envisager de m'éloigner de lui. »
« Bien tant que tu sais ce que tu veux. »
« Oui, c'est lui et pas un autre. » dis-je toujours sur le même ton.
« Alors Bella ? Qui est-ce qui te fait sourire autant ? » Me demanda Lauren.
« C'est vrai ça, depuis quelques semaines tu es toi. » rajoutait son amie Jessica.
Je me contentais de leur sourire.
« Dis-moi Angela, tu viendrais avec moi à la Push, les mecs font un feu de camp. »
« Euh, oui, oui. »
« Parfait tu verras on va bien s'amuser avec tout le monde. »
Depuis qu'elle ne sortait plus avec Ben, elle était toute triste.
« La Push ? Avec tous les beaux gosses ? On peut venir ? » Demanda Lauren, se dandinant sur sa chaise.
« Non, tu n'es pas invitée. » répondis-je.
Depuis que toute la bande avait muté, les filles leur courraient après. Je m'étais retenu d'arracher la tête à une pouffe qui draguait MON copain. Pourtant je savais qu'avec l'imprégnation c'était pas possible mais bon je suis une fille, c'est dans ma nature... Enfin je voulais surtout le prendre dans mes bras, il était trop loin...
« Ah, parce que toi tu l'es ? » répondit-elle dédaigneusement.
Je n'avais encore rien répondu.
« Tu sais, je ne veux pas m'imposer. On raconte qu'ils sont une famille très unie. »
« T'inquiète ma biche... Ils vont t'adorer. » La rassurai-je.
« C'est sûr que deux vaches comme vous comme amies on a tout de suite moins envie d'y aller ! » crachait Jessica.
J'embrassais Angela sur la joue avant de partir pour mon prochain cours. C'est le moins que je puisse faire pour elle, elle avait été la seule à m'aider dans ma dépression et à me trouver des excuses quand je séchais les cours.
A la sortie des cours, je discutais avec mon amie quand j'ai vu mon homme m'attendre sur le parking. Je m'étais retenue de courir lui sauter dans les bras, par contre notre baiser n'avait aucune retenue.
« Hmm, il y en a qui ont peu de goût ! » se moquait Lauren.
Paul allait ouvrir la bouche mais je le coupai.
« S'il te plait ne rentre pas dans leur jeu. Elles n'en valent pas la peine. »
« Si tu entendais ce qu'elles disent sur toi... »
« J'en ai une vague idée mais peu importe. Si tu m'embrassais ? »
« Meilleur programme. »
Baiser tout aussi passionné, mes jambes calées autour de sa taille. Bah oui, je n'avais toujours pas grandi !
« Et bien Swan se dévergonde ! »
« Je savais que c'était une chienne ! Cullen et ensuite ce type... »
« Ça doit être un sacré coup la salope !! »
Ces trois crétins se marraient. Paul me reposait gentiment à terre et se dirigeait vers ces types. Il était inutile d'essayer de l'arrêter. J'espérais seulement qu'il n'allait pas les tuer... Paul avait attrapé celui qui m'avait insultée et l'avait plaqué contre une voiture.
« Ose répéter ce que tu viens de dire. » grimaçait-il entre ses dents.
Oula, pas bon pour lui ça...
« Euh... Bah... Euh... » Bafouillait-il.
« Redis encore fois qu'elle est ce genre de personne et je peux t'assurer que tu n'es pas près de revoir le soleil. »
« Amical ton petit-ami. » commentait Angela qui m'avait rejointe.
Je n'avais rien répondu, trop occupée à mater mon mec. Les deux types avaient essayé de reculer Paul mais sans réussir, de plus cela l'avait énervé un peu plus, il avait décollé le type de la voiture avant de le plaquer violemment contre celle-ci avant de s'attaquer au deux autres qui s'étaient chacun reçus un coup de poing dans le ventre et dans le nez.
Une fois les trois guignols à terre il m'avait pris la main et nous étions rentrés à la Push sans dire un mot. C'est une fois devant chez Emily, que j'avais osé bouger pour venir m'installer à califourchon sur lui.
« Merci. » soufflais-je « Mais ne le refais plus, je m'en voudrais que papa vienne te chercher pour t'arrêter, bien que cela pourrait être drôle. »
Je l'embrassais tendrement, mais lui en avait décidé autrement, il avait répondu à mon baiser plus bestialement et en mettant ses mains sur mes fesses, me rapprochant plus de lui et de son début de bosse dans son pantalon. Il me verrait rougir si ma langue n'était pas dans sa bouche. Un gémissement était sorti de ma gorge alors qu'il malaxait mes fesses. Une de ses mains était remontée son mon pull et mon chemisier pour caresser mon dos, je m'étais cambrée sous la sensation de ses doigts sur ma peau. Mon bassin s'était retrouvé encore plus collé à son entre-jambe qui de lui-même s'était mis doucement à onduler. Ce coup-ci c'était lui qui avait gémi.
A bout de souffle je m'étais arrêtée, savourant ces moments avec lui, j'en fermais les yeux de plaisir et de peur de croiser son regard, j'étais légèrement gênée de mon comportement. Après tout, lui a de l'expérience dans ce domaine, alors que moi... Je savais qu'il avait couché avec la sœur de Jacob et sûrement d'autres. J'avais pourtant envie de lui mais je n'osais pas m'aventurer sur ce terrain. Si jamais je m'y prenais mal ou que...
« A quoi penses-tu ? »
« Euh... » Rougissais-je n'osant pas le regarder.
« Allez dit moi... »
Il ne disait rien mais je savais qu'il avait compris.
« On verra ça plus tard. » éludai-je.
Ça peut être pris à double sens mais au moins j'évitais le sujet. Il me soulevait la tête.
« Je t'aime. » m'avait-il dit.
« Moi aussi je t'aime. » Avais-je soufflé
« Donc tu peux tout me dire. »
« Je sais. » lui avais-je répondu sincèrement.
Mais je voudrais en parler avec une fille avant. J'avais besoin d'être rassurée. Je l'avais embrassé tendrement. Ses deux mains s'étaient retrouvées sur mon dos, je me retenais de me cambrer. Je l'avais juste fixé, ses yeux étaient noirs de désir, les miens devaient être pareil. Nous nous étions embrassés, une de ses mains s'était retrouvée sur mon ventre, un gémissement plus fort était sorti de ma bouche ce qui l'avait fait sourire. Pour me venger, j'avais mis une pression sur son érection avec mon bassin, le faisant louper une respiration, mes mains s'étaient retrouvées sur sa nuque et dans ses cheveux, mes ongles le griffaient gentiment.
« Bon les tourtereaux, avant que vous nous fassiez pleins de petits loups, si vous sortiez de la voiture. » se moquait Jacob.
« On arrive » grogna Paul. « Deux minutes. »
Jacob et Jared se moquaient, moi je souriais tendrement.
« Bande de Jaloux ! » répliquai-je.
Ce coup-ci c'était Paul qui se marrait. Après un baiser rapide et une érection en moins nous étions sortis de la voiture.
« Vous en avez mis du temps ! » avait dit Emily.
« La tigresse séquestrait Paul dans sa voiture ! » se moquait Jacob.
« Ouais, un peu plus et on les prenait en pleine action ! » rajoutait Jared.
Moi j'étais rouge de honte, je me cachais contre le torse de mon petit-ami.
« Sam vous attend ! » m'avait sauvé Emily.
Mon petit-ami avait enlevé sa chemise avant de me la balancer sur la figure.
« Eh ! » m'offusquai-je.
« Tu vas t'abimer les yeux ! »
« Tant pis j'irai regarder ailleurs ! »
Je lui tirais la langue alors qu'il sortait, sauf qu'il a fait demi-tour.
« Tu n'as pas intérêt Femme ! » m'ordonnait-il « Tu es à moi ! »
Je l'embrassais rapidement.
« Tu vas être en retard. »
Je le frappais avec la dite chemise sur son fessier musclé à souhait.
Une fois au calme je m'allongeais sur le canapé d'Emily qui était dans sa cuisine préparant le diner.
« Toi tu ne vas pas bien. » constatait-elle.
Je soupirais.
« Tu veux en parler ? »
Elle s'était assise, j'avais posé ma tête sur ses genoux.
« Alors comme ça toi et Paul vous... »
« Non !!! » m'offusquai-je.
« Alors c'est ça. »
« Oui. » pleurnichais-je à moitié « Je sais qu'il a de l'expérience et moi... »
« Tu sais Léah et Sam l'avaient déjà fait et moi j'étais comme toi, sans expérience, ça me faisait carrément flipper malgré notre lien, j'avais peur de ne pas lui plaire et que ça reste mou. »
On avait pouffé de rire.
« Mais il a tout pris en main et ça s'est bien passé. Très bien passé. »
J'avais relevé légèrement la tête pour la voir rêveuse.
« Tu sais si tu n'es pas prête tu n'es pas obligé. »
« Non c'est pas ça, au contraire, j'ai juste peur. »
« T'en fais pas il sait que tu n'as jamais rien fait. »
« Mouais... » Disais-je un peu rassurée.
« Sam m'a dit que cela n'avait rien avoir avec les autres filles, n'oublie pas Bella que nous sommes FAITS pour être avec l'autre. »
Je méditais sur ses paroles.
« Pourtant entre toi et lui c'est... » Commençai-elle.
« Chaud ? Plutôt brûlant je dirais ! » Rigolais-je « J'aime la sensation de perdre de contrôle de mon corps. »
« Allez-y progressivement. Ca va bien se passer ! J'en suis sûre. » Me rassurait-elle encore.
« Merci, tu es comme une grande sœur. »
« Et toi tu es ma petite sœur. »
« EMILY !!! » hurlait une voix.
« Rachèle ! Contente de te voir ! » Disait Emily se levant
Emily avait pris l'ex plan-cul de mon copain dans ses bras.
« Rachèle, je te présente Bella. »
« Salut ! Alors où sont les garçons ? J'ai hâte de les revoir ! Enfin un en particulier ! Si tu vois ce que je veux dire ! » Gloussait-elle.
J'avais haussé les sourcils dans sa direction, pose tes pattes sur mon copain et je t'arrache les deux bras.
« Tu sais Rachèle, il y a eu beaucoup de changement depuis que tu es partie. » expliquait Emily voyant mon regard à son amie.
« Ouais ouais ! Ils ne sont pas mariés ! »
« Euh non. » disait Emily perdue.
« Alors y a pas de soucis ! » gloussait Rachèle sûrement fière d'elle.
Je m'étais levée pour continuer le repas de ce soir. Emily et Rachèle discutaient et j'évitais d'écouter de peur d'entendre toutes les conneries de la sœur de Jacob... Les garçons étaient rentrés, Sam étaient venu s'assoir tout de suite près de sa chérie, Embry s'était vautrée sur le fauteuil et quand Paul était entré, Rachèle s'était levée comme si elle avait le feu au cul ce qui doit être aussi vrai et avait souri comme une gourde à Paul qui lui n'avait regardé que moi pour venir m'embrasser.
« Oups... » Avait soufflé Rachèle, nous fixant.
Paul m'avait pris la main pour que nous allions chez lui nous changer, sauf que je m'étais arrêtée devant la gourde. Paul s'était mis dans mon dos, ses mains sur mon ventre, son visage dans mes cheveux.
« Oups... Comme tu dis... » Commençais-je.
Mais la gourde m'avait coupé la parole.
« Euh... Bella, tu sais je ne pen... »
Je lui coupais la parole.
« Ose poser tes griffes sur MON petit-ami et je t'arrache les deux bras. C'est clair ? » La menaçais-je.
« Oh tu es la Rachèle ! Je t'avais pas vue. » Rajoutait mon petit-ami relevant la tête.
Mon petit-ami m'avait tiré dehors alors que je pouffais de rire et les autres aussi.
« Et toi arrête de rire ! » boudais-je « Non mais elle se prend pour qui cette dinde ! » m'offusquais-je.
De là où nous étions, j'avais pu entendre le rire des autres. Une fois arrivé chez lui il était parti prendre une douche alors que je me vautrais sur son lit. Je me rendais compte que depuis les deux mois ou j'avais giflé Paul je n'avais jamais été aussi heureuse et je me remerciais d'être venue vivre chez Charlie, j'en viendrais même à remercier l'autre vampire, c'est vrai sans lui je ne me serais pas rapprochée de Jacob puis de l'amour de ma vie. La seule chose qui pourrait être dérangeante c'est que moi je vieillissais alors que Paul non mais une vie à ses côtés était suffisante. Mes attentes avaient changé ; j'avais sûrement muri. Fini la gamine qui piquait un caprice pour que l'autre la morde. Rien que d'y penser j'en frisonne. Imaginez qu'il l'ait fait...
Mon loup sortait de la douche avec juste une serviette autour de la taille, je m'appuyais sur les coudes pour mieux voir, je me mordais la lèvre, le détaillant outrageusement. Je le voyais s'approcher de moi d'une démarche féline et s'allonger sur moi pour m'embrasser langoureusement. Je posais mes mains sur son dos, le collant à moi. Timidement j'écartais un peu les cuisses, il vint se caler entre celle-ci. Au bout de deux mois je pouvais quand même faire des efforts et j'en avais envie, lui se retenait pour moi ; je voyais bien que parfois ça le démangeait mais il se retenait. Ses mains se baladaient sur mon corps sans oser aller s'aventurer sur des zones sensibles. Ses mains venaient caresser mon ventre, ça l'amusait parce qu'à chaque fois je gémissais. Alors que sa main remontait vers ma poitrine je le repoussais gentiment.
« Pardon. » soufflait-il.
Il allait pour se reculer et aller s'habiller mais je le retenais, il restait assis sur ses genoux entre mes jambes. Je défaisais les boutons de ma chemise pour l'enlever.
« Tu... » Commençait-il me regardant.
Je me mettais à genoux devant lui.
« Je sais, je ne suis pas obligée. Mais j'en ai envie, j'ai envie de te faire plaisir. » Disais-je gênée.
« Je ne vais pas pouvoir m'empêcher d'y penser. » me disait-il désolé.
Je me collais à lui.
« Le principal c'est toi, eux devront s'y faire. » soufflai-je contre sa bouche.
Il grognait contre ma bouche. Je souriais. On se rallongeait et ses mains vinrent rapidement sur ma poitrine. Je me mordais pour ne pas crier tellement son toucher était électrisant. Doucement sa bouche quittait la mienne pour embrasser ma joue, mon cou, ma clavicule et enfin ma poitrine. Ses mains allaient pour enlever mon soutien-gorge, je me crispais quelques secondes, il allait pour se reculer mais je l'en empêchais.
« C'est bon. » soufflais-je.
« Tu es sûre ? »
« Hmm... » répondis-je, souriant légèrement.
Il m'embrassait rapidement avant de se jeter sur ma poitrine dénudée ce qui me fit gentiment rire, enfin pas longtemps parce que sa langue sur ma chair, c'était indescriptible, des millions de décharges traversaient mon corps, mes mains vinrent dans ses cheveux. Bien sûr, nos quelques minutes de bonheur furent interrompues par Jacob qui venait nous chercher.
« Les tourtereaux !!! » hurlait mon meilleur ami depuis le salon. « J'espère que vous êtes dans une tenue descente ! » rigolait-il, ouvrant la porte de la chambre « Apparemment pas. » soufflait-il un ton en dessous
Rapidement j'avais posé mes mains sur ma poitrine et Paul s'était mis devant moi mais je pense qu'il n'avait rien loupé.
« Je vais vous laisser... Euh... Je vous attends dans le salon... »
Il refermait la porte, Paul pestait et moi je m'étais mis à rire dans le dos de mon petit-ami, mes mains avaient migré sur ses abdos parfaitement dessinés, mes doigts les redessinant tendrement, j'avais même osé embrasser ses épaules.
« Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. » boudait-il.
« Si la tête de Jacob... » Rigolais-je.
« EHH ! » s'offusquait-il du salon.
« On devrait s'habiller. » dis-je.
« Non il nous a interrompus ! Alors je vais te séquestrer jusqu'à ce qu'on ait fini. »
« Programme tentant mais mon amie Angela vient et je ne veux pas la laisser seule parmi la meute, ils vont la traumatiser ! »
Je rigolai et partai à la recherche de mes vêtements.
C'est dans la bonne humeur que nous partîmes au feu de camp. Angela arriva quelques minutes après que tout ait été installé. Je me dirigeai joyeusement vers elle.
« Allez viens ne sois pas intimidée, ils ne vont pas te manger ! Promis, il y a assez de nourriture ! » Rigolais-je.
« Je te trouve de bonne humeur ! »
Je me contentais de lui sourire.
« Angela je te présente tout le monde ! »
Tout le monde lui répondit joyeusement. Je vins m'asseoir près de Paul qui faisait le feu avec Jared. Personnellement je n'aurais pas confié ce travail à ces deux-là, mais bon ce n'est pas moi le chef, puis il y a toujours la mer à proximité...
« Où est Jacob ? » demandai-je.
Je le vis arriver avec le dernier plat qui devait contenir cinquante saucisses. Je l'avais vu regarder Angela qui elle aussi le fixait.
« Paul. » soufflais-je.
« Oh oh... »
« Et ça continue ! » rigolait Embry.
« On avait l'air aussi niais ? » demandai-je à mon petit ami.
« Bella, tu as toujours l'air niaise ! » se moquait Embry.
Embry qui s'était vite retrouvé plaqué la tête au sol et du sable dans la bouche.
« Répète un peu pour voir ! » le menaçait Paul mais pas complètement en colère
Paul avait toujours été le plus colérique mais pas avec moi. Et honnêtement je n'allais pas l'arrêter, j'aimais ce côté de sa personnalité, puis la vue que j'avais, était imprenable, il n'y avait pas à dire mon copain avait des fesses à damner un saint. Je tournais les yeux pour éviter de sauter sur Paul et regardais Jacob et Angela.
« Angela, voici Jacob, Jacob, voici la femme de ta vie ! » dis-je souriante et un peu moqueuse.
Chacun son tour après tout. La soirée s'était bien passée, Jacob et Angela ne s'étaient pas lâchés de la soirée pour apprendre à se connaitre. Angela saura pour Jacob une autre fois, ce soir ce n'était pas prévu mais j'étais autorisée à lui dire si elle me posait des questions. Par contre Paul et moi n'avions pas pu finir la soirée comme je l'avais prévue... Je m'étais endormie comme une masse une fois chez lui.
Quelques jours plus tard, Angela me tirait loin des bâtiments du lycée, sur le parking.
« Je veux bien croire qu'il te fait perdre la tête mais la cafétéria est de l'autre côté ! » dis-je moqueuse.
Mais bon je n'étais pas mieux une fois imprégnée.
« Je sais, mais j'ai tout prévu ! » dit-elle sortant deux sandwich de son sac.
On était monté dans sa voiture pour manger tranquillement, je la voyais se tordre dans tous les sens ne sachant pas comment aborder le sujet. Elle se doutait de quelque chose mais ne savait pas à quoi s'attendre. Il était vrai que les garçons étaient peu présents ces derniers jours.
« Je crois que Jacob n'est pas attiré par moi... » Souffla-t-elle déçue.
En bonne amie que j'aurais dû être, j'aurais dû la prendre dans mes bras pour la consoler mais je n'ai fait qu'éclater de rire.
« Ravie que mon malheur te fasse rire. Amie indigne. »
« Oh pardon ! » dis-je la prenant dans mes bras. « Mais je connais Jacob, je connais leur secret et crois-moi, il t'a dans la peau et ce n'est pas près de changer. » la rassurais-je « Il t'aime, n'en doute jamais. » dis-je très sérieuse
Elle m'avait regardée, septique.
« Ok. Tu te souviens de mon comportement quand Edward m'a quittée ? »
« Oui, tu étais un zombie et du jour au lendemain, tu étais comme... Maintenant. Tu ne supportais même pas que l'on prononce son nom. »
« Non c'est vrai mais comme tu l'as dit, je suis heureuse, vraiment heureuse. Paul est parfait pour moi, comme Jacob l'est pour toi. »
Je continuais de manger mon sandwich.
« Délicieux ! » soufflais-je.
« Cela ne te dérange pas que je sorte avec ton meilleur ami ? »
« Non ! Je suis contente, puis tu vas être dans le secret, je serai moins seule. Enfin seules est un bien grand mot. » Rigolais-je pensant à la grande famille. « Penses-tu à tes ex ? » lui demandais-je.
Je l'avais vu réfléchir quelques minutes.
« Non, je m'en souviens mais c'est comme s'ils étaient juste des connaissances. Je trouve cela bizarre. »
« Ce n'est rien en comparaison de ce que tu sauras plus tard... » Soufflais-je pour moi-même.
Je décollais ma bouche de mon petit-ami. Ma respiration était erratique, Paul déplaçait sa bouche sur ma joue, mon cou, il me fit même une marque.
« Tu m'as manquée... Trois jours sans te voir est une torture. » Soufflais-je appréciant ses baisers.
« Être loin de toi était horrible, les mecs en avaient trop marre de mes pensées... »
Sa bouche descendait plus bas, mais mon tee-shirt le gênait, il l'avait tout simplement arraché, je soupirais de plaisir quand sa bouche était venue se poser sur ma poitrine, j'avais enlevé mes doigts de ses cheveux pour dégrafer mon soutien-gorge, Paul ne savait pas trop quand il pouvait avancer, il ne voulait pas me brusquer, mais moi j'avais envie d'aller plus loin, j'avais besoin de lui comme si c'était vital. Alors que sa bouche et sa langue s'occupaient de ma poitrine ce qui me faisait gémir de plus en plus, mes doigts s'étaient promenés sur son torse. Une de ses mains caressait ma poitrine l'autre était posée sur mon ventre mais je la sentais descendre sur mon jeans, j'écartais un peu les cuisses lui faisant comprendre qu'il pouvait descendre. Quelques secondes plus tard sa main était entre mes cuisses sur mon jean me caressant, la sensation était très agréable mais je voulais plus.
Je défaisais mon jean, soulevais mon bassin pour le faire glisser le long de mes hanches, Paul m'aidait à le retirer. Je le voyais me contempler alors que je ne portais que ma culotte en dentelle. Merci Emily pour le shopping... Je rougissais et resserrais mes cuisses.
« Mieux que dans mes rêves. » souffla-t-il « Tu es parfaite. » dit-il à mon oreille « Ne te cache pas. »
Pour cacher ma gêne je l'embrassais passionnément, sauf qu'avec mon entrain il basculait sur le dos, je me retrouvais sur lui et m'installais à califourchon, je pouvais sentir son érection collé contre mon intimité trempée pour lui. J'appuyais doucement dessus avant d'entamer de léger coup de bassin. Ses mains se baladaient sur tout mon corps avant de finir sur mes fesses qu'il serrait gentiment. Je pouvais l'entendre grogner. Timidement je l'embrassais sur le torse, ma langue venait même gouter sa peau. Un vrai régal. Dire que cet homme était à moi, rien qu'à moi et cela pour toujours.
« Bella, si on continue je ne pourrais pas m'arrêter. » grognait-il.
J'appuyais un peu plus fort contre son bassin. J'approchais ma bouche de son oreille.
« Et bien ne t'arrête pas. » murmurais-je d'une voix rauque.
Je le regardais dans les yeux pour lui faire comprendre que je le voulais vraiment. J'espérais qu'il ne voit pas ma peur ou plutôt mon appréhension.
Doucement il me retournait sur le matelas en restant calé entre mes jambes que j'enroulais autour de son bassin. Il me caressait doucement la joue en me jetant un de ses regards comme s'il pouvait lire en moi.
« Je t'aime ma puce. »
Il m'embrassait le nez.
« Je t'aime aussi et oui, je suis sûre. » lui souriais-je.
« Tu ne fais pas ça juste pour me faire plaisir ? »
Merde ce type est vraiment parfait il s'inquiétait pour moi alors qu'il avait vraiment envie de sexe avec moi. Je l'embrassais passionnément y mettant tout mon amour.
« Non. » souriais-je « Mais j'espère quand même que tu vas aimer. » ris-je gênée pour étouffer ma gêne de plus en plus présente.
Je souriais mais j'espérais quand même que ça serait bien, pour lui et pour moi.
« T'en fais pas ma puce, tout ira bien. »
Il commençait à m'embrasser plus tendrement que nos précédents baisers, celui-là était rempli d'amour, de passion, de tendresse. Ses doigts glissaient le long de mes flans pour enlever mon dernier vêtement. Il se reculait pour le faire glisser le long de mes jambes, ses baisers descendaient en même temps. Il ne descendait pas trop bas mais je voyais qu'il taisait son envie. Certes je voulais perdre ma virginité mais je ne me sentais pas prête à avoir sa tête entre mes cuisses. Trop gênant. Il enlevait son pantalon sans pudeur, je le regardais debout devant moi sans vraiment m'attarder sur sa virilité. Un seul mot me venait à l'esprit : impressionnant. Il rampait vers moi comme un loup prêt à attaquer sa proie. Sauf qu'à cette image je souriais plus que je ne devrais. Toujours à quatre pattes il venait mettre son visage à la hauteur du mien.
« Ne me dis pas que tu viens de m'imaginer en loup ? » me demandait-il un sourire en coin accroché à son visage.
« Si je te disais que oui tu m'en voudrais ? » demandais-je me mordant la lèvre inférieure.
Il fit non de la tête avant de m'embrasser rapidement.
« Tu vas moins rire tout à l'heure mademoiselle la tigresse. »
Son genou venait écarter mes cuisses pour venir se caler entre celles-ci, ouvertes pour lui. Je l'embrassais, ma langue caressait la sienne, son bassin faisait des va-et-vient sur mon intimité humide sans me pénétrer. Il mit fin à notre baiser pour me regarder. Une de ses mains descendait entre nous, il se plaça à mon entrée pour rentrer doucement en moi. Je fermai les yeux à la désagréable sensation. Paul m'embrassait doucement avant de me pénétrer un peu plus. J'ouvris les yeux pour le regarder, je pris une de ses mains et entre-lassai nos doigts à côté de ma tête.
« Détend-toi ma puce. » soufflait-il à mon oreille avant de l'embrasser.
Je fis ce qu'il disait alors qu'il entamait ses va-et-vient. Après plusieurs minutes où je m'étais habituée à lui, je me rendais compte que ma respiration était saccadée et que celle de mon amour l'était aussi, nous ne nous quittions pas du regard, parfois nos lèvres se rencontraient pour un léger baiser. Je poussais même quelques gémissements quand il était au fond de moi. On ne pouvait pas dire que cela soit ce qu'il y avait de plus agréable mais je me sentais entière, complète, à ma place.
Après quelques va-et-vient ce qui devenait de plus en plus agréable pour moi, mon petit ami accélérait ses mouvements pour venir au fond de mon ventre. Je l'embrassais doucement, il s'allongeait sur le côté m'entraînant avec lui. Je me blottissai contre lui. Il embrassait mon front. Nous restions en silence à nous regarder sans rien dire. Mes doigts venaient rapidement rencontrer sa peau, j'aimais le toucher. Mais comme à chaque fois que nous essayions d'être tranquille une personne débarquait. La porte d'entrée de mon loup claqua. Paul nous recouvrit de ses draps et se cachait complètement.
« Jacob et ton amie Angela. » grommelait Paul.
« Angela tu devrais les laisser quelques minutes. »
J'entendais Jacob parler, il ne devait pas être loin, dans le couloir sûrement. Paul grogna et nicha sa tête dans mon cou tout en restant caché sous le drap. Il passa même une jambe sur moi pour me tenir encore plus près de lui, son bras tenait fermement ma taille. Le drap ne cachait pas grand-chose de notre position.
« Non c'est bon. » grognait Paul. « Peu même pas être tranquille. » bougonnait-il dans mon cou.
Je lui grattais doucement le crâne alors que la porte s'ouvrait sur Angela qui avait l'air perturbée mais quand elle vit nos tenues, elle resta choquée pour finalement devenir rouge. Jacob entrait une main sur les yeux.
« Veux vraiment pas voir ça. » bougonna-t-il lui aussi.
Je pouffais de rire en les voyant tous les deux.
« Je euh... Je reviendrais » soufflait Angela.
Jacob prit sa copine par la taille pour la sortir de notre chambre. J'étais sûre qu'il venait de lui dire pour leur condition.
« Tu aurais pu me le dire qu'ils étaient occupés ! »
Elle le frappa sur le bras alors qu'ils sortaient. Je poussais mon petit ami, tirais le drap et l'enroulais autour de moi. J'embrassais mon petit-ami avant de partir voir ma meilleure amie. Mon amour grognait avant de s'allonger sur le ventre.
« Angela ! » criais-je à la porte de la maison.
Elle revint vers moi et me serrait dans ses bras. Je pouvais sentir une larme sur mon épaule. Je fis signe à Jacob de nous laisser. Il alla rejoindre Paul. J'entrainai mon amie sur le canapé.
« Je sais que ça doit te faire bizarre mais on s'y habitue. » soufflais-je.
« C'est si bizarre, si... »
Les larmes coulaient le long de ses joues.
« Mais ce n'est pas vraiment ça qui te perturbe. »
« Nooon. C'est que, même si c'est un loup je n'arrive pas à lui en vouloir ou même à être effrayée, j'ai juste envie d'être près de lui, avec lui dans ses bras. Comme si c'était ma place. » Me dit-elle me regardant.
Je lui avais souris. Il était vrai que j'avais moins été surprise qu'elle, après tout mon ex était un vampire...
« Et toi, comment tu l'as pris ? »
« Euh... »
Je ne savais pas quoi lui répondre, je savais qu'elle ne diraitrien pour le loup mais est-ce que je pouvais lui dire pour les Cullen ? Je ne voulais pas la mettre en danger.
« Bella attire le surnaturel alors elle n'a pas été vraiment surprise. » m'avait sauvé mon petit-ami. « Elle a juste dit : Je fais jamais dans la simplicité ! »
Les deux loups avaient ri. Paul était venu se coller à moi. Il m'avait serrée dans ses bras. Je l'avais embrassé sur la joue, mes lèvres traînaient sur sa peau.
« Viens, on les laisse. » avait dit Jacob.
Angela m'avait embrassée sur la joue avant de nous laisser. A peine la porte fermée, je m'étais jetée sur ses lèvres, il avait enlevé mon drap pour m'installer à califourchon sur lui. Je me frottais rapidement contre lui devenant rapidement humide. Une de ses mains était venue sur ma poitrine l'autre restait sur ma hanche me faisant continuer mes va-et-vient, sauf que je voulais plus. Je m'étais soulevée légèrement, mes doigts avaient glissé sous son boxer, il avait lui aussi levé le bassin pour que je puisse descendre le tissu trop encombrant, il m'avait rapidement guidé pour que je sois en lui. J'avais mené les mouvements, nous étions collés l'un à l'autre, moi toujours sur lui, mes gémissements étaient vite sortis de ma gorge. D'un coup je m'étais retrouvée sous lui, mes jambes s'étaient enroulées autour de ses hanches, ses va-et-vient étaient rapides, je gémissais de plus en plus fort.
« Encore... » Gémissais-je contre lui.
« Tout pour te faire plaisir. »
Il continuait de me faire l'amour, cette fois avait duré beaucoup plus longtemps que l'autre pour mon plus grand plaisir, faire l'amour avec lui est la chose plus merveilleuse sur terre, même si je n'avais pas eu d'orgasme la première fois, j'étais comblée. Une chose bizarre à expliquer ; chaque caresse, chaque baiser et je me retrouvais entière, sereine, heureuse. Paul sortait complètement de moi sous mon grognement de mécontentement, il venait de mettre à genou devant le canapé et me tirait vers lui pour entrer de nouveau en moi. Je laissais échapper un cri plus fort que les autres. Je sentais mon orgasme se construire petit à petit. A chaque poussée il tapait au fond de moi, me faisant crier de plaisir.
« Oui » criais-je.
Paul se penchait vers moi en m'embrassant doucement, ses coups de bassin se faisaient plus lent mais plus profonds, il était venu quelques secondes après moi. Il s'asseyait sur le tapis, m'entraînant avec lui.
« Wouah. » soufflais-je à bout de souffle contre son épaule.
« Vraiment mieux que tout ce qui existe sur cette terre. »
Il m'embrassait tendrement.
« Je t'aime Paul. Plus que ma vie. »
« Tu es ma vie. »
Sam leur avait laissé quelques jours de repos, il n'y avait pas de sangsues dans le coin, ils avaient réussi à les repousser. Du coup Paul et moi avions été tranquilles tout le weekend. Puis Jacob avait passé le mot, bien sûr il avait raconté comment il nous avait trouvés Jared était même venu chambrer son ami mais il était vite reparti.
« Alors les tourtereaux ? La tigresse t'a sauté dessus ? » Rigolait Jared.
Je crois que c'est à ce moment que Paul s'était mis en colère.
« Jared, dégage. » avait grogné mon petit-ami qui commençait à trembler de colère.
« Oula t'énerve pas, je te la laisse ta Bella. » dit son meilleur ami me détaillant uniquement vêtue d'un des rares tee-shirts à Paul.
« Garde tes yeux pour toi Jared. » grognait Paul se mettant devant moi.
« Je vous laisse vous sauter dessus ! Bye ! » Rigolait Jared. « Faites plein de petits loups ! »
Heureusement que l'autre loup était parti, Paul aurait pu lui arracher la tête. Je m'étais avancée vers mon amoureux et l'avais pris dans mes bras. J'avais embrassé les muscles tendus de son dos. Heureusement que j'arrivais toujours à le calmer quand il était en colère. J'étais la seule à y arriver alors j'en profitais.
« Je ne veux plus me transformer. » souffla-t-il abattu.
« Pourquoi ? Tu adores cela. » Demandais-je étonnée et perdue.
« Ils vont lire dans ma tête. »
Je n'avais pas pu m'empêcher de rire.
« Arrête de te marrer femme ! » dit-il légèrement plus détendu
« Eh bien fait moi taire ! » dis-je d'une voix rauque.
Il se retourna vers moi.
« Je vais plutôt te faire crier. » dit il m'emmenant dans sa chambre.
Et voilà la première partie. Il n'y aura que deux chapitres.
Vous en pensez quoi ?
Bises
Date de dernière mise à jour : 11/05/2020
Commentaires
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- 1. Une_liseuse Le 26/06/2018
C'était une histoire justement magnifique !! -
- 2. Elo Le 19/05/2017
Mon Dieu cette histoire est tellement belle :D Continue d'écrire s'il-te-plaît ce serait dommage que tu t'arrête ;) Kiss -
- 3. cyntia Le 12/02/2015
j'adore cette histoire :) elle est juste genial :) -
- 4. van3xxx Le 03/08/2014
J'adore ton histoire ^^ J'aime beaucoup les couple Paul/Belle depuis que j'en ai lue une. -
- 5. Bibi017 Le 01/08/2013
Ce n'est pas la première fois que je lis cette histoire et je l'adore toujours autant que la première fois.
Ne cesse pas d'écrire, tu éclaires mes journées avec tes écrits.
À bientôt
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