Fiction Litterature

Histoire d'argent

Chapitre 1

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Malefoy se retrouve sans argent dans le monde des sorciers. Hermione, elle, se retrouve très, vraiment très riche dans le monde des moldus.

Malefoy finit par le découvrir, et va alors s’intéresser à la belle lionne pour profiter de cette richesse et redonner à sa famille sa gloire d’antan.

Mais que se passe-t-il si ses sentiments envers Hermione changent ? S’il se met à l’aimer, mais qu’Hermione se rend compte que les sentiments de Drago n’était pas réels pendant toutes ses années ?

Il l’aime, elle le hait. Ou plutôt, elle l’aime ? Arrivera-t-elle à lui pardonner ?

Toutes ces réponses en lisant Histoire d’Argent…


Disclamer : Tout à JK Rowling et quelques personnages appartiennent au monde réel, et la famille d’Hermione

BETA : Ange-ann 'Tina' Serpentard et Anelo7

Point de vue de Drago

Point de vue d’Hermione


Moi, c’est Malefoy. Drago Malefoy. Sang-pur, Serpentard, beau gosse de Poudlard, descendant d’une grande famille de sorciers, et je... enfin, notre famille n’a plus un gallion depuis que ce connard de Potter a détruit Lord Voldemort.

Mon père a perdu toute crédibilité auprès du ministère, donc nos revenus ont énormément diminué, étant donné que ma mère ne travaille pas, et notre manoir coûte une fortune.

Puis il est HORS de question que je travaille. Nous ne savons pas comment nous allons faire pour ma rentrée à Poudlard, mais une chose est sûre : personne ne doit savoir ma nouvelle condition de… pauvre.

Avec mon père, nous montons un plan pour que je me marie à la fin de l’année avec une fille immensément riche.

« Miss Parkinson pourrait faire l’affaire, commente mon père.

- Pansy ? grimace Drago.

- Oui, elle n’est pas un modèle de beauté, ni d’intelligence mais elle sera plus facilement manipulable.

- Ah sûrement pas ! Je ne veux pas que mon fils s’affiche en public avec cette horreur ambulante ! grimace Narcissa, entrant dans la pièce.

- Mais Cissy, dit doucement Lucius.

- Non, je ne changerai pas d’avis. Trouvez-en une autre ! grogne Narcissa sèchement.

- Bien ma douce, dit Lucius s'écrasant.

- Que pensez-vous de Melinda Bobbin ? propose madame Malefoy.

- Mais elle est à Poufsouffle !!! grimace Drago.

- Peut-être, mais sa famille possède une grande chaîne d'apothicaires et leur fortune est considérable, explique Narcissa.

- Parfait ! Drago, tu sais ce qu’il te reste à faire.

- Oui, bougonne Drago.

- Vous irez dans une semaine au chemin de traverse faire vos courses avant que les prix ne montent. Et ne faites pas de folies ! ordonne la chef de la famille.

- Mais mère, nous ne sommes que début août… »

Mère s’en va sans répondre.

« Ta mère ne veut pas que l’on découvre que nous n’avons plus d’argent. Il faut être discret, cette année je ne veux pas que tu te fasses remarquer, je ne pourrai pas te sortir de tes galères.

- Oui père.

- Allons-y avant qu’il y ait trop de monde. »

Nous sortons du manoir pour transplaner au chemin de Traverse. Effectivement, nous ne voyons personne, sauf bien sûr les seuls que je ne veux pas voir, j’ai nommé Potter et sa bande.

« Comporte-toi comme d’habitude… » grogne Lucius entre ses dents.

Potter et sa bande sont devant un nouveau magasin s’appelant Chanel. Connaît pas. On passe à côté d’eux. Dans la vitrine, on peut voir que c’est magasin pour riche. Granger et Weasley fille regardent la vitrine.

« Cette boutique n’est pas trop chère pour vous ? Surtout pour toi, Weasley ! Tout le monde sait que vous êtes pauvres. » dit le blond, arrogant.

Nous sourions avec mon père alors que Granger s’approche de nous. Elle se plante devant moi.

« Peut-être qu’ils n’ont pas d’argent mais eux au moins ils ont plus de cœur que tu n’en auras jamais ! dit Hermione.

- Tu te fais des compliments parce que toi non plus tu n’as pas d’argent ! » se moque Drago.

Au lieu de me répondre elle se contente de sourire, un sourire plein de sous-entendus.

« Viens Drago, ça sent mauvais par ici. Au fait, jolis vêtements, miss Granger, complimente Lucius. »

Nous partons. Mon père a l’air dans ses pensées.

Je regarde mes vêtements, une robe d'été simple, signée Chanel.

« Il est bizarre Malefoy senior, commente Hermione.

- Alors c’est lui le garçon qui embête ma fille dans son école ? demande un homme.

- Papa, je t’ai dit que personne ne doit être au courant que tu es mon père. Si tu veux que tes boutiques aient du succès pour les riches et sang-pur, fais comme si nous n’avons pas de lien de parenté ! explique Hermione à son père.

- Je sais, mais tu es ma petite fille adorée que j’aime !

-Moi aussi je t’aime papa. » sourit la lionne.

Et puis au diable les autres, je le prends dans mes bras, vous avez compris je suis très proche de mon père.

Au fait, mon père c’est Karl Lagerfeld, le styliste de Chanel. Il a voulu se lancer dans le monde des sorciers mais s’ils apprennent que c’est un Moldu, personne ne voudra de ses créations alors que chez les Moldus elles font fureur.

Donc vous avez compris, mon père est énormément riche. Quant à ma mère, elle aussi est une Moldue, d’origine libanaise. Son père est un émir du Liban donc je ne vous pas raconte pas l’argent que nous avons. Nous vivons dans un château.

Mon grand-père Libanais a eu du mal à laisser partir sa fille loin du pays mais il veut qu’elle ait tout le luxe comme dans sa jeunesse. Inutile de vous dire que je ne manque de rien. Je ne m’habille qu’avec les créations de mon père qui est d’ailleurs en train de regarder Malefoy junior.

« Pourquoi regardes-tu Malefoy ainsi ?

- Il serait parfait pour mes costumes, il a la taille idéale… » commente Karl.

Harry, Ron, Ginny et moi grimaçons.

« Moi je le verrais bien sans costume ! murmure Ginny à son amie.

- Ginny !! répond-elle choquée.

- Je sais que tu préfères voir Fred en sous-vêtements. » sourit la rousse.

Je lui met un coup de coude, je rougis légèrement alors qu’elle rigole.

« Et toi et Harry ? Vous croyez que vous êtes mieux ? Je vous ai entendu une bonne partie de la nuit ! » se moque Hermione.

Ginny devient rouge écarlate et Harry fait un sourire fier.

« Heureusement que nos parents ne sont pas là, grimace Ron.

- Mais moi je suis là, commente le père d' Hermione.

- Oui mais vous c’est pas pareil ! explique Ron.

- Et en quoi ? demande-t-il amusé.

- Bah… vous, vous êtes cool, dit-il gêné.

- Merci Ron. »

Mon père retourne dans sa boutique alors que nous, on rejoint Fred et George dans leur boutique. Fred s’avance vers moi et m’embrasse. Je reste dans ses bras.

« Eh, gros fainéant ! Au boulot, tu as tes fans ! se moque son frère.

- Et tu crois que je vais le lâcher en disant ça !! Il est à moi ! grogne la lionne.

- Je reviens. » dit-il en l'embrassant.

Je le laisse partir à contre-cœur pendant qu’il rejoint son jumeau. Depuis quelques mois, ils sont devenus super méga canon et ils font tourner la tête de beaucoup de filles à mon plus grand malheur. En plus avec leur humour, ils font des ravages. Pourtant je devrais y être habituée depuis le temps, je sors avec Fred depuis la guerre.

Depuis qu’il m’a sauvé la vie.

Début flash-back

Harry vient de tuer Voldemort, mais je me bats toujours contre Bellatrix un peu plus loin d'eux. Je n’en peux plus, elle me jette un Doloris pour me faire souffrir, personne ne voit notre combat. Ils sont tous auprès de Harry, mais Fred ne me voit pas près d’eux alors il tourne la tête dans notre direction et voit Lestrange en train de me torturer.

Il arrive en courant, fou de colère et il la tue avant de se précipiter vers moi pour me prendre dans ses bras.

« M-merci… dit-elle faiblement.

- Chut, ne parle pas. Repose-toi… » souffle Fred les larmes aux yeux.

J’arrive à sourire, il me rend mon sourire en me caressant la joue.

« Comment tu as vu ? souffle Hermione.

- Je ne t’ai pas vu près de nous, il y avait comme un vide, sans toi.

- Tu me fais une déclaration ? souffle-t-elle, encore faible.

- On peut voir ça comme ça. Tu peux te lever ?

- Si tu m’aides. »

Je m’accroche à son cou, il passe ses bras autour de ma taille, il se lève et moi aussi. Nos visages sont proches, très proches, mais pas assez à mon goût. Je l’embrasse, un baiser délicat mais on l’approfondit rapidement.

« Si tu savais comme je l’attendais depuis longtemps, souffle le roux.

- Et bien continues... »

Il s’approche de moi pour continuer mais un raclement de gorge se fait entendre.

« Je ne vous dérange pas ?

- Si justement ! Tu as beau être mon jumeau, mais là… grogne Fred.

- Là on a pas besoin de toi !

- Ok, je vous laisse en paix. Mais il se retourne vers les autres. HERMIONE ET FRED SORTENT ENSEMBLE ! crie George.

- Quel discrétion ! grogne son jumeau.

- Ça me fait pensez à quelqu’un… Ah oui ! Toi!  » rigole Hermione.

Fin du flash-back

Ça m’énerve de le voir entouré de toutes ces filles.

« Je ne te savais pas si jalouse, se moque le survivant.

- Je ne suis pas jalouse ! grogne Hermione.

- Desserre les poings et la mâchoire, et peut-être qu’on te croira. »

Je vais pour répliquer mais mon portable sonne.

« - Oui Maman ?... Ok… Je vais en parler à Fred…. On se voit ce soir ! Bye !... Moi aussi je t’aime ! »

Je raccroche alors que Fred passe derrière moi et ses bras autour de ma taille.

« C’était qui ? demande son petit ami.

- Mon amant !

- Très noir, ton humour ! grimace Fred

- Samedi soir tu fais quoi ?

- Rien !

- Maintenant tu fais quelque chose !

- Et quoi ? demande-t-il souriant.

- On va chez les Moldus, mon père fait un défilé à Paris, pour la collection automne-hiver. Tu peux venir avec moi ? S’il te plaît ? »

Je lui fais mes yeux de cocker.

« D’accord, mais je n’ai rien à me mettre, dit-il gêné.

- Réplique de fille !

- Tu veux que je te montre si je suis une fille ? pavane Fred.

- Mais avec plaisir ! sourit sa petite amie. »

Je l’embrasse passionnément.

« Vous en avez pas marre de tout le temps de vous embrasser ? grimace Ron.

- Non, disent Fred et Hermione tout en s'embrassant.

- Pffff !

- Vu que l’on te dérange Ron, on s’en va ! GEORGE, JE TE L’EMPRUNTE !!

- OK !!!! »

Je prends la main de mon chéri pour sortir, on rigole, je l’embrasse. Nous nous dirigeons main dans la main vers la boutique de mon père.

« - On y reste pas longtemps.

- Promis mon ange ! sourit Hermione.

- Mon ange ? Je ne pensais pas que tu tomberais aussi bas Granger, fait une voix à-côté.

- Barre-toi Malefoy !!! s'énerve la lionne.

- La ferme, sale traînée ! grimace Drago s'approchant d'elle.

- Viens Hermione, laisse-le, il n’en vaut pas la peine. »

Il aurait pu lui casser la figure ! Non, je n’aime pas la violence mais j’aime bien quand mon mec me défend. Je regarde dans la collection printemps-été 2010 pour le défilé, je choisis même pour Fred, mon père les met de côté. Je continue de jeter des coups d’œil. Fred soupire. Je vais voir mon père.

« Tu ne veux rien d’autre ? demande-t-il.

- Non ça ira, j’irai voir à Londres !

- Bien, on se voit ce soir.

- Ok. »

Mais qu’est-ce que mon père regarde comme ça ? Oh, d’accord, Granger et le vieux.

« Père ? Avez-vous choisi ? demandait le blond.

- Oui. »

Il va payer le sac à main. Mon père dévisage le vieux aux cheveux blanc.

« Tout ceci est à vous ? demande Monsieur Malefoy.

- Oui, ce sont mes créations.

- Intéressant, dit-il pour lui-même. »

Alors moi je comprends plus rien. Pourquoi mon père s’intéresse à ce sorcier ? On rentre au manoir, ma mère boit le thé avec Mme Parkinsonet… Oh Merlin, et Pansy. Pas elle. Pitié toutes mais pas elle.

« Bonjour Drago ! dit-elle souriante.

- Au revoir Pansy. » répond-t-il, neutre.

Mon père fait un sourire moqueur.

« Avez-vous fait vos courses ? demande Madame Malefoy.

- Oui nous t’avons même acheté un présent, explique son mari.

- Mais il ne fallait pas ! »

Elle prend le paquet et l’ouvre.

« Oh mon dieu !! soufflent les trois femmes devant le dernier sac à main à la mode.

- Il est magnifique ! Décidément toutes les rumeurs sont fausses, vous êtes toujours riches ! commente Mme Parkinson.

- La plupart des gens sont jaloux, voilà tout !

- Bien sûr ! »

Je m’en vais, je veux éviter Pansy mais elle me suit. Et merde !

« - Dégage, je veux être seul.

- Il va falloir que tu t’habitues à ma présence pour quand nous serions mariés !!

- Toi et moi ne seront jamais, tu m’entends, jamais mariés.

- Pourquoi ?

- Je ne t’aime pas, dit-il froid.

- De toute façon tes sentiments on s’en fout, si nos parents nous obligent. » argumente Pansy.

Je rigole jaune.

« Ma mère ne veut pas que je t’épouse, puis ça tombe bien parce que MOI NON PLUS !!! »

Elle s’en va les larmes aux yeux. Tssss, elle me sort par les yeux. Je prends mon balai et part voler un peu.

Une semaine plus tard, nous allons au défilé à Paris. Nous sommes dans la limousine familiale avec mon père et ma mère. Fred me tient la main.

« Tu as peur, demande-t-elle.

- J’appréhende.

- Ça va bien se passer, tu souris et tout ira bien ! » le rassure-t-elle l'embrassant sur la joue.

Fred bougonne alors que moi je souris. La limousine se stoppe. Un homme nous ouvre la porte, ma mère sort la première, suivie de mon père. Il fait nuit mais il y a tellement de flash qu’on se croirait en plein jour. Je sors, suivie de Fred, il ne me lâche pas la main.

Au départ il est mal à l’aise mais il se détend rapidement. Les photographes me prennent en photo avec mon petit ami, et également seule, pendant que lui aussi se fait prendre en photo, on fait même des photos de famille.

Je pars dire bonjour à des amis stars, et là aussi on se fait prendre en photos.

Le défilé se passe bien, les gens ont l’air content. Les critiques de mode apprécient, mais après tout, qui n’apprécie pas Karl Lagerfeld, le styliste de Chanel ?

On sort, mais là on a le droit aux questions des journalistes.

« Alors Miss Lagerfeld, êtes-vous satisfaites des créations de votre père ? demande un journaliste.

- Oui bien sûr ! Je vais bien m’habiller cet hiver ! »

On s’en va pour renter dans la limousine.


A suivre !

Et voilà, le premier chapitre !

Vos avis ? Je mets la suite ou pas ?

A bientôt

Chapitre 2

BETA : Ange-ann 'Tina' Serpentard et Anelo7


Point de vue de Drago

Point de vue d'Hermione


C’est la rentrée. Je rejoins Blaise dans un compartiment.

« Salut Monsieur le Préfet en Chef !! salue le blond.

- Mouais, grogne Blaise.

- Cache ta joie ! se moque Drago.

- Tu ne devineras jamais qui est l’autre préfet ! Granger !!!

- Ça fait mal !

- Je ne te le fais pas dire !! Un an dans le même appartement qu’elle ! La poisse !

- Remarque, elle est baisable, la sang-de-bourbe ! »

Blaise me fusille du regard pendant que je rigole. Quelques secondes plus tard, Granger entre dans le compartiment.

« Zabini ! Faut faire notre ronde !!!

- Ne me donne pas d’ordre.

- Et si je t’en donne ?

- Tu pourrais le regretter! menace Blaise.

- BOUGE TOI ! MAINTENANT ! » hurle Hermione en s'approchant de lui.

Elle se recule amusée alors que la colère de Blaise va lui sortir par les oreilles. Trop drôle.

« Arrête de rigoler Drago !!

- Ouais arrête, t’as l’air encore plus idiot, se moque la Gryffondor. »

Ce coup-ci, c’est Blaise qui rigole. On marche dans le couloir.

« Je vais peut-être m’amuser cette année, commente Blaise qui marche derrière elle.

- Sors ces idées dégoûtantes de ta tête ! Tu ne me baiseras pas, dit Hermione le regardant droit dans les yeux.

- Tu ne résisteras pas à mon charme.

- Pff, laisse-moi rire. Tu n'es pas mon type, puis de toute façon j’ai déjà un copain.

- L’un n’empêche pas l’autre. Et puis, ce qu’il ne sait pas ne peut pas lui faire de la peine ! »

Après tout il n’a pas tort, Zabini a une bonne réputation au lit. Je me gifle, une VRAIE gifle pour avoir eu l’idée de tromper Fred. Zabini rigole.

«  Avoue que tu y as pensé ! se moque le préfet-en-chef.

- JAMAIS… ! » dit-elle avant de rajouter pour elle « … je ne l’avouerais. »

Il rigole, il m’a entendu. Une fois notre tour du train fini on se sépare. Je mate un peu les fesses musclées de Zabini.

« Avoue Granger !! dit-il avant de rentrer dans son compartiment.

- RÊVE ! dit-elle en partant. »

Blaise rigole.

« Pourquoi tu rigoles ?

- Je me fais Granger cette année. Elle ne me résistera pas !

- Tu es grave.

- Et toi tu te fais qui ? demande Blaise.

- Melinda Bobbin.

- Connais pas. Tu sais ce que Granger m’a dit ? Qu’elle avait un mec ! J’y crois pas ! souffle Blaise.

- Tu devrais, c’est un des jumeaux Weasley.

- Beurk !!!

- Qui est beurk ? demandait Millicent entrant dans le compartiment.

- Salut Milli ! dirent en cœur les Serpentards.

- C’est qui ? demande la demoiselle impatiente.

- Les jumeaux Weasley ! l'informe Blaise

- Vous plaisantez ? Ils sont canons !! dit-elle, choquée.

- Tu baves !! dit le blond, amusé.

- Même pas vrai !!! J’ai appris que Fred Weasley sortait avec Granger, elle a bon goût !

- Beurk !!! répètent les garçons.

- Mais dis-moi, tu ne fantasmes pas sur un Weasley ? demande Drago.

- Si justement, mais JAMAIS je ne sortirai avec !!!

- Tu as raison ils ne sont pas assez bien pour toi !!  » dit Blaise protecteur.

Milli embrasse Blaise sur la joue en lui disant qu’elle l’adore. Moi aussi je l’adore ma Milli, c’est la seule fille que l’on arrive à garder comme amie et avec qui on n’a pas couché. En plus c’est la seule fille qui ne bave pas en nous voyant, elle nous considère comme des mecs normaux. En plus, elle a du caractère et n’hésite pas à nous dire merde quand elle en a envie.

« Tu as vu ta chère copine Parkinson ? demande Blaise.

- Et toi petit cachottier, tu ne nous as pas dit que tu l’as vu pendant les vacances !!! se moque Millicent.

- Pas drôle, boude Drago

- Si, elle m’a soûlé avec Drago par-ci Drago par-là ! Elle me soûle ! Et franchement sa question "Tu crois que Drago veut encore bien de moi ?"… Tssss, je lui NON, que c’est une pauvre cruche, qu’il ne voudra jamais de toi ! Mais elle continue d’espérer. Quelle conne je vous jure… » souffle Millicent.

Vous avez compris, Milli déteste Pansy autant que moi !

On arrive à Poudlard, nous descendons du train, Milli rigole en voyant les premières années baver devant nous, et les autres cruches aussi.

Une fois à table, je vais à la pèche aux informations.

« Ma Milli adorée ? Je demande gentiment.

- Que veux-tu ?

- Tu connais pas une Melinda Bobbin ?

- Vous ne recommencez pas avec votre jeu débile ? demande-t-elle.

- Si !!!

- Sérieux les mecs vous êtes pas possible, un jour ça va se retourner contre vous, vous allez tomber amoureux et c’est ELLE qui vous brisera le cœur, et ne comptez pas sur moi pour vous ramassez. Vous n’aurez que ce que vous méritez !!

- C’est rassurant de savoir que l’on peut compter sur ses amis !! grogne Blaise.

- Non mais c’est vrai, ce n’est pas bien de sortir avec une fille, de lui faire croire que vous l’aimez, elle qui vous aime vraiment et ensuite vous lui brisez le cœur. C’est salop ! explique Millicent.

- Erreur, ma belle ! C’est nous. » dit Drago souriant en coin.

Elle se met la tête dans ses mains en soupirant de désespoir. Nous rigolons.

« Tu regardes qui comme ça ? » demande Hermione. 

Je suis son regard vu qu’elle ne me répond pas. AH !!! Elle fixe les BGS alias les Beaux Gosses de Serpentards. En principe les mecs de Serpentards sont tous quasiment canon, à part Crabbe et Goyle, bien sûr. Les deux plus beaux sont évidemment Zabini et Malfoy mais ils sont aussi cons que beaux.

« Ginny…? Ginny…?! GINNY !! hurle Hermione.

- Hein quoi ? Mais tu es folle !! J’ai failli avoir une attaque ! grogne la rousse.

- Fais gaffe, tu vas t’abîmer les yeux !

- Pfff, tu es nulle !!!

- C’est que Harry ne te satisfait plus ? demande Hermione à l'oreille de son amie.

- Pffff. »

J’explose de rire. Tout le monde me fixe bizarrement.

« Tu as quoi Mione ? demande Harry.

- Alors Harry, on ne satisfait plus sa copine au lit ? Je ne te savais pas comme ça ! se moque sa meilleure amie. »

Devant la tête de mes amis, je rigole encore plus.

« - Tu veux jouer à ça ? demande le survivant.

- Ouaiiiiiis ! dit Hermione essuyant ses larmes de joie.

- Très bien ! Tu te rappelles de ça ? demande Ginny.

- "Ça" quoi ?

- Oh, oh Merlin!!! Oh Oiii !!! Vas-y continue !! Oh oui !! » crie Ginny imitant Hermione, assez fort pour que tout le monde entende.

Tout le monde nous fixe avec de gros yeux. Personne n’ose ouvrir la bouche, même les profs ne disent rien. J’esquisse un sourire en coin.

« J’en ai une pour toi : Oh oui !! Vas-y Harry !! Oooh ouiiiiii… !  » crie Hermione imitant son amie.

Ginny devient rouge ainsi qu’Harry, moi je pleure de rire, écroulée sur la table.

« Bon, redevenons sérieuse, pourquoi tu mattes les BGS ?

- Pour la même raison que toutes les filles de Poudlard, parce que ce sont des BGS !!!

- Mouais, je les trouve pas si canons que ça, dit Hermione fronçant le nez.

- A d’autres, je te vois, les petits regards rapides dans leur direction.

- Démasquée ! Ils ne m’intéressent pas, je préfère mon copain, explique Hermione.

- Ouais je sais, toi et Fred c’est pour la vie !

- Peut-être pas jusque-là mais je voudrais bien continuer encore un peu.

- En tout cas, tu as de la chance de partager un appartement avec Zabini, souffle Ginny avec un bonheur perceptible.

- Mouais, il a déjà dans l’idée de coucher avec moi.

- La chance, dit-elle rêveuse.

- Ginny ! dit Hermione choquée.

- Oh arrête Mione, j’aime Harry mais une soirée avec un des BGS je ne dis pas non.

- Je ne peux pas faire ça à Fred !

- Ce qu’il ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. »

Je la regarde avec des gros yeux.

« Quoi ?

- Zabini m’a dit la même chose dans le train.

- Bah tu vois, y a pas de soucis !!

- Ginny, dit-elle suppliante.

- Chut je mate, fais-en autant, imagines-les en boxer avec leur abdos parfaitement dessinés et leur fesses à croquer. »

Je lui balance une serviette sur le visage.

« Eh !!

- Tu baves !!

- Oh arrête ! Je ne suis pas comme toi, moi, je ne côtoie pas des mannequins à longueur de temps, ni des stars, ce sont tous des beaux gosses, alors que moi le peu de beaux gosses que je vois, ils sont ici.

- Je sais ce qu’il te faut ! Une journée shopping et un week-end avec la sublime Hermione Lagerfeld ! dit Hermione la prenant dans ses bras.

- Mais les sorties à Pré-au-Lard ne sont tout de suite.

- T’inquiète, je gère ! dit elle l'embrassant sur la joue. »

Je me lève et part voir le directeur. Après avoir écouté mon xplication, il nous accorde une journée le week-end prochain.

A la fin du repas, je dis bonne nuit à mes amis puis je suis McGonagall et Zabini dans notre appartement. Une fois la vieille partie, genre cinq minutes plus tard, ses deux amis rentrent. Bulstrode et Malefoy entrent. Tssss, ils vont souvent être là ces deux-là. L'année promet d'être sympathique.


Déjà une semaine, et on est surchargé de boulot, ça m'énerve déjà !

Et oui, depuis que la guerre est finie, je profite plus de la vie et me consacre moins aux cours, je me suis découvert une autre passion : LES FRINGUES !!!

Ce qui ravit mon père, en un mois ma garde-robe a triplé. Tout est du Chanel. C’est une obligation pour moi, vu que dans le monde Moldu je me fais harceler par les Paparazzis. Pour eux, je suis une star, enfin c'est vite dit, en dehors d'être mannequin à mes heures perdues et la fille de Karl Lagerfeld. Mais ça, personne ne le sait en dehors de mes amis.


Je vais prendre une douche, quand je sors Blaise et Malfoy sont de dos, seule Bulstrode me voit.


« Puisque je vous dis que je me la ferais ! se vante Blaise.
- Et moi je te dis que tu ne te feras pas Granger. » répond son amie, amusée.

Je m'approche de lui en serviette, je lui murmure à l'oreille :

« Tu devrais écouter ton amie, Zabini, tu ne me baiseras pas. »

Je l'embrasse rapidement sur la joue puis je m'en vais en souriant, Bulstrode rigole.

« Tu savais qu'elle était là ? demande Blaise.
- Oui !
- Traîtresse ! grogne-t-il.
- Tu ne te la fera jamais ! se moque Drago.
- Tu peux parler, tu n’es pas mieux avec Melinda ! Tu ne sais même pas à quoi elle ressemble !  » grogne le préfet en chef, vexé.

Il se lève et s'en va dans sa chambre.

« Tu l'as vexé !
- Y’a que la vérité qui blesse, dit Drago haussant les épaules.
- Au fait, on la fait où notre fête ?
- Merde ! J'avais oublié !! Heureusement que tu es là !
- Je sais ! Je suis indispensable !
- Tu viens de craquer les élastiques de tes chaussettes!  » rigole Drago

Elle prend un coussin et me l'envoie en pleine figure, ce qui annonce le début d’une épique bataille d’oreillers. On crie comme des gamins, mais Granger ouvre la porte de sa chambre et là je me stoppe net dans mon élan : Hermione, le regard indéchiffrable et en sous-vêtements… sexy. Milli la fixe mais pas en colère, plus avec envie.

« Ferme la bouche Malfoy !!! Je tolère que vous saccagiez mon appartement mais faites-le en SILENCE ! »

Elle claque la porte. D'un coup de baguette, Milli remet tout en ordre.

« Ca va Milli ?
- Je la déteste mais je dois avouer qu'elle est très jolie.
- Elle est trop canon. »

Je sors de ma chambre habillée d'une robe noire courte et prêt du corps. Je sors sous les regards des deux Serpentards. Il y a mon chéri qui vient, je vais le chercher chez les Gryffondors.

« Ma chérie ! »

Je le prend dans mes bras et l'embrasse passionnément.

« Tu m'as manqué.
- Toi aussi.
- A moi aussi tu m'as manqué, Hermione ! se moque George.
- Idiot !  » sourit Hermione.

Je lui fais un bisou sur la joue.

« J'ai une bonne nouvelle ! dit Fred
- Ah bon ?
- Oui, nous avons demandé au directeur de venir vendre nos produits dans Poudlard une fois par semaine.
- Et il a dit oui !
- Par contre, pas de bonbons qui rendent malade ! boude Fred.
- Pas drôle !
- Je suis contente pour vous !! dit Hermione embrassant son copain.
- Dis plutôt que tu pourras voir mon frère plus souvent ! se moque George.
- Aussi ! Dis-moi, mon cœur, tu veux visiter mon appartement ?
- Moi aussi je peux venir ? demande la dernière des Weasley.
- Non tu ne verras pas Zabini !!!
- Pfff ! Pas drôle !!!
- Zabini ?
- Ouais, c'est mon homologue. », je grimace.

Fred fait une tête bizarre, il ne doit pas apprécier que ce soit LUI mon colocataire.

« T'en fais pas mon grand frère, elle s'en fout de Zabini parce qu'on l’a vu en serviette. Il est trop canon, il ferait craquer une bonne sœur et Hermione l'a tout simplement rembarré.
- C'était trop tordant ! Tu te souviens de sa tête !
- Oui, le pauvre ! »

Début du flash-back

Je suis avec Ginny dans la salle commune. On discute de tout et de rien. Zabini sort de sa douche en serviette les cheveux mouillés et des gouttes d’eau qui coulent sur son torse. Ginny ouvre grand la bouche, je me retourne pour voir. Je fais une grimace alors que lui arbore un sourire de Serpentard, un sourire de prétentieux, un sourire en coin.

« Par pitié Zabini ,va t'habiller, tu me donnes envie de gerber ! »

Il laisse tomber son sourire.

« Et arrête de te pavaner comme un paon, t'as l'air ridicule ! »

Il me regarde estomaqué avant de partir dans sa chambre. Je crois qu'aucune fille ne lui a jamais parlé ainsi.

Fin du flash-back

« Qu'est-ce que j'ai pu rigoler, se moque Ginny.
- Lui moins. »

J'embrasse mon chéri qui lui n'a pas l'air de voir ça d'un bon œil.

« On va le voir, ton appartement ? bougonne Fred.
- C'est parti ! »

On se dirige vers mon appartement, on met plus longtemps que prévu vu que l'on croise des professeurs. Il discute un peu avec, on croise même Rogue et à notre plus grand étonnement, il vient nous voir. Ils discutent encore et encore, moi je me fais chier j'ai envie de mon chéri, tout de suite maintenant. J'imagine tout ce qu'on va faire après, et c'est assez chaud.

« Monsieur Weasley je vais vous laisser, je crois que votre petite amie à ses hormones qui la travaillent. » se moque Rogue.

Je le regarde choquée alors que Fred m'interroge du regard, je le tire rapidement vers mon appartement.

« J'y crois pas, il a osé lire dans ma tête !!  » dit-elle pour elle.

Je dis le mot de passe au tableau, nous rentrons dans l'appartement où les 3 Serpentards sont. Comme toujours.

« - Eh bah Grang-.... commence Blaise.
- Ta gueule !!  » je grogne.

Je pousse mon chéri dans ma chambre, je ferme la porte et insonorise la pièce.

« Veux-tu quelque chose en particulier ? demande Fred, amusé.
- A ton avis ? dit-elle en s'approchant.
- Je ne sais pas trop.
- Et là ? dit-elle, le poussant sur le lit.
- Hmm, j'hésite encore. »

J'enlève ma robe pour me retrouver en sous-vêtements. Il va pour ouvrir la bouche mais je le devance.

« Si tu sors une connerie, tu te la mets derrière l'oreille pour un bon moment ! »

Il se relève et m'embrasse.

« Tu es canon. » dit-il.

Je lui souris avant de lui sauter dessus. Notre baiser est avide. Je me frotte outrageusement à son érection. Nous enlevons rapidement les dernier vêtements qui nous gênent. Toujours assise sur lui, je m'empale sur son érection. Nous grognons de plaisir. Mes gémissements deviennent vite incontrôlés, merci les sorts d'insonorisations... Fred me retourne, il m'emmène à l'orgasme quelques minutes plus tard. Il faut dire que lui comme moi étions très excités.

Nous passons quelques minutes en silence à profiter de ce moment.

Une fois fini, il se rhabille alors que j'enroule le draps autour de moi. J'ouvre la porte.

« Je t'aime, dit-il en l'embrassant.
- Moi aussi. »

Beurk, c'est écœurant !! Je ne sais pas comment Granger fait pour embrasser Weasley. Par contre, ma Milli voudrait bien prendre sa place. Granger le voit et sourit avant de retourner dans sa chambre.

Mais qu'importe, j'ai enfin trouvé qui est Melinda Bobbin. Et ce qui est sûr, c'est que c’est pas le canon de l'année mais bon, je ne peux pas me permettre de faire la fine bouche, il faut s’avouer les choses comme elles sont : je suis fauché, elle est riche. Point.

Et puis je pourrais toujours m'en trouver une plus canon pour mes plaisirs personnels. Non, je n'ai pas de cœur et j'assume. Je veux de l'argent, je ne peux pas vivre sans. J'ai passé plus de 16 ans dans le luxe, je m'y suis habitué à mon petit confort personnel.


Quelques jours plus tard je rentre dans la grande salle, je sens des regards insistants sur moi, plus que d'habitude.

Alors là, je tente de maîtriser mes nerfs, mais je sens une sueur froide couler le long de ma colonne vertébrale. Ça y est, ils savent que je suis aussi riche que les Weasley, c'est la fin du monde.

Granger est pas loin derrière moi, et c’est seulement là que je remarque qu’elle aussi est victime des regards insistants. Je la fixe bizarrement.

« Quoi ? demande la lionne.
- Rien. »

Un morveux de Gryffondor vient nous prendre en photo puis s'en va en courant.

« Il est timbré ce petit morveux ! grogne Drago.
- Autant que toi !!  » dit Hermione tout en partant.

Elle aussi est timbrée ! Ils sont tous timbrés dans cette maison !!! Même si Granger est assez canon. Oh là là !!! Je déraille !!! Je pars m’asseoir avec mes amis, la plupart sont aussi des BGS. Je ne suis pas censé savoir ce surnom donné par la gent féminine mais Milli, sous la torture des chatouilles, me l'a dit. Eux aussi me regarde bizarrement.

« Quoi ? Je suis mal coiffé c'est ça ? demande le blond, horrifié.
- Non, répond Blaise.
- Dans le magazine de l'école, tu sais le Playwizard, il y a les élections du couple fictif le plus beau de Poudlard et je pense que cette année tu dois faire partie des candidats. Tous les abonnés votent pour élire les deux candidats. T'as un mois pour voter, explique Millicent.
- Comment sais-tu cela ? demande Blaise.
- Je sais tout mon cher !! sourit-elle.
- Dis plutôt que tu lis ce torchon !! commente le blond.
- Ouais, je le lis, on apprend plein de truc intéressants, notamment sur vous. Oui, vous êtes dans tous les numéros. Puis sur divers trucs, continue Millicent.
- Fais-voir ! dit Blaise, intéressé.
- Vous ne pourrez pas lire, seuls les abonnés le peuvent, dit Millicent posant le magazine sur la table.
- Pas drôle.
- C'était qui l'année dernière ? demande Matt.
- Granger et Potter, commente-t-elle.

- L'année d'avant ?
- Granger et Diggory.
- A mon avis, ils vont te coller avec Granger ! dit Blaise, moqueur.
- Pff, n'importe quoi !
- C'est tout à fait possible, tous les mecs fantasment sur Granger, en plus le magazine a en partie été créé pour elle, elle fait la quasi-totalité des couvertures du magazine. Si ce n'est pas elle, c'est Potter. Mais si le microbe vous a pris en photos c'est qu'il y a de grandes chances.
- Moi et Granger ? JAMAIS !!!! grimace Drago.
- Ne jamais dire "fontaine je ne boirais pas de ton eau" ! dit la seule fille du groupe.
- Tssssss ! »

Elle passe ses bras autour de mon cou et m'embrasse sur la joue, un baiser bien sonore.

« Je croyais que tu étais mon amie !! Je ne pensais pas que tu me piquerais mon petit copain !!  » s’exclame Pansy.

Elle va pour gifler ma meilleure amie mais je me lève en même temps que la plupart des mecs se trouvant à côté.

« Je te le déconseille ! gronde Drago.
- Mais Drago chéri, pleurniche Pansy.
- En quelle langue faut-il que je te le dises ? TOI ET MOI : JAMAIS !!! C'est assez clair comme ça ? Maintenant tire toi. »

Elle s'en va en pleurant.

« Merci les mecs.
- De rien !
- Personne ne touche à notre Milli nationale !  » sourit Blaise.

« Elle en a de la chance d’être défendue par eux ! Je veux bien sa place ! bougonne Ginny.

- Ginny !!! dit Hermione choquée.

- Fais pas ta prude ! Tout le monde sait ce que vous avez fait, toi et Fred, les chers Serpentards ont tout balancé.

- Euh…. Herm-…. Hermione…. demande Colin Crivey.

- Oui Colin ? souriait Hermione

- Jepeuxteprendreenphoto?

- Oui bien sûr. »

Je prends la pose. Il me fait rire, Colin, je l’intimide. A chaque fois qu’il vient me voir, il est comme ça.

« Vous voulez un scoop ? demande Lavande.

- Ouiiii !! disent Ginny et Hermione.

- Accrochez-vous !! McGo et Pompom font des pronostics !! Je crois que Dumbledore aussi !!

- Non ?!

- Si !!!

- Ils n’ont rien d’autre à faire ? demande Harry.

- Faut croire que non !!!  » sourit Hermione.

Lavande s’en va comme elle est venue. Je comprends pourquoi elle est venue, c’est la journaliste vedette de Playwizard avec Parvati, c‘est des vrais commères ces deux-là. Colin est le photographe et Luna (c’est elle qui a eu l’idée du magazine) gère la mise en page et tout le reste.

« Alors moi je vote pour Hermione. Avec qui je vais te mettre ? Alors Ron, non pas lui, Harry, Hors de question ! Pas deux ans de suite, ça va me filer des complexes. Ensuite Malefoy, hmm… intéressant. Zabini, non vous cohabitez déjà ça ne va pas. Matt, sexy mais trop petit pour toi, si tu mets des talons ça ferra moche. Macmillan, non je ne peux pas le sentir ce type. Zac… il a des yeux celui-là !!! Oh dommage que Chad ne soit plus là, sinon je t’aurai casée avec ! Aaah !!! Jesse ! Il est bien celui-là ! Oh mais y’a pas beaucoup de choix, c’est nul !! commente Ginny pour elle-même.

- Mais qui te dit que ce sera moi ? demande Hermione, amusée.

- Genre ! Comme si ça allait être moi !! Mione ça fait cinq ans que ce magazine est édité, et ça fait cinq ans que c’est toi, pourquoi cette année ça changerait ?

- Parce qu’il y a des filles bien plus jolies que moi ! s’exclame Hermione.

- Je suis sûre que même toi tu n’y crois pas ! se moque Ginny.

- J’avoue ! »

On rigole, je ne le pense pas, Ginny est aussi jolie.

Le mois qui suit est agité. Il y a un truc que je trouve bizarre, Malefoy court après la grosse Bobbin. C’est bizarre. Un jour, dans les couloirs, je le vois la draguer.

« Je me demande comment Malefoy fait pour draguer cette fille ? dit-elle pour elle-même.

- C’est un pari, répond une voix.

- Merlin, j’ai pensé à voix haute ? sursaute Hermione.

- Oui, sourit l'inconnue.

- La honte ! souffle-t-elle en se cachant.

- Je ne dirai rien.

- Merci, dit la Gryffondor souriante mais méfiante.

- Pourquoi tu n'aimes pas Bobbin ? Tu préférerais voir mon meilleur ami avec toi ?

- Non pas du tout, mais ce type a trop de classe pour se taper une fille qui en est dépourvue.

- Moi je te verrais bien avec.

- Je ne savais pas que les Serpentards achetaient ce magasine !

- Si, on est très peu mais moi j’aime bien ce magazine, il me fait rire. J’ai un avis extérieur sur mes amis.

- Ce n’est pas trop dur de les fréquenter à longueur de journée ? Parce que parfois, en cours, ils me tapent sur les nerfs !

- Non ça va, mais avec moi ils sont différents, commente Millicent.

- J’ai remarqué. Votre amitié est belle.

- Mon amitié est normale comparée à ta vie qui ELLE est belle.

- C’est gentil. Mais je suis sûre que ta vie ne doit pas être si mal.

- Peut-être, dit-elle peu convaincue.

- Je connais des personnes qui tuerait pour avoir l’amitié que tu entretiens avec eux, sourit Hermione.

- Ce sont des menaces ? demande la Serpentard, méfiante.

- Non, non, pas du tout ! Je te dis juste que ta vie en vaut la peine et qu’il faut profiter de la vie.

- C’est plus facile quand on belle comme toi, dit Millicent.

- Mais toi aussi tu es jolie. »

Je rejoins Milli qui est avec Granger qui s’en va quand elle me voit venir.

« Je t’intimide Granger ? se moque Drago.

- Mais oui mon petit Dragon, tu m’intimides. N’as-tu pas compris que j’étais complètement folle de toi, que je rêves de toi toutes les nuits ? Tu es mon obsession Drago Malefoy… » dit Hermione s’approchant avec une voix geignarde de petite fille.

Milli explose de rire puis Granger s’en va. J’aurai juré qu’elle avait fait un léger sourire à ma meilleure amie. Pfff, j’ai fumé les potions moi ! Ce n’est pas possible.

« Allez viens mon petit Dragon !! dit sa meilleure amie amusée.

- Tu parlais avec Granger.

- Et après ? Tu es jaloux ? Tu as peur que je te la pique ? se moque-t-elle.

- Beurk !! Puis je ne l’aime pas !

- Je vous verrais bien ensemble !!

- Tu vas pas t’y mettre toi aussi !!  » grogne le blond.

Elle m’embrasse sur la joue. On rentre dans la grande salle, le courrier arrive. Milli reçoit son courrier, le Playwizard, chez les profs aussi, enfin chez Mc Go et Pompom. Tous timbrés.

« Alors ? Verdict ? demande Blaise curieux.

- AAAH !!! J’avais raison !!! Je suis trop douée ! s’exclame joyeusement Millicent.

- Mais c’est qui ? demande Drago impatient.

- Je ne le dirai pas ! se moque Millicent.

- Te fais pas prier ! souffle Blaise.

- Mais c’est une bonne idée ça ! A genoux !

- Non, je suis préfet en chef ! Tu me dois obéissance ! ordonne Blaise.

- Mouais c’est ça, quand ça t’arrange !!! A GE-NOUX ! se moque encore Millicent.

- Non, dit fermement le préfet en chef.

- Tu ne sauras pas ! »

« C’est MALEFOY ET HERMIONE ! RON TU ME DOIS DEUX GALLIONS, TOUT DE SUITE ! hurle Ginny.

« Putain, fait chier celle-là ! grogne Millicent.

- Génial, souffle Drago.

- Drago t’as une lettre. » dit Matt complètement désintéressé.

Ah ouais en effet. Je regarde l’expéditeur : c’est mon père. Il veut savoir ou j’en suis avec Melinda Bobbin. Je lui réponds que ça avance mais que c’est une torture de voir cette fille. J’accroche la lettre au hibou qui s’en va chez nous.


Lucius reçoit la lettre, il sourit à la réflexion de son fils mais quand Narcissa lui prend la lettre des mains, son sourire s’efface.

« Ça ne va pas assez vite, j’en peux plus de vivre dans cette misère ! Et toi aussi, là, tu m’énerves ! Tu ne peux pas te trouver un autre boulot ! s'énerve Narcissa.

- Mais Cissy, dit doucement Lucius.

- Arrête avec tes surnoms idiots ! sermonne sa femme.

- Si je travaille ailleurs, ils vont savoir que nous sommes p-… essaye doucement Lucius.

- SI TU DIS CE MOT JE T’ÉTRIPE !!! Tu n’as qu’à travailler chez les Moldus !  » grimace Narcissa.

Lucius est choqué. Lui chez les Moldus ? Elle doit vraiment être désespérée pour lui proposer ça… Et lui le fera quand il sera vraiment désespéré.

Narcissa s’en va faire un tour sur le chemin de traverse avec son nouveau sac à main, son dernier signe de richesse même si sa robe coûte une petite fortune car c’est une vieille robe. Elle fait du lèche-vitrine, à défaut de pouvoir acheter quoi que ce soit, et tombe sur la boutique Chanel. Son attention est captée par les affiches accrochées çà et là. Elle a déjà vu cette fille quelque part... Pendant sa réflexion, son regard dérive sur les habits exposés, et une personne finit par s’approcher d’elle.

« Vous avez un joli sac madame, dit Karl, amusé.

- Mon mari m’en a fait cadeau, explique Narcissa.

- Votre fils vous ressemble beaucoup.

- Dois-je prendre cela comme un compliment ?

- Mais bien sûr Madame. Vous cherchez quelque chose en particulier ?

- Qui est cette fille sur vos affiches ? demande Narcissa.

- C’est ma plus jeune mannequin, dit Karl fier.

- Elle est très belle, est-ce une sorcière ? Excusez-moi de demander ça, mais vos affiches ne bougent pas.

- Oui c’est une sorcière, mais le souci avec les affiches sorcières c’est que mes mannequins partaient voir tout le monde et ne sont jamais là.

- C’est ennuyeux mais quel âge a-t-elle ? demande t'elle intéressé.

- Elle a dix-sept ans.

- Elle va à Poudlard ?

- Oui, elle est en 7ème année à Gryffondor.

- Je vois… Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Je dois rentrez chez moi.

- Au revoir madame.

- Monsieur. »

Narcissa rentre chez elle pour rejoindre Lucius, elle arbore un sourire, ce qui est rare ces derniers temps.

« Pourquoi ce sourire ? demande Lucius.

- Connais tu une septième année à Gryffondor, châtain, les yeux marrons et qui est mannequin ?

- J’en connais une mais pas mannequin, c’est une sang-de-bourbe, Granger. Hermione de son prénom.

- Mais bien sûr ! Comment ne l’ai-je pas reconnue !

- Où l’as-tu vu ? demande Lucius.

- Elle est sur les affiches à Chanel.

- Tu y es allée... As-tu vu le vieux ?

- Oui, c’est une bonne source de renseignement mais je trouve son comportement bizarre envers cette fille, explique Narcissa.

- Je crois qu’ils ont un lien de parenté.

- Ah bon ?

- Oui, je les ai écoutés, lui et Granger, ils se sont dit "à ce soir".

- Ce serait sa fille ?! demande-t-elle étonnée.

- Possible. »

Narcissa s’en va pour revenir quelques heures plus tard avec quelques papiers.

« Karl Lagerfeld n’est pas répertorié comme sorcier, c’est un Moldu, le père d’Hermione Granger. Ou devrais-je dire Hermione Lagerfeld, informe Narcissa.

- Comment sais-tu cela ?

- Je suis allée au ministère en prétextant que je recherchais un ami d’enfance.

- Tu es vraiment diaboliquement parfaite.

- Je sais. Drago doit oublier Melinda Bobbin et s’occuper de séduire Miss Lagerfeld.

- Est-elle vraiment riche ?

- Oui, cet homme s’est marié à une Moldue, la fille d’un émir Libanais. Leur fortune réunie est élevée à… plusieurs milliards. » achève-t-elle avec un sourire en coin.

Lucius s’étouffe à moitié en entendant le chiffre de la fortune.

« N’est-ce pas. Il faut que Drago la séduise. Écris-lui une lettre, mais ne l’embarrasse pas de détails. Juste qu’il doit s’occuper d’ Hermione Granger. Dis-lui de détruire la lettre après. »

Lucius s’exécute. 


A suivre ... Voilà, Drago doit la séduire… Mais va-t-elle se laisser faire ?

Bisous !!

Chapitre 3

Beta : Ange-ann 'Tina' Serpentard et Anelo7


Point de vue de Drago

Point de vue d'Hermione


Nous dînons, Melinda dîne avec nous, mon charme a agi. Je reçois une lettre de mon père, je la mets dans ma poche. Pour le moment je m’occupe d’elle. Blaise fixe Granger.

« Blaise, mon chou, je te signale que tu mates Granger ouvertement et que tout le monde te fixe. Et je crois que elle l’a remarqué, explique Millicent.

- Je réfléchis à un moyen de me la faire.

- Elle ne veut pas de toi, faut t’y faire ! Oh, et Drago arrête de rouler une pelle à Bobbin, vous me donnez envie de gerber, grimace Millicent.

- Toi la grosse jalouse tais-toi ! grogne Mélinda.

- Moi jalouse ? Je considère Drago comme mon frère !

- C’ est-ce qu’on dit quand on est une grosse frustrée en manque de sexe ! se moque Mélinda.

- Je préfère être en manque de sexe plutôt que de me taper tous les mecs de Poudlard ! Bien qu'avec ta tronche, ça doit pas être facile !

- Toi tu vas te calmer sale peau de vache répugnante ! »

C’en est trop pour Milli qui s’en va furieuse, les larmes aux yeux. D’habitude on la défend, et en temps normal j’aurai giflé cette Bobbin pour avoir insulter MA Milli mais je ne peux pas. Désolé Milli.

Je vois Bulstrode se lever de leur table partir rapidement de la grande salle, j’aurai juré avoir vu un début de larmes sur ses joues. Je ne sais pas pourquoi, je me lève et pars à sa recherche. Je déambule dans les couloirs. Au bout de quelques minutes je la trouve, elle est assise par terre, repliée sur elle-même. Je crois qu’elle pleure.

« Ça va aller ?

- Non. Laisse-moi, dit Millicent en relevant la tête.

- Pardon, c’était idiot. Si tu as besoin de parler je suis là. »

Je commence à partir mais.

« Hermione ? »

Je fais demi-tour et viens m’asseoir à côté d’elle.

« Je suis idiote, souffle Millicent triste.

- Mais non.

- Si, je pleure pour un rien.

- Je suis sûre que non.

- Si, c’est idiot mais d’habitude ils me défendent TOUJOURS, et pas cette fois, ils m’ont abandonné.

- Je suis sûre qu’ils avaient de bonnes raisons, propose la lionne.

- Je rêve ou tu les défends ?

- Jamais, mais se sont tes amis, ils t’aiment pourquoi te feraient-t-ils du mal intentionnellement ?

- Le pire de tout c’est que je ne suis pas foutue de me défendre seule.

- Ne dis pas de bêtises, depuis six ans tu nous en as fait bavé, j’avais du mal à répondre à tes remarques, tu ne te rends pas compte à quel point je devais réfléchir pour te répliquer. Le soir je préparais mes répliques à t’envoyer dans la figure ! J’en rêvais même. »

Millicent sourit.

« Et voilà ! Je savais que j’arriverai à te faire sourire. Demain je vais faire un tour à Pré au lard, tu veux venir avec moi ? Je viens avec une amie mais si tu veux venir, tu es la bienvenue, propose Hermione.

- On n’a pas de sortie de prévue.

- Le directeur m’a donné l’autorisation. Alors ?

- Ok.

- Ça ne te dit pas qu’on se lève parce que j’ai des fourmis dans les fesses ! » sourit Hermione.

On se lève, je l’invite à venir dormir dans l’appartement. On voit Blaise et Drago inquiets. Quand ils voient Millicent, ils viennent la voir. Millicent ne veut pas leur parler alors elle les ignore, on part dans ma chambre.

« Je n’arriverai jamais à les ignorer ! se lamente Millicent.

- Mais non ! Laisse-les mariner encore une journée, puis tu as vu leurs têtes décomposées ? C’était drôle !

- Oui, j’avoue. »

On rigole. Après avoir parlée une bonne partie de la soirée, on s'endort dans le même lit.

« Elle va nous en vouloir longtemps ? demande Drago, inquiet.

- Je sais pas, j’espère pas, souffle Blaise.

- Moi non plus mais ce qui est bizarre, c’est qu’elle ait sympathisé avec Granger.

- Ouais, c’est bizarre... Oh fait, tu ne devrais pas être avec Bobbin ?

- Plus maintenant. Mon père m’a envoyé une lettre et je l’ai lu au bon moment avant de me la taper. »

FLASH BACK

Je me dirige dans ma chambre avec Bobbin. Elle met sa main dans ma poche arrière de pantalon.

« Tiens une lettre ! » dit-elle en voyant le morceau de papier.

Elle la prend et l’ouvre mais je la lui arrache des mains avant qu’elle n’est pu la lire.

« C’est personnel, marmonne-t-il entre ses dents.

- Pardon.  » dit-elle en l'embrassant dans le cou.

Je lis la lettre pendant qu’elle défait ma chemise, ses lèvres descendent sur mes abdos pendant qu’elle s’attaque à défaire mon pantalon. Oh là, par Merlin. Il faut que je m’occupe de Granger.

« Dégage, dit Drago d’un ton sans appel.

- Pardon ? dit-elle, choquée.

- Tire-toi ! répond-il en se reculant.

- Mais je croyais que…

- Tu croyais mal. » lâche-t-il en se rhabillant.

Je détruis la lettre pendant que Bobbin part en pleurnichant, puis je pars voir Blaise.

FIN du FLASH BACK

« Pourquoi t’a pas pris ton pied ? Mais au fait ton père t’a dit quoi ?

- Oh rien d’important.

- Ok. »

On finit par aller nous coucher et moi sur le canapé. Je ne partirai pas sans voir Milli.

On se lève vers 10 heures, je m’habille en Chanel, je vais prévenir Ginny que nous partons, mais elle me dit qu’elle a un empêchement et qu’elle ne peut pas. Du coup je rentre seule. Malefoy dort toujours. Millicent le regarde dormir. Je pars en courant dans la salle de bain pour revenir avec mon eyeliner noir.

« Tu vas faire quoi ? demande Millicent à voix basse.

- Tu vas voir !  » répond-elle sur le même ton s'approchant du blond.

Je me penche vers lui et lui fait des petits dessins, des cœurs des fleurs et des trucs de filles. Millicent n’est pas trop d’accord mais en voyant le résultat elle se retient de rire.

« À Zabini ! dit la lionne, fière.

- Non Hermione !

- Pourquoi ?

- Parce que c’est moi qui le fait !  » répond-t-elle tout en prenant l'Eyeliner.

Au bout de quelques minutes, Millicent lui a dessiné un lion. Trop drôle. Avant de ressortir, je pose en évidence l’eyeliner sur la table basse du salon avec un petit mot : « L’OBJET DU CRIME !!! Bonne journée ! ».

On s’en va en claquant le tableau, on rigole tout en s’éloignant au maximum de l’appartement. McGonagall nous attend en bas.

« Vous voilà miss Granger. Et… Miss Bulstrode ?

- Oui, cela vous embête ?

- Non non pas du tout. Ne rentrez pas tard !

- Oui madame. »

On s’en va, toujours en courant au cas où Malefoy et Zabini nous courraient après mais je ne pense pas vu que c’est un eyeliner magique il dure douze heures. Donc à mon avis ils ne vont pas sortir avant d’être parvenu à l’enlever.

On marche tranquillement vers Pré au lard pour une journée shopping.

J’ouvre les yeux, en entendant la porte claquer. Putain elle fait chier Granger ! Elle m’a réveillé !

Blaise se réveille aussi, et quand je le vois je ne peux pas m’empêcher d’exploser de rire. Seulement, il éclate de rire aussi en me voyant.

« Ta tête !! » s’exclamèrent-ils en chœur.

On se dirige tous les deux en courant dans la salle de bain.

« PUTAIN !! » hurlent-ils.

Notre premier réflexe est évidemment de nous passer le visage sous l’eau, on frotte mais rien ne part.

« On est dans la merde ! Surtout toi avec tes cœurs ! dit Blaise.

- Et toi avec l’emblème des Gryffondors !

- Nooooooon. souffle Blaise en enfouissant sa tête dans ses mains.

- Que ce soit toi comme moi, on est mal ! En plus j’ai faim !

- Attend un peu que je chope Granger ! Je la tue !!! rugit Blaise.

- Je croyais que tu voulais la baiser ? demande Drago, amusé.

- Et toi ?

- Mystère ! »


« Tu veux commencer par où ? demande Hermione.

- Manger ! Je crève de faim !

- C’est parti ! »

On déjeune tranquillement.

« Si un jour, on avait dit que je mangerais avec toi, je ne l’aurais jamais cru ! sourit Millicent.

- Tu m’étonnes ! Gryffondor et Serpentard. Une amitié impossible.

- Ouais, mais pas que... Tu es miss populaire de Poudlard, même les Serpentards veulent être comme toi, sauf qu’elles ne l’avoueront jamais. Toutes les filles veulent être comme toi, il ne te manque plus qu’une fortune à pâlir Crésus et c’est bon, tu es parfaite ! s’exclame Millicent.

- … Tu sais garder un secret ? s’enquiert alors Hermione à voix basse en se penchant vers elle.

- Oui, je suis la confidente de tous les BGS !

- Ce que je vais te dire, seuls mes amis et la plupart des moldus sont au courant, donc il ne faut surtout pas qu’il s’ébruite dans notre monde…

- Je sais qu’on ne se connaît que depuis peu de temps, mais tu peux me faire confiance.

- En fait, je… je suis encore plus riche que Crésus, plaisante Hermione un peu gênée.

- Tu blagues ?

- Non la fortune de mes parents est de plusieurs milliards, explique Hermione.

- Alors, c’est bon, tu es parfaite ! Mais comment ça se fait ?!

- Mon père est le styliste de Chanel et ma mère est Libanaise, fille d’un émir super puissant.

- Attend, attend. Chanel ? Le Chanel ? La grande marque de vêtements ? Karl Lagerfeld ?

- Oui, c’est mon père.

- … »

Je vois Millicent bouche bée. Je me contente de lui sourire.

« Je viens de percuter un truc, dit soudain Millicent.

- Oui ?

- La quasi-totalité des Serpentards et sang-pur s’habillent là-bas, donc… Ils s’habillent tous chez un moldu ?! Ça c’est ÉNORME !

- Oui je sais, mon père est Moldu, pour le moment personne ne sait que je suis sa fille, c’est moi qui le voulait pour qu’il puisse avoir de gros clients.

- Mais pourquoi tu as le nom de Granger ?

- C’est le nom de ma mère, je l’ai pris pour que mon père puisse se développer chez les sorciers, mais chez les Moldus je suis Hermione Lagerfeld.

- Je veux ta vie !

- Si tu veux, mais dès que je mets un pied chez les Moldus je n’ai plus de vie privée, avec tous ces paparazzis, je passe à la TV et vois ma vie privée étalée dans les journaux, ce n’est pas ce que je préfère.

- Ok alors garde ta vie ! »

On rigole avant de faire les magasins.

« Ça t’ennuie si on va voir mon copain ?

- Non au contraire !  » sourit la Serpentard.

On rentre dans la boutique, je saute sur le dos de George.

« Salut toi ! Il est ou ton frère ? demande Hermione.

- FREEED ! Une fan hystérique !

- Vraiment hystérique ! » remarque Fred en arrivant.

Je saute dans les bras de mon copain. Je l’embrasse.

« Tu m’as manqué !

- Tu m’as vu il y a 4 jours ! rit-il.

- C’est long ! »

Fred et George viennent tous les mercredis alors je passe la soirée avec lui.

« C’est qui ? demande George en faisant un signe de tête vers Millicent.

- Les mecs je vous présente Millicent. Millicent, je te présente Fred et George, explique Hermione, souriante.

- Salut ! dit-elle, également souriante.

- Salut, bougonnent les jumeaux.

- Les mecs ! C’est mon amie !

- Depuis quand es-tu amie avec les Serpentards ? grimace Fred.

- Depuis quelques jours.

- Tu ne devrais pas être à Poudlard ? demande Fred.

- C’est que je te gêne ? Tu ne veux plus me voir ? rétorque Hermione vexée.

- Non c’est pas ça mais…

- C’est bon j’ai compris !  » boude Hermione.

Je prends Millicent par le bras et on sort.

« Désolée, souffle Millicent.

- Ne t’en fait pas, j’ai l’habitude.

- Ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?

- Un peu plus de trois mois… Enfin bon, allons faire les magasins ! »

On rentre dans une boutique de mon père, je prends plein de vêtements pour me consoler de ma dispute avec Fred.

« Tu ne prends rien ? Demande la lionne.

- Non, je n’arrive pas à me lâcher, pourtant je pourrais.

- Je vais t’aider ! dit Hermione se forçant à sourire »

Je pars dans les rayons pour lui prendre plein de truc. On tape sur mon épaule je me retourne.
 

« Va-t’en Fred, s’il-te-plaît.

- Écoute Hermione, toi et moi… c’est plus comme avant. Il faut qu’on arrête, tu le sais, à chaque fois qu’on se voit on ne fait que coucher ensemble.

- Ça ne te gênais pas tant que ça ! grogne-t-elle.

- Mais non, bien sûr, mais moi aussi j’ai besoin d’avoir des discutions sérieuses.

- DÉGAGE ! hurla Hermione.

- … Au revoir Hermione.

- Va-t’en, je ne veux plus te voir pour le moment… »

Je continue à prendre plusieurs vêtements pour Millicent.

« Tiens ! On va essayer ! s’exclame Hermione.

- Non !

- Mais si ! » dit Hermione la poussant dans une cabine.

Je rentre dans une cabine et Millicent dans une autre. Une fois le rideau fermé, je verse une larme. Puis deux. Puis quatre. En quelques secondes, je ne contrôle plus rien et les larmes m’inondent les joues. Je suis tellement triste, en colère, vexée, frustrée, tout ça en même temps. Je frappe dans le mur de toutes mes forces, une fois, deux fois, trois fois. Ma main me fait souffrir, mais je m’en fiche. Je vais pour recommencer mais Millicent entre dans la cabine et me prend dans ses bras m’empêchant de recommencer. Incapable de la repousser, je m’effondre. Mes pleurs redoublent, elle me caresse les cheveux.

« Ça va aller, ne t’en fait pas, tout va s’arranger. Viens on rentre. »

Le vendeur nous emballe tout puis on retourne à Poudlard. J’ai mal à ma main. J’ai mes phalanges ont bien souffert.

Millicent me conduit dans ma chambre, Malefoy et Zabini sont toujours dans le salon.

« - TOI ! hurle Drago, énervé.

- Ce n’est pas le moment Drago !  » s'énerve Millicent.

Je l’observe, elle a ses cheveux devant ses yeux, mais elle renifle. Même pas un regard pour nous, ses pires ennemis. Je vois sa main droite un peu ensanglantée, ainsi qu’un début d’hématome.

« Tu as quoi à la main Granger ? demande le blond.

- Pas maintenant !  » souffle Millicent.

Milli la conduit dans sa chambre. Elle ressort quelque minutes plus tard.

« Tu nous expliques ? Demande Drago.

- Non. Si elle a envie de vous le dire, elle fera mais ça ne regarde qu’elle.

- D’habitude ça ne te dérange pas de raconter des secrets, réplique Drago.

- Pas ceux de mes amis ! répond Millicent.

- Depuis quand c’est ton amie ? demande Blaise.

- Depuis qu’elle est là pour moi, elle m’a soutenue. Elle est gentille avec moi et n’a pas fait attention à ma maison alors que je n’allais pas bien... Sinon, vous avez essayez le démaquillant ? s’enquiert-elle d’un ton innocent.

- Mais quels cons ! » s’insulte Blaise.

On court dans la salle de bain, effectivement ça marche, on n’a pas assuré sur ce coup. Mais Milli nous a pardonné. On lui a juré qu’on ne la laisserait plus jamais. Nous trois, c’est pour toujours. Après tout, c’est ce qu’on s’était juré à 10 ans.


Je suis assis en attendant le cours de Rogue. Les Gryffondors arrivent, Granger vient se mettre à côté de moi. Rogue nous a mis par binôme. Le cours commence, je vois la main de Granger toute violette et ses yeux sont rouges. Elle prend le couteau avec sa main blessée elle ferme ses doigts dessus et commence à couper ses racines mais elle pousse un petit cri de douleur et le couteau retombe sur la table avec un bruit sec.

« Tu devrais aller à l’infirmerie, propose Drago.

- Non, réplique-t-elle fermement.

- Tu ne peux rien faire. Puis c’est pas beau à voir, surtout sur tes jolies mains.

- Ça va aller ! dit-elle entre ses dents.

- Ok, alors coupe-ça. » ordonne Drago prenant un œil de crapaud.

Elle le prend, les yeux de crapauds sont TRÈS durs une fois extrait de leur corps. Elle serre les dents mais essaye quand même. Elle est tenace, ça je dois l’avouer.

« Bon ça suffit ! Monsieur, j’emmène Granger à l’infirmerie ! explique Drago.

- Non, ça ira ! » rétorque-t-elle.

Je me lève, lui prend le bras et la lève mais elle refuse d’avancer. Tant pis ! Je fais mon typique sourire en coin, je la soulève et la pose sur mon épaule. Je sors de la classe alors que les élèves rigolent. Elle crie et me tape.

« Arrête tu me chatouilles ! dit-il, amusé.

- Pose moi au sol !! TOUT DE SUITE ! s’énerve Hermione.

- A tes ordres ! » s’exclame-t-il avec un rire.

Je croise son regard, elle est brisée. Je peux voir de la tristesse dans ses yeux.

« Pourquoi ? demande Hermione, triste.

- Pourquoi quoi ? demande Drago, surpris.

- Pourquoi tu me forces à aller à l’infirmerie ? Tu t’en fous, je souffre tu dois être content !

- Comment tu t’es fait ça ?

- Ça ne te regarde pas ! rétorque-t-elle se retournant, cachant sa main.

- A mon avis, tu as frappé dans un mur de toutes forces. Plusieurs fois même, si j’en juge l’étendue de ta blessure. » dit-il se plaçant devant elle en observant sa main.

Elle retire sa main, des larmes coulent sur ses joues. Elle part à l’opposé de l’infirmerie.

« C’est de l’autre côté !  » crie-t-il.

Elle s’arrête et s’écroule en pleurs au sol. Bon, Drago, soit gentil avec elle, pense à son fric, pense à son fric. Je m’approche d’elle, je pose une main sur son dos mais elle se retire violemment.

« Ne me touche pas, dit-elle impulsivement.

- Soit tu te lèves seule, et tu vas te faire soigner, soit je te force à y aller.

- Ne me touche pas !... » Elle continue ensuite à voix basse : « Plus aucun garçon ne me touchera, plus jamais, personne ne touchera mon cœur, c’est fini tout ça. »

Complètement barge. Je lui tend ma main pour qu’elle se lève, elle ne la prend pas et se lève seule. Décidément, quel caractère. On va à l’infirmerie enfin. Je reste avec elle. Pompom part chercher une potion.

« Pourquoi restes-tu ?

- Un mec se doit d’être présent pour sa copine, et apparemment on a été élu "couple de Poudlard", répond-il, amusé.

- Tu lis ça toi ? demande-t-elle avec un faible sourire.

- Non, mais au moins tu souris.

- Merci, répond-t-elle en souriant davantage.

- Pour quelle raison ?

- Pour me faire sourire, pour t’occuper de moi, même si c’est pour me voir souffrir. » explique Hermione.

Pompom revient, je me lève et m’approche d’elle.

« Et qui te dit que ce n’est pas pour voir tes beaux yeux ? » demande-t-il, charmeur.

Il s’en va. Pompom me donne ma potion, et voyant mon état, elle me dispense de cours pour la journée donc je pars dans ma salle commune. Je dors profondément, mais quelqu’un vient me réveiller.

« Granger ? l’appelle Blaise.

- Hmmm… quoi ? demande-t-elle, à moitié endormie.

- Faut qu’on prépare le bal d’Halloween.

- Fais-le, répond-elle en refermant les yeux et en se tournant sur le côté.

- J’ai pas d’idées.

- Ok alors… Bal costumé, et les costumes des couples doivent être assortis, propose-t-elle en se retournant vers lui.

- Tu es géniale !

- Je sais, merci. » dit elle se rallongeant.

Quelques minutes plus tard.

« Euh… Désolé de t’embêter mais faut aller prévenir Dumbledore.

- Nooon, supplie-t-elle en s’enfouissant sous sa couverture.

- Allez, debout ! dit-il, amusé.

- Nooon ! s’exclame-t-elle d’une voix étouffée.

- Nooon, se moque-t-il d’une voix geignarde. Si, allez, lève-toi ! »

Je me lève à contre cœur. Je traîne des pieds, Blaise sourit.

« Tu ne vas pas y aller comme ça ?

- Pourquoi ? »

Blaise s’approche et remet ma cravate en place, avant de passer une main dans ma chevelure pour remettre en place quelques mèches rebelles.

« Parfait ! dit-il souriant.

- Euh… merci. »

Le directeur approuve mon idée. Et Blaise a même avoué qu’elle n’était pas de lui, étonnant.


On retourne dans notre appartement en discutant du bal et de la décoration, mais c’est l’heure de manger.

« Tu ne descends pas ? demande Blaise.

- Non je vais rester là.

- Tu veux que je reste avec toi ?

- Non non, c’est bon, va rejoindre tes amis.

- Mais non t’inquiète, je ne vais pas laisser ma coloc’ seule alors qu’elle ne va pas bien. »

Je vais pour répliquer mais il me coupe la parole.

« Je ne changerai pas d’avis, alors ne gaspille pas ta salive. »

Les elfes nous apportent à manger mais je grignote.

« Tu veux en parler ? Demande Blaise.

- Non, dit-elle fermement.

- Comme tu veux mais à mon avis c’est un salop.

- C-… Comment tu sais que c’est un mec ? demande-t-elle surprise.

- Je dirais que c’est même ton copain... Tu n’as plus ces étoiles dans les yeux qui brillaient en début d’année… Je sais, je suis très observateur.

- Je ne pensais pas que tu étais un pervers qui matait les filles à longueur de journée, sourit Hermione.

- Je ne suis pas un pervers ! dit-il de manière faussement vexé.

- Si, mais si ça peut te rassurer, un pervers trop sexy !

- Je ne suis pas un BGS pour rien !

- Tu n’es pas sensé savoir ça ! s’indigne Hermione.

- Mais pourtant je le sais, dit-il fièrement.

- Et… est-ce que tu sais sur quoi on vous juge ?

- Sur nos performances sexuelles. Je sais aussi qu’une fois qu’une fille a couché avec nous, et si elle est abonnée à PlayWizard, elle envoie sa note anonymement au magazine. Et je sais aussi que les places se valent entre moi et Drago. Vas-tu me noter ?

- Peut-être, dit-elle s'approchant à califourchon sur lui. Ça dépendra de toi…

- Je croyais que plus personne ne devait te toucher ?

- Mon corps, non. Mon cœur, personne ne l’aura. » explique-t-elle.

Je l’embrasse, il hésite à répondre à mon baiser.

« Quoi ? Tu veux me sauter depuis la rentrée, tu en as l’occasion, profite.

- Vas-tu me mettre une note ?

- Aurais-tu peur de mon jugement ? demande-t-elle.

- Peut-être, répond-il, sceptique.

- Qu’on mette les choses au clair, tu m’attires. Tous les jours je lutte pour détacher mes yeux de ton corps, et puis les mecs super sexy me font prendre un pied d’enfer… Seras-tu comme eux ou te défileras-tu ? »

Pour toute réponse, il pose ses mains sur mes fesses et m’attire près de lui. Je l’embrasse à pleine bouche, il répond à mon baiser, ses mains caressent mes fesses alors que je m’attaque à défaire sa chemise. En réponse, il enlève la mienne.

Je me lève et l’entraîne dans sa chambre, je ne veux pas faire ça dans la mienne, ça me rappelle trop Fred. Je veux juste l’oublier. Je laisse tomber mon pantalon.

« Tu es vraiment super canon… commente-t-il.

- Merci. » répond-t-elle, l'embrassant sur son torse.

Une fois qu’il s’est dévêtit, il enlève ma culotte alors que je vire mon soutien-gorge. Après d’innombrables caresses, il descend ses mains sur mes fesses pour me soulever alors que j’enroule mes jambes autour de lui, il me colle contre le mur, il me pénètre en douceur, une douceur que je ne lui connaissais pas. Il sourit devant mon étonnement.

« Je te l’ai dit, je suis observateur… » explique-t-il en embrassant son épaule.

Je souris et resserre mes jambes autour de ses hanches, il continu ses va et viens, mon rythme cardiaque et ma respiration s’accélèrent, je m’accroche à lui un peu plus. Je ne me suis pas trompée, il est doué.

On atteint l’orgasme ensemble. Je défais mes jambes et me laisse tomber au sol, essoufflée. Lui aussi s’assoie près de moi, il pose sa tête contre mon ventre. Je lui caresse les cheveux…

On entend frapper au tableau. On se lève en panique, je ramasse mes affaires vite fait et cours dans la douche alors que Zabini remet son caleçon et va ouvrir.

« C’est pas trop tôt ! Tu faisais quoi avec Granger ? interroge Drago.

- Rien, pourquoi ? On a juste mangé.

- Et à vingt-et-une heures, tu étais fatigué alors tu es parti te coucher et Granger est sous la douche… demande Drago, amusé.

- Exactement !

- Dis plutôt que tu t’es amusé avec la Gryffondor !

- Peut-être, répond Blaise en s'asseyant.

- C’est un bon coup ?

- Essaye.

- On verra, on verra… » souffle Drago.

Granger sort de la douche, je détaille chaque partie de son corps.

« Tu vas t’abîmer les yeux Malefoy, dit-elle, amusée.

- Tu crois que je te matte ? Tu es parano Granger.

- Je ne crois pas, j’en suis sûre, réplique-t-elle en s'approchant.

- Tu as raison. » avoue-t-il tout en s'approchant à son tour.

Elle fait un sourire victorieux, je sens son souffle sur ma peau.

« Je ne pensais pas que le grand Drago Malefoy baissait les bras aussi facilement. »

Elle rentre dans sa chambre avant que j’ai eu le temps de répliquer, Blaise se marre mais je le fusille du regard, il se stoppe net.

« C’est ta nouvelle cible ? demande Blaise souriant.

- Non.

- Arrête Dray je te connais, tu lâches la grosse Bobbin juste avant de l’avoir. Et là, tu laisses Granger gagner alors que tu aurais pu la faire taire. Je ne suis pas un demeuré alors raconte tout à ton préfet-en-chef préféré ! »

Devant sa tête, je deviens incapable de garder plus longtemps mon secret pour moi. Après qu’on se soient assis, je lui raconte tout. Que nous sommes fauchés, qu’on fait tout pour ne pas le montrer, qu’on essaye de remonter la pente, que pour ça mes parents veulent que je sorte avec Granger vu qu’elle est hyper riche, afin qu’on puisse redevenir aussi riche qu’avant.

« Ouah… Drago, je suis sincèrement désolé pour toi, dit Blaise.

- Merci c’est gentil mec, tu gardes ça pour toi, hein ?

- T’inquiète ! Milli le sait ? demande Blaise.

- Non tu es le premier à qui j’en parle et si mes parents l’apprennent, ils me tuent !

- On va tout faire pour qu’ils ne le sachent pas ! Puis je n’ai pas envie de chercher des morceaux de mon meilleur pote dans tout son manoir qui tombe en miette !

- Merci Blaise, c’est gentil.

- Qui est gentil ? s’exclame soudain Hermione qui vient d’arriver. Zabini ? Mouais…Arrêtez de bugger les mecs ! » soupire Hermione sortant de sa chambre.

Je suis habillée d'une nuisette verte.

« - Je dois avouer que tu es canon Granger, commente Drago.

- Euh…. Merci. Bonne nuit. »

Malefoy est bizarre. Il me laisse gagner tout à l’heure et là il me complimente… Enfin,ça ne m’empêche de m’endormir même si mes rêves sont troublés par Fred.


Une semaine plus tard, je suis avec Milli dans l’appartement des préfets. Granger sort de sa chambre, la vache, elle est canon dans sa robe noire lui arrivant à mi-cuisse.

« Tu vas où ? demande Blaise.

- Faire la fête !!! Bye bye ! sourit Hermione.

- Éclate-toi bien ! sourit à son tour Millicent.

- Merci, répond la Gryffondor joyeusement.

Je marche dans les couloirs.

« HERMIONE ! hurle Harry.

- Ne crie pas Harry, je ne suis pas sourde. Qu’as-tu à sauter partout ?

- Rien rien, je suis content, c’est tout !! J’ai hâte de voir leur tête !

- Tu es méchant ! C’est pas bien ! sourit Hermione.

- Pourquoi tu étais si longue ?

- Juste pour être parfaite ! Ça ne t’ennuie pas si on va voir Luna ? J’ai quelque chose à lui donner !

- Pas de soucis ! »

On se dirige vers la salle commune de Luna. En entrant, je me dirige vers elle et lui donne le papier qu’elle déplie.

« Tu as osé ? sourit Luna.

- Et oui ! Tu pourras mettre ma note pour demain ?

- Bien sûr ! sourit la blonde.

- A demain ! »

Nous sortons de la salle.

« C’est qui que tu as noté ? Demande Harry.

- Un mec ! répond Hermione, amusée.

- Je me doute, mais ce que je ne comprends pas, c’est que je ne vois pas pourquoi tu as noté ton copain.

- Je n’ai pas de copain, dit-elle de façon neutre.

- Hein ? s’exclame Harry, perdu.

- Moi et Fred c’est… fini.

- Depuis quand ? s’enquiert-il, toujours perdu.

- Une semaine.

- Oh… Désolé Mione.

- C’est pas grave, puis j’en ai discuté avec Millicent et je me suis rendu compte que ce n’était plus comme avant.

- Ravie que tu ne déprime pas… Mais attend ! Millicent, Millicent Bulstrode ? demande Harry.

- Oui, c’est une gentille fille.

- Mais c’est une Serpentard !

- Quel sens de l’observation ! se moque Hermione.

- Te moque pas, Hermione !

- Pardon mon héros, mais ne gâchons pas cette soirée s’il-te-plaît.

- Pardon miss. »

On sort du château et une limousine qui flotte nous attend. Le chauffeur ouvre la porte et nous montons.

« Tu as couché avec qui ? demande Harry, curieux.

- Tu ne le sauras pas monsieur le curieux ! sourit son amie.

- De toute façon, je le sais ! boude-t-il mais avec un petit sourire en coin.

- Ah oui ? demande-t-elle surprise.

- Oui Ginny me l’a dit ! ruse Harry.

- Bien joué mon p’tit chou mais elle ne le sais pas !

- J’aurai essayé ! » rigole-t-il.

Je rigole avant de l’embrasser sur la joue. Le chauffeur nous ouvre la porte. Nous sommes arrivés. Harry sort le premier et me propose sa main. Nous nous dirigeons vers le manoir. Je donne deux coups à la porte. La trappe s’ouvre puis la porte.

« Miss Lagerfeld, Monsieur Potter, dit l'homme.

- Salut ! » dirent les deux sorciers en chœur.

Vous avez compris que dans le monde Moldu je suis connue, une vraie star, je ne peux pas me permettre d’apparaître que lors des vacances scolaires alors je me rend régulièrement au soirées Moldues avec Harry (ou avant Fred, mais bon, c’est fini ça !) ou d’autres beaux gosses, où il y a souvent des photographes. Monsieur le directeur est au courant, c’est vrai que si les Moldus font des recherches sur ma vie, le monde sorcier serait démasqué et je n’ai pas envie de me faire empaler et brûler sur un bûcher.

« LA FÊTE PEUT COMMENCER ! hurle un homme.

- Mademoiselle la star, m’accorderiez-vous cette danse ? l’interroge Harry.

- Mais bien sur mon héros ! » répond-elle, amusée.

On rigole puis on danse sur toutes sortes de musiques.

Je me fais photographier sous tous les angles avec à peu près tout le monde pour être sûre que je fasse la couverture de tous les magazines peoples.

« Herm’, on rentre ? demande Harry.

- Ouaip !! C’est parti mon bichon ! sourit Hermione.

- Toi tu as un peu bu !

- Oooh, juste deux verres !

- Et au bout de trois, tu te roules par terre.

- Non ! Puis d’abord je fais ce que je veux ! boude Hermione.

- C’est vrai mais tu vas abîmer ta belle robe !

- Oh Merlin, non !!! Je ne bois pas plus de verre, alors.

- Rentrons, sourit Harry, amusé.

- C’est parti ! »

Le chauffeur ouvre la porte de la limousine posée au sol, nous rentrons. Harry me ramène jusqu’à ma chambre, vu que je ne tiens plus trop debout. J’ai un peu bu dans la limousine, juste une demi-bouteille de champagne.

« C’est quoi le mot de passe Hermione ? Demande Harry.

- Je peux pas te le dire petit curieux !! rigole Hermione.

- Herm’ ! Tu commences à être lourde !

- Oh mon Ryry chéri boude ! »

Je lui pince la joue. Le tableau s’ouvre pour laisser apparaître Malefoy et Milli qui sortent.

« Granger est bourrée ! Ça vaut une photo ! se moque Drago.

- Laisse-la, viens on s’en va.

- Mon bisou, Milli ! » s’exclame Hermione.

Je fais un bisous sonore sur la joue de Millicent et Harry m’emmène dans ma chambre, on croise Blaise.

« Oooh mon petit Blaise ! Tu m’en veux pas mais je t’ai mis une note ! Bonne nuit !!

- J’hallucine, elle a couché avec Zabini ! marmonne Harry pour lui-même.

- Jaloux, Potter ?

- Hermione couche avec beaucoup de monde, mais c’est une occupation, très peu ont son cœur. Alors non, Zabini je ne suis pas jaloux.

- Toi aussi t’as couché avec ? demande Blaise.

- Possible… » répond le survivant.

Harry m’allonge sur mon lit toute habillée et quitte ma chambre.


A suivre ...

biZOus

Chapitre 4

Beta : Ange-ann 'Tina' Serpentard et Anelo7


Point de vue de Drago

Point de vue d'Hermione


J’ouvre les yeux, j’ai mal à la tête, je suis encore habillée. Oh non, c’est pas vrai, j’ai bu et je ne me souviens de rien... Il est quelle heure ?Midi et demi.

Je pars prendre une douche et descend déjeuner, je vais arriver au dessert. Tous les regards sont braqués sur moi, je relève la tête et part m’asseoir.

« Ah, Zabini est passé devant Malefoy, commente Ginny en lisant son magazine.

- Je me demande qui a couché avec, dit Lavande.

- Ouais, Luna n’a rien voulu nous dire, réplique Ginny.

- Avec Parvati, on va chercher.

- Non les filles, dit Hermione.

- Pourquoi ? demandent-t-elles.

- Parce que ce sont des votes privés, explique Hermione.

- Mouais, souffle Ginny.

- Hermione, regarde-moi dans les yeux, ordonne Lavande. »

Je la fixe. Elle aussi me fixe.

« Dit moi que tu n’as pas fait l’amour avec Zabini ? demande Lavande.

- Je n’ai pas fait l’amour avec Zabini. » dit Hermione calmement.

Je lui fais un sourire satisfait.

« Dis-moi que tu n’as pas baisé avec Zabini. » rajoute Ginny.

J’ouvre la bouche et la referme sans qu’aucun son ne sorte.

« Je vais peut-être me le faire ! Sourit Ginny.

- Ginny ! s’exclament Hermione et Lavande.

- Je plaisante !

- Mouais. »

Un hibou arrive suivi que plusieurs, dix en tout. Je détache toutes les lettres puis défais la première.

Hermione, ma puce,

J’espère que ta soirée s’est bien passée avec ton ami Harry. Tu as été vue par tous les magazines, je t’envoie quelques-uns. Il faudrait que tu rentres samedi matin pour un défilé à Londres.

Je t’aime,

Ton père.

P.S. Je t’envoie aussi quelques lettres de tes admirateurs.

Je prends les magazines moldus et regardes les couvertures de différents magazines. Ça va, nous avons réussi à ne pas être discret, ce qui était le but.

Je défais les autres lettres, j’ai deux demande en mariage, une demande d’une fille qui aimerait savoir si elle peut avoir les coordonnées de Fred si je ne suis plus avec. La dernière me demande un autographe.

« Rien que 10 hiboux pour Granger ! commente Drago.

- Ouais, souffle Blaise.

- Au fait, s’en est où avec Bobbin ? demande Millicent.

- Oh, j’ai laissé tomber, dit Drago, détaché.

- Qui est la nouvelle ? demande encore Millicent.

- Personne, dit Drago en fixant Hermione.

- Oh non Drago, qui tu veux mais pas elle ! C’est mon amie ! dit Millicent suivant le regard de Drago.

- Désolé Milli, mais c’est elle.

- Je vous adore les mecs mais vous êtes vraiment salops par moment !  » crache Millicent.

Milli s’en va furieuse de notre table.

« Tu devrais lui dire, propose Blaise.

- Non.

- Tu vas perdre son amitié.

- Ne dit pas n’importe quoi ! grogne Drago.

- Je ne dis pas n’importe quoi, mais demande-toi ce qui est le plus important entre ton secret et ton amitié qui dure depuis des années avec elle. »

Je me lève et rejoins Millicent qui est dans le parc près du terrain de Quidditch.

« Milli ? appelle Drago.

- Va-t’en Dray, dit-elle triste.

- Il faut que je te dises quelque chose d’important.

- M’en fiche.

- Je ne céderais pas.

- Quoi ? réplique-t-elle agressive.

- Pas ici. »

Je la tire dans les vestiaires de Quidditch.

« Tu n’as pas l’intention de m’embrasser ou de faire plus ? demande-t-elle méfiante.

- Mais non !

- Je préfère. »

J’insonorise la pièce une fois la porte fermée. Milli s’assoie loin de moi.

« Okay, alors ce que je vais te dire, peu de personnes sont au courant, et ça me coûte énormément d’en parler… Mes parents n’ont plus d’argent depuis que l’autre est mort, nous sommes sans un gallion. Même les Weasley sont plus riche que moi. » explique Drago.

Milli me fixe avec des gros yeux avant d’exploser de rire.

« C’est tout ce que tu as trouvé comme excuse ? demande-t-elle entre deux éclats de rire.

- Mais…Mais c’est vrai… ! maintient-il, perturbé.

- Arrête de jouer la comédie ! Je te connais Dray, tu es Drago Malefoy, élève le plus riche de Poudlard enfin après HermOh merde, se reprend-elle doucement.

- Tu me crois ? dit-il triste.

- Je ne sais pas.

- A ton avis pourquoi j’ai lâché Bobbin pour Granger ? Parce que mes parents me disent avec qui je dois sortir, du moins cette année, dit-il triste.

- Tu ne rigoles pas ?

- Es ce que j’ai l’air de plaisanter ?

- Oh mon petit Drago ! s’exclame-t-elle le prenant dans ses bras.

- Ne m’appelle pas comme ça, souffle-t-il avec un petit sourire.

- Comme tu veux Dray. Mais ne peux-tu pas trouver une autre fille aussi riche qu’Hermione ? s’enquiert-elle en l'embrassant sur la joue.

- Tu as toi-même dit que personne n’était aussi riche qu’elle.

- Mais c’est mon amie !

- Et ma future copine !

- Pourquoi ne pas rester pauvre. Ce n’est pas un déshonneur.

- J’aime mon confort, puis les Malefoy ont toujours été riche. Le moins négligeable c’est que ma mère nous tue, moi et mon père si nous ne sommes pas riches. S’il te plaît Milli, aide moi.

- Je ne sais pas, c’est mon amie ! Je t’apprécie et elle aussi.

- Je comprends, c’est pas grave. »

Je l’embrasse sur la joue puis nous rejoignons Blaise.

« Ravi de vous voir amis. Bon Dray, il te faut un plan d’attaque. » conspire Blaise.

Milli nous fusille du regard.

« Quoi ? demande Blaise.

- Ne comptez pas sur moi pour vous aider !  » Grogne Millicent.

On observe de loin Granger qui se fait draguer par deux Serdaigles.

« Elle a de la classe, faut l’avouer ! commente Drago.

- Si t’avais eu son éducation, t’en aurais autant.

- Dis que je n’en ai pas ! se vexe Draco.

- Si bien sûr, mais moins qu’elle ! sourit Millicent.

- Comment tu sais ça, toi ? demande Blaise.

- Tu crois quoi ? Qu’on se tripote quand on se voit ? Non on parle, espèce de pervers ! sourit Millicent.

- Moi je ne fais pas que parler avec elle, lance à son tour Blaise en souriant.

- C’est toi qui a couché avec ? demande Millicent.

- Comment tu sais ça, toi ?

- PlayWizard, dit Drago.

- Je veux ce magasine ! souffle Blaise.

- Elle lui a mis quel note ? demande le blond.

- Il est passé devant toi ! sourit Millicent.

- Pas juste ! bougonne Drago.

- Je suis le meilleur ! » se vante Blaise.

Elle lève les yeux au ciel et s’en va loin de ses idiots, que lui ont-ils fait ? Je lui fais un léger signe de la main qu‘elle me rend. Ces deux types de Serdaigle m’énervent, je les envoie bouler en trente secondes, ils m‘ont invité pour le bal. Beurk !

« Tu vas avec qui au bal ? demande Drago.

- Je ne sais pas. J’ai pas encore décidé mais pourquoi toi tu n’y vas pas avec Granger ? demande Blaise.

- Parce que tu crois qu’elle voudra ? Redescend sur terre Blaise !

- Ok, j’y vais avec elle ! » dit Blaise.

Malefoy rigole fort à me faire sursauter, il est taré ce type. Non je ne suis pas parti, j’attends Ginny qui doit être en train d’explorer les amygdales de son homme, du coup je reste plantée en plein milieu du hall.

« Tu as perdu la tête, dit Drago.

- Non, réfléchis, je vais aller demander au directeur de le rendre obligatoire pour les préfets-en-chef, je vais prétexter un rapprochement de maison. Ou je lui demande tout simplement.

- Tu ne vas pas oser ? s’exclame Drago, choqué.

- Oh que si ! »

Blaise commence à marcher vers… Attendez, vers MOI. Il me veut quoi ? Je le regarde de travers.

« Salut Granger.

- Salut, répond-elle méfiante.

- As-tu un cavalier pour le bal ?

- Non, enchaîne Hermione toujours méfiante.

- Tu veux y aller avec moi ? demande Blaise.

- Donne-moi une bonne raison d’y aller avec toi.

- Pour la note que tu m’as mise.

- Ce n’est pas ce que j’ai pris mon pied avec toi que tu auras droit à une soirée en ma compagnie et en public. »

Je m’éloigne de lui mais me retourne et lui dit assez fort.

« Trouve autre chose et il se pourrait que j’accepte !  » sourit-elle.

Je m’éloigne sans oublier un de mes sourires en prédatrice.

Blaise revient vers moi avec un sourire en coin.

« Fallait le faire. Mais tu vas trouver quoi ? demande Drago.

- J’en ai aucune idée. »

Je rigole.

« Je te signale que je le fais pour toi ! dit Blaise.

- Mais bien sûr ! Tu y vois ton intérêt !

- Aussi ! »


Je rentre dans la salle commune des Gryffondors, je veux voir mes amis, ils me manquent, je ne les vois pas beaucoup avec mon appartement. Je rentre toute joyeuse de pouvoir les voir, mais ma joie retombe rapidement quand je vois Fred. Merde, on est mercredi.

Je vais pour faire demi-tour mais Ron me voit.

« Hermione ! Qu’est-ce que tu fais la ? demande Ron.

- Je suis venue voir mes amis mais je viens de me souvenir que j’ai des trucs à faire pour le bal. »

Je croise le regard de Fred, je me sens triste d’un coup. Je vais pour partir mais Ron passe son bras sur mes épaules et me tire vers le groupe.

« - J’ai des trucs à faire … dit-elle suppliante.

- Tu travailles trop Herm’ ! sourit Ron.

- Ron, c’est pour le bal ! supplie Hermione.

- Hermioneavecquituvasaubal? demande Collin.

- Je ne sais pas Collin, on verra. »

Collin s’en va rapidement.

« Je crois qu’il voulait un scoop pour le prendre en photo, explique Harry.

- Ouai bah pas aujourd’hui ! » dit-elle de façon pas aimable.

Je me détache de Ron et part vers la sortie.

« Hermione, attend ! »

Reconnaissant la voix j’accélère le pas, je ne veux pas le voir. Je pousse le tableau mais il me rattrape et me tient le poignet.

« Pourquoi tu me fuis ? demande Fred.

- Pourquoi tu m’as plaquée ? » rétorque Hermione.

Je me détache de mon ex et m’en vais en courant, je ne peux pas retenir mes larmes. Je l’aime et je souffre, même si ça ne se voit pas. Je cous plus vite quand je l’entends me suivre. J’entre rapidement dans la salle des préfets-en-chef, je me laisse glisser en pleurs contre le tableau fermé. Je l’entends frapper au tableau et crier de lui ouvrir, je ramène mes genoux près de moi. Je ne fais pas attention à qui est là, de toute façon je m’en fiche.

« VA-T’EN ! hurle Hermione.

- NON ! HERMIONE ! FAUT QU’ON PARLE ! s’exclame Fred sur le même ton.

- NON ! JE NE VEUX PLUS TE VOIR ! DÉGAGE ! »

Son interlocuteur ne répond rien. Par contre, elle, elle pleure, je la fixe. Elle me voit. Blaise n’est pas de retour, je connais le mot de passe.

« QUOI ? Tu as un problème ? s’exclame-t-elle furieuse.

- Non mais toi tu en a un ! » dit Drago.

Je me lève et vient me planter devant elle.

« - Lève-toi, ordonne Drago.

- Non, répond-elle fermement.

- Aller lève-toi !

- Pourquoi je me lèverais ?

- Parce que ton joli petit cul mérite mieux que ce sol crasseux et que lui ne mérite pas que tu pleures pour lui. »

Elle me regarde étonnée mais prend la main que je lui tends pour la lever. Elle me murmure un merci à peine audible, je me rend compte qu’elle est vraiment canon. J’aurai pu tomber sur pire ou rester avec Bobbin qui entre nous est vraiment laide alors que Granger est époustouflante, avec de la classe en plus.

« Peux-tu me lâcher la main s’il te plaît ? demande Hermione.

- Pardon. »

Elle écarquille les yeux.

« Et oui Granger je sais être aimable. » sourit Drago.

Elle se dirige vers sa chambre.

« Tu vas aller au bal avec Blaise ? demande Drago.

- Pourquoi ?

- Juste par curiosité.

- On verra. Bonne nuit Malefoy.

- Bonne nuit Granger. »

Je me dirige vers la sortie et voit Weasley adossé contre le mur, l’air hagard.

« On ne t’a jamais dit que ce n’est pas bien de faire pleurer les filles ! grogne Drago.

- Comme si tu ne les avais jamais fait pleurer ! se défend-il.

- J’ai fait pleurer des greluches, certes, mais pas des filles comme Granger.

- Mêle toi de tes affaires Malefoy ! s’énerve Fred.

- Mais c’est-ce que je fais Weasley ! réplique Drago en s'approchant du roux.

- En quoi Hermione entre dans ta vie ? demande Fred qui ne comprend pas.

- Je le fais pour Milli parce qu’elles sont amies ! Donc je me dois de te le faire payer, pour son honneur mais tu ne peux pas comprendre ce n’est pas de ton milieu ! Quand on est pauvre on ne sait pas se comporter correctement. »

C’en est trop pour Weasley qui se jette sur moi pour me frapper, je lui rends les coups et le maîtrise rapidement en le plaquant contre le mur, mon bras contre sa gorge.

« On fait moins le malin, Weasley !

- Drago lâche-le, il ne peut plus respirer ! » s’exclame Milli qui arrive à ce moment-là.

J’enlève mon bras de sa gorge pour qu’il puisse respirer. Il tousse.

« Pourquoi t’as fait ça ? demande Blaise.

- Dégage ! » grogne Drago à Fred.

Weasley s’en va.

« Va demander à Granger, répond sèchement le blond.

- Qu’est-ce qu’elle a ? C’est à cause de Weasley ? demande Millicent inquiète.

- Ouais.

- Pff, j’aurais dû te laisser l’étouffer ! » dit-elle hargneuse.

On rigole puis on entre dans l’appartement. Milli va voir Granger.

« Hermione ? Tu dors ? demande Millicent.

- Non… » renifle la Gryffondor.

Millicent vient s’allonger à côté de moi.

« Drago a cassé la figure de Weasley, informe Millicent.

- Pourquoi ?

- Pour l’honneur, pour ton honneur, on ne fait pas pleurer une jolie fille.

- Ce qui m’étonne c’est que ce soit Malefoy qui l’es fait !

- Tu sais, Drago a beau être un salop avec les "greluches" comme il les appelle, mais les filles qui ont du style et du savoir-vivre, il les respecte et les défend.

- Comme avec toi ? demande Hermione.

- Oui et comme toi. Je crois qu’il t’aime bien. »

Je lui fais un sourire timide.

« Mais au fait, Blaise t’a invitée au bal ! s’exclame Millicent, joyeuse.

- Ah oui, souffle Hermione.

- Pourquoi t’a pas dit oui ?

- Pour l’embêter ! Et toi tu y vas avec qui ?

- Avec Drago. Tu devrais y aller avec Blaise, on va bien rigoler !

- Je ne sais pas. »

Millicent me saute dessus et me chatouille, j’explose de rire en plus je ne peux pas bouger elle est à califourchon sur moi.

« Elles s’éclatent toutes les deux ! commente Blaise.

- On peut se joindre à vous ? demande Drago avec un sourire pervers.

- Oh tu es dégoûtant ! grimace Millicent.

- Mais bien sur mon petit Dragon, plus on est de fou plus on rit ! répond Hermione avec le même sourire pervers.

- Tu es flippante Herm’ ! » lâche Millicent suite aux paroles de son amie.

Je rigole un peu plus devant la tête de Malefoy. Mon amie se pousse de moi. Les garçons vont pour sortir mais j’interpelle Zabini.

« Eh, Zabini ! appelle Hermione.

- Quoi ?

- On se déguise comment ?

- Tu veux aller au bal avec moi ? répond-il, perdu.

- Blaise chéri, quand un canon dit oui à ton invitation tu ne fais pas cette tête et tu proposes tes idées ! Ah là là ! Faut tout leur dire ! soupire Millicent.

- Et… Malefoy ? Merci.

- De rien Granger. »

Elle vient de me faire un léger sourire, c’est un bon début. Milli ne loupe ce petit échange qu’elle ne voit pas du bon œil.

« Alors Zabini, propose tes idées, dit Hermione.

- Pourquoi tu ne te déguiserais pas en mannequin Herm’ ? » demande Millicent.

Je la fusille du regard.

« C’était juste une idée ! se défend-elle.

- En fille de Star aussi ! rajoute la Gryffondor amusée.

- Bonne idée ! »

On explose de rire devant la tête des mecs.

« Vous pouvez vous asseoir, vous ne payerez pas plus cher ! se moque Hermione.

- On pourrait aller dans le salon, propose Blaise.

- Oh non, je ne bouge pas de mon lit ! souffle Hermione.

- Moi non plus ! rajoute Millicent.

- Je crois qu’on a pas le choix ! rajoute Drago.

- Et nous mon Dragon, on s’habille comment ? demande Millicent.

- Ne m’appelle pas comme ça !

- Aller les mecs, on attend vos idées ! ordonne Hermione.

- Pourquoi ce serait à nous de décider ? interroge le blond.

- Parce que c’est MON idée de Bal ,et que Zabini n’a rien décidé. Et puis c’est comme ça et pas autrement ! » déclare Hermione.

Elle nous fait un sourire avec toutes ses dents. Rrrrrr. Avec Blaise on cherche.

« Tu es prête à te marrer Milli ? demande Drago.

- Mais bien sûr ! Qu’elle est ton idée tordue spéciale Drago Malefoy ?

- En Xena et Hercule !

- Ok !

- Je vais faire moins original mais je te verrais bien en vampire ! Propose Blaise.

- Ça me va !

- Vous avez eu de bonnes idées !

- J’avoue, dit Hermione. »

On la regarde tous, étonné.

« Quoi ? Oh Merlin, c’est pas vrai, j’ai un bouton sur le nez ?! demande la lionne.

- Oui, ça devient une pustule ! » se moque Millicent.

Elle part en courant dans la salle de bain, ce qui me faire doucement rire.

« Tu es CONNE !! Tu m’as fait peur ! »

On rigole tous.

« Tu viens de donner raison à des Serpentards, se moque Blaise.

- Et ces Serpentards en question sont dans ma chambre depuis plus de quinze minutes, alors oui je vous donne raison parce que c’est le cas. Mais si vous préférez, je peux dire que vous êtes une bande de cons qui ne savent pas réfléchir ?

- Non c’est bon.

- J’aime bien quand tu nous donnes raison, ça prouve notre supériorité ! » dit pompeusement Drago.

Je prends mon oreiller et lui envoie en pleine figure. Non mais ! Je relève le nez, fière de mon coup.

« Ah mon avis Herm’, tu es mal barrée ! la prévient Millicent.

- Pfff ! Même pas peur !

- Tu devrais… » dit le blond avec un sourire en coin.

Je le vois s’approcher de moi je recule un peu. Il va pour me toucher mais.

« STOP !!! Attend deux secondes ! » crie Hermione.

J’enlève mes chaussures à talons et m’éloigne de lui pour les ranger, je prends bien mon temps ce qui lui fait taper du pied et rire les deux autres.

« C’est bon ! » dit-elle se redressant.

Je me met à courir vu que Drago est sur mes talons, je me cache derrière Zabini.

« Et t’appelles ça "ne pas avoir peur" ? Il est le courage des Gryffondors ?

- Il y a une différence entre avoir du courage et aller se jeter dans la gueule du loup ! » réplique-t-elle.

Je repars à courir toujours mon petit Dragon qui me suit. Ce coup-ci, c’est Milli qui me sert de protection.

« Et là il est où ton courage ? demande Drago.

- Partie dans les canalisations des toilettes ! » répond Hermione amusée.

Ça c’est de la réflexion ! Elle repart à courir mais je la rattrape et la jette sur le lit.

« Et Serpentard gagne ! commente Drago.

- Voilà qui change des matchs de Quidditch ! se moque la Gryffondor.

- Je te signale Herm’, que tu es entourée de Serpentards, dit Millicent.

- Oui, c’est vrai, mais si vous répondez c’est que cela vous touche et ça montre aussi que vous êtes immature. En revanche, si vous ne faites rien, ça prouve que vous êtes plus intelligent que les Gryffondors, explique Hermione.

- Tu t’en sors pas mal, sourit Blaise.

- Mais pas assez ! Je me venge toujours ! » rajoute Drago.

Je la soulève et la jette sur mon épaule, trop légère ! Elle se débat et crie.

« Millicent aide moi s’il te plaît !

- Non. » sourit la Serpentard.

Nous sommes dans l’encadrement de la salle de bain, en un coup de baguette j’ai rempli la baignoire/piscine d’eau froide, mais elle lutte elle se tient dans l’encadrement.

« Pense à tous les magasins qu’on pourra faire ! hurlait Hermione.

- Superwoman arrive ! »

Millicent me tire par le poignet, Malefoy recule d’un pas.

« Blaise ? Demande Drago.

- J’arrive ! »

Il soulève Milli, du coup je ne me tiens plus et Malefoy me jette dans la baignoire, Milli me rejoint quelques secondes plus tard.

« NON MAIS VOUS ÊTES FOUS ! » hurle Millicent.

Je suis d’accord avec elle.

« VOUS AURIEZ PU METTRE DE L’EAU CHAUDE ! rajoute-elle.

J’aurai répondu autre chose mais ça fera l’affaire ! Ils rigolent comme deux idiots.

« Allez, sortez, vous allez attraper froid, sourit Drago.

- A qui la faute !fait remarquer Hermione avec un sourire en coin.

Elle prend la main que je lui tends, mais au moment où je vais l’en tirer, c’est elle qui me tire. Je m’accroche à Blaise qui me suit dans ma chute. On se retrouve tous les quatre dans la baignoire. Elles rigolent puis se lèvent. Elle est vraiment canon Granger, dans sa robe blanche transparente.

« Les mecs vous bavez ! se moque Millicent.

- Pfffff. » grognèrent les garçons.

Bande de gros pervers ! Tous les mêmes. Je prends une serviette et la pose sur mes épaules. J’éternue.

« Putain, c’est pas le moment ! grogne la lionne.

- Pourquoi ?

- Pour rien. J’ai faim ! Pas vous ? dit-elle mal à l'aise.

Elle cache quelque chose. Sinon, elle changerait jamais de sujet comme ça. Blaise et moi partons changer de vêtements et les filles aussi. Hermione revient avec une couette l’entourant de la tête aux pieds.

« Tu es sûre de ne pas avoir froid ? se moque Blaise.

- Je ne veux pas tomber malade, explique-t-elle.

- Pourquoi ? Tout le monde a le droit d’être malade, déclare Drago.

- Pas tout le monde, dit Hermione avec un sourire mystérieux.

- Qu’est-ce que tu caches ? demande Millicent.

- Mystère. Mais si tu es sage tu le sauras, continue Hermione.

- On va acheter nos costumes samedi matin ? demande Blaise.

- Ok.

- Tu viens avec nous ? demande Millicent à Hermione.

- Euh non, je ne peux pas, désolée, dit Hermione gênée.

- Tu as quelque chose de prévu ? demande Drago.

- Oui petit curieux. Je vais me coucher. Bonne nuit.

- Bonne nuit. »

Le lendemain Millicent me chope dans un couloir et me plaque contre le mur.

« Alors ? demande la Serpentard.

- Alors quoi ? répond innocemment Hermione.

- Tu fais quoi samedi matin ?

- Je travaille.

- Pourquoi tu travaillerais alors que tu es blindé de fric !

- Je vais au défilé de mon père.

- Je peux venir ? Demande t'elle excitée.

- C’est à Londres, puis si tu disparais tes amis le seront.

- S’il te plaît, dit-elle avec des yeux de cocker.

- Bon d’accord.

- Merci ! »

Nous sommes samedi, avec Milli on doit se retrouver devant la cabane hurlante. Elle arrive.

« Et c’est parti pour Londres ! hurle-t-elle.

- Chut ! grogne Hermione. »

On transplane dans une petite rue pas loin d’une limousine. On grimpe dedans.

« Démarrez ! » ordonne Hermione.

Le chauffeur s’exécute, on roule cinq minutes, Milli n’a pas le temps de découvrir cette boîte qui avance, comme elle l’appelle. La porte s’ouvre.

« Reste neutre comme une bonne Sang-pur de Serpentard. »

On sort, les flashs fusent, je jette un coup d’œil à Milli qui reste neutre. Je fais de brefs signes de la main et nous rejoignons mon père.

« Papa, dit Hermione en le prenant dans ses bras.

- Ma chérie. Comment vas-tu ?

- Très bien, merci. Je te présente Millicent, une amie. Milli, je te présente mon père, Karl Lagerfeld.

- Enchantée Monsieur.

- Moi de même mademoiselle. Va te préparer ma fille.

- D’accord ! dit-elle embrassant son père sur la joue. »

Je prends Milli par la main et la tire dans les loges où c’est l’effusion totale.

A chaque pas que je fais je me fais saluer par toutes les personnes, Millicent est impressionnée.

« Millicent, ferme la bouche. »

Mon habilleuse me saute dessus pour que je m’habille et que j’aille au maquillage et ensuite m’ habiller. Millicent part s’asseoir attendant le défilé. Mon père arrive. Je suis la première à passer. Je présente trois tenues de tous les jours. Ensuite on passe au tenues de soirées, certaines ne sont pas du tout à mon goût.

Je fais le dernier défilé avec le clou du spectacle, avec la robe qui tue. Je fais le défilé une fois seule puis un autre tour avec mon père dans cette robe dessiné pour moi. Une robe blanche avec de fines bretelle, et une fleur sur celle de droite. La robe est serrée jusqu'à la taille, et plus évasée sur les jambes, avec de magnifique dentelles. Elle ne descend pas plus bas que mes chevilles. Merlin que je l’aime mon père. On se fait applaudir pour le succès de mon papa chéri.

Je vois dans la salle trois Serpentards alors que je ne devrais n’en voir qu’une. C’est Malefoy et Zabini. Je vais les tuer ! Puis comment ils sont entrés ? Je m’arrête avec les autres mannequins alors que mon père salue ses invités. Je fixe les deux intrus. Mon visage reste sans expression mais à l’intérieur je bout.

Nous retournons dans les loges. Mon père vient me voir.

« J’ai fait entrer deux personnes qui disent te connaître, explique mon père.

- Je les ai vues, dit-elle entre ses dents.

- Tu ne les aimes pas ?

- C’est plus compliqué mais ne leur dit pas mon nom.

- Tu ne restes pas ? demande son père.

- Non je ne veux pas gâcher ta couverture ni la mienne.

- Pour la mienne, je crois que c’est fini, mais on peut encore sauver la tienne.

- Herm’ ! J’adore c’était génial !

- Merci.

- Tu étais super belle !

- Surtout dans la dernière robe. » rajoute Drago.

Je la détaille de la tête au pied.

« Drago ! Reviens avec nous ! » se moque Millicent.

Je tourne la tête brusquement en entendant mon prénom, ce qui fait les fait rire.

« A plus tard Miss, dit Karl.

- A plus tard. »

J’ attends que mon père soit parti pour laisser exploser ma colère.

« Non mais comment vous êtes venu ici ? » hurlait Hermione.


A suivre...

Chapitre 5

Beta : Ange-ann 'Tina' Serpentard et Anelo7


Point de vue de Drago

Point de vue d'Hermione


« Non mais comment vous êtes venus ici ? hurlait Hermione.

- En transpl-... » commence Blaise.

Milli lui met la main sur la bouche.

« On est entourés de personnes normales ici, alors évite tes mots bizarres. Alors ? demande Millicent.

- On a tendu Milli dire où vous partiez, explique Blaise.

- Puis une fois dans la ville, on a vu des affiches avec toi dessus, il n’a pas été difficile de te trouver et de te suivre. Dis-donc, vous avez bien l’air riches ! Mais c’est qui tous ses gens qui te saluent ? » interroge Drago.

C’est vrai que depuis que je leur parle, on croise tous les mannequins qui me disent au revoir et je leur réponds mais heureusement personne ne m’appelle par mon nom de famille.

« Juste des amis, dit-elle en haussant les épaules.

- J’en veux bien de tes amis comme ceux-là ! s’exclame Millicent en regardant les fesses d'un mannequin.

- Eh ! Dim ! interpellé-je ce dernier. Viens voir s’il-te-plaît !

- Salut Hermione. Super le défilé !

- Ouais, j’ai adoré. Au fait, je te présente Millicent, une amie.

- Enchanté… » dit-il lui embrassant la main.

Non mais elle fait quoi Milli à rougir comme une tomate et à baragouiner un salut. Pourquoi elle ne réagit pas pareil avec nous ?

« On se voit tout à l’heure ? demande Dim.

- Oh non je ne peux pas, dit la lionne déçue.

- Quel dommage mais qu’est-ce qui t’empêche de venir ?

- Le bal d’halloween de mon école.

- Mais pourquoi tu n’arrêtes pas cette école pour devenir mannequin à temps complet ? C’est vrai tu pourrais voyager dans le monde !

- En juillet je m’y consacre promis !

- Tant mieux, comme ça on se verra plus souvent ! »

Je vais pour répliquer mais Drago me coupe la parole.

« Vous avez quel âge pour draguer une fille de dix-sept ans… » grogne Drago.

Ouh là, elle me fusille du regard.

« On se voit plus tard Hermione ! sourit Dim.

- A plus tard ! … Non mais c’est quoi ton problème ? hurle Hermione sur Drago une fois Dim parti.

- J’en ai aucun !

- Heureusement pour tes parties intimes parce que sinon j’en ferai de la pâté pour chien ! »

Elle s’en va furax en roulant du cul que je matte sans vergogne. Lorsque qu’elle claque ses talons, cinq personnes viennent la voir en lui léchant les pieds. Elle les pousse, furieuse mais ils reviennent, même les elfes de maison sont moins dévoués ! Millicent soupire.

« Sympa sa vie ! souffle Blaise.

- Tu m’étonnes ! Elle est entourée de sacrés beaux mecs. Salut toi ! Je veux sa vie ! boude Millicent.

- Pas moi ! grogne le blond

- Dis pas de connerie ! N’importe quelle personne saine d’esprit voudrait sa vie, ou au moins la partager.

- Juste la partager !

- AH ! NON MAIS VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE ATTENTION BANDE D’EMPOTÉS ! » hurle Hermione plus loin.

On les entend s’excuser.

« Il va falloir qu’elle arrête de te fréquenter, elle prend tes manières ! se moque Blaise.

- C’est pas drôle, étant donné qu’on ne se fréquente pas, Miss-Capricieuse et moi ! boude Drago.

- AH ! VOUS LE FAITES EXPRÈS ! hurle encore Hermione.

- Pardon, pardon...

- CASSEZ-VOUS ! » ordonne Hermione.

On les voit partir en se précipitant.

« Va la voir. » dit Blaise.

Je pars rejoindre la lionne. Je rigole en la voyant décoiffée et rouge. Elle a toujours sa robe sur le dos mais elle est dégrafée vu qu’elle la tient par le haut.

« Toi, arrête de rire ! dit furieusement Hermione.

- Ne me parle pas ainsi, je ne suis pas tes elfes de maison ! rétorque Drago.

- JE TE PARLE COMME JE VEUX ! » hurle-t-elle.

Je ne réponds rien. Je ne veux pas briser toutes mes chances de retrouver du fric.

« Retourne toi, je veux enlever cette robe ! lâche Hermione.

- Parce que tu crois que ton corps m’intéresse ? Puis crois-tu que j’ai envie de te voir en sous-vêtements ?

- Mais qui te dit que je porte des sous-vêtements ? réplique Hermione en s'approchant.

Drago se décompose. Moi je fais un sourire satisfait. Il s’en va rejoindre Milli et Blaise alors que je m’habille normalement enfin pour moi. Je les rejoins un peu moins furieuse.

« La lionne s’est calmée ? » lui demande Drago.

Apparemment oui vu qu’elle ne répond rien. Elle pousse une petite porte.

« Vous allez jusqu’au bout de la rue, je viens vous chercher. » ordonne Hermione.

Elle nous pousse dehors.

Je ferme la porte et rejoins l’entrée principale où tous les journalistes m’attendent. Je ne voulais pas les faire passer devant avec moi, non je ne veux pas garder la vedette pour moi seule c’est seulement que les photographes m’appellent…

« Miss Lagerfeld ! Par ici ! » hurle un photographe.

par mon nom de famille. Voilà pourquoi. Milli le sait mais pas les deux autres. Je me fais photographier sous tous les angles mais je me dépêche de monter dans ma limousine pour aller chercher mes trois Sang-Pur entourés de moldus.

« Arrêtez-vous là ! »

Le chauffeur se stoppe, j’ouvre la porte et fait monter les Serpentards.

« A l’endroit habituel ! ordonne Hermione.

- Si je puis me permettre, votre mère souhaite vous voir, indique le chauffeur.

- Très bien, allons voir ma mère. »

La voiture démarre.

« Pourquoi nous as-tu fais passer par derrière ? s’enquiert Drago.

- Pour que vous gardiez une vie privée.

- Dit plutôt que tu voulais garder la vedette ! »

Elle rigole bruyamment à en pleurer. Elle rapproche de moi.

« C’est vrai mon petit Dragon je voulais garder la vedette face à toi qui est tellement connu dans le monde Moldu. Mais si tu veux je pourrai me faire pardonner. »

Drago ne répond rien, soufflé par mes paroles.

Là, je ne trouve rien à dire, pour une fois je la laisse gagner sans le vouloir. Un sourire en coin se dessine sur son visage.

« Tu es flippante Hermione comme tu peux ressembler à Drago ! »

Elle se pousse brusquement de moi, heureusement que Milli est intervenue parce que sinon j’aurai eu des soucis dans mon pantalon. J’ai beau ne pas l’apprécier, il n’en reste pas moins qu’elle est vraiment canon.

« Nous sommes arrivés, informe le chauffeur. »

Je sors précipitamment de la limousine sans oublier de manquer de me casser la figure avec mes chaussures à talons ! Je cours dans mon jardin et saute dans les bras de ma mère.

« Maman ! Comme tu m’as manqué ! s’exclame Hermione en sautant dans les bras de sa mère.

- Toi aussi ma chérie. Tu étais sublime au défilé, je t’ai vu dans l’avion.

- Merci. Comment va grand-père ?

- Très bien, il t’embrasse. Qui sont tes amis ? »

Je les présente rapidement, trop contente de voir ma mère . Je vois les garçons la détailler.

« Tu viendras pour les vacances ? demande la mère d'Hermione.

- Mais bien sûr. Je dois rentrer à Poudlard. Je t’aime !

- Moi aussi je t’aime ma chérie. Allez, filez ! Vous pouvez partir d’ici. » dit sa mère l'embrassant sur la joue.

Je fais un dernier signe de la main avant de transplaner. On se retrouve devant la cabane hurlante.

« Ta mère est vraiment canon Granger ! commente Blaise.

- Merci, elle a été élue miss Liban à dix-huit ans.

- Ouah ! souffle Millicent.

- On sait de qui tu tiens ta beauté ! » murmure Drago.

Je ne sais pas pourquoi mais je rougis.

« Bon, nous on y va. Vous, vous partez cinq minutes après nous ! ordonne Millicent. A plus !

- Faut ouvrir le bal à 20 heures !

- Ok ! »

On marche tranquillement.

« Heureusement qu’il ne t’on pas démasquée !

- Tu m’étonnes, j’ai bien fait de vous faire passer par derrière avec tous les photographes qui m’attendaient et qui criaient « miss Lagerfeld !!» »

On rigole.

« On était où, tout à l’heure ? demande la Serpentard

- Dans mon jardin, répond Hermione.

- Je veux ta vie ! bougonne Millicent.

- Non ! Je la garde ! Mais si tu veux je te ferais visiter mon petit chez moi.

- Ton petit chez toi ? J’ai vu de loin le haut de ce qui semble être ton château et vu où nous étions il doit être aussi grand que celui des Malefoy voire plus !

- Il est vraiment riche, Drago ? Je veux dire autant que l’on peut le voir partout ?

- Tu sais je n’aime pas trop en parler, dit-elle gênée.

- Pas grave ! » sourit Hermione.

On passe une bonne partie de l’après-midi, enfin la fin de l’après-midi, à se préparer. On ne met pas trop longtemps, j’ai juste du mal à régler quelques petits détails sur l’ajustement de mon décolleté.

« Alors ? demande Hermione.

- Ils vont tous craquer ! Et nos deux Serpentards en premier !

- Ne dit pas de bêtises ! Bon peut être que Zabini oui, mais Malefoy…

- Qui te dit que je parlais de Drago ? »

J’ouvre la bouche mais rien ne sort. Elle n’a pas tort, pourquoi le nom de Malefoy m’est-il venu en tête ? Merlin, il faut que je passe du temps avec mes meilleurs amis pour me recentrer.

« Ça va Hermione ?

- Oui allons-y, ils vont nous attendre.

- C’est ça qui est drôle ! »

En attendant je m’allonge sur mon lit, on a le temps, il n’est que 19h45.

« Tu as l’air dans tes pensées ? Ça va ?

- Tu as déjà été amoureuse ? demande la lionne.

- Pourquoi tu demandes ça ? réplique à son tour Millicent, surprise.

- Juste une question.

- Tu aimais Fred ?

- Oui j’aimais Fred. Je l’aime toujours.

- Mais ça fait longtemps !

- Je sais mais mes sentiments pour lui sont les mêmes. Il me fait souffrir mais il reste dans mon cœur. Il m’a quand même sauvé la vie...

- Il faut que tu l’oublies Herm’, c’est malsain. Il faut que tu passes à autre chose.

- Je sais… Bon, on y va. » dit-elle triste.

Je pousse la porte sans grande conviction alors que nos cavaliers nous attendent dans le salon.

« Ah voilà ma Xena ! dit Drago d'un ton théâtrale.

- J’arrive mon Hercule ! » répond-t-elle sur le même ton.

Blaise pouffe de rire alors que moi je fais un bref sourire forcé.

Granger a l’air bizarre ce soir. Elle devrait être joyeuse, c’est sa soirée après tout.

On marche vers la grande salle. Granger est assez canon je dois l’avouer, des formes là où il faut et pas un seul kilo en trop. La perfection… Enfin, au niveau du corps parce qu’elle a trop de caractère pour moi, j’aime bien les filles dociles mais pour son fric je veux bien faire un effort.

« Eh Granger ! Faut qu’on parle ! » l’interpelle Drago.

Elle s’arrête Milli et Blaise avancent. Elle regarde par-terre.

« Tu as quoi Granger ? demande le blond.

- Rien.

- Granger, on ne me la fait pas à moi.

- Lâche-moi Malefoy ! J’ai pas envie d’en parler ! Alors fous-moi la paix ! » s'énerve Hermione. 

J’accélère le pas et passe furieuse devant toute l’assemblée qui attend l’ouverture des portes et surtout nous, les préfets en chef. M’en fiche, je vais dehors.

Je crève de froid mais ça va me calmer, je crie un bon coup, puis même deux ou trois fois à pleins poumons pour évacuer ma colère. Je me sens un peu mieux, pourquoi es ce que je suis si en colère que ça ?

D’habitude j’ignore Malefoy et la vie continue, mais là, pourquoi il faut que je me mette dans tous mes états ?

« Hermione ? Ça va ?

- Gin’ !

- Ça va ma puce ? » s’inquiète Ginny habillée en Juliette. 

Je lui fais non de la tête en retenant mes larmes.

« Qu’est-ce qu’il y a ?

- Pourquoi je n’arrive pas à l’oublier ?

- Mais tu avais l’air d’aller bien.

- Ouais, bah ce n’est pas le cas. Je fais comme si tout va bien mais à l’intérieur c’est pas le cas. J’ai même si on veut fait ami-ami avec Malefoy et Zabini.

- Ma chérie… Je suis désolée d’être aussi insensible mais il faut que tu ouvres le bal.

- C’est parti. Va rejoindre Harry, dit Hermione faussement joyeuse.

- Ça va aller ?

- Oui oui c’est bon, continue-t-elle avec son sourire forcé.

- Au fait, tu ne trouves pas Malefoy terriblement sexy en Hercule ?

- Petite perverse ! » sourit une Hermione amusée. 

Elle me sourit avant de rejoindre son amoureux. Dumbledore nous appelle, on entre, je me fais siffler mais je m’en fiche. La musique démarre, on danse tous les deux au début mais les profs nous rejoignent rapidement.

« Tu veux boire un verre Granger ? demande Blaise.

- Oui merci.

- Tu es au courant que tu es vraiment plus jolie quand tu souris ? »

Je lui fais un léger sourire.

« C’est un bon début. »

On marche vers le bar, mais je me stoppe net en voyant qui se trouve derrière le bar. Je vais pour faire demi-tour mais Blaise qui à son bras sur ma taille me retient.

« Il faut que tu l’affrontes.

- Je ne peux pas. »

Je me tourne mais Blaise me retient et me remet droit devant.

« Ton courage est toujours dans les canalisations ? plaisante mon cavalier.

- Je vais aller le chercher !

- Ne dis pas de conneries, ton courage est dans ton cœur et pas dans les endroits répugnants de Poudlard. Puis je pense qu’il ne t’embêtera pas vu comment Drago l’a calmé la dernière fois. »

On avance pour se retrouver au bar.

« Hermione, la salue George derrière le bar.

- George.

- Sers-nous deux bièraubeurres. » ordonne Blaise.

George s’en va.

« Comment tu les reconnais ? demande Blaise à l'oreille de sa cavalière.

- A force de les voir depuis que j’ai onze ans.

- Je me demande comment une fille de ton envergure s'est fait des amis comme eux.

- Regarde dans leurs cœurs, murmure Hermione.

- Vos boissons, dit Georges alors que son jumeau arrive.

- J’aurais cru que tu serais venu avec ton nouveau copain ! Mais faut croire que tu as déjà changé, vu que tu te retrouves avec son meilleur pote. Tu es tombée bien bas Hermione, commente Fred.

- C’est toi qui est tombé bien bas en la plaquant. Mais dans un sens c’est mieux ainsi, tu ne la mérites pas, dit Drago qui survient avec Millicent.

- J’ai compris, tu te fais les deux en même temps ! s'exclame Fred.

- Tu es vraiment trop con ! » réplique Hermione les larmes aux yeux. 

Je me détache de Zabini qui me laisse partir, je traverse la salle.

Qu’est-ce que je fais, je lui casse la figure ou j’attends trente secondes ?

« Non mais tu lui as fait quoi ? » s’écrie Ginny furieuse.

La petite Weasley va peut-être le faire ! Intéressant. Suivons la crise familiale. Génial, tous les élèves écoutent, enfin un peu d’animation dans cette école.

« Tout doux petite sœur ! tente de la calmer Fred.

- Non, justement ! T’en a pas marre de jouer avec elle ? Tu es vraiment trop con ! s'énerve Ginny.

- C’est elle qui vient m’allumer ! proteste le jumeau.

- Elle ne t’allume pas ! réplique Ginny furieuse.

- Si, avec ses crétins d’amis de Serpentard !

- Elle a le droit d’être amie avec qui elle veut, elle est assez grande pour faire ce dont elle a envie !

- Non !

- Si. Tu ne sors plus avec elle, et par ta faute en plus, alors maintenant assume tes paroles !

- Mais j’assume ! Grogne Fred.

- Et bien tu n’en pas l’air !

- Gin-... commence George

- Toi la ferme ! hurle la dernière Weasley.

- Oh tu vas te calmer ! s'énerve Fred.

- Je me calme si je veux ! Vous n’êtes vraiment qu’une bande d’idiots ! s’écrie Ginny, toujours énervée.

- J’ai rien fait ! s'insurge George.

- Je suis sûre que si, vous êtes tous les deux pareils !

- C’est pas vrai ! grogne Fred.

- Non tu as raison, répond-elle finalement, vous êtes différents parce que toi elle t’aime, annonce Ginny se calmant d'un coup.

- Ne dis pas de conneries, souffle Fred.

- Non, ça c’est ta spécialité ! s’emporte de nouveau Ginny. »

Elle s’en va en claquant des talons. Potter et l’autre Weasley arrivent, ce dernier en Mr Adams avec Luna en Morticia.

« Elle a du caractère la petite sœur ! plaisante George.

- FIN DU SPECTACLE ! » hurle Harry. 

Fait chier celui-là à tout gâcher !

« Quoi ? Tu as un problème Malefoy ? gronde Harry.

- Moi ? Aucun !

- Ouais, je préfère ! »

Comment il joue son petit chef celui-là ! Non mais j’hallucine ! St Potter a pris la grosse tête depuis la guerre.

« On va danser les mecs ? propose Millicent.

- Je te suis ! sourit Blaise.

- Je vous rejoins. » indique Drago.

Je vais au bar.

« Faut croire que tu n’en as pas eu assez l’autre soir, dit Drago.

- Tu ne me fais pas peur Malefoy, rétorque Fred.

- Tu devrais Weasley, tu devrais. N’oublies pas d’où je viens. »

Je vais pour partir mais.

« Pourquoi tu t’intéresses à Hermione ? questionne Fred.

- Jaloux ? réplique Drago un sourire un coin.

- Non, mais cela m’étonne que tu t’intéresses à elle juste cette année et pas avant.

- Peut être que j’étais trop timide, se moque le blond.

Je m’en vais en rigolant dans ma barbe - façon de parler . Quel blaireau celui-là. La soirée avance, on n’a toujours pas revu Granger, mais elle devrait réapparaître pour l’annonce du plus beau couple.

« Mais qu’est-ce qu’elle fait ? On va bientôt annoncer qui a gagné ! Enfin qu’elle a gagné ! ajoute Millicent.

- Je ne gagnerais pas ! répond Hermione en arrivant derrière elle.

- Ah !! Tu m’as fait trop peur ! »

Blaise et moi fixons Granger ou plutôt sa poitrine. Je trouve son décolleté plus détaché.

« Vous savez les mecs, vous ne trouverez rien dans mon décolleté ! se moque Hermione.

- Pourquoi tu ne gagneras pas ? s’enquiert Millicent.

- Parce que je suis juge avec Zabini. Allez viens, on va voir les profs. »

Zabini me propose son bras, on rejoint les profs.

« Vous avez fait votre choix ? MonsieurZabini ? interroge McGonagall.

- Oui Madame. J’ai bien aimé le couple Weasley et Lovegood, dit Blaise.

- Bien c’est noté. Et vous Miss Granger ?

- Moi j’ai bien aimé le couple Malefoy et Millicent. C’était original et il fallait oser le faire.

- Miss Granger, vous qui venez du coté Moldu, en quoi est déguisé Collin Crivey ? demande Rogue.

- En Sherlock Holmes. Quelles sont vos préférences ? interroge à son tour Hermione.

- Miss Parkinson et Monsieur Flint, répondent Rogue.

- Les Anges ? demandèrent en chœur Blaise et Hermione.

- Passons, moi ainsi que Mme Chourave aimions bien vos costumes mais sinon Batman et Catwoman.

- J’aime bien Batman.

- Professeur Dumbledore aime bien la salière et la poivrière, soit Messieurs Goyle et Crabbe. Mme Bibine ?

- Moi je suis une inconditionnelle romantique (sourire de Zabini et moi), j’aime bien Cendrillon et son prince, par Cho Chang et Cédric Diggory.

- J'aime bien Roméo et Juliette, dit Pompom dans la lune.

- Bon maintenant départageons. »

Pendant quinze minutes nous cherchons les défauts des couples.

« Grégory et Vincent ne sont pas vraiment un couple, commente Blaise.

- Qu’est-ce que tu en sais ? Si ça se trouve, ils sont homosexuels, dit Hermione, pleine de sous-entendus.

- Non je les connais quand même ! » réplique Blaise, outré.

Je hausse les épaules indifférentes par contre ça travaille mon binôme.

« Bon il nous reste : messieurs Goyle et Crabbe ; Monsieur Weasley et Miss Lovegood ; Monsieur Malefoy et Miss Bulstrode.

- Miss Bulstrode et Monsieur Malefoy n’ont pas de défauts dans leurs costumes, mais ils ne font pas un très joli couple… » commente Rogue jetant un coup d’œil à Hermione. 

Pourquoi il me regarde comme ça lui ?

« Avez-vous un problème Professeur Rogue ? s’enquiert Hermione.

- Absolument aucun.

- Alors arrêtez de me regarder ainsi, s’il-vous-plaît.

- Mais bien entendu Miss, je me demandais juste pourquoi vous défendiez ardemment ce couple. Vous détestez Monsieur Malefoy. Je me trompe ? A moins que ce soit le contraire… » ajoute sournoisement Rogue.

J’ouvre la bouche mais rien ne sort, un sourire en coin se dessine sur ses lèvres. Rrrrrrrrrr. Il m’énerve ! C’est quoi ses sous-entendus ? Non je n’aime pas Malefoy… Hein ? Je ne l’aime pas… Je crois que non. Je l’apprécie plus, c’est vrai, mais de là à aimer. NON ! Après ce que ce petit con de Weasley me fait endurer je ne suis pas prête d’aimer quelqu’un à nouveau !

« Alors ? insiste Dumbledore, amusé comme souvent.

- Alors quoi ? rétorque Hermione sur la défensive.

- Quel couple choisissons nous ? Les élèves s’impatientent. Mais vous vouliez peut être parler d’autre chose Miss ? demande le directeur, amusé.

- Non, c’est bon professeur. » répond-t-elle, gênée.

Zabini se marre, je lui met un coup de mon talon dans le tibia. Il grimace mais ne dit rien, je fais un sourire innocent.

« Un souci, Monsieur Zabini ? interroge Rogue.

- Non aucun merci professeur. répond Blaise entre ses dents.

- Bon c’est sûr pour ce couple ? » s’assure Mme Bibine. 

On approuve tous. On vient se placer sur l’estrade.

« Après une longue délibération nous avons trouvé les couples, commence Blaise. »

Je vais me faire huée ! Le point positif c’est que Zabini est avec moi, je pourrai m’en servir de bouclier si jamais on se fait attaquer ! Méchante ? Non, pas du tout, je protège juste mon visage

« On va commencer par le couple en troisième place ! rajoute Hermione

- … Drago Malefoy et Millicent Bulstrode, déguisés en Hercule et Xena ! » enchaîne Blaise.

On les rejoint sur l’estrade.

« Le deuxième couple est... continue Blaise.

- Ron Weasley et Luna Lovegood déguisé en Monsieur et Mme Adams ! » termine Hermione.

Weasmoche et la folle se mettent à côté de nous. Je me sens con avec tous ses regards sur nous. Je me demande comment Granger fait pour sourire et rester neutre à ses défilés, je trouve ça flippant.

Moi Drago Malefoy trouve flippant d’être admiré ! Si je n’étais pas présentement en face de toute l’école, je me giflerais. Pourquoi Granger me fait un sourire en coin ? J’aime pas quand elle est comme ça, on dirait MOI en fille ! Trop flippant !

« Et pour finir le couple gagnant est... commence Hermione, souriante.

- Vincent Crabbe et Grégory Goyle. La salière et la poivrière ! » finissent en cœur Blaise et Hermione. 

Tout le monde applaudit, ils nous rejoignent et gagne chacun une petite coupe du meilleur déguisement.

Non mais c’est quoi ce bordel ? Eux ? Mais c’est même pas un couple ! Enfin… Vu la manière dont ils se tiennent la main… Non c’est impossible. Quoique ? Je ne les ai jamais vu avec des filles. C’est Beurk !

« Nos trois couples vont aller danser pour clôturer la soirée, en espérant qu’elle vous a plu ! »

Un gros OUI se fait venir de la part des élèves. La musique démarre, et Milli et moi dansons. A la fin de la chanson on se fait applaudir poliment puis les élèves retournent tranquillement dans leur dortoir.

« Ça va aller Mione ? demande Ginny.

- Oui, ne t’en fais pas. Tout va bien ! sourit Hermione.

- Si tu le dis. » acquiesce-t-elle peu convaincue. 

Je leur fait un signe de la main avant de partir.

Mini Weasley arrive vers nous suivi de saint Potter.

« Zabini, surveille Hermione ! ordonne Ginny.

- OUI CHEF ! réplique moqueusement Blaise.

- Et évite les confidences sur l’oreiller, dit Harry.

- Jaloux, Potter ?

- Et toi ?

- Moi quoi ? répond Blaise, innocemment.

- Que ton meilleur pote plaise à Hermione, demande Harry.

- Harry ! le réprimande Ginny.

- Quoi ? demande Harry en partant.

- Si elle l’apprend, elle te tue ! Surtout que c’est pas vrai ! Tu as qu’à lui dire de sortir avec pendant que tu y es ! ajoute Ginny partant elle aussi.

- Sûrement pas parce que si je lui dis, la première chose qu’elle va faire c’est le mettre dans son lit ! explique Harry.

- Tu n’as pas tort. » dit Ginny.

Vraiment bizarres ces deux-là. Pourquoi ils me poussent dans les bras de la lionne ?

« Je vais me coucher. Bonne nuit ! s’exclame Blaise.

- A plus… » répond Drago dans ses pensées.

Moi aussi je vais me coucher.

Je ne suis pas partie me coucher, mais je suis allée hors de Poudlard pour rejoindre une de mes amies, Carly Pope, pour fêter Halloween chez les Moldus. Je saute dans la limousine qui m’attend. Je me change, me coiffe avec ma maquilleuse qui m’attend. Au bout de 1 heure je suis prête et la porte s’ouvre. Des flashs fusent de tous les côtés, Carly se fait déjà photographier je la rejoins on se sert dans nos bras.

« Tu m’as manqué ma chérie ! sourit Hermione.

- Toi aussi ! Tu es superbe ! Mais pourquoi ce retard ? demande son amie.

- Le bal de mon lycée !

- Même pas pour un garçon ?

- Non ! sourit Hermione.

- Miss Pope, Miss Lagerfeld, une photo s’il vous plaît ! » réclame un photographe. 

On pose avec un sourire accroché à nos lèvres. Carly est aussi connu que moi, sauf que c’est une héritière.

« Tu te ramollis, ma biche ! L’amour de ton rouquin ne te va pas ! commente Carly.

- Qui te dit que c’est un rouquin ? demande Hermione avec un sourire en coin.

- Miss Lagerfeld, nous ne voyons plus votre petit-ami, pourquoi ? s’enquiert un journaliste.

- Nous ne sommes plus ensemble !

- Cela veut dire que votre cœur est à prendre ? rétorque le même journaliste.

- C’est possible… » répond mystérieusement Hermione. 

On part avec Carly à l’intérieur pour la soirée la plus branchée de l’année chez un acteur en vogue. On ne le connaît pas plus que ça, mais nos noms nous font entrer partout.

« Alors qui a ton cœur ? demande Carly.

- Mystère ma biche, Mystère !

- Dis-moi !

- Non.

- Il est dans ton école ?

- Oui.

- AH AH !!! Tu es amoureuse ! s’écrie Carly triomphale.

- Merde je me suis fait avoir ! répond Hermione en tapant du pied.

- Ouais ! Et en beauté ! » dit son amie, fière d’elle-même.

Je ne vous ai pas dit, mais Carly est la seule à savoir que je suis une sorcière, nous sommes amies depuis des années. Je lui fais entièrement confiance. Bon, il faut dire que je l’ai aussi passée sous Veritaserum sans qu’elle le sache. Simple précaution, on n’est jamais trop prudents quand on parle des sorciers à des moldus. On passe une bonne partie de la soirée à faire la fête. Par contre je croise Dim.

« Salut Princesse ! s’exclame Dim.

- Salut toi !

- Tu n’as plus ton chien de garde ?

- Tu as un chien de garde ? s’étonne Carly.

- Ouais, le gars trop jaloux ! C’est ton mec ?

- Non ! Dit Hermione choquée.

- Il est comment ? Canon ? demande Carly curieuse.

- Blond, bien musclé, des yeux bleus. explique Dim.

- Oh j’adore ! Herm’ tu me le présentes ?

- Rêve ma chérie, je le garde pour moi celui-là ! rigole Hermione.

- Tu n'es pas drôle ! …Attends ! C’est de lui que tu es amoureuse ?

- Je plaisantais, je te le laisse ! Dim, tu danses ? propose Hermione.

- Mais avec plaisir. »

Il me prend la main et m’emmène sur la piste de danse mais je l’arrête.

« Je parlais d’une danse à l’horizontale… » précise Hermione à son oreille. 

Il me regarde, étonné, mais je me mords la lèvre inférieure avec un regard de braise. Il va craquer, personne ne m’a jamais dit non. Il me fait un sourire puis on part à l’étage.

Au petit matin je retourne à Poudlard mais en arrivant le directeur m’attend ainsi que McGo. Ça va chauffer pour moi. Je n’étais pas censée partir ce soir. Carly m’a prévenue au dernier moment quand je suis sorti pendant le bal, j’ai reçu son hibou quand je me baignais dans le lac froid pour me calmer les nerfs (d’où le relâchement de mon décolleté); du coup je suis partie rapidement.

« Bonsoir ! sourit Hermione

- Bonjour Miss Lagerfeld, dit McGonagall d'un ton assez froid.

- Où étiez-vous miss Lagerfeld ? demande le directeur qui ne semble pas fâché.

- A la soirée la plus branchée de Londres avec ma meilleure amie, répond Hermione joyeuse.

- Vous n’aviez pas à sortir ce soir ! s’exclame la sous-directrice furieuse.

- Je sais mais j’ai reçu un hibou au dernier moment. Si je ne m’y présentais pas, ils auraient enquêté.

- Vous serez collée une heure tous les soirs à partir de lundi pendant cinq jours, lâche McGonagall.

- Bien Madame, répond Hermione, les lèvres pincées.

- Vous vous demandez qui vous a dénoncé ? interroge Albus.

- Effectivement, ce serait fort aimable de votre part de me dire son nom, que je lui torde le cou, réplique Hermione un ton détaché.

- C’est Monsieur Zabini qui s’est inquiété de ne pas vous voir dans vos appartements, l’informe Albus, amusé.

- Non mais de quoi il se mêle celui-là ? Je vais l’égorger ! » grogne Hermione en partant.

Je rentre sans faire de bruit dans les appartements, il est six heure trente. Je pars chercher ma baguette dans ma chambre avant de me diriger vers la sienne. Je fais apparaître deux casseroles, m’approche de la tête de Zabini et les frappe de toutes mes forces plusieurs fois.

« DEBOUT MARMOTTE ! s’écrie Hermione.

- NON MAIS TU ES MALADE ! IL EST SIX HEURES ET DEMIE ! hurle Blaise qui a fait un bond de quinze mètres dans son lit.

- ET TOI TU ES UNE BALANCE ! rétorque Hermione furieuse.

- Hein ?!

- POURQUOI TU ES ALLE DIRE AU DIRECTEUR QUE J’ÉTAIS PARTIE ?! »

Il va pour répliquer mais je frappe mes deux casseroles devant sa tête. Puis enchaîne avec mon air hautain :

« Puis non, je ne veux pas le savoir ! »

Je m’en vais furieuse dans ma chambre. Je m’enferme et l’insonorise. Je vais quand même me laver vite fait parce je pue et j’ai eu chaud. Je pose ma serviette au sol et me met dans mes draps pour m’endormir rapidement.


A suivre...

Chapitre 6

Beta Anelo7


Point de vue de Drago

Point de vue d'Hermione


Quelques heures plus tard.

« Tu as une sale tête ce matin, se moque Drago en voyant Blaise.

- Granger. » grogne Blaise la tête dans le cul.

- Elle t’a fait quoi Hermione ?  demande Millicent.

- Elle m’a réveillé à 6 heures 30. 

- Pourquoi ? » demande Millicent.

- J’en sais rien moi ! 

-  Elle est où ?  demande le blond.

- Sûrement en train de dormir, elle !

- Encore ? Il est midi ! s'étonne Drago

- Elle est rentré à 6 heures 30 donc elle dort. 

- Halloween, dit Millicent lisant son magazine PlayWizard.

- Hein ? lâche Drago, perdu

- Sûrement une soirée chez les moldues, donc elle est rentrée tard, continue-t-elle.

- Mais pourquoi elle t’en veut ? demande Drago toujours perdu.

- Elle a dû croiser la vieille McGo en rentrant, grogne Blaise.

- Tu l’as balancée ? demande la Serpentard.

- C’était soit ça, soit la mini Weasley me tombe dessus. »

Avec Milli on explose de rire. Blaise boude.

« Conclusion : Blaise à peur d’une fille ! » se moque Drago.

Il va pour répliqué mais on redouble nos rires. Il ne dit rien.


A la fin du repas, je laisse mes amis, il faut que je vois Potter.

« Potter ! hurle Drago.

- Quoi Malefoy ? souffle Harry blasé.

- Tu as fait quoi Hier avec Granger ?

- Hein ? demande Harry perdu.

- Ouais, votre conversation avec mini-Weasley. On dirait que vous vouliez pousser votre amie vers moi ?

- Ca va m’arracher la figure de dire ça mais je vais le faire. Hermione t’aime bien, je ne vois pas pourquoi, c’est vrai tu es arrogant un salop avec les filles… commence Harry.

- On va oublier mes qualités pour se concentrer sur l’essentiel.

- Je me suis dit que si on la poussait dans tes bras, elle finirait pas te rejeter. Alors que si on lui dit "ne va pas voir Malefoy" la première chose qu’elle va faire, c’est y aller. Et on n’a pas envie qu’elle finisse avec toi, et puis je ne veux pas voir ma meilleure amie souffrir quand tu l’auras plaquée, ce qui arrivera un jour ou l’autre ! Nous savons tous que nous ne mélangeons pas les sang-pur et les sang-impur. Tu finiras par trouver une bonne sang-pur bien docile, tout le contraire d’Hermione, qui aime sa liberté, explique Harry

- Et si je suis capable de la rendre heureuse, tu voudrais gâcher son bonheur juste parce que VOUS ne m’aimez pas ? Vous avez une notion de l’amitié bizarre. 

- Je ne pense pas que tu puisses rendre quelqu’un heureux Malefoy, grogne Harry

- Je ne dois pas être de si mauvaise compagnie parce que, dis-moi si je me trompe, mais Granger a passé plus de temps avec moi qu’avec toi ces derniers jours. Et qui te dit que ce ne serait pas elle qui me ferait souffrir. Comme tu l’as dit c’est une lionne qui n’est pas prête d’être mise en cage.

- Tu la veux vraiment ? » demande Harry étonné

Je souris en coin.

« Qui ne dit mot consent. Mais avise toi de la faire souffrir tu iras rejoindre ton cher ami Voldemort ! menace Harry

- Ce n’est pas mon ami ! s'énerve Drago. Par contre Granger oui. A plus Potter. » rajoute-t-il moqueur

Je laisse Potter planté au milieu du couloir. Ils sont ravagés, ces Gryffondors. Je rejoins Blaise.

«  Granger dort toujours ? demande Drago.

- Ouais.

- Pourquoi tu ne la réveilles pas ? 

- Elle s’est enfermée. 

- Tu as essayé la magie ? se moque le blond.

- Oui. 

- Et la salle de bain ? demande Millicent.

- M’en fous ! grogne Blaise fatigué en se mettant un coussin sur la tête.

-  Moi je vais la réveiller ! dit Drago, content.

- Fais-lui un réveil digne des Serpentards, et pas celui des Malefoy ! dit Millicent.

-  Pourquoi ? » demande innocemment Drago.

- Parce que je connais tes réveils et je ne veux pas que tu la touches ! » grogne la demoiselle.

Moi je les aime bien mes réveils. Les filles aussi d’habitude mais c’est vrai que Granger ne risque pas d’apprécier. J’ouvre la porte de la salle de bain qui n’est pas verrouillée, je vois Granger sur le ventre, nue, son draps juste au-dessus de ses fesses. Ses bras sous son oreiller, sous sa tête. Je peux voir sa poitrine écrasée sous son corps, sa tête est tournée vers moi.

Vraiment canon, vraiment vraiment canon… Je voulais la réveiller comme Blaise l’a été, mais en la voyant comme ça, je ne peux pas.

Et l’embrasser ? Ouai c’est ma manière de réveiller les filles. Je suis gentil ? Bon peut être qu’après je le suis moins vu qu’en principe je les vire sans trop de cérémonie de mon lit. Un peu sadique je sais je sais, mais si je ne le suis pas je ne serai pas moi.

« Alors Mon dragon, on reste en plan devant une fille ? se moque Millicent

- Je … Non … Je préparais … bafouille Drago

- Ouais ouais c’est ça ! Dis plutôt que tu ne savais pas quoi faire devant ce spectacle si agréable à tes yeux. Allez, Dray avoue, tu l’apprécies plus que tu ne devrais.

- Euh… Non. 

- Ouais c’est ça ! sourit Millicent. DEBOUT ! » s’exclame-t-elle.

Millicent s’en va alors qu’ Hermione et le haut de son corps se lèvent, je la détaille sans gêne. Elle tourne la tête vers moi, son regard ensommeillé se transforme en fureur.

«  DEHORS ! » hurle-t-elle en colère

Je ne me fais pas prier pour sortir mais je sors avec un léger sourire sur mes lèvres.

«  Ça t’amuse Milli ! constate Drago en s'asseyant.

- Beaucoup ! répond-elle, un grand sourire aux lèvres.

- NON MAIS C’EST QUOI TON PROBLEME ? ESPECE DE VIEUX PERVER DEGOUTANT ! » hurle Hermione en sortant avec son drap autour d'elle.

Je me ratatine sur moi-même, elle peut être carrément flippante quand elle veut.

Je retourne dans ma chambre en claquant la porte.

«  C’est mal barré pour que tu sortes avec elle si tu la mates ! se moque Blaise.

- A moins que tu les présentes des excuses ! propose Millicent.

- Tu es la meilleure Milli ! 

-  J’en reviens pas que je t’aide ! » souffle-t-elle pour elle.

Je l’embrasse sur la joue et va frapper à la porte de Granger.

« DEGAGE ! hurle Hermione.

- Comme tu veux. » dit Drago, faussement déçu.

Hein ? Non mais il est pas bien ? Pourquoi il abandonne aussi facilement ? J’ouvre la porte à la volée. Il se retourne vers moi. Je lui fais signe de rentrer dans ma chambre, je m’assoie boudeuse sur mon lit.

Je la regarde sans rien dire.

« Accouche j’ai pas toute la journée, dit-elle furieuse

- Désolé pour tout à l’heure, je t’ai entendu crier dans ton sommeil alors j’ai ouvert la porte. 

- Et si tu disais la vérité, pour changer ? soupire Hermione

- Bon d’accord je voulais te réveiller comme tu as réveillé Blaise mais quand je t’ai vu j’ai pas pu. »

Je le regarde avec de gros yeux.

Elle est troublée, je vais la mettre dans ma poche.

« Ou veux-tu en venir ? demande Hermione troublée

- Je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas profiter de la situation de te regarder mais… tu es tellement belle quand tu dors que toute idée de te faire du tort est sorti de mon esprit. » explique-t-il rajoutant une couche

Ouh là, je suis inspiré ! C’est dans la poche mon vieux !

« Arrête ton baratin Malefoy, je sais que tu n’en penses pas un mot ! »

Et merde ! Coriace la petite, mais je vais l'avoir, je dois l'avoir.

«  Néanmoins, j’accepte tes excuses même si je doute qu’elles soient vraiment sincères. 

- Pourquoi les acceptes-tu ? 

- Car tu ne dois pas en faire souvent alors je profite, explique-t-elle en se rapprochant de lui.

- Et tu profites de quoi en ce moment ? répond le blond qui est toujours prêt d'elle.

-  De te voir te ramper à mes pieds, dit-elle un sourire sadique accroché sur ses lèvres.

- Ça non plus ça, n’arrivera pas souvent.

- Pourtant c’est ce que tu fais régulièrement en ce moment. Je me demande bien pourquoi d’ailleurs, dit-elle d’un ton moqueur.

- Peut-être que je suis tout simplement attiré par toi, princesse. » lance-t-il, charmeur.

Je l’embrasse très rapidement sur la bouche avant de sortir de sa chambre. Je ne veux pas mourir jeune.

« TU VAS ME LE PAYER MALEFOY ! » s'époumone Hermione.

Pourtant je ne décèle pas trop de colère dans sa voix. Un début de quelque chose ? Peut-être.

Je claque la porte, furieuse de chez furieuse ! Non mais pour qui il se prend ce petit merdeux ?! Je retourne m’allonger sur mon lit. Inconsciemment je passe mon index sur mes lèvres mais les retire vite quand la porte s’ouvre, je m’apprête à crier mais….

« Pitié ne m’assassine pas ! dit Millicent les mains en l'air.

- Ce n’est que toi ! dit la lionne calme.

- Je ne sais pas comment faut que je le prenne. Soit tu ne voulais pas me voir, soit tu voulais voir Malefoy et l’embrasser…

-  Nooon ! la frappe Hermione.

- Aie ! Oh ça va ! Il embrasse bien ! Ne dit pas le contraire ! 

- J’ai pas pu vérifier mais je te promets de le faire… » dit Hermione malicieuse.

Millicent ouvre la bouche choquée.

« Tu devrais voir ta tête ! Trop drôle ! 

- Je te signale que tu viens d’annoncer que tu voulais embrasser Dray. 

- Ne te fait pas d’idée ! Juste pour ma vengeance, explique la lionne.

- Ne me le tue pas !

- Promis ! »

Millicent me laisse m’habiller, je prépare mon plan d’attaque. Je pars dans la cuisine me chercher des cookies avec de la chantilly et m’assoie entre Zabini et Malefoy. Je secoue la bouteille et en mets sur mon cookies. Je vais pour le porter à ma bouche mais je vois deux baguettes pointées sur ma bouteille de chantilly.

« C’est quoi ce truc qui sort de la neige ? demande Blaise inquiet.

- C’est de la chantilly et ce n’est pas de la neige, ça se mange. C’est même délicieux ! explique Hermione

- Je veux goûter ! » s’exclame Millicent.

Granger secoue cette bouteille et en met sur le cookie.

«  Tu sors ca d’où Granger ? demande Drago

- C’est moldu ! »

On regarde Millicent mettre le gâteau dans sa bouche. On s’attend à ce qui lui arrive quelque chose mais non. Elle fourre le reste dans sa bouche.

«  Ché délichieux ! constate la Serpentard la bouche pleine, les yeux pétillants.

- On dirait Ron qui mange ! » se moque Hermione

Milli fait une tête trop drôle. Je rigole à en tomber sur Malefoy, ce que je fais exprès, bien évidement. Ma bouche est assez près de sa virilité. Il est gêné, les muscles de ses cuisses se contractent, la main se trouvant dessus, je continue de rire, je tourne les yeux vers ses parties intimes. Intéressant. Je me relève, contente de mon gentil petit coup.

«  Ca va Malefoy ? Tu as l’air bizarre ? demande innocemment Hermione

- Ouais. Fais goûter ton machin blanc ! »

Ouh là, super nul ton changement de sujet. Mais il était urgent que je me change les idées parce que sinon j’aurais eu des soucis dans mon pantalon.

Cette fille m’attire physiquement, puis les images d’elle le matin me donne des idées assez osées ; et voir sa tête près de mes parties ne m'aide pas vraiment. Elle me fait son cookie et me le donne, je sens ce truc. Qu’est-ce que qu’il ne faut pas faire pour avoir du fric !

« Ça ne va pas te manger Malefoy , je te le promet ! »

Je le met dans ma bouche. Hmmm, c’est pas mauvais. C’est même bon. C’est la première fois que j’aime un truc moldu. Elle sourit.

« Quoi ? demande Drago.

- Tu t’en es foutu partout mon petit Dragon. »

Je prends son index et lui enlève la chantilly qu’il a sur le coin de la bouche. Je porte le doigt à ma bouche et suce son doigt tout en le fixant.

« On est encore là, les AMOUREUX ! » se moque Millicent

Je retire son doigt et regarde Milli furieuse. Je ne suis pas amoureuse de lui ! Je l’aime bien mais pour m’amuser. Je prends la bouteille de chantilly et vient m’assoir sur les genoux de Milli pour qu’elle ne bouge plus, je secoue la bombe et lui en étale sur la tête et son visage.

« Tu vas me le payer Herm’ ! »

On se bat gentiment pour récupérer la bouteille mais mon doigts étant toujours sur la bouteille, on en met partout et moi aussi je me retrouve avec de la chantilly sur moi. Je me mets à courir dans l’appartement vu qu’elle m’a piqué la bouteille, je cours chercher des munitions et en bonne Gryffondor je pars à l’attaque.

J’aime bien ce spectacle, avec Blaise on les encourage. On est très intéressés par le spectacle. A force de les encourager, elles nous entendent puis se lancent un regard avant de nous regarder de nouveau.

« Hmm, bon moi j’y vais ! s’exclame Drago soudainement, pas rassuré.

-  Attends, je te suis ! » rajoute son ami pas plus serein.

Milli nous coupe la passage.

«  Ou allez-vous ? demande Millicent

- Oui restez avec nous, rajoute Hermione d'une voix à faire peur.

- C’est gentil mais non, dit Blaise.

- Milli ? l'appelle Hermione.

- Ok ! »

On jette nos dernières munitions sur les mecs mais ils les évitent. Rrrr.

« Faudra repasser les filles mais si vous voulez on vous donnera des cours ! » se moque Drago

Granger se rapproche de moi avec une démarche féline et se colle à moi, me salissant au passage mais je n’y prête pas attention. Je me contente de la fixer.

« Tu as de la chantilly sur les lèvres. » dit Drago charmeur.

- Enlève-là. » dit-elle sur le même ton.

Je rapproche mon visage du sien.

« Tu ne vas pas l’embrasser, quand même ? demande Blaise choqué.

- Tu as bien couché avec ! grogne le blond.

- C’est pas pareil ! répond son ami sur le même ton.

- Ah bon ? » demande Drago étonné.

Euh, ils nous font quoi les deux Serpentards là ? Zabini jaloux de son pote ? C’est la meilleure et ça m’ennuie profondément. Puis il croit quoi Zabini ? Sous prétexte qu’on a couché ensemble, je lui appartiens ? Non mais il rêve celui-là ! Je n’appartiens à personne. Je me détache de Malefoy et sort en les laissant. Je reviendrai quand ils se seront calmés. Je vais voir mes amis de Gryffondor.

« Herm’ ? Que t’est-il arrivé ? demande Ginny voyant l'état de son amie

- Hein ? Quoi ? 

- Ta tenue !

- Oui Herm’ ! Raconte-nous ! demande Lavande avide de potins.

- Non non ma petite Lavande adoré ! Tu ne pourras rien écrire ! sourit Hermione.

- S’il-te-plaît ? supplie Lavande.

- Une petite bataille entre amis. 

- Les amis en question ne sont-ils pas des Serpentards ? 

- Si. 

- Et avec Drago Malefoy ? demande innocemment Lavande.

- Nous ne sommes qu’amis, si on peut appeler cela de l’amitié et STOP avec tes questions, tu en as assez pour écrire quatre pages te connaissant, toi et ton imagination débordante ! explique Hermione en se nettoyant.

- Moi je veux tout savoir ! sourit la rousse.

- Plus tard ! souffle Hermione mystérieuse.

- Maintenant ! » réplique Ginny déterminée.

Elle me tire dehors dans un coin isolé ou je lui raconte tout. Je passe le reste du weekend avec mes amis de Gryffondor.

Un peu avant dans la salle commune.

« Putain Blaise tu fais chier ! J’y étais presque ! Il va falloir que je recommence tout depuis le début ! grogne Drago.

- Oh ça va ! » s’exclame son ami d’un ton énervé.

Blaise s’en va dans sa chambre en claquant la porte.

« Il a quoi ? demande le blond perdu.

- Réfléchis Dray. » souffle la Serpentard

Je réfléchi mais rien ne vient, Milli désespère.

« Il est jaloux, tout simplement, souffle Millicent

- Mais il n’a pas raison de l’être… s'étonne Drago

- Vous fantasmez tous sur cette fille, et toutes les filles fantasment sur toi. En principe, il prend tes "restes", et là, pour une fois, il a eu la fille avant toi, mais depuis que ton père t'a dit de sortir avec Hermione, ton charme agit sur la lionne et elle s’intéresse à toi alors qu’avant c’était avec Blaise qu’elle s’amusait. Il se sentait à ta hauteur ; tu viens de lui enlever ça, sans le vouloir bien sûr… expliqua longuement Millicent.

- Mais… il a dit qu’il m’aiderait ! rétorque Drago, incrédule.

- Bien sûr, parce que vous êtes amis. 

- Mais lui aussi c’est un BGS. 

- Dans le précédent numéro, il y a avait un sondage sur notre BGS préféré, nous avons les résultats lundi. Nous savons qui va le gagner, les filles bavent ouvertement sur ton passage comme vous bavez sur Hermione, explique Millicent.

- Je n’avais jamais remarqué que Blaise se sentait en retrait…. souffle Drago, choqué.

- Parce que c’est ton ami, il le cachait et montrait qu’il était heureux, Blaise savait que quelque chose n’allait pas bien chez toi, il faisait comme si tout allait bien pour ne pas te déranger. 

- J’agis vraiment comme un con avec Granger ? 

- Oui. 

- Mais il faut que je me la fasse, je veux mon fric et mon confort ! 

- Je sais, mais tu ne peux pas le faire ailleurs que devant Blaise ? propose Millicent.

- Je vais essayer ! 

- Je te retrouve mon petit Dragon ! 

- Ne m’appelle pas comme ça ! » grogne Drago entre ses dents.

Milli me fait un sourire qui en dit long.

«  Quoi ? s'étonne Drago.

- Avoue que tu l’apprécies !

- Non.

- Ok, n’avoue pas, mais c’est la seule que tu laisses t’appeler comme ça ! 

- Juste pour l’amadouer ! 

- Ouais c’est ça ! Allez, va voir ton meilleur ami, dit Millicent, sceptique.

- Tu vas où ? 

- Faire mes devoirs ! »

Milli m’embrasse sur la joue et sort.

*DRING !*

Non je ne veux pas me lever ! Je veux rester dans mon lit. Je ferme les yeux et me rendors mais je suis réveillée par la voix de Zabini.

«  Lève-toi Hermione ! Tu vas être en retard ! sourit Blaise.

- Mais non, laisse-moi dormir ! grogne Hermione endormie.

- Il est sept heures cinquante, se moque Blaise, amusé.

- LA VACHE ! POURQUOI TU NE M’AS PAS REVEILLEE PLUS TÔT !?! hurle Hermione.

-  Je ne suis pas ton larbin ! »

Blaise s’en va en claquant les talons. Je m’habille rapidement, ne me coiffe même pas et descend au cachot pour mon cours de potion. Je rentre la dernière en classe et m’assoie avec mes amis. Le cours débute.

« Pourquoi t’es en retard, Mione ? demande Ron.

- Je me suis rendormie, bougonne Hermione.

- Tu devrais voir ta tête ! se moque Harry en rigolant.

- Monsieur Potter, je veux bien croire que votre hilarité a une bonne raison d’être, mais faites-le plus discrètement. » grogne Rogue.

Je fusille Rogue du regard. Rrrrrr, non mais pour qui il se prend celui-là ?

Je fais ma potion en fulminant, et une fois celle-ci finie, je sors du cours sans son autorisation mais je m’en fiche, je l’entends gueuler mais tant pis, il veut me provoquer ? Ok ! Moi je me promets de lui rendre la vie impossible.

Merde le directeur !

« Miss Granger, je vous cherchais ! sourit Albus

- Que se passe-t-il Monsieur le Directeur ?

- Allons dans mon bureau. »

Une fois dans le bureau.

« En tant que préfete-en-chef ,vous avez le droit de savoir avant tout le monde que nous allons faire un échange scolaire de 15 jours avec Durmstrang.  Mais je voulais que vous y alliez de façon moldue, explique le directeur

- Pardon Monsieur, mais je ne vois pas où vous voulez en venir…

- J‘y viens Miss. Nous savons que vous êtes extrêmement riche et que vous possédez ce que l’on appelle un avion je crois ? 

- Oui. 

- Je voulais savoir si nous pouvions disposer de votre objet volant pour nous y rendre ? demande le directeur.

- Oui, bien sûr mais demandez à mon père avant. Pourquoi cet échange ? 

-  Depuis la fin de la guerre, nous avons décidé de rapprocher les écoles. 

- Et quand partons-nous ? 

- Le 1er décembre, vous serez de retour pour les fêtes de fin d’année. 

- Encore une question Monsieur, mon identité restera-t-elle secrète ? 

- Oui Miss, bien sûr. 

- Puis-je partir ? 

- Oui, mais la prochaine fois, évitez de sortir du cours sans autorisation.

- Quand le professeur me respectera ! » répond-elle hautaine

Je sors le nez en l’air.


Je rentre de la retenue avec la vielle McGo pour être sorti sans autorisation, je me vautre sur le canapé en face de Blaise qui lit une lettre qu’il me tend à la fin de sa lecture.

Je la lis rapidement.

«  Je savais. 

- Tout ? demande Blaise

- Non juste que nous partions le 1er

- Nous encadrerons les 7ème années. C’est quoi un avion ? demande Blaise.

- Un avion. C’est un objet moldu pour voler. 

- Comme un balai ? demande Blaise.

- En plus gros, beaucoup plus gros. Dumbledore annoncera la nouvelle demain, après ça il faudra distribué les autorisations parentales pour qu’ ils puissent partir, et leur distribuer la liste de ce dont ils auront besoin. 

- Sais-tu avec qui nous partons comme prof ? 

- Non. Je vais me coucher. Bonne nuit. 

- Bonne nuit. »

Je me lève, l’embrasse sur la joue et part me coucher. Mon baiser a étonné Blaise.


On est en cours de botanique.

« Alors ? demande Millicent étonnée.

- Oui j’ai été très gentille avec ton petit Blaise ! sourit Hermione amusée.

- Merci, tu es un amour, sourit Millicent rassurée.

- Dis-moi, tu n’apprécierais pas Zabini ? 

- Si. 

- Je ne te parle pas comme ami, mais plus.

- Non bien sûr que non, grimace Millicent gênée

- Ouais, répond Hermione, peu convaincue. C’est-… AÏE ! » s’écrie-t-elle.

Tout le monde retourne vers moi, la plante m’a mordue !

« Miss Granger, ça va ? demande Mme Chourave.

- Oui oui. »

Le cours reprend.

« Bien fait ! » se moque Millicent.

Elle me tire la langue, moi aussi.

Ravagées ces deux-là ! Je vous le dit ! A la fin du cours on nous annonce qu’il y aura le voyage inter-scolaire. On va bien rigoler, en plus Durmstrang est devenu mixte cette année. On va bien s’amuser. Par contre il faut que je m’active pour me la faire, si elle s’en trouve un dans cette école !

«  Dray ? Ça va ? Tu as l’air inquiet ? demande Blaise.

- Non non c’est bon t’inquiète ! » dit Drago gêné.

Mon meilleur ami hausse les épaules.

« Les personnes qui vous accompagnerons sont les professeurs Rogue et McGonagall. Pendant ces quinze jours les professeurs de Durmstrang donnerons les cours à la place de nos enseignants. »

Je vois Granger la mâchoire serrée. Les hiboux arrivent, les hiboux de l‘école avec les magazines.

Milli l’ouvre.

« Résultat ? demande Drago.

- En tête, Drago et deuxième Blaise, troisième Jesse, quatrième Zac, cinquième Matt. » énumère Millicent.

Je me sens gêné pour Blaise mais il me dit que ça va. On s’est expliqué et ça va mieux entre nous. J’adore mon meilleur ami. Il est très important pour moi.

« Tu avais voté pour qui, Milli ? demande Matt

- Euh, je ne le dirais pas, dit Millicent, gênée.

- Allez, Milli dis-le ! insiste Matt.

- Euh, personne, grimace Millicent gênée, rouge de honte.

- Pas drôle ! »

Je regarde Millicent bizarrement. Elle n’agit pas comme ça d’habitude.

« Ca va Milli ? demande le blond.

- Oui oui.

- Faut qu’on parle ma petite chérie ! » sourit Hermione arrivant derrière elle.

Milli lui fait un sourire et se lève, je crois qu’elle vient de la sauver de sa gêne.

« Eh, beauté ça ne te dit pas que toi et moi on aille faire un tour ? propose Jesse à Hermione.

- Non, répond Hermione fermement.

- Pourquoi ? rétorque-t-il vexé.

- C’est comme ça et pas autrement. 

- Allez, coucher avec un Serpentard ne te gêne pas vu que tu t’es fait Blaise ! répond Jesse

- C’est vrai, mais toi tu n’es pas lui ! » sourit Hermione

Les deux filles partent bras dessus bras dessous.

«  J’arrive au bon moment ? demande Hermione.

- Oui merci ! 

- Alors qu' elle était la raison de son malaise ? 

- Euh, bien… souffle Millicent.

- Aller, promis je ne dirais rien, puis tu as vu je suis gentille avec Zabini qui est quand même deuxième dans le cœur des filles.

- A quoi bon que je te le dises de toute façon il ne me voit que comme une amie. » dit-elle triste.

Je passe mon bras sur les épaules de mon amie pour la réconforter.

« Tu veux qu’il te voit comme une bombe atomique ? demande Hermione.

- Je ne sais pas, je voudrais qu’ il me voit tout simplement.

- On pourrait l’aider à te remarquer mais pour le voyage. Tu verras après être passé entre mes doigts expert ou plutôt ceux de mes stylistes ils vont tous baver devant la nouvelle Millicent Bulstrode ! 

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, souffle Millicent.

- Mais si, on va bien rigoler ! Tu verras, puis si tu n’aimes pas, tu redeviendras comme avant. 

- D’accord ! 

- Je te laisse je dois organiser un truc avec Zabini ! A plus tard ! » sourit Hermione.

Je rejoins Zabini à la bibliothèque.

« Tu es en retard ! grogne Blaise

- Désolée. J’avais un truc à régler.

- Je te propose un truc simple qui ne serait pas trop contraignant. 

- Annonce.

- On pourrait monter un dossier sur notre voyage, avec des photos, des reportages, des écrits. 

- Ca me plaît bien, on va bien rigoler ! 

-  Et on pourrait le faire sous forme d’exposé qu’on présenterait devant toute l’école. 

- Ouai pourquoi pas, dit Hermione.

- Ok. On fait comment pour tout avoir ? 

- On leur file un plan de ce qu’on veut, et ils se débrouillent seuls. 

- Ça me va. 

- Bon je te laisse ! A plus !

- A plus. »

Je pars rejoindre Milli mais je croise Malefoy.

«  Salut Princesse, sourit Drago.

- Malefoy. »

Il reste planté devant moi sans rien dire.

« Tu veux quelque chose Malefoy ?

- Non, juste te voir. 

- Tu m’as vue, alors je peux passer maintenant ? 

- Non. Je te trouve bien là. » sourit Drago.

Je me décale pour passer mais il se met en face de moi.

«  Oui ? demande Hermione avec un sourire crispé.

- Il y a un truc qu’on a pas fini toi et moi.

- Ah bon et quoi ? » demande Hermione, surprise.

Je me rapproche d’elle. Je lui caresse la joue en rapprochant mon visage du sien, nos lèvres ne sont qu’à quelques millimètres quand son index vient se mettre sur ma bouche pour me reculer.

« Pas aujourd’hui ! sourit Hermione avec un léger sourire en coin.

- Quand ?

- Quand tu l’auras mérité ! » dit-elle mystérieuse.

Elle me pousse et s’éloigne avec sa démarche de mannequin. Je la reluque sans me retenir.

Je sens ses yeux sur mes fesses mais ça ne me dérange pas. J’aime bien au contraire, même plus quand c’est lui. Je l’aime bien. Oui j’aime bien les Serpentards et après ?

J’en ai marre de ces histoires entre les maisons. La guerre est finie, Voldemort est MORT ! Je pensais qu’une fois la guerre terminée, tout serais beau et rose.

Douce illusion d’une ado par comme les autres qui a grandi dans un monde doré. Je me justifie, me reprocherais-je quelque chose ? Non. Ou peut-être que oui. Je me sens gênée par rapport à mes amis. Il faut que je mette les choses au clair avec eux. Je n’aime pas cette situation.

« J’avais des doutes sur ta relation avec Malefoy mais maintenant je le sais !

- Fred ? Que fais-tu là ? sursaute Hermione.

- On est mercredi. 

- Ah ouais… grimace Hermione.

- Tu ne dis rien sur ta relation avec Monsieur le Prince ? 

- Je ne dis rien car il n’y a rien à dire.

- Je ne te croyais pas comme toutes ses filles qui sont passés dans son lit, je te croyais à part, je te croyais différente. C’est même pour ça que j’étais tombé amoureux de toi. Mais finalement ce n’était qu’une erreur. »

Il attend la gifle mais je me contente juste de sourire.

« Tu ne dis rien ? demande Fred surprise

- Il y a quelque temps, je t’aurai giflé et je serai partie en pleurs pour le mal que tu m’as fait. Mais après tes paroles si douces et gentilles, je me rends compte que je n’éprouve plus rien pour toi. J’ai réussi à t’oublier, dit-elle fière.

- Tu m’as oublié avec Malefoy… dit-il la voix tremblante.

- Là n’est pas la question, mais NON je ne t’ai pas oublié dans ses bras. Mais toi tu t’attendais à quoi ? Tu voulais que je continue à dépérir en attendant que tu daignes me reprendre ? Non Fred, ça ne marche pas ainsi. Tu as plein de chance de me récupérer mais tu ne les as pas saisis alors maintenant c’est à ton tour de souffrir. Tu te demandes comment je le sais ? Ta voix, ta voix tremblante. Au revoir Fred. Quand tu arrêteras d’être con tu m’appelleras ! » achève-t-elle, fière de sa tirade.

Je m’en vais en claquant des talons.


Plus tard, un samedi.

« Je voudrais savoir ce que vous pensiez de mon amitié avec les Serpentards ? Je veux que vous soyez honnête, demande Hermione

- Je crois que Malefoy t’apprécie… J’en reviens pas que c’est moi qui ait dit ça ! souffle Harry.

- Ca ne te dérange pas ? demande Hermione inquiète.

- Je te connais Hermione depuis qu’on est gamins, je fais confiance à ton jugement. Mais s’il te fait de la peine je le trucide sur place !

- Moi je te laisserai dans la merde ! Qui se frotte à un cactus s’y pique. Tu seras allée chercher les embrouilles toi-même, alors ce sera à toi de les assumer ! grogne Ron.

- Tu sais pourquoi je t’adore Ron ? demande Hermione.

- Non ? dit Ron surprise

- Parce que tu ne m’as jamais pris avec moi des pincettes. Si tu as quelques choses à dire tu le dis et tu n’y vas pas par quatre chemins et tu n’as pas peur de ma colère dévastatrice. Je t’adore Ron. »

Je le prends dans mes bras.

«  Moi aussi je t’adore Mione, dit Ron un rouge.

- Et toi Ginny ? Tu en penses quoi ? demande Ginny.

- Je veux ta vie ! » boude Ginny

On rigole.

« Ne vous marrez pas ! C’est vrai ! Tu es un aiment à canon ! Moi j’attire que les moches ! boude Ginny.

- Merci, ça fait toujours plaisir à entendre, grogne Harry.

- Sauf toi mon chéri mais tu es bien le seul ! sourit Ginny se rendant compte de son erreur.

- Ouais c’est suffisant ! 

- Oh, ne sois pas jaloux mon chéri, mais j’aimerai bien avoir des amis canons.

- S’il n’y a que ça ! Je vais te présenter tellement de mec que tu ne seras plus ou les mettre ! sourit Hermione.

- Tu ne lui présentes que des homos ou des mecs déjà pris ! grogne Harry.

- Ne soit pas jaloux mon cœur, tu es le seul que j’aime, sourit Ginny.

- Moi aussi je t’aime ! » sourit Harry.

Ils s’embrassent.

« Beurk ! On est là ! » grognent Hermione et Ron en chœur.

Ils nous regardent avec un grand sourire montrant toutes leurs dents.

«  Alors vous n’avez rien contre mon amitié avec eux ?

- Non, tant que tu es heureuse ça me va, sourit Ginny.

- Moi aussi ! rajoute Ron.

- Tant que tu ne me demandes pas d’être pote avec eux ! rajoute Harry.

- Ben justement vu que tu abordes le sujet je me disais que peut-être… commence Hermione.

- NON !!! » crient les trois Gryffondors

J’explose de rire sur le canapé, j’en pleure tellement je rigole devant leurs têtes choquées.

« Vous devriez voir vos têtes, c’est trop drôle ! se moque Hermione.

- Ton humour est assez noire et ne fait rire que toi ! grogne Ron.

- C’est le principal ! »

Je continue de rire dix bonnes minutes avant de me calmer.

«  Bon mes petits choux, c’est pas le tout mais je dois préparer mes valises et j’ai un petit truc à faire ! Bye bye mes bichons ! »

Je m’en vais toute joyeuse dans ma salle commune où sont les éternels Serpentards. A se demander s'ils ont une salle commune à eux !

«  Ma petite Milli adorée, tu viens ? dit Hermione joyeusement.

- Tu es sûre ? répond Millicent peu rassurée.

-  Allez, viens ! » sourit Hermione.

Elle tire Milli par la main.

« A demain les mecs !

- A demain ! » dirent les garçons perdus.

Elle s’en va en rigolant.

« Elle a fumé quoi Granger ? demande Drago.

- Je sais pas mais elle est vraiment trop bonne ! commente Jesse.

- Tu es obligé de pensé qu’au cul ? demande Matt.

- Je n’y peux rien, je suis comme ça !

- Tu es désespérant ! souffle Blaise.

- Je me la ferais ! dit Jesse fière.

- Laisse tomber, Dray a jeté son dévolu sur la reine de Poudlard, souffle Blaise.

- C’est foutu ! » grogne Jesse.

Et oui ! Je suis le Casanova de ses dames ! Prétentieux ? Non égal à moi-même !

«  Je me demande ce qu’elles font ? Puis c’est quoi ce truc au-dessus de sa porte ? demande Drago.

- Si je savais, c’est sûrement moldu. » souffle Blaise.

Je m’approche de la porte et regarde curieusement l’objet en question. J’entends rigoler derrière la porte.

« Mais arrête de bouger !!! rigole Hermione.

- Tu es sur de ce que tu fais ? demande Millicent.

- Oui !... Allez !! Ça suffit ! » répond Hermione

Plus rien ! La porte s’ouvre brusquement sur Hermione.

« Tu veux quelque chose ? » demande Hermione.


A suivre....

Chapitre 7

Beta Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


« Comment tu as su que j’étais derrière la porte ? » demande Drago, surpris.

Elle fait un coup de tête en direction de la boîte.

« C’est quoi ça ? demande Drago

- Cherche sur internet, tu le sauras ! » répond Hermione d’un ton mystérieux.

Elle ferme la porte. Je crie.

«  C’est quoi "Internet" ?! » demande Drago, perdu.

Je rigole toute seule.

« Bon retournons à nos moutons ! sourit Hermione.

- Je ne sais pas si ça va m’aller ! 

- Mais si tu verras ! Va te laver les cheveux ! »

Elle s’assoie, je commence par lui décolorer les cheveux et à les lui colorer. Une fois fini…

« Regarde. »

Elle ouvre les yeux et crie.

«  Tu n’aimes pas ? demande Hermione inquiète.

- On va dire que ça change. Il va falloir que je m’y habitue mais j’aime bien ! dit Millicent en passant ses mains dans ses cheveux blonds.

- Tant mieux ! Mon père m’a fait livrer des vêtements pour toi mais avant on va te faire un bon masque, t’épiler les sourcils et te faire une manucure. »

Je passe les heures qui suivent à lui faire une beauté. Une fois fini, elle reste sans voix.

« Tu es un génie Herm’ !

- Je sais… Merci ! Bon les vêtements ! Essaye tout ça ! » sourit Hermione en lui désignant une pile de vêtements.

On passe le reste de la journée et la soirée à lui faire des essayages. On les met dans sa valises vu que l’on part demain à neuf heures à Durmstrang. Je suis trop excitée, mais un peu triste car je ne verrais pas Victor. Milli dort dans ma chambre pour que personne ne la voie.

*DRING*

J’éteins le réveil doucement. Je suis déjà réveillée depuis une demi-heure, j’ai même pris ma douche, il ne reste plus qu’à m’habiller. Je secoue Milli. On s’habille toutes les deux avec les vêtements créés par mon père. Je mets une grande cape avec une capuche sur Milli puis on descend nos trois valises chacune derrière nous. Heureusement qu’on ne part qu’une semaine ! On croise les Serpentards.

« 6 valises ? Vous y mettez quoi dedans ? demande Blaise.

- Le minimum : les vêtements, les chaussures et les produits de beauté ! répond Hermione.

- Mais tu n’en as pas besoin, dit Drago à son oreille.

- Besoin de quoi ? De vêtements ? réplique-t-elle.

- Petite coquine, je parlais de tes produits ! Mais j’avoue que sans tes vêtements seraient aussi sympathiques, sourit Drago.

- Si tu es sage ! » répond Hermione souriante

Je l’embrasse sur la joue et tire Milli part le bras. On doit se retrouver dehors à neuf heures moins le quart pour monter dans l’avion. Les sangs-purs le regarde bizarrement. Je vais voir le pilote, il y aussi la personne qui va s’occuper de nous pendant le voyage. On lui donne nos valises.

«  Merci Charles. 

- De rien Miss Lag-… 

- Chut, c’est Miss Granger. 

- Pardon, miss. 

- Allez prévenir Dimitri, je ne veux pas de bourde. »

Il fait oui de la tête. Ginny me saute dans les bras pleurant à moitié.

« Ce n’est rien, on ne part que quelques jours. On se revoit dimanche soir ! sourit Hermione

- Je t’adore ma chérie !

- Moi aussi ma puce. Fais plein de bêtises ! dit Hermione en l'embrassant sur la joue.

- Toi n’en fait pas trop ! sourit Ginny.

- Ça c’est pas sûr !

- Allez, on monte ! » ordonne McGonagall.

On s’avance tous près des escaliers. Rogue nous coche sur la liste puis nous montons. C’est le grand luxe, cette boîte blanche.

« Tout le monde s’assoie et s’attache avec les sangles noires, ordonne McGonagall.

- Je ne m’attacherai pas ! grimace Hermione.

- Et pourquoi cela miss ? grimace Rogue.

- Ça va froisser ma robe ! 

- Miss Bulstrode, vous pouvez enlever votre capuche ! ordonne Rogue.

- Est-ce une obligation ? Parce que le règlement de l’école nous laisse nous habiller comme nous le souhaitons le weekend. » réplique Hermione.

Rogue s’en va en bougonnant. Je souris dans ma barbe en voyant Granger calmer le maître des potions. Je crois qu’elle lui en veut encore pour sa moquerie en cours. Il va en baver je pense...

Le truc bouge et vibre de partout, je le sens monter dans les airs, je me cramponne aux accoudoirs. Granger sourit devant nos têtes, elle a l’air décontractée et se lève pour aller boire un verre. Le type est aux petits soins pour nous tous, mais encore plus envers Granger.

« Je m’y ferais vite à ta vie !! sourit Ron.

*Salut Yelle, salut Christelle ! Et on n’est pas des putes à franges, c’est clair-…*

Les autres sursautent en entendant la sonnerie de mon portable. Je décroche.

« Allo ? Wow, attends deux secondes !... Baissez vos baguettes bande d’abrutis, c’est un portable, il ne va pas vous attaquer ! Tu disais ma petite Carly ?

- Je venais au news, puis vendredi prochain, Matthew organise une petite fête.

- Oh non ! soufflait Hermione, dépitée.

- Quoi ?

- Je ne pourrai pas venir ! dit la sorcière d’un ton triste.

- Pourquoi ?

- Je serai en Bulgarie. Tu devras faire la fête sans moi !

- NON C’EST PAS POSSIBLE ! hurlait Carly dans le téléphone.

- Tu viens de me détruire le tympan. En plus ils me menacent tous avec leurs baguettes ! Baissez vos baguettes, non de non ! Et si c’est possible, tu devras tout faire pour qu’on ne remarque pas mon absence ! demande Hermione.

- Il n’y a qu’un moyen pour que j’y arrive c’est d’y aller en sous-vêtements !

- Tu ne le feras pas ! rigole Hermione.

- On parie ? répond Carly.

- On parie. Dix que tu ne le fais pas !

- Ok ! Pari tenu, je t’enverrai les magazines !

- Pas de soucis ! Bye bye !!

- Bisous ma chérie ! Je t’aime !

- Je t’aime encore plus ! » rigole Hermione.

Et je raccroche tout de suite pour ne pas lui laisser le temps de répliquer.

« 10 gallions ? demande Ron.

- Encore mieux, 10 000 euros ! Ce qui fait 5 000 gallions si tu préfères ! » explique Hermione levant les yeux au ciel.

Le trajet est long, je m’endors sur l’épaule d’ Harry qui me secoue pour manger. Je baragouine un « j’ai pas faim » et me rendors.

« Aller Milli, enlève ta capuche ! demande Blaise.

- A moins que Granger t’aie défigurée ! se moque Drago.

- Ne dis pas de bêtises, vous verrez en arrivant.

- Allez, même pas pour nous ? insiste Drago avec un sourire charmeur.

- Remballe cet air, il ne marche pas avec moi, grogne Millicent.

- Allez Milli, juste tes vieux amis, supplie Blaise.

- Je… commence-t-elle avant d’hésiter. Non. Vous attendez ! Point final. »

Millicent est bizarre avec Blaise. Je me demande pourquoi elle est ainsi ? Il va falloir que je suive ça de plus près !

« Réveillez votre amie, nous arrivons dans trente minutes ! ordonne Rogue.

- Pas la peine, votre douce voix a fait l’affaire ! » rétorque Hermione d’un ton endormi.

Je me recoiffe rapidement et pars chercher mon manteau en fourrure. Faut pas tuer les petites bêtes ? Pitié ! J’ai tué mon chat pour avoir ce manteau ! Il date de deux ans mais je l’adore, je me damnerai pour de la fourrure mais avec Green-Peace qui nous fait chier, on ne peut pas tuer les pauvres petits animaux sans défenses ! Tsssss, conneries ! Vivement que ça revienne à la mode, comme ça ils l’auront dans le cul !

Quand je rejoins les autres, je les vois tous accrochés à leur siège. On atterrit, certains me jettent des regards jaloux, d’autres dédaigneux. Encore des écolos ! Je m’assoie délicatement, en caressant ma douce fourrure.

« Nous sommes arrivés. Attendez-la ! » ordonne McGonagall.

Nos deux professeurs chéris s’en vont.

«  Mais poussez-vous, dégagez ! » s’exclame Hermione en poussant tout le monde.

Je viens me mettre devant tout le monde, Malefoy me rejoint sauf que tout le monde se pousse sur son passage. Les profs reviennent. On nous dit de descendre. Toutes l’école est en bas, à nous regarder comme des bêtes curieuses.

«  Les princesses d’abord, dit Drago.

- Ça va de soi ! » dit Hermione souriante mais hautaine

Je descends la première suivi de Malefoy, Zabini, Harry et Ron. Ils descendent tous. Viens le tour de Millicent mais elle s’arrête en haut des escaliers. Tous les yeux sont braqués sur elle.

« Blaise regarde ! » dit Drago

Milli défait sa cape, enlève sa capuche et laisse tomber sa cape. On est tous la bouche ouverte devant elle, sauf Granger, qui est à l’air fière d’elle. D’ailleurs elle nous regarde tous, que ce soient les élèves de Poudlard ou ceux de Durmstrang. Je suis un des premiers à reprendre mes esprits.

«  Ferme la bouche Blaise ! Elle ne va pas s’envoler ! » se moque Drago.

Milli descend les marches délicatement avec son manteau en fourrure ouvert son ensemble prêt du corps et ses cuissardes. Elle est vraiment super belle. Et j’aime bien sa nouvelle couleur de cheveux. Je crois que Blaise est de mon avis !

« Tu baves Blaise ! se moque Drago

- Elle te plaît, la nouvelle Milli ? » demande Hermione à son oreille

Il fait oui de la tête sans la quitter des yeux.

«  Ça tombe bien c’est le but ! »

Je m’en vais souriante devant l’air de Zabini. Je vais leur donner un petit coup de main à ses deux-là !

Je rejoins Milli.

« Je suis fière de moi, et de toi aussi. En plus tu fais de l’effet à un certain Serpentard ! Puis à mon avis, tu vas faire la prochaine couverture de Playwizard !

- Tu crois ? demande la nouvelle blonde

- J’en suis sûre ! Allons-nous mettre au chaud, il fait super froid dans ce pays. »

On suit le reste des élèves. Je m’assoie entre Ron et Harry. Ils nous font leur discours de bienvenus, puis nous dînons. Je repère les élèves qui sont potables. Il n’y en a pas beaucoup.

« J’adore ta nouvelle couleur Milli, et tout le reste aussi, la complimente Jesse.

- Merci. » rougit Millicent

On la complimente tous sauf Blaise.

« Dis-lui quelque chose ! murmure Drago à l'oreille de Blaise.

- J’ai pas envie ! » bougonne Blaise.

Blaise se lève et sort de la salle. Milli a l’air triste. Mon attention se reporte sur Granger qui se fait déjà reluquer par plusieurs mecs. Je croise son regard, elle me fait un bref sourire charmeur. A la fin du repas ils nous conduisent dans nos dortoirs mais cette fois, il y en a un pour les filles et l’autre pour les garçons, il va y avoir du bordel dans les dortoirs. C’est un peu dangereux d’avoir fait ça mais au moins il y aura de l’ambiance !

On rentre dans nos chambres pour six personnes, Milli et moi nous mettons dans la même chambre ainsi que Lavande et Parvati, plus deux autres filles que je ne connais pas. Millicent à l’air triste.

« Milli ? Qu’as-tu ce soir ? Tu étais toute souriante avant le repas.

- C’est rien ne t’en fait pas !

- Je vois bien que quelque chose ne va pas ! Dis-moi ce qu’il y a ? » demande Hermione en la prenant dans ses bras.

Elle me regarde avant de verser quelques larmes. Ces larmes je les connais, c’est à cause d’un garçon. Zabini.

« Zabini ? »

Elle fait un bref oui de la tête. Il va m’entendre celui-là ! Je l’embrasse sur la tempe et sors, direction les dortoirs des mecs. Je croise deux mecs de Durmstrang qui me sifflent, pas étonnant vu ma tenue assez osée, je n’y prête pas attention. Je fais toutes les portes des dortoirs jusqu’à trouver les personnes que je cherche.

« TOI ! FAUT QU’ON PARLE ! » hurle Hermione à l'attention de Blaise.

Zabini me suit sans rien dire. On va dans un endroit plus calme.

« NON MAIS C’EST QUOI TON PROBLEME AVEC MILLI ?!? s’écrit Hermione.

- Hein ?

- Qu’est-ce que tu lui as dit ce soir ?

- Mais rien. Je ne lui ai rien dit !

- Alors pourquoi elle est triste ? demande Hermione le menaçant avec son doigt.

- J’en sais rien moi ! Je n’ai rien fait ! C’est elle qui est bizarre ! Puis c’est quoi son changement de look ?

- Ne me dit pas que tu n’aimes pas parce que j’ai vu ta tête tout à l’heure ! Mais tu la préférais peut-être avant ?

- Euh …. Bien…. Euh…. Oh puis laisse-moi !

- Oh non pas si vite ! Si tu la préférais avant, pourquoi tu ne lui as pas dit et pourquoi tu as couché avec moi ? demande Hermione lui bloquant le passage.

« Euh… Puis qui te dit que je l’aime bien plus qu’une amie ? »

Il me bouscule avant de partir, j’atterris contre un mur brusquement, je pousse un léger cri de douleur. Un homme arrive.

« Ça va ? »

Je lève les yeux vers la personne qui me tend sa main.

« Victor ? s’exclame Hermione, surprise

- Hermione ? Si je m’attendais à te voir ! Tu as énormément changé depuis trois ans ! »

Il m’aide à me relever, puis il enlève sa cape pour me la mettre sur mes épaules.

« Quel est l’idiot qui ose te pousser ?

- Que fais-tu ici ? Je ne m’attendais pas à te voir.

- Je viens donner des cours de Quidditch une fois de temps en temps. Je te ramène, mais que fais-tu dans cette tenue ?

- Pourquoi, elle te déplait ? boude Hermione

- Non, loin de là mais tu vas attraper froid, nous ne sommes pas en Angleterre, plaisante Victor.

- J’étais en colère. Je n’ai pas fait attention. »

Il rigole, je me mets à sourire. On marche en silence.

« Toi aussi tu as changé.

- Merci. Je t’ai vu dans les magasins Chanel. Tu plais à beaucoup de mes amis ! sourit Victor.

- Il faut que tu me les présentes ! sourit Hermione

- Si tu veux mais je doutes qu’ils soient à ton gout ! 

- Parce que tu connais mes goûts ? 

- Je connais tout de toi ! 

- Prouve-le ! »

Je l’embrasse sur la joue et rentre dans mon dortoir.

Je marche dans le couloir quand je croise quelqu’un que je n’attendais pas à voir. Qu’est-ce que Krum fait ici ? Il ne devrait pas avoir fini ses cours ? Il va me compliquer la tâche, celui-là. Il faut que je la mette dans ma poche et rapidement !

« Ne devrais-tu pas te trouver dans ta chambre ? demande Victor.

- Ne devrais-tu pas te trouver hors des murs de cette école ? réplique Drago.

- A demain ! » grogne le bulgare.

Il est barge ce type, complètement ravagé mais une menace non négligeable ! Moi aussi je retourne me coucher.

Je repère Granger au petit déjeuner, elle a l’air toute joyeuse. Rrrr, par contre Milli à l’air toute triste.

«  Milli, ça va ? demande le blond

- Hmmm…

- C’est tendu aujourd’hui ! » sourit Drago

Milli et Blaise font la tête, c’est pas gagné pour détendre l’atmosphère !

«  Bon on y va ! On a cours de balai toute la matinée avec d’autres septièmes années ! » sourit Drago

On part dans le parc, ils nous ont séparés en quatre classes. Avec moi il y a Milli, Blaise, Granger, Weasley, Potter, moi et deux types qui s’appelle Sébastien et Thomas. Je ne les connais que de vue. On s’avance vers les élèves. Je jette un bref coup d’œil au prof mais pas si bref que ça vu que c’est Krum. Granger lui fait un sourire charmeur qu’il lui rend.

«  Bonjours à mes anciens élèves et aux élèves de Poudlard. Aujourd’hui vu que je suis là, dans un 1er temps je vais juger de votre niveau en Quiddirch puis nous ferons quelques matchs. 

- Monsieur Victor ? demande un élève.

- Oui, Andrew ?

- Est-ce qu’on pourrait faire une présentation des élèves étrangers ? demande-t-il en jetant un regard en direction d’Hermione.

- Bonne idée, comme ça vous apprendrez tous à vous connaître. » sourit Victor

On se présente rapidement. Quand Granger se présente les mecs sont en admiration devant elle. Devant Milli aussi. Blaise fait un peu plus la gueule ce qui lui vaut un regard meurtrier de la part de Granger. Je dois être idiot, mais je ne comprends RIEN mais de RIEN !

« Tous sur vos balais ! ordonne Victor

- Professeur ? demande Hermione amusée

- Oui Hermione ?

- Est-ce une obligation de monter sur un balai ? Parce que ce n’est vraiment pas mon truc, puis j’ai pas envie de me décoiffer !

- Non pas que je ne me soucie pas de ta coiffure, mais tu es obligée de monter sur le balai, on verra pour les match. 

- S’il-te-plait ? insiste-t-elle, une moue adorable sur les lèvres

- Non. Et arrête avec tes airs d’ange, parce que d’une, tu n’en es pas un ; et de deux : ça ne marche absolument pas ! » réplique Victor fermement.

Toutes les filles la regardent moqueuse sauf Milli qui a l’air désolée pour elle, mais Granger se met à sourire.

« Tu sais pourquoi je t’adore Victor ? Parce que toi tu me résistes ! »

Elle lui envoie un baiser, me jette un bref regard et monte sur son balai mais ne décolle pas.

« Tu as dit ça pour Victor ou pour Drago ? demande Millicent à Hermione.

- Comment peux-tu oser croire une telle chose ? Je suis choquée par de tels propos ! » dit Hermione, faussement choquée.

On se met à rire devant ma voix hautaine.

« Alors ? Avoue que c’était pour Drago ? » demande Millicent.

Elle s’en va en volant, ton intonation ne ressemblait pas à une question mais à une affirmation, je me mets à sa poursuite.

« Attend que je t’attrape toi ! Fausse blonde ! criait Hermione.

- A qui la faute ! » criait Millicent.

On slalome entre les élèves tout en rigolant. Victor nous appelle. On se pose tout en rigolant.

« Hermione chérie ! Tu es toute décoiffée ! dit Millicent hautaine.

- Oh Merlin ! » répond Hermione sur le même ton.

Je passe ma main dans les cheveux et défait quelques épingles pour laisser tomber en cascades mes cheveux, j’y mets bien entendu le style.

« On ne vous a jamais dit professeur que ce n’était pas bien de regarder les filles de cette façon ? se moquait Hermione.

- Qui te dit que je te regarde ainsi ?

- Mais tout mon cher ! » souriait Hermione

Krum fait les équipes, je suis avec Weasley, un certain Nicolas, une Sakura, et Sébastien. Je suis contre Granger, Potter, Millicent, Andrew et Dominique.

«  Le match durera trente minutes, les gagnants joueront ensemble. » dit Victor

On monte sur nos balais, Potter est attrapeur contre moi, Granger et Millicent sont poursuiveuses, Andrew est au but et Dominique Batteur pour leur équipe. Concernant la nôtre, Weasley est au but, Sakura est batteur Nicolas et Sébastien sont poursuiveur.

Le match débute le Souafle est pour eux, Hermione a fait les yeux doux à Krum. Je cherche le vif d’or, mais je regarde Granger passer, et nos poursuiveurs les laisse passer ! Non mais ils foutent quoi ? Je vais les voir.

« Non mais vous allez leur piquer le Souafle, oui ?! ordonne furieux Drago.

- Ouais ouais… souffle Nicolas

- Elles sont fortes, c’est tout ! » rajoute Sébastien.

Ils se foutent de moi ! Non mais ils se foutent de moi ! Ils veulent les laisser passer dans le but de les avoir.

« Parce que vous croyez que sous prétexte qu’elles vous ont promis des trucs, elles le feront ? Non mais vous rêvez les mecs ! Granger ne se tape pas des mecs juste pour gagner un foutu match, et Millicent est à Serpentard, elle peut vous promettre n’importe quoi pour arriver à ses fins ! Bandes d’idiots ! Alors maintenant ALLEZ LEUR PRENDRE LE SOUAFFLE ! » ordonnait Drago

Non mais je vous jure, on ne peut pas faire plus bêtes que ces deux-là ! On dirait Goyle et Crabbe ! Granger vient s’arrêter près de moi.

«  Tu n’es pas drôle mon petit dragon ! Je m’amusais beaucoup moi ! 

- Je me ferai pardonner ! souffle Drago.

- Mais j’y compte bien ! »

Elle repart, elle retourne au jeu. Mais là, contrairement à elle, je vois un mouvement, quelque chose qui arrive sur elle. Un cognard.

« GRANGER ! ATTENTION ! » hurle Drago.

Trop tard, il la percute, je n’ai pas le temps de voir qui l’a envoyé, je me précipite vers elle et la rattrape à quelques mètres du sol. Krum arrive en courant.

«  Emmène-la à l’infirmerie ! Tu entres dans le château, tu tournes à gauche, la première porte à droite. »

Je l’emmène en la bougeant délicatement, elle s’est pris le cognard sur le côté, à mon avis elle doit avoir des côtes de cassés. J’entre, je vois un infirmier, il a un côté flippant. (note de l’auteur : imaginez Docteur House !)

« Elle s’est pris un cognard ! dit Drago, désemparé.

- Allongez-la. »

Je la pose et me recule.

« Qu’est-ce que vous attendez ? Allez dehors, vous me gênez ! »

Je sors d’un pas rageur. Non mais il se prend pour qui celui-là !? J’attends à la sortie. Après un certain temps, il sort.

« Elle s’est réveillée, mais elle a quatre côtes de cassées. Elle aurait dû avoir un gros bleu sur tout le coté mais… Je lui ai enlevé, finit-il après avoir remis sa chemise débraillée en place.

- Vous aurait-elle menacée ? se moque le blond.

- Je n’ai jamais vu une personne avec des côtes de cassées avoir une aussi bonne poigne !

- Vous venez de rencontrer Hermione Granger alias la tigresse.

- En tout cas, elle aime son corps.

- Elle est mannequin pour les Moldus, mais elle fait ça pour le plaisir. 

- Vous êtes son petit ami ? 

- Non. 

- Quoi qu’il en soit elle vous demande.

- Et vous avez attendu tout ce temps pour me le dire ? grimace Drago.

- J’aime bien faire attendre les amis de mes patients, c’est distrayant, vous ne trouvez pas ? » se moque-t-il.

Je me dirige vers le lit de Granger sans faire attention au docteur qui me sort par les yeux.

« Tu vas comment Granger ?

- Comment je suis arrivée ici ?

- Je t’ai rattrapée quand tu es tombée de ton balai, puis je t’ai amené ici.

- Pourquoi tu as fait ça ?

- Je m’attendais à un merci, mais je vais me contenter du fait que tu ailles bien. 

- Doc ? Je peux sortir quand ? demande Hermione.

- Maintenant mais évitez de forcer, restez calme. 

- Merci doc ! » sourit Hermione.

Je me lève un peu trop brusquement, je grimace.

« Je vous ai dit pas d’effort !! Ah ces jeunes ! »

Je la vois souffrir, en temps normal, je la laisserais se démerder mais je dois être gentil… Beurk, ce mot m’écorche la gorge ! Je m’approche d’elle, passe mon bras dans le bas de son dos et l’aide à se lever. Pas même un merci ! Non mais quelle éducation, je vous jure. J’attends qu’elle soit debout et stable pour la lâcher.

« Ça va ?

- Ouais. » bougonne Hermione.

Je m’éloigne d’elle. Je marche devant, et je l’entends derrière.

« Eh, Malefoy ! »

Je m’arrête sans me retourner et l’attend.

Je pose ma main sur son épaule, il tourne la tête vers moi. Je m’approche de lui et l’embrasse délicatement sur la bouche.

Si je m’attendais à ça ! Je réponds à son baiser qu’elle n’hésite pas à approfondir. Elle se recule de moi.

« Merci, mon petit Dragon… » murmure Hermione.

Elle s’en va. Je retourne à table.

« C’est quoi ce sourire accroché aux lèvres du Prince ? demande Millicent.

- Elle m’a embrassé... »

J’attends la réaction de Blaise mais il boude toujours.

« Elle t’a embrassé de son plein gré ? Ou tu l’a forcée ? se moque Millicent.

- Ah-ah-ah ! Très drôle ! C’est elle qui m’a embrassé.

- Et toi tu y as répondu avec plaisir ?

- Bien évidemment ! » dit le blond fière

On se marre tous les deux. Blaise, sans un mot, pousse sa chaise et s’en va.

« Non mais il a quoi ? » demande Drago.

Milli regarde son assiette. Rooo, je ne comprends rien.

« Tu me trouves moche, Drago ?

- Mais non, bien sûr que non ! Tu es très jolie Milli, mais pourquoi tu demandes ça ? demande Drago.

- Ce n’est rien, ne t’en fait pas pour moi.

- Si tu le dis... »

Je me demande ce qu’elle a… Ah moins que… Non pas possible. Ils se connaissent depuis des années… Impossible. Il faut que je demande à Granger. C’est la seule amie fille de Milli, elles doivent se confier ce genre de truc.

« On y va Dray ? sourit Millicent.

- Oui oui. »


« Tu n’as pas vu Granger ?

- Pas depuis la fin des cours, pourquoi ? demande Matt.

- Faut que je lui parles. » répond Drago évasif.

Je pars à sa recherche. Asprès quelques couloirs, je la trouve plaquée contre un mur en train d’embrasser Krum. Beurk. Je vais pour faire demi-tour sans un bruit mais mon côté chieur ressort et décide de les déranger.

« Granger ! Faut qu’on parle toi et moi !

- Tu vois pas que je suis occupée ! souffle Hermione pendant qu’elle se fait embrasser dans le cou.

- Ouai je vois ça mais c’est important, dit Drago en regardant les mains de Krum sur le fessier d’Hermione.

- L’important peut attendre ! glousse Hermione, alors que les mains de Victor glissent sous sa jupe.

- Non, MAINTENANT ! grince des dents Drago

- Je ne suis pas à tes ordres Malefoy. »

Victor commence à défaire mon chemisier.

« Pas ici ! » sourit Hermione.

Il la tire vers une porte mais je me mets entre eux.

« Cinq minutes ! grogne Drago.

- C’est peut-être le temps que tu mets mais chez moi ça dure plus longtemps ! se moque Victor.

- Je ne t’ai pas parlé à toi Monsieur le pseudo-prof !

- Dis-lui Herm-…… Hermione ? l'appelle Victor.

- A plus tard ! dit Hermione au bout du couloir

- Mais…

- J’ai plus envie ! Malefoy, tu te bouges ? C’est maintenant ou jamais ! »

Je fais mon typique sourire en coin à Krum et rejoint rapidement Granger.

« Alors ?

- Tu sais ce qui se passe entre Milli et Blaise ?

- Tu m’as interrompu pour ça ? » demande Hermione choquée.

- Oui.

- Tu plaisantes ? Je viens de laisser en plan Victor pour ça ? s’écrie Hermione, furieuse.

- C’est important, et puis si Milli était vraiment ton amie, tu t’inquiéterais pour elle ! 

- Mais figure-toi que je m’inquiète, mais je ne peux rien faire tant que je n’arrive pas à parler à Zabini ! s'énerve Hermione

- Alors j’avais raison, dit Drago pour lui-même.

- Tu disais ? demande Hermione

- Pourquoi ils agissent comme ça ? 

- Tu es vraiment trop nul Malefoy ! se moque Hermione.

- Je ne suis pas nul !

- Non c’est vrai… Tu es pire !

- Arrête tous tes compliments, et explique-moi, puisque je suis si nul que ça ! boude Drago.

- Ouvre bien tes oreilles Malefoy, Milli est attirée par Blaise et Blaise est attiré par Milli mais depuis son nouveau look il sent qu’il a de la concurrence et c’est pour ça qu’il fait la gueule. Puis avec son manque de confiance ça n’arrange rien. Mais il vient seulement de se rendre compte qu’il a des sentiment autre qu’amicaux pour elle. 

- Mais pourquoi Blaise fait la tête à Milli, elle n’y est pour rien.

- On a qu’à lui demander ! ZABINI !!

- Quoi ? bougonne Blaise.

- Tu as l’intention de faire quelque chose avec Milli, ou tu vas la laisser triste ? demande Drago.

- Je t’avais dit en douceur, grimace Hermione.

- Hein ?! demande Blaise, perdu.

- En clair quand Est-ce que tu vas lui dire que tu as des sentiments pour elle ? rajoute Hermione.

- Hein ?

- En douceur Granger, en douceur, se moque Drago.

- Vous avez fini tous les deux ? demande Blaise.

- Qu’as-tu contre le nouveau look de Milli ? Pourquoi tu l’évites ? demande Hermione.

- D’abord, je n’ai pas de sentiments pour elle et puis de toute façon nous ne sommes qu’amis ! répond Blaise.

- Une fille ne pleure pas tous les soirs parce que son abruti d’ami l’a ignorée toute la journée ! dit Hermione furieuse.

- Elle pleure à cause de moi… ? murmure Blaise, choqué. Il faut que j’y aille. » achève-t-il brusquement.

On regarde Zabini partir.

« Moi aussi j’ai une question pour toi, dit Hermione.

- Vas-y.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ? demande Drago, ne comprenant pas.

- Pourquoi tu es comme ça avec moi ? Pourquoi tu te comportes comme tu le fais avec moi ? Pourquoi cet intérêt soudain pour moi ? » demande Hermione.


A suivre...

Chapitre 8

Beta Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


Je reste sans voix, je ne sais pas quoi répondre, et je ne vais pas lui dire que c’est juste pour son fric.

« Malefoy ?

- Mais qui te dit que tu ne me fascines que maintenant, peut être que tu m’as toujours attiré, peut être que…

- Arrête tes peut-être et ton baratin de tombeur, arrête avec ton sourire en coin qui me fait craquer, arrête de me regarder ainsi, arrê-…

-  Arrête avec tes arrêtes Granger. » la coupe Drago.

Je me rapproche d’elle. Je la sens stressée, je continue de sourire en coin.

« Je rêve ou la reine de Poudlard perd ses moyens devant un Serpentard ? »

Je déglutis difficilement. Malefoy a raison, il m’attire.

« Arrête de sourire comme ça.

- Et pourquoi ça ? demande le blond s'approchant d'elle.

- Parce qu’il se peut que je ne réponde plus de moi, murmure Hermione en s’humectant les lèvres.

- Ah ouais ? dit Drago haussant un sourcil.

- Ouais, répond-t-elle se mordant la lèvre.

- Et qu’attends tu ? demande-t-il amusé.

- Tu l’auras voulu ! »

Elle me pousse contre un mur, prend ma cape, la tire vers elle et m’embrasse.

« Fait gaffe Granger, ça fait deux fois que tu m’embrasses en peu de temps.

- Tu t’en plains ? Tant pis pour toi ! »

Elle se pousse de moi et s’éloigne. Je la rattrape et la colle à moi.

« Qui te dit que je m’en plains ?

- Prouve-le moi alors ! » dit-elle provocatrice.

Je ne me fais pas prier et l’embrasse à pleine bouche.

« Eh bien, je vois qu’il en a qui s’amusent bien ! » sourit Millicent.

Je repousse Malefoy et regarde Milli.

« Vous savez ce qu’à Blaise ? Il est pire que d’habitude ?

- Je ne sais pas, mais je suis sûre qu’il ira mieux d’ici quelques jours. Mais pour le moment, on va draguer les beaux mecs de Durmstrang ! » lui répond Hermione.

On s’éloigne.

« Mais toi et Dray ? demande Millicent larguée

- Quoi moi et Malefoy ?

- Tu dérapes Hermione.

- Hein ?

- Ne fait pas la gourde ; tu fais que des conneries depuis quelques temps… Tu couches avec Blaise, et avec sûrement d’autres types, tu embrasses Victor, et dix minutes après Drago, et maintenant tu veux t’en faire d’autres ? Herm’, je t’adores, tu le sais mais tu ne fais que des bêtises !! Je sais que a souffert de ta rupture avec Fred et je suis sûre que tu en souffres toujours, même si tu ne dis rien. Mais il va falloir que tu arrêtes ça rapidement. On t’admire tous pour ta classe, pour le fait que tu ne sois pas comme toutes les autres. On t’admire parce que justement, tu avais beau être belle et élégante, tu ne tombais dans la dépravation, c’est aussi pour ça que je t’admirais Mais là, ta vie devient du grand n’importe quoi. Alors fais le tri dans ta tête, avec tes sentiments et redeviens la reine de Poudlard : celle dont toutes les filles veulent la place et jalousent. Redeviens celle que les mecs rêvent et n’auront jamais, parce que la Hermione Granger que je connais n’écarte pas les cuisses n’importe où et avec n’importe qui. » achève Millicent d’un ton dur.

Elle pousse mon bras et s’en va, un regard désolé dans ses yeux. Je reste plantée la comme une cruche.

Non mais c’est vrai, je fais quoi ? Ça ne me ressemble pas. Je fixe le mur. Mes jambes tremblent et finissent par lâcher, je m’écroule. Une larme coule, puis une deuxième, suivie par d’autres. Après plusieurs minutes, je finis par me lever, et pars m’isoler dans une salle de classe. Je pleure, sûrement toutes les larmes de mon corps. J’en ai mal à la tête mais je m’en fiche. C’est vrai.

En quelques semaines je viens de foutre ma vie en l’air. Pour des conneries en plus, c’est ça qui m’énerve le plus, je suis énervée contre moi-même. Je suis vraiment une gourde ! Finalement, ils avaient raison les magazines, je ne suis qu’une fille de riche, belle mais creuse et insipide. Juste une poupée bonne à porter des robes, rien de plus. Ils avaient raison en disant que j‘avais le QI d‘un cucurbitacée. Mes pleurs redoublent.

Je frappe dans le mur pour évacuer ma colère. Une fois. Deux fois. Trois fois. Ma main est en sang mais je m’en fiche, la douleur physique n’est rien en comparaison de celle de mon cœur.,

Pourquoi je fais ça ? Pourquoi je deviens comme les autres… ? Je deviens une trainée ! Milli a raison. Pourquoi j’ai couché avec Zabini, pourquoi j’ai embrassé Victor alors que je ne ressens plus rien pour lui depuis des années... Et puis Malefoy ? Hein ? Pourquoi je m’amuse autant avec lui, ce type est l’inverse de moi ! Pourquoi je joue ainsi avec lui ?

J’ai toujours aimé allumer les mecs mais sans aller plus loin avec eux…

L’ange s’est brûlé les ailes.

Je souris faiblement à cette phrase, je me suis brûlée, effectivement. J’ai joué, et j’ai perdu. Tout perdu. Ma classe, ma popularité. Comment j’ai fait pour perdre une chose qui me tenait tellement à cœur ? La futilité ?

Peut-être, mais j’aime être adulée et enviée de tous. Là, je ne suis que la garce de Poudlard, mais que vont penser les élèves de Durmstrang ? Eux aussi vont me prendre pour une garce !

Je ne veux pas ! Je ne veux pas ressembler à toutes ses filles banales qui écartent les cuisses devant n’importe qui !

JE NE SUIS PAS COMME TOUT LE MONDE ! JE SUIS HERMIONE LAGERFELD ! Non de non !

Je suis remontée à bloc. Tout est la faute de Fred. Bon, peut-être de la mienne aussi, un peu. Oh, et puis non ! C’est de sa faute ! C’est LUI qui m’a quitté ! C’est lui qui a été le premier à briser mon cœur fragile ! C’est à cause de lui si je ne fais que des conneries.

Je suis perdue depuis la rupture. Je ne voulais pas me l’avouer mais j’ai été affectée bien plus que je ne le voulais, je faisais ça pour cacher ma peine. J’ai souffert. Ai-je encore des sentiments pour lui pour faire cela des mois plus tard ? Il faut que je le vois, là j’en serais sur mais pour le moment je vais me coucher.

Je pose ma tête doucement sur l’oreiller, toutes les filles sont déjà couchées. Je prends une bonne résolution.

PLUS JAMAIS JE NE COMPORTERAI COMME TOUS LE MONDE !

JE ne suis pas tout le monde ! Je ferme mes yeux rougis, mais un léger sourire sur mes lèvres.

Quand le réveil sonne. Je l’envoie valser à l’autre bout de la pièce. Je referme les yeux, je n’ai pas envie d’aller déjeuner.

Je prends mon temps.

« Tu n’as pas vu Granger, Milli ? demande Drago.

- Si, dans la chambre. 

- Elle ne descend pas ?

- J’en doute, on va dire que on s’est un peu engueuler hier. Ou plutôt je lui ai gueulé dessus.

- Mais tu l’adores ! dit le blond surpris.

- C’est pour ça que je l’ai fait… Je pense qu’elle a pas mal réfléchi à mes paroles. Et si ça se trouve elle y pense toujours.

- Mais tu lui as dit quoi ?

- La vérité. Mais celle qui fait mal, celle que seuls de véritables amis peuvent se dire.

- Et si elle t’en veut ? demande Blaise.

- Ah, tu me parles toi, maintenant ? ironise-t-elle. Bof, si elle m’en veut, cela voudra dire que nous ne sommes plus amies et que notre amitié n’en valait pas la peine. » grogne Millicent.

Nous finissons de déjeuner tranquillement. On sort de la salle, mais toujours aucune trace de Granger. Milli a l’air triste, je la prend dans mes bras et l’embrasse sur le front.

On ne voit pas Granger de la matinée, ni au déjeuner. En sortant de la salle, on la voit soudain, plantée au milieu du corridor. Elle s’approche gracieusement de Milli pour s’arrêter devant elle. Elles se défient du regard, mais pas par méchanceté. J’ai envie de regarder le spectacle, mais Granger me lance un regard, ce qui fait se retourner Milli. Comprenant sa demande implicite, je m’en vais suivi de Blaise. Dommage, j’aurai bien voulu savoir ce que Milli a dit hier soir et ce que Granger va lui dire.

Je reste devant Milli, je ne sais pas trop comment réagir, alors je fais la chose la plus simple et la plus explicite à mes yeux : je la prends dans mes bras quelques instants, sans un mot.

« Tu as raison, je ne suis qu’une gourde, dit Hermione baissant les yeux.

- Le passé est derrière toi, pense au futur ! Et en plus, il n’est pas trop tard pour redevenir celle que tu es vraiment. La vraie Hermione Lag-…Granger !

- Promis, je vais tous les faire fantasmer avec ma super copine qui elle aussi les fait craquer en claquant des doigts ! 

- Mais non, ne dis pas de bêtises ! dit Millicent, rouge.

- Je ne dis que la vérité. Arrête de t’occuper de Zabini et tu verras tous ceux qui te tourne autour. 

- Mais je m’en fiche, je ne les aime pas.

- Je ne te demande pas de faire leur vie avec, mais de t’amuser avec eux !

- Hermione ! » reproche Millicent

- Les allumer, jouer avec eux ! C’est super rigolo ! C’est même mon jeu préféré ! » dit Hermione levant les yeux au ciel

C’est à Milli de lever les yeux au ciel exaspérée, ce qui me fait rire. On croise Harry et Ron. Milli me laisse. Mes amis la regarde s’éloigner.

«  Elle vous plaît, la petite Serpentard ! » dit-elle fière.

Ron et Harry détournent le regard et bafouillent un non.

«  Vous êtes trop mignons les mecs, mais avouez qu’elle est mignonne. 

- J’avoue… dit Ron.

- Moi aussi. 

- Et Hermione Lagerfeld gagne la bataille ! sourit Hermione.

- Complètement folle ! soupirent Ron et Harry.

- Pffff… soupire-t-elle le nez en l'air.

- On est contents que tu sois de retour parmi nous, sourit Harry.

- C’est vrai, on avait peur que tu tombes dans les crocs de ces sales serpents. Tu t’étais éloignée de nous, et tu devenais quelqu’un d’autre ! explique Ron.

- Je sais, dit-elle honteuse

- Mais tu es revenue, et c’est le principal ! dit Harry en la prenant dans ses bras.

- Ouais, on t’aime comme tu es, même avec ton sale caractère.

- Moi aussi je vous aime les gars. » dit-elle émue.

Le reste de la semaine se passe sans trop de soucis, je reste principalement avec mes amis de Gryffondors et un peu avec Milli. Je lui apprends les ficelles pour allumer un mec sans trop de soucis.

Pendant le retour dans MON avion. Je suis assise à côté de Milli.

« Au fait Milli, tu as deux admirateurs… murmure Hermione.

- Qui ?

- Mystère.

- Allez, dis-moi s’il-te-plaît ?

- Ron et Harry. »

Je m’attends à ce qu’elle grimace mais elle hausse les épaules. Je suis surprise.

« Tu ne t’y attendais pas ? dit Millicent, fière d'elle.

- Non.

- Je suis trop forte.

- Tu as une bonne prof ! » répond Hermione, prétentieuse.

Je les vois se marrer. Je me demande ce que Milli a pu dire à Granger, car depuis elle ne m’a plus parlé et à peine regardé. J’avais énormément avancé, mais je vais devoir tout recommencer ! Rrrr, ça m’énerve, je vais me faire engueuler par mère en rentrant à la maison.

Oui j’ai plus peur de ma mère que de mon père, surtout depuis que le gros moche de Seigneur des Ténèbres est mort.

*Salut Yelle, salut Christelle ! Et on est pas des putes à franges ! C’est clair, on va leur dire ! Parle à …*

« Oui allo ?

- Ma petite Hermione chérie ! Tu m’as manqué ! hurle à moitié Carly.

- Pardon mais qui êtes-vous ? plaisante Hermione amusée d’un ton faussement inquiet.

- AH AH AH, fous-toi de moi ! 

- Moi ? Comment pouvez-vous me croire capable de faire une telle chose ? dit-elle faussement choquée.

- Tu le fais en ce moment précis !

- C’est vrai ! Alors ? Tu l’as fait ? 

- Tu ne me demandes pas comment je vais après une semaine sans ma meilleure amie ? dit Carly faussement déçue.

- Euuuh, non je m’en fous ! » dit-elle sérieuse.

J’imagine la tête de ma Carly la bouche ouverte, les yeux grands ouverts.

« Je boude.

- Oh ma chérie ! Tu sais que je rigole et que je t’adore ! sourit Hermione.

- Je me le demande !

- Alors ta semaine ? La soirée ?

- Pas mal, une semaine normale, et la soirée la plus cool de l’année.

- Noon, j’ai loupé ça ! Je suis blasée de la vie ! soupire Hermione.

- Les journalistes ont demandé pourquoi tu n’étais pas là, je leur ai dit que tu étais au lit avec quarante degrés.

- Tu es la meilleure !

- Je sais ! D’ailleurs, il y a une fête pendant les vacances. On y va ? demande la moldue.

- Bien sûr, mais j’amènerai une amie ! 

- Ginny ? 

- Non, Millicent. 

- Un petit relooking ? 

- Déjà fait ! sourit Hermione.

- Oh. Tant pis. 

- Et ta tenue ?

- Sous-vêtements !

- Tu es folle ! Je ne sais pas si je l’aurais fait ! grimace à moitié Hermione.

- Ça c’est sûr ! Bon je dois y aller, je vais à Paris !

- Bye bye !

- Bye ! »

Je raccroche le téléphone

«  Tu m’emmènes où ? demande Millicent.

- Si tu viens passer quelques jours à la maison, tu le seras ! 

- J’arrive quand ? 

- Arrive le 26 décembre.

- Ok.

- Nous allons arriver, veuillez-vous attacher. » dit le pilote.

On s’attache tous, sauf Granger qui ne veut sûrement pas salir son tailleur. Et puis de toute façon les secousses de la boîte blanche n’ont pas l’air de la déranger. Encore un truc Moldu. Je dois bien avouer que cette boîte est confortable. Granger se fait les ongles alors que les miens entrent dans le cuir du fauteuil. Elle me fait un de mes sourires en coin. Non mais c’est les miens ! Voleuse ! Bon, ça lui va bien, certes, mais c’est quand même les miens !

« Malefoy ! On est arrivé ! Je veux bien croire que tu aimes les engins Moldus mais quand même. » se moque Hermione

Je reprends mes esprits et m’aperçois que tout le monde est descendu sauf Granger. Je la détaille, elle est vraiment sexy.

« Tu m’attendais peut être ? répond Drago

- Seulement dans tes rêves mon petit Dragon. »

Elle s’en va, je la suis, arrivé à la passerelle je lui murmure à l’oreille.

« J’espère que mes rêves deviendront réalité. » dit-il charmeur à son oreille

Je l’embrasse rapidement sur la joue et m’en vais sous l’œil réprobateur de ses amis. Je leur fais un sourire Malefoyen.

Pourquoi est-ce que je suis contente de ce baiser ? Je ne serais tout de même pas en train de tomber amour-…

« HERMIONE ! » hurle Ginny.

Je sors de ma torpeur pour rejoindre ma petite Ginny qui me pose déjà de questions. Je lui réponds en souriant, je l’adore, elle me fait sourire. Puis sa gentillesse m’étonnera toujours vu son caractère bien trempé.

« Oh, et puis j’ai revu Victor. 

- Et ? 

- Et j’ai failli coucher avec, mais heureusement Malefoy nous a interrompu. 

- Heureusement ? dit-elle choquée

- Oui, j’aurais fait une bêtise. J’en ai trop fait.

- Mais je croyais que tu trouvais Victor toujours craquant ? demande Ginny, perdue.

- Oui bien sûr, mais ça ne suffit pas pour coucher avec un mec. Je ne suis pas comme ça. J’ai besoin d’avoir des sentiments pour lui. Je veux aimer avant de faire quoi que ce soit. »

Ginny me saute dans les bras.

«  Contente que tu sois redevenue la Hermione que j’adore !

- J’étais vraiment devenu une fille à homme ? » demande Hermione tristement.

Ginny acquiesce d’un signe de tête. Je pose ma tête sur son épaule, blasée.

«  Et avec Malefoy ? »

Je hausse les épaules.

« Mais encore ?

- Je ne sais pas quoi penser. J’aime bien être avec lui mais, par moments, il m’énerve avec ses airs hautains, en plus il veut toujours avoir le dernier mot. Même si ces derniers temps, il me laisse gagner.

- Moi, c’est son sourire en coin qui me sort par les yeux. Par contre je croquerais bien ses fesses. 

- Ginny ! dit Hermione faussement choquée.

- Quoi ?! Je ne fais que dire ce que je pense. 

- Moi j’aime bien ses sourires. Et je croquerais bien tout ce qui a à portée de mes dents. »

Elles se mettent à rire. Je choisis ce moment pour me racler la gorge. J’aime bien écouter les conversations des filles puis les surprendre. Elles font un bond de quinze mètres en se retournant vers moi.

«  Euh…. Tu es là depuis longtemps ? demande Ginny, rouge pivoine.

- Un certain temps, répond le blond amusé.

- J’espère que notre conversation t'a plu ? demande Hermione en s'approchant de lui.

- Très, j’ai appris plein de choses intéressantes.

- Comme ? »

Elle a du culot, c’est une qualité que j’admire chez elle. La plupart des filles seraient gênées, mais pas elle.

« L’idée que tu me mordes ne me déplait pas.

- Parce que tu crois que tu aurais le choix ? demande la lionne en haussant un sourcil.

- Je ne te laisserai pas faire si je n’en ai pas envie.

- Sauf si je t’attache ! » sourit Hermione.

J’ hausse les sourcils, je ne trouve rien à répondre, elle fait MON sourire en coin.

« Tu ne trouves rien à répondre mon petit Dragon ? » demande-t-elle innocemment.

On se fixe, plus rien n’est autour de nous. Juste elle et moi. Weasley fille se racle la gorge.

« Oui ma chérie ?

- Ce n’est pas que vos regards amoureux ne sont pas passionnants mais bon, je suis toujours là, alors s’il-vous-plaît… »

Granger se recule de moi, puis Blaise arrive.

« Granger, la vieille veut nous voir. » bougonne Blaise.

Je marche à la suite de Blaise. A la fin de notre entretien, nous rentrons nous mettre au travail. On s’assoie chacun sur un canapé. L’ambiance est palpable.

«  Tu as des idées ? demande Hermione.

- Non, bougonne le Serpentard.

- Une soirée classique ? 

- Non. 

- Une soirée bulgare ? 

- Non. 

- Une soirée orientale ? 

- Non.

- Un soirée française ? 

- Non. 

La moutarde me monte au nez.

« Non mais c’est quoi ton problème Zabini à la fin ? Explose un bon coup et on parle plus ! hurle Hermione.

- JE NE VOIS PAS EN QUOI CA TE REGARDE ! explose-t-il.

- Ça me regarde vu que nous sommes colocataires et que tu fais de la peine à Milli !

- JE N’AI PAS ENVIE DE TE LE DIRE !

- Et bien dis-le à quelqu’un parce que tu deviens invivable ! »

Il ne dit rien et se renferme un peu plus sur lui-même. J’aurai essayé, il ne veut pas parler, tant pis. On reste un moment sans parler. Il boude, et moi je cherche des idées pour le bal. De plus, on doit faire notre exposé dans la semaine. Ça va être chaud, je n’ai quasiment rien fait. Une idée traverse mon esprit.

« Les filles invitent les garçons ? propose Hermione.

- Je l’apprécie beaucoup, répond Blaise à ma question sur Milli.

- Je sais, sourit Hermione.

- Mais pourquoi elle a changé ? Je l’aimais bien avant.

- Pourtant, elle l’a fait pour que tu la remarques. Elle croyait qu’en changeant tu la remarquerais enfin. Elle a tout fait juste pour toi.

- Mais c’est n’importe quoi ! dit-il indigné

- Peut-être pour toi, mais pour tous les autres non. Même Malefoy n’a rien vu, alors que vous êtes censés être les meilleurs amis. Elle t’apprécie vraiment et souffre de ton comportement. Elle accepte que tu ne l’aimes pas mais que tu lui fasses la tête est très dure à encaisser, explique Hermione.

- Mais je l’aime ! » s’exclame-t-il soudainement.

Je fais un sourire triomphant.

« Si tu répètes ca à qui que ce soit je te tue ! menace Blaise

- Je ne dirais rien, je voulais juste que tu te l’avoues enfin à toi-même. Puis maintenant on va pouvoir travailler.

- Ok. J’aime bien ton idée pour l’invitation, ça change. 

- Oui ! 

- Tu vas inviter qui ? 

- Et pour la tenue ?

- Japonaise ? 

- Pourquoi pas. Ça va changer aussi. Par contre pour l’exposé on fait comment ? 

- On met les uniformes qu’ils nous ont offert. 

- Ok ! Mais on le fait à midi. Après le déjeuner. 

- Ça marche. »

On prévient directement la vieille pour qu' elle approuve.

Le lendemain, il y a l’annonce pour le bal, le vendredi soir avant Noël. Les mecs paraissent soulagés que pour une fois c’est aux filles d’avoir la lourde tâche d’invité une personne.

« Tu vas inviter qui, Milli ? demande Drago.

- Tu le seras quand lui sera invité.

- Et s’il te dit non ? demande Jesse.

- Ne soit pas idiot ! Tu connais beaucoup de mec qui lui dirait non ?

- Merci Dray, sourit Millicent.

- De rien Milli ! »

« Alors Miss Granger ? De qui est l’idée ? Et qui allez-vous inviter au bal ? demande Lavande.

- L’idée est de moi, les costumes de Zabini. 

- Mais le plus important : Qui vas-tu inviter ? 

- Ah ah ! Petite curieuse ! 

- Allez Hermione ! 

- Je ne sais pas trop. J’hésite entre Harry et Ron ! 

- Tu ne me diras rien ? 

- Absolument ! 

- Sinon, ton costume ? Un dessiné par ton père ?

- Je ne pense pas, on verra. 

- Des idées ? 

- Oui mais je ne te dirai rien ! 

- Pourquoi ? demande Lavande, déçue.

- Pour éviter que vous vous habillez tous comme Milli et moi. 

- Roh. Tu me connais trop ! 

- Je sais ! 

- Bulstrode va craquer ! 

- J’en doute, c’est une Serpentard, et elle n’est pas idiote !

- Eh ! s’exclame Ginny, choquée.

- Pardon ma puce, mais toi c’est ton innocence qui t' a fait raconter toute notre vie au magazine. »

De son côté Parvati s’assoie à la table des Serpentard à coté de Milli.

«  Miss Bulstrode, comment réagissez-vous depuis votre transformation de chenille à papillon ? » demande Parvati.

Milli va pour ouvrir la bouche mais Blaise la coupe.

« Elle n’a jamais ressemblé à une chenille ! grogne Blaise protecteur.

- Ok. » dit Parvati, gênée et impressionnée.

Blaise continue de manger. Par contre, Parvati affiche un sourire indéchiffrable.

« Bien reprenons. Avez-vous plus de succès auprès de la gent masculine ?

- Euh, oui, dit Millicent, gênée.

- Savez-vous qui vous allez inviter au bal ? 

- Oui. 

- Pouvons-nous savoir qui est l’élu ? 

- Non, dit-elle rouge.

- Même pas pour Playwizard ? 

- Non. Désolée.

- Votre amitié avec Hermione se passe-t-elle bien ? Nous avons vu pendant le voyage que vous avez eu une petite altercation.

- Je ne vois en quoi ceci te regarde, mais oui, nous sommes très proches et notre altercation n’a fait que renforcer notre amitié, dit Millicent, piquée au vif.

- Avez-vous une idée de costumes ?

- Euh, non, je n’ai pas eu le temps d’y penser. »

Parvati paraît triste. Bizarre cette fille.

« Merci. »

Parvati s’en va rejoindre Lavande, Crivey prend Millicent en photo et s’en va en courant. J’ai vu que Granger se faisait aussi questionner.

Ouh là, je vois Lavande s’approcher de nous.

« Mes chers Serpentards, par quelle fleur aimeriez-vous vous faire inviter au bal de noël ? » demande Lavande souriante.

La plupart réponde Granger, Blaise reste silencieux ainsi que Moi.

«  Et vous Messieurs Zabini et Malefoy ?

- Une fille.

- Ca m’avance beaucoup ! Et Vous Monsieur Malefoy ? »

Je lui fais mon sourire en coin, en la fixant ce qui la perturbe quelque peu.

«  Merci. » dit-elle troublée

Lavande s’en va.

« Tu fais toujours de l’effet Drago ! sourit Matt.

- Je sais. » répond-il neutre

Mais pas sur la bonne personne.

« Hermione ! hurle Ginny.

- Oui ma biche ?

- Je te déteste ! 

- Moi aussi ! sourit Hermione.

- Oh te moque pas !

- Moi me moquer ? Jamais ! Quel est ton souci ma biche ? 

- Je m’habille comment ? 

- Avec des vêtements ! 

- Te moque pas ! Je pensais mettre une tenue traditionnelle.

- C’est bien ça ! Et tu as demandé à Harry de venir avec toi ? 

- C’est une évidence, de toute façon la question ne se posait pas ! Par contre Ron est soulagé !

- Il y va avec qui ? 

- Avec Parvati. 

- Et Lavande ? demande Hermione, surprise.

- Elle a invité Matt.

- Un BGS ! Chapeau ! sourit-t-elle.

- Et toi ?

- Je ne sais pas trop.

- Allez dis-moi ! Pourquoi tu n’invites pas Malefoy ?

- Non… Je ne veux pas l’-… commence-t-elle choquée.

- Ne fait pas ta prude ! Il te plaît !

- Non ! 

- Allez, juste pour la soirée, à t’amuser un peu. Puis de toute façon, tu sais qu’il n’y qu’avec lui que tu peux t’amuser ce soir et en ce moment. Puis il est à l’inverse de Fred, et c’est ce dont tu as besoin. Malefoy est sérieux, il a de la classe, un savoir vivre quasi-inégalable. Puis il est canon, merde ! C’est le BGS ! 

- Fred n’est pas moche !

- Comparé à Malefoy si, et je ne dis pas ça parce que c’est mon frère ! Il est devenu mignon et apprécié auprès de le gente féminine il n’égalera jamais le blond. … Puis tu t’en fou de Fred il ne te mérite pas ! râle Ginny.

- Je sais.

- Alors va l’inviter avant qu’une pouffe le fasse !

- Tu crois qu’il accepterait ? demande Hermione légèrement inquiète

- J’en doute, vu comment il est à fond sur toi, mais c’est juste pour te bouger tes fesses de mannequin ! »

Je me lève et part dans mes appartements, avec un peu de chance il y sera… Et non.

« Zabini, tu sais où est Malefoy ?

- Sur le terrain de Quidditch pourquoi ?

- Merci ! Tu vas au bal avec qui ? Je t’ai vu rembarrer toute les filles qui sont venu te voir. 

- J’attends la bonne mais elle n’a pas l’air de venir, bougonne-t-il.

- Tu ne crois pas que ce n’est pas étonnant vu ton comportement ces derniers jours ? »

Zabini bougonne. Okay, j’ai compris il leur faut un petit coup de main !

« Et si tu veux qu’elle t’invite, soit plus aimable. » explique Hermione, peu agréable.

Zabini bougonne -encore- alors que je pars au terrain, je ne vois personne alors je vais dans les vestiaires. Je ne frappe pas. Je le vois torse nu en train d’attacher son pantalon, il est de dos, je peux voir ses muscles bien formés. Je me racle la gorge.

Je me retourne vers elle. Je vois ses yeux descendre et remonter.

«  La vue te plait ? demande Drago, amusé.

- Beaucoup, dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

- Tu veux quelque chose ? 

- Oui. M’accompagnerais-tu au bal vendredi soir ? 

- Je ne sais pas. J’hésite. Et qui te dit que je ne me suis pas déjà fait invité ? Et que j’ai dit oui ? 

- Parce que tu crèves d’envie d’y aller avec moi. 

- Ta confiance en toi est impressionnante. 

- Je sais. Alors ? 

- Alors je vais sûrement y réfléchir. »

Ha ha !!! Trop drôle, vous devriez voir sa tête !

« Tu es mignonne quand tu es choquée, sourit le blond.

- J’adore ton sourire. »

Oups, je ne voulais pas dire ça, c’est sorti tout seul ! Grosse nouille ! Il sourit encore plus.

« J’accepte de venir avec toi au bal. »

Elle m’embrasse sur la joue puis elle sort.

Bon au tour de Milli et Zabini ! Comment je vais m’y prendre !

«  Milliiii !

- Qui me parle ? Je suis sourde ! Je viens de me faire exploser les tympans par la reine de Poudlard ! Tu désires ? se moque Millicent.

- Moi rien ! Mais toi il y a un charment Serpentard qui veut se faire inviter par une petite Millicent. 

- Qui te dit qu’il veut y aller avec moi. 

- Parce qu’il me la dit ! »

Je la pousse dans l’appartement des préfets-en-chef en lui mettant un claque sur les fesses. Je crie à travers le tableau.

« Tu ne sortiras que quand il aura dit oui ! »

Je reste contre le tableau.

« Que fait ma cavalière contre son tableau ? demande Drago en arrivant.

- Je sors leurs doigts du cul à ces deux-là.

- Que de vulgarité dans la bouche d’une si jolie fille. 

- Je sais, mais j’en ai marre de voir Milli triste et Zabini de bougonner. J’en peux plus ! Ce n‘est pas bon pour mon teint toutes ses mauvaises ondes !

- HERM’, LAISSE-MOI SORTIR ! hurle Millicent

- ÇA DEPEND ! 

- HERMIONE ! Veux-tu que je révèle à la société tes petits secrets qui te mettraient bien la honte ? 

- Ma chérie d’amour ! » dit Hermione en ouvrant le tableau.

On fixe Milli qui sourit.

« Ne faites pas cette tête tous les deux ! On dirait que vous avez vu un fantôme ! dit Blaise arrivant derrière Millicent

- Non mais ils sont vraiment bizarres ces deux-là ! Au fait Hermione, avec qui tu vas au bal de noël ? demande Millicent.

- Si tu savais ! dit-elle avec un sourire mystérieux

- Justement, je veux savoir ! Dis-moi !

- Oh mais tu es bien curieuse ! » râle Drago

Oups, Millicent me fixe moi et Granger qui me fusille du regard. J’aurai pas pu me taire !

« AH ! Vous y allez ensemble ! Trop bien ! Par contre on s’habille comment ? 

- Mon petit papa chéri va envoyer deux tenues ! 

- Trop bien ! » dit Millicent excitée

En cours d’étude des Moldus.

« J’ai prévu de faire une sortie chez les Moldus nous irons à Londres, le matin vous verrez l‘organisation, l’après-midi la manifestation qui assez importante et si vous êtes sage nous resterons pour la soirée.

- Quand se déroule cette journée ? demande Hermione

- Le samedi 3 février. »

Granger fouille dans son sac et regarde dans son agenda puis le prof, puis encore son agenda. Ce petit jeu dure quelques minutes.

« Oui Miss Granger, vous avez bien compris. »

Elle claque son agenda et le remet dans son sac. A la fin du cours, elle sort avec Milli.

«  Je suis mal, il va forcément en avoir un qui va gaffer. »

Harry et Ron nous rejoignent.

«  Ne t’en fait pas, au pire on leur jette un sort d’oubliette, propose Harry.

- Non je m’en fou d’eux, c’est pour… commence Hermione.

- Pour ? demandent Harry et Ron.

- Personne ! dit-elle paniquée.

- Menteuse ! Alors prête pour ta soirée ? sourit Ginny.

- Ginny ! 

- Ouiii ? demande-t-elle avec un sourire d'ange.

- Allez Mione chérie… » rajoute Millicent avec le même air que la rousse

Ça sent mauvais pour mes fesses ! En plus Ron et Harry ne savent pas que je vais au bal avec Malefoy, j’ai pas envie qu’ils piquent une crise.

« On va manger ? Je meurs de faim ! » dit Hermione gênée.

Je m’en vais rapidement. Ouf j’ai chaud au cul. Harry et Ron s’assoie de chaque côté de moi.

« Oubliez. Vous ne saurez rien, dit Hermione en commençant à manger.

- Mais pourquoi Mione ? demande Ron.

- Parce que vous allez vous énerver et j’ai pas envie de partir dans une longue explication qui de toute façon n’aboutira à rien vu que vous avez vos idées et que vous n’en changerez pas… Bon je vais me préparer ! A plus » dit-elle d'une traite.


A suivre...

Chapitre 9

Beta Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


« Tu es superbe Granger. 

- Merci, toi aussi tu n’es pas mal.

- Juste pas mal ? demande Drago faussement choqué

- Pardon, tu es absolument sexy et parfait !

- Merci. Je sais, je sais, dit-il prétentieux.

- Et tu es tellement à croquer que je ne sais pas si je pourrai me retenir toute la soirée ! dit-elle sensuellement

- La soirée commence fort ! sourit Blaise

- Je me demande comment ils vont finir la soirée ! » rajoute Millicent

Blaise et Milli rigolent. Avec Granger, on ne les regarde même pas. Je lui propose mon bras et nous descendons dans le hall suivi de notre nouveau petit couple qui rigolent toujours.

Tous les élèves sont déjà dans la grande salle. On attend que les portes s’ouvrent pour entrer, il y a l’allée d’élèves, je rentre la première avec mon cavalier, Blaise derrière moi avec Milli. Les avis sont partagés, j’appréhende la réaction de mes amis mais après tout c’est juste mon cavalier et pas mon petit ami même si par moment j’aimerais bien.

La musique démarre, j’entraine Granger au rythme de la musique, je ne quitte pas ses yeux noisette.

A la fin de la chanson.

« Tu m’excuses, je reviens. » dit Hermione.

Je quitte mon cavalier pour aller voir mes amis.

« Alors c’est lui ton cavalier ? demande Harry.

- Vous m’en voulez ? demande-t-elle stressée.

- Il te traite bien ? demande Ron.

- Il est gentil avec moi.

- Je suis trop contente ! sourit Ginny.

- Merci Ginny !

- Tant qu’il t’insulte pas, ni te frappe, et qu’il ne te touche pas, n’est-ce pas Malefoy ? » demande Harry.

Je me retourne en sursautant et voit mon cavalier.

«  Ne t’en fait pas je ne vais pas la manger la reine de Poudlard par contre ta copine me croquerait bien ! »

Weasley rougit et Granger sourit.

« Allez viens princesse, je t’emmène ! » sourit Drago.

« J’espère qu’elle va vite ce lasser de ce sale Serpent ! grogne Harry.

- Faut espérer, je ne peux pas le sentir ! soupire Ron blasé.

- Non mais vous vous entendez bande d’égoïstes ! Elle est heureuse avec Malefoy, elle a retrouvé le sourire depuis que l’autre idiot que nous sert de frère la plaqué alors même si c’est avec Malfoy qu’elle doit être heureuse, je suis contente pour elle et vous aussi vous devriez l’être si vous êtes bien entendu ses amis. Maintenant excusez-moi mais je vais voir ailleurs et quand vous aurez retrouvez un peu de bon sens vous pourrez revenir ! »

Je vois Ginny s’éloigner de Ron et Harry mais je retourne à mon occupation, danser avec Malfoy. Il danse bien.

Un peu plus tard on va boire un verre, j’ai enfin réussi à tirer Granger vers le bar, elle n’a rien dit mais ne voulait pas y aller à cause de son crétin d’ex qui est ENCORE là. D’ailleurs il va pour faire une réflexion mais je le devance.

« Ouvre la bouche Weasley et tu vas manger avec une paille pendant plusieurs mois. Et va nous chercher à boire ! » ordonne Drago.

Granger me fixe.

« Quoi ?

- Merci. Pourquoi tu fais ça pour moi Malefoy ? demande Hermione.

- Granger, combien de fois il faut que je te le dise ?

- Autant de fois que j’en aurais besoin, mais la véritable question est : est-ce que tu seras là à chaque fois que j’ai besoin de l’entendre ? Tu seras là quand j’aurai besoin de toi, quand j’aurai besoin que tu me prennes dans tes bras, que t-…

- Stop Granger. J’ai compris où tu veux en venir et oui je serais là, quoi qu’il arrive. »

Granger m’étonnera toujours. La tigresse vient de montrer une nouvelle facette de sa personnalité, la fragilité. Je m’approche doucement d’elle. Je vois dans ses yeux, de l’appréhension.

« Je ne suis pas lui… murmure Drago.

- Et bien prouve-le moi. » sourit doucement Hermione.

Je l’embrasse rapidement sur la joue et m’en vais souriante.


«  J’Y VAIS ! » dit Hermione en courant.

Je pousse le maitre d’hôtel qui se dirige vers la porte d'entrée et ouvre la porte pour me recevoir mon amie dans mes bras.

«  Puis je prendre vos valises Mademoiselle ? demande le maître d'hôtel.

- Oui oui ! » sourit Millicent

Je la tire rapidement alors qu’elle a à peine posé ses valises.

« Montez ses affaires dans la chambre voisine ! » ordonne Hermione.

Une fois dans ma chambre qui ressemble à une suite d'un hôtel quatre étoiles…

«  Ta chambre est super ! » sourit Millicent

« Oui je sais, merci. »

Je lui montre sa chambre qui ressemble un peu à la mienne.

« Alors ! On fait quoi ? » demande Millicent

*DING DONG !!!!*

« On va faire la fête chez les Moldus avec Carly !

- On parle de moi ?! Normal, je suis indispensable et le centre d’intérêt de tous ses pauvres qui ont une vie si pitoyable et ennuyeuse ! sourit Carly

- Millicent je te présente Carly ma meilleure amie ! Carly chérie, voici Milli, elle est comme moi ! Milli, tu peux parler de magie, ne t’inquiète pas elle est au courant.

- Je suis rassurée, j’avais peur de faire une gaffe ! » sourit Millicent

«  Herm’ chérie ! Je mets quelle robe ? demande Carly.

- Je ne sais pas choisi dans mon dressing !

- Mais tes robes sont vieilles ! boude Carly

- Elles ne sont pas sorties, et puis mes robes ne sont pas VIEILLES !

- Je peux te piquer celle-là ? demande Millicent.

- NON ! hurlent Hermione et Carly.

- Pourquoi ? demande Millicent.

- Parce que c’est une robe de l’année dernière ! explique Carly.

- On va à LA soirée de l’année. On doit être LES FILLES à envier. Porter une tenue déjà mise n’est pas

- Bien vu. Milli chérie on est les filles incontournables du monde people, explique Carly.

- Quand on arrive les photographes nous regardent, continue Hermione.

- Juste nous. Personne d’autre ! dit Carly, fière.

- Et ce soir vu que tu es avec nous, on va aussi te regarder et demain tu feras les gros titre comme Carly et moi ! rajoute Hermione.

- Vous savez, faire cela une n’est pas mon truc ! dit Millicent gênée.

- Aller On va bien rigoler, tu n’as qu’à pas y faire attention et tout ira bien ! la rassure Hermione.

- C’est facile à dire pour vous, quand vous avez ouvert les yeux vous aviez déjà un objectif sur vos fesses ! dit Millicent.

- Elle est trop mimi, ton amie ! sourit Carly.

- C’est pour ça que je l’adore ! Au lycée, elle est amie avec les BGS et je suppose qu’elle sort avec l’un d’eux ! dit Hermione.

- Je ne te dirais rien ! sourit Millicent.

- Allez, s’il-te-plaît ? insiste Hermione avec une moue adorable.

- Je te croyais plus intelligente, Hermione ! soupire Millicent.

- Millicent 1 Hermione 0 ! rigole Carly.

- Toi et lui ? AH ! » crie Hermione de joie.

Je saute partout même si je n’ai pas la réponse EXACTE mais bon je suis contente ! Je la vois sourire très souvent et lui est plus agréable à vivre ! Alors je suppose mais rien n’est officiel !

« Je te pique cette robe ! dit Carly.

- Et toi tu vas mettre celle-là ! ordonne Hermione.

- Euh ? Tu es sûre ? demande Millicent.

- Mais oui ! Elle fait ressortir la couleur de tes cheveux ! Et moi je vais mettre ça ! »

On passe quelques heures à se préparer puis on se rend à la soirée. En retard comme d’habitude, mais il faut savoir se faire désirer ! Mon père est déjà là. Je le rejoins sous la multitude de flashs. Je n’oublie pas de poser, Milli reste avec Carly. Au début, elle stresse un peu mais se lâche rapidement et se prend au jeu. Ils ne savent pas qui c’est, mais vu qu’elle va à LA soirée, elle ne peut être qu’importante !

Au bout d’un certain moment, nous entrons. On passe la quasi-totalité de la nuit à s’amuser. Milli a beaucoup de succès, nous aussi bien sûr. Est-ce la peine de le préciser ? A la sortie les photographes sont toujours présents.

Je me couche fatiguée, et les pieds en compotes. Pourtant je devrais être habituée ! Ma tête tourne un peu. J’ai un peu bu.

Je m’endors en repensant au petit jeu que j’entretiens avec Malefoy depuis le bal. J’y pense tous les soirs, c’est mon petit rituel, dès que j’ai les yeux clos, je le vois LUI et ses beaux yeux, ses trait fins et son visage parfait. Et j’adore la tête qu’il fait quand je le laisse en plan, ou quand je suis sur le point de l’embrasser et qu’au dernier moment je me stoppe.

«  Malefoy…. murmure Hermione dans son sommeil.

- C’est qui ? demande Carly

- Son futur copain. C’est trop bien, elle oublie Weasley ! sourit Millicent

- Oui je ne l’aimais pas trop ce type, en plus il était trop pauvre ! J’espère que celui-là ne lui fera pas de peine.

- Moi aussi j’espère, dit Millicent, mal à l’aise mais ne le montrant pas trop.

- Malefoy… répète Hermione, toujours endormie.

- A mon avis, notre Hermione est amoureuse !

- Ne lui dit surtout pas ! Elle n’est pas prête à l’avouer ! Mais ça ne saurait tarder… 

- On la réveille ? demande Carly.

- Oh la pauvre, elle rêve de son prince !

- Et à mon avis il doit lui faire du bien dans son rêve vu le ton de sa voix !

- Malefoooy... soupire Hermione.

- Tu vois ! Puis si ça se trouve dans la vraie vie il est nul au lit !

- Ca je peux te dire que non ! 

- Tu as couché avec ? demande Carly en haussant un sourcil.

- Non c’est mon meilleur ami, mais il a sa réputation et toutes les filles en redemandent.

- Et Blaise est ton meilleur ami ?

- Euh, plus maintenant. » dit Millicent gênée.

Carly lui saute dans les bras, mais elle tombe sur la pauvre Hermione qui se réveille !

«  Putain ! J’étais en train de rêver ! grogne Hermione.

- De Drago ! dirent ses amies en chœur.

- Comment vous savez ? demande Hermione les joues rouges.

- Tu n’as pas arrêté de crier son prénom ! se moque Carly.

- Mais la question est : qu’est-ce que vous faisiez dans ton rêve ? rajoute Millicent.

- Je ne vois pas pourquoi tu poses la question alors que tu connais la réponse ! 

- Les BGS font fureurs ! Milli avec Blaise et Puis toi bientôt avec Malefoy ! 

- Toi et Blaise ? Tu l’as dit à Carly en premier ? Je suis vexée ! Je boude ! » se plaint Hermione.

Je mets ma tête sous mon oreiller mais il est vite retiré, je me fait attaquer par MES propres oreillers ! On se "bat" quelques minutes, avant d’être interrompues par quelqu’un qui frappe à la porte.

«  Il-AÏE !... n’y a- AÏE !... Personne-AÏE ! s’exclame Hermione.

- Chochotte ! dit Carly

- ENTREZ ! AÏE ! »

Je regarde qui entre. Mon cousin Libanais, je lui saute dans les bras.

« Lionel !

- Salut beauté ! Bonjour les filles.

- Salut !

- Mais qu’Est-ce que tu fais ici ? demande Hermione.

- Je suis venu voir ma cousine et passer un peu de temps avec celle-ci.

- Je suis super heureuse ! dit-elle avec un sourire éclatant.

- Tu ne présentes pas ? demande Lionel.

- Pardon, Tu connais Carly et voici Millicent, une amie de mon école.

- Enchantée, sourit à la sorcière

- Tout le plaisir est pour moi. » dit Lionel lui faisant un baise-main.

Millicent rougit.

« Arrête de la draguer, elle est mineure ! Mais au fait mon oncle est là ? demande Hermione.

- Il a des affaires à régler mais il sera là pour le diner. Grand père est aussi présent, explique Lionel.

- Génial ! Vous restez longtemps ?

- Jusqu’à la fin des vacances. De tes vacances. »

Je re-saute dans les bras de mon cousin. Nous avons toujours été très proches. Il a vingt ans. Il sait pour ma condition, trouve ça cool et apprécie le monde des sorciers. Carly n’a rien contre, mais elle reste terre à terre et plus elle est loin de toute magie, mieux elle se porte mais ne me brûlera jamais sur un bûcher.

« D’ailleurs tu devrais te préparer sinon tu vas être en retard, vu le temps que tu mets à te préparer ! se moque son cousin.

- Pfffff !

- Moi aussi j’y vais, je dois voir Blaise ce soir. Mais on se retrouve sur le chemin de traverse ! dit Millicent.

- Ok ! »

Les filles ainsi que mon cousin sortent de la chambre.

« Carly, tu t’habilles SEULE ! Lionel elle n’a pas besoin de toi ! crie Hermione.

- Pffff ! » dirent Lionel et Carly en chœur.

Ah ces deux-là ! Carly et Lionel couchent ensemble de temps en temps même si je trouve ça bizarre.

Je m’habille très classe. Ce n’est pas tous les jours que mon grand-père maternel vient me voir. Je fouille dans mon dressing mais je ne trouve RIEN que j’ai envie de mettre. Je me mets à courir et entre dans le bureau de père.

« Hermione ! Je t’ai dit que je ne voulais pas que tu entres dans cette pièce ! dit Karl en sursautant.

- Je sais père, désolée mais je n’ai rien à me mettre !

- Dans tes cent robes, tu n’en trouves pas une seule ?

- Pas pour la grande occasion ! Grand-père vient, et tu sais comment il est. Je veux lui faire plaisir ! supplie Hermione.

- La robe pour le parfum n°5 ?

- Oui ! sourit Hermione en se décrochant la mâchoire.

- Dans le dressing ! dit son père amusé.

- Merci ! » dit-elle l'embrassant sur la joue

Je cours dans LE dressing et cherche la robe. Je ne mets pas longtemps à la trouver et je pars m’habiller. Maintenant les chaussures. Des bijoux ! Voyons, voyons. Après de nombreuses hésitations je choisis enfin ! Poussière d’étoile de mon papa. Mes boucles d’oreilles et des bagues. Voilà, je suis parfaite.

*TOC TOC !*

« Entrez ! dit Hermione en s'admirant.

- Tu es sublime ! dirent ses deux amies.

- Merci. »

Elles me disent au revoir puis elles partent. Lionel vient me chercher. Mon oncle et mon grand-père sont arrivés.

« Tu ne serais pas ma cousine, je te draguerais ouvertement.

- Je te retourne le compliment. » sourit Hermione.

On se sourit.

« Ma petite fille ! Tu es divine ! sourit son grand père.

- Bonsoir Grand père, vous revoir est un grand plaisir pour moi. Vous aussi mon oncle.

- Bonjour princesse, sourit mon oncle.

- Tu es aussi belle que ta mère à son âge. Elle a été élue Miss Liban à 18 ans ! dit son grand père fière admirant sa petite fille.

- Le repas est servi ! dit une servante.

- Parfait, passons à table. » dit Karl.

Le repas se passe tranquillement. Je suis contente de voir ma famille, de plus ils passent quelques jours au château.

« As-tu quelques choses de prévu demain ma petite princesse ? demande son grand père

- Oui avec Lionel nous avons prévu de rejoindre des amis à moi, explique Hermione

- J’espère que tu m’accorderas quelques minutes de ton précieux temps.

- Mais bien sur Grand père ! sourit Hermione

- Je voudrais couvrir ma petite fille de cadeau même si je le conçois elle ne manque de rien. » dit mon grand-père en regardant Karl.

Le lendemain…

« Qui allons-nous retrouver ? demande Lionel.

- Milli, son copain et sûrement son meilleur ami.

- Tu t’habilles comme ça pour sortir ? »

Effectivement je me suis habillée de façon normal enfin ce que j'ai de plus normal dans mon placard.

« Oui, personne ne sait que je suis riche.

- Pourquoi ? demande Lionel, choqué.

- Pour que les gens m’apprécient pour ce que je suis, et non pas pour mon compte en banque. Et peut-être pour rencontrer l’amour, qui sait ? 

- Aurais-tu quelqu’un en vue ? 

- Peut-être. 

- Dis tout à ton cousin préféré

- Qu’as-tu contre ma tenue ? C’est une Chanel !

- Et tes bijoux ? Ils sont où ?

- On est arrivés ! » dit Hermione esquivant la question.

On sort de la limousine pour arriver devant le chaudron baveur.

« Ce bar miteux ? dit Lionel, dégoûté.

- Le bar n’a pas d’importance, c’est-ce qui se trouve de l’autre côté qui est intéressant. »

On entre dans le bar, tous les regards sont braqués sur nous. Lionel me rapproche de lui. On passe dans l’arrière-cour.

« Je n’aime pas ces pauvres avec leurs regards de chiens affamés ! » grogne Lionel.

Le mur s’ouvre. Je prends le bras de Lionel et nous avançons.

« Tu as de la chance de connaître ce monde, je t’envie.

- Pourquoi ne te trouves-tu pas une sorcière ? Tu passerais plus de temps ici avec toute cette magie. Mais je t’interdis de toucher à Milli ! J’ai déjà eu du mal à la mettre avec son petit ami ce n’est pas pour que ta gueule d’ange viennent tout gâcher !

- Promis Princesse, dit Lionel, l'embrassant sur la tempe.

- Je t’adore.

- Moi encore plus ! »

Il me prend dans ses bras. Je suis bien avec lui. Je l’apprécie mon cousin chéri, c’est mon confident.

Non mais c’est qui ce type pour toucher à MA Granger ! Et à l’embrasser ? Et la prendre dans ses bras ? Et la regarder tendrement ? Et ….

Oh là, je débloque ! Enfin quand même, je croyais qu’il y avait quelque chose entre elle et moi depuis le bal de noël. Ce sale type va ralentir ENCORE mes plans !! Rrrr. Génial ils viennent vers nous !

« Salut ! sourit Millicent.

- Salut Milli.

- Salut beauté. » dit Lionel

Millicent rougit alors que Blaise se lève de sa chaise la mâchoire serrée.

« Lionel je te présente... commence Hermione.

- Blaise Zabini, le copain de Millicent. » grogne Blaise d’un ton possessif.

Je me lève aussi pour serrer la main de ce type, celui qui tient MA Granger dans ses bras.

«  Drago Malefoy, se présente Drago

- Enchanté. Lionel Hassan Achkouty. » se présente Lionel, amusé.

Lionel me jette un coup d’œil.

« C’est de lui que tu rêves ? » demande son cousin à son oreille.

Granger ouvre la bouche et ses joues prennent une teinte rouge. Elle lui sourit. Il lui a dit quoi ? Un truc coquin encore. Tssss. On se rassoit. Granger et son « copain » avec nous.

Il commande à boire pour elle aussi.

« Et tu viens de quel pays ? demande le blond.

- Du Liban, dit Lionel.

- Oui c’est-… AÏEE » crie Millicent.

Je fusille Milli du regard. Je ne veux pas qu’elle dise que c’est mon cousin. Je veux voir la réaction de Malefoy, vérifier si ses paroles ne sont pas des paroles en l’air.

« Qu’as-tu ? demande Blaise.

- Rien, une crampe, explique Millicent.

- Tu voulais dire quoi ? demande Drago.

- Que… Je ... Euh… C’est le correspondant d’ Hermione ! » dit Millicent.

Je ne suis pas convaincu.

« On va faire un tour ? Je m’ennuie ! dit Hermione.

- C’est parti, beauté ! » sourit Lionel

On part, accompagnés des Serpentards.

«  Une nouvelle bijouterie ! On y va ! » dit Millicent joyeuse

On se dirige vers le magasin. Lionel entre le premier, je le suis toute contente. Je vais avoir des cadeaux ! Je bave sur les bracelets.

« Elle n’est pas possible ! Tu veux quoi Princesse ? sourit Lionel.

- Mmm, celui-ci ! Ah non ! Celui-là ! Oh puis non ! Je veux … Lui. Voilà je veux lui ! » dit Hermione enfin décidée.

Lionel claque des doigts et le bracelet est sorti par le vendeur. Je l’essaye.

« Lionel ? Il me va ?

- Il ne va pas avec tes yeux. » grimace-t-il.

Je grimace et le repose, je recherche un autre, je m’amuse comme une petite folle, je peux être moi-même sans que personne ne se doute de quelque chose. Je continu d’hésiter.

« Tu as les moyen de lui payer des cadeaux aussi onéreux ? marmonne Drago.

- Rien n’est trop beau pour ma princesse, et puis je veux lui faire plaisir ! explique Lionel, amusé.

- Il existe d’autres moyens de faire plaisir aux femmes sans leur payer un bijou qu’elle ne mettra qu’une fois. Mais peut-être n’es-tu pas assez bon dans certains domaines pour lui faire des cadeaux ! » se moque Drago.

Je me retourne et vois Lionel se retenir de rire. Par contre, Malefoy a l’air de faire la tête. Je ne comprends pas mais je m’en fiche, je montre à mon cousin un nouveau bracelet.

« Celui-là est mieux, dit Lionel.

- Tu en penses quoi, Malefoy ? demande Hermione.

- Il te va bien, bougonne Drago.

- Je le veux ! » sourit Hermione.

On va payer avec Lionel, il se met derrière moi et me murmure.

« Il est jaloux à crever ton blondinet... Il ne m’inspire pas confiance, commente Lionel.

- Moi je l’apprécie bien, sourit Hermione.

- C’est-ce que m’a dit Carly. » se moque Lionel.

Elle le frappe au bras. Elle a l’air heureuse avec ce type. Rrr. Moi aussi, je lui aurais acheté ce bracelet si j’avais du fric ! Attends, quoi ? Non, mais je dis n’importe quoi ! Jamais je lui aurais acheté un bijou vu que j’en aurai rien à faire d’elle !

On ressort de cet enfer pour rentrer dans un autre. On en fait trois ou quatre comme ça. Je vois Granger se faire couvrir de cadeaux. Ridicule… Elle regarde une boutique, seule. Je la rejoins.

« J’ai compris ! dit Drago.

- Ah bon ? Et qu’as-tu compris ? demande Hermione, surprise.

- Tu l’aimes parce qu’il a du fric et te pourris de cadeaux ! dit le blond, fier.

- Je l’aime certes, mais pas de la façon que tu crois. Mais dis-moi Malefoy, ne serais-tu pas jaloux ?

- Moi, jaloux ? Rêve Granger. »

Je m’éloigne à moitié de mauvaise humeur, à moitié content d’avoir le dernier mot.

« Alors c’était faux ce que tu m’as dit au bal ? Ce n’était que des mots que tu ne pensais pas ? Je te croyais différent mais je me suis trompée. Finalement tu es comme tous les autres ! Un connard ! » s’exclame Hermione, énervée.

Je me retourne et la vois partir en courant. Lionel-machin-chose me bouscule pour la rattraper. Il la prend dans ses bras. Je reste planté là, comme un con au milieu de l’allée à les regarder. Blaise et Milli me rejoignent.

« Je me demande si tu veux vraiment redevenir riche… commente Blaise.

- Pourquoi j’agis comme un con à chaque fois ? se lamente Drago.

- Tu lui as dit quoi ? demande Millicent.

- Rien qui vous regarde, grogne Drago.

- Ok. On rentre, soupire Blaise.

- Oui de toute façon Herm’ va rentrer avec Lionel, dit Millicent.

- Ce cher Lionel ! marmonne Drago.

- Tu ne crois pas que tu t’investis sentimentalement un peu plus que tu ne devrais ? » demande Millicent.

- Pfff. »

« Viens, rentrons. » dit Lionel à Hermione.

Je fais oui de la tête, mes larmes menacent de sortir, je ne veux pas qu’elles sortent vu qu’on va passer du coté moldu et si jamais un photographe passe. On ne sait jamais. C’est une fois dans ma limousine que je pleure sur le torse de mon cousin.

« Là, ma puce, c’est rien, je m’occuperai de lui. » gronde Lionel.

Je ne réponds rien, je sais comment il s’occupe des personnes qu’il n’aime pas, en principe c’est une solution radical. Il les fait tuer.

Mon cousin passe la nuit avec moi. J’ai besoin d’une présence près de moi. Je crois que je me suis vraiment attachée à lui. Ginny a raison, c’est lui qu’il me faut. Il a réussi à me faire oublier Fred.

Quand je me réveille, je suis seule. Je me prépare et descends.

« Bonjour. Où est Lionel ?

- Une affaire à régler, il a dit, m’annonce ma mère.

- Et merde ! » grogne Hermione

Je transplane dans Londres. Lionel va faire une connerie. Je ne veux pas. Je me fais discrète, on est du côté Moldu, Malefoy et Zabini ont dit qu’ils allaient y faire un tour. Je vois à peu près où ils voulaient se rendre, alors je me mets à courir. Je vois Lionel entouré de deux armoires à glaces avec leur armes pointées sur les deux Serpentards. Derrière ceux-là j’en vois deux autres qui pointent aussi leur armes. Je me précipite sur Lionel. Ils sont prêts à tirer. Je jette un léger coup d’œil à Zabini et Malefoy qui ont l’air soulagés de me voir.

«  Ma puce tu devrais rentrer je ne veux pas que tu vois ça, dit Lionel.

- Ne fais pas ça, s’il-te-plaît, dit Hermione, triste.

- Les gens qui te font souffrir ne mérite pas de respirer ! grogne Lionel.

- Lionel, s’il-te-plaît, répète-t-elle. Laisse-les en vie. Fais-le pour moi, pour mon cœur, supplie Hermione.

- A ta guise ! Baissez vos armes ! »

Ils s’exécutent. On respire un bon coup. C’est flippant ces objets-là. Lionel machin chose nous a dit que c’était comme l’Avada Kedavra mais en Moldu !

« Barrez-vous ! ordonne Hermione au garde. Merci. Je t’adore !

- Pourquoi ?

- Tu crois que je suis si triste pour rien ? Parce que je m’attache ou plutôt je me suis attachée à lui… souffle Hermione.

- Viens dans mes bras, ma puce. »

Après un bref câlin dans les bras un peu trop protecteur de mon cousin.

« Allez, va les voir. Je t’attends dans ton château. » dit Lionel.

Il l’embrasse sur le front, elle nous rejoint mais je n’ai pas envie de la voir, je vais pour faire demi-tour mais Blaise me retient.

« Laisse-lui une chance. Et puis tu veux son fric, oui ou non ? lui rappelle Blaise.

- Oui. » bougonne Drago

Elle s’approche de nous.

« Tu veux quoi ? l'agresse Drago.

- … Non, laisse tomber ! » réplique Hermione, blessée.

Alors qu’elle fait demi-tour, Blaise me pousse.

« Granger, attend ! » s’exclame Blaise.

Elle s’arrête mais ne se retourne pas. Je me décide, après quelques hésitations, à la rejoindre. Blaise reste en retrait.

Je soupire un bon coup avant de me lancer sous les regards menaçants de Blaise mais il a raison, je veux mon fric !

« Tu veux quoi Granger ? » demande Drago le plus gentiment possible

Je croise son regard embué de larmes.

« Qu’as-tu ? demande Drago.

- De toute façon tu t’en fou ! répondit Hermione, amère.

- Merci. »

Je le regarde de travers. C’est vrai ! Un Malfoy qui dit merci ; ça n’arrive pas tous les jours.

« Oui je m’excuse mais qu’avec toi. » dit Drago avec un léger sourire en coin

«  Pourquoi j’ai ce privilège et ne me sort pas tes phrases pré faite, je n’y croirais pas cette fois ci ! »

Ok, elle veut un peu d’honnêteté ? Je vais lui en donner, enfin essayer ! Je la rapproche brusquement de moi et l’embrasse en y mettant le plus de sentiments inexistants.

Surprise au début, je ne fais rien mais finit par répondre à son baiser. Il embrasse vraiment bien…

« Herm’ ! l'appelle Lionel.

- Fait chier celui-là, mais normal vu que j’embrasse sa copine. » grogne Drago.

Je la vois qui se met à éclater de rire. Hein ? Pourquoi elle rigole.

« J’ai dit quelque chose de drôle ?

- Au lieu de dire des bêtises si tu continuais ce que tu faisais il y a peu de temps ? sourit Hermione.

- Ça, je peux le faire ! »

Je vais pour la ré-embrasser mais…

«  Herm’ ! Des paparazzis arrivent ! dit Lionel.

- Merde ! » dit Hermione paniquée


A suivre...

Chapitre 10

Beta Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


On se met à courir pour se cacher dans une petite ruelle.

« Transplanez ! Ils ne nous lâcherons pas ! » dit Hermione, agacée.

On va pour protester mais elle nous fait des signes de la main, on capitule. On rentre chez moi.


Au dîner.

« Alors mon fils, comment avance ta mission ? demande Narcissa.

- Plutôt bien. 

- Mais encore ? demande-t-elle les nerfs à fleur de peau.

- On avance tranquillement.

- Drago ! grogne Lucius, ayant compris le jeu idiot de son fils.

- Tranquillement ? répète Narcissa en grondant.

- Oui mère.

- Tu vas me donner plus de détails et MAINTENANT ! hurle Narcissa.

- Je l’ai embrassée, je pense que l’on peut dire que nous entamons une relation. Je crois....

- Tu crois ? répète Narcissa se calmant quelque peu, d’une vois doucereuse Eh bien, sois-en sûr !

- Cis-…. Narcissa, il a beaucoup avancé en quatre mois, le défend prudemment Lucius.

- Ce n’est pas suffisant, à ce rythme ils se marieront dans dix ans ! s'énerve lady Malefoy.

- Mère, Granger est un lionne qui est dure à apprivoiser. 

- Demain tu vas la voir et tu la demanderas en mariage dans quelques mois. 

- Je pense qu’elle refusera, c’est trop tôt. 

- On ne te demande pas ton avis ! Fais juste ce qu’on te dit ! ordonne Narcissa.

- Mère, sauf votre respect, je commence à la comprendre, et la brusquer risquerait de tout gâcher. »

Si ça continue, de la fumée va sortir par les oreilles de ma mère. Mon père, qui sent la colère de sa femme, se fait tout petit dans son fauteuil usé.

« Je commencerai par vivre avec elle. Pourquoi pas au manoir, elle ne supportera pas de vivre dans une maison qui n’est pas à son goût. Elle refait toute la décoration de sa chambre. Par la même occasion, elle entretiendra le manoir sans que vous ayez à demander quoi que ce soit, expose Drago.

- Si elle refuse ? Si elle veut vivre chez elle ? demande Narcissa, calmée.

- On lui dira que c’est la tradition chez les sang-purs ou un truc dans le genre. Une fois le manoir retapé, je partirai vivre dans une autre demeure. A ce moment, je lui demanderai de m’épouser. Vous pourrez donc entretenir le manoir Malefoy.

- As-tu l’intention de passer ta vie avec elle ? demande son père.

- On verra. Mais j’en doute, je n’aime pas les filles ayant trop de caractère ; je les préfère docile, plus facilement manipulables, explique Drago.

- Tu feras ce que tu veux une fois qu’on aura notre argent, mais ne fait rien qui puisse la déranger et te couper les vivre parce qu’il se peut que je me mettre vraiment en colère ! Compris ?

- Oui mère, s’écrase Drago.

- Néanmoins je suis fière de toi et te ton plan. » complimente Narcissa.

Pendant le trajet de retour dans le Poudlard Express, je rejoins Granger dans son compartiment. Elle est avec Potter et les deux Weasley. Je ne me gêne pas pour entrer et l’embrasser, avant de ressortir en la laissant avec ses idiot d’amis. Je reste tout près pour entendre ce qu’elle va dire.

« Tu nous expliques ? demande Ron.

- Faut te faire un dessin Ron ? demande Ginny levant les yeux au ciel.

- Non, mais c’est Malefoy ! hurle le roux.

- Je te signale, Ron, que si tu avais branché ton cerveau plus tôt, tu aurais vu avant que Malefoy et moi étions amis.

- C’est donc la progression logique de leur relation. Tout Poudlard savait qu’ils allaient finir ensemble, explique Ginny.

- Tu ne dis rien Harry ? demande Hermione.

- Que veux-tu que je te dise ? bougonne Harry.

- Ce que tu veux.

- Tu l’aimes ? demande le survivant.

Je tends l’oreille. M’aime-t-elle ? Ça m’arrangerait que oui.

Je suis surprise, je ne m’attendais pas cette question, j’aurai préféré qu’il me crie dessus.

« Je ne sais pas Harry, dit Hermione, perdue.

- Tu ne sais pas ? Pourtant tu sors avec, tu devrais avoir des sentiments pour lui. A moins que ce soit pour son physique.

- Tout le monde n’est pas comme toi Harry, je ne tombe pas amoureuse en claquant des doigts ! Mais ce qui est sûr, c’est que je préfèrerais être avec lui plutôt que de subir un interrogatoire par mes amis qui ne sont même pas contents pour moi ! » s'énerve Hermione.

Je me lève furieuse et sort. Je vois mon petit-ami appuyé contre les vitres du train, à se marrer.

« Oh te marre pas ! boude Hermione.

- Pardon mais c’est trop drôle ! J’imagine trop la tête de tes amis quand je t’ai embrassé ! Et j’imagine leurs têtes en ce moment. »

Elle me frappe gentiment au bras mais je la prends quand même dans mes bras et l’embrasse. Oui, on sort ensemble depuis le jour avec les paparazzis. On part rejoindre Blaise et Milli qui doivent probablement être en train de s’embrasser sur la banquette.

« Oh beurk ! grogne Hermione.

- De la classe, de la classe, souffle Drago.

- Oh ça va, tout le monde ne peut pas être aussi parfait que vous ! dit Blaise d’un ton moqueur tout en s’asseyant correctement.

- On sait. » dirent Hermione et Drago.

Millicent nous tire la langue mais saloperie que je suis, je lui saute dessus et la chatouille mais douées comme nous sommes on tombe au sol.

« Il n’y a pas à dire elle a de la classe. » commente Blaise alors que nous sommes au sol

La porte du compartiment s’ouvre.

« Tiens voilà la croqueuse d’homme, dit Drago d’un air moqueur.

«  Euh Herm’, Harry et Ron sont désolés. » dit Ginny rouge et gênée

« On l’est tous un jour. » dit Hermione se relevant

«  Ne leur en veux pas. » souffle la rousse

«  T’inquiète pas je les adore trop pour ça mais je veux des excuses de leur bouche. » dit Hermione

A la sortie du train mes amis me sautent dans les bras et me présentent leurs excuses.


« Granger ! Tu es prête ? l'appelle Drago.

- Non ! s’écrie Hermione.

- Ça m’aurait étonné !

- Je t’ai entendu ! sourit-elle.

- Je savais que sortir avec un mannequin serait... Absolument génial ! » s’empresse-t-il de répondre alors qu’elle sort.

Elle sourit en coin. Oui nous sommes toujours ensemble, mais elle ne m’a pas appris pour son fric, elle attend sûrement un peu plus longtemps pour être sûre d’avoir ma confiance. Pfff, si elle savait !

On descend puis on rejoint le reste des septièmes années. Nous allons à notre sortie chez les moldus. Ils nous regardent tous. Au début notre couple a étonné mais personne n’a pipé mot. Puis ils nous élu couple fictif de Poudlard, et puis ils ne vont pas nous faire chier ! C’est qui le chef ici ? C’est moi !

« Bien nous pouvons y aller. » dit le prof.

Il y a le prof d’étude des Moldus, Rogue et Mme Bibine. On les suit avant de transplaner dans une ruelle non loin de l’endroit où l’on doit être.

« Ils auraient pu prendre d’autre prof. Non mais tu les as vu ! murmure Hermione.

- Herm’ ? Je peux te parler ? » demande Millicent

On se recule des autres.

« Tu vas faire comment ? murmure Millicent.

- Je n’ai pas le choix. Ils vont savoir, mais je m’en fiche. Le principal est Drago, je ne voulais pas qu’il sorte avec moi juste pour mon fric. Je voulais voir si avant il tenait un tant soit peu à moi.

- Ok. Je suis heureuse pour toi, dit son amie, gênée.

- Puis je m’en fiche que tout le monde le sache, ça fait sept ans que ça dure. Sept ans que je cache ma vie. Maintenant je laisse tomber les masques. Puis je suis heureuse avec Drago. 

- C’est le principal. 

- Allons rejoindre les autres, ils sont déjà rentrés. »

«  Bonjour à tous. » dit un homme.

Il nous présente la journée, alors que je me fais les ongles. Les filles poussent des « Oooh… » et les garçons bavent en pensant aux mannequines. Je m’en fiche. On va visiter les locaux mais comme je les connais PAR CŒUR, je m’éclipse du groupe. Je les rejoindrai dans la salle de défilé. Je vais voir tout le monde.

« Bonjour Miss Lagerfeld ! dirent-ils tous.

- Bonjour à tous, je vous informe qu’aujourd’hui vous m’appellerez soit par mon prénom, soit par Miss Granger. N’employez pas le nom de père. Pas avant la fin du défilé ! C’est clair ? dit Hermione.

- Oui. 

- Si jamais il y en a un qui se trompe je le fais renvoyer en claquant des doigts ! Sur ce, à tout à l’heure. »

Je rejoins discrètement les autres. Je vais voir Drago mais Rogue est avec.

« Alors Miss Granger, pouvons-nous savoir ou vous étiez ? demande Rogue.

- Non vous ne pouvez pas, mais vu que je suis dans un bon jour, je vais vous le dire : j’étais aux toilettes. Partie changer de tam-… dit-elle.

- STOP ! Pas de détails ! Merci miss. » grimace Rogue

Rogue s’en va.

« Mais, tu as tes… ? s’enquiert Drago, étonné.

- Mais non banane ! C’est l’astuce numéro une des filles pour se débarrasser des hommes ! rigole Hermione.

- Maintenant tu ne pourras plus te débarrasser de moi !

- Mais qui te dit que je veux me débarrasser de toi ? » demande-t-elle charmeuse.

On est sur le point de s’embrasser quand un raclement de gorge se fait entendre. On se retourne vers l’intrus.

« Bonjour, jeune gens, dit l'homme.

- Bonjour, sourit Hermione.

- Bonjour Monsieur. »

Pourquoi il me détaille ainsi. Il sourit à Hermione avant de partir.

« Tu m’excuses ? » demande Hermione

Je rejoins mon père sans attendre sa réponse.

«  Père ? demande Hermione.

- Est-ce ton petit ami ? demande Karl.

- Oui. J’aurai voulu te le présenter en d’autre circonstance mais il ne sait pas pour notre fortune.

- Je ne t’en veux pas, mais il me le faut comme mannequin.

- Vous n’aurez qu’à lui demander, et je voulais annoncer à tous après le défilé, j’ai déjà prévenu l’équipe.

- Comme tu veux, néanmoins ma puce je te remercie d’avoir fait ça pour ton vieux père.

-  De rien mon papa chéri. »

Mon père me laisse, je rejoins mon homme souriante.

« Qu’as-tu ? demande Drago.

- Est-ce tu m’en voudrais si, par mégarde, je gardais précieusement quelque chose d’assez important sans vraiment l’être ? 

- La philosophie, c’est pas trop mon domaine tu sais. 

- Est-ce que tu m’en voudrais si je te cachais quelque chose ? 

- Ça dépend quoi, j’imagine.

- Tu verras ce soir. »

Pourquoi elle baisse la tête ? Qu'est-ce que j'ai encore dit ? Oh là là ! Les filles ! Bon, faut que je me rattrape.

« Mais de toute façon si tu pensais utile de ne pas m’en parler, je te comprends et ne t’en voudrai pas. » rajoute le blond

Elle me fait un sourire éclatant. Bah voilà c’était pas si compliqué ! Je suis trop fort. Je l’embrasse mais quelqu’un à côté de nous ce racle la gorge, ENCORE. Granger, blasée, pose sa tête sur mon épaule en cachant son visage alors que je fusille du regard le crétin qui nous interrompu. C’est l’autre qui parle depuis tout à l’heure.

« Je comprends qu’explorer les amygdales de votre petite amie est intéressant, mais la seule personne intéressante ici c’est MOI, ainsi que ce qu’il se passe autour. » dit l'homme d’un ton désagréable.

Je me pousse de mon Serpentard et me plante devant Serge. C’est le crétin qui parle depuis le début.

« Ca va gueuler ! dit Drago à Blaise.

- Je te demande pardon ? dit Hermione, furax.

- Miss. Oh je ne vous avais pas reconnue, s'écrase Serge.

- Qui est la seule personne IMPORTANTE ? grimace Hermione entre ses dents.

- Euh, c’est vous. Pard-… » commence-t-il encore plus gêné.

Je lui mets ma main devant son visage et m’en vais l’air hautain dans les coulisses. Les autres me suivent.

« Bien, ce matin vous allez apprendre la vie des mannequins et vous pourrez essayer les robes du créateur. La plus douée d’entre vous…à part miss Granger (il jeta un bref regard à Hermione avant de reprendre) pourra faire un tour pendant le défilé de cette après-midi.

- Trop bien j’espère que ce sera moi ! s’exclama Lavande, excitée.

- J’adorais défilé dans tes robes haute couture ! rajoute Parvati.

- Vous pourrez toutes et tous passer sur le podium devant un jury de professionnel composé du dessinateur Monsieur Karl Lagerfeld, deux recruteurs de mannequins, et stylistes. Mais pour le moment on va vous apprendre les bases du mannequinat. Ensuite on passera à la pratique, explique Serge.

- Verrons-nous des mannequins ? Des vraies ? s’impatiente une fille.

- Vous verrez en temps voulu. » explique Serge

Pendant une heure, on écoute son baratin ennuyeux à mourir. Enfin on l’écoute tous, à part Granger, qui n’a rien à apprendre, et qui n’est même pas là. Je m’ennuie un peu. Je ne l’aime pas, mais elle reste de bonne compagnie.

De mon côté, je vais voir les robes et choisis mes tenues pour le défilé. Il y a trop de choix. Je choisi aussi mes chaussures, et un peu plus tard, j’ai la tête dans le placard à bijou quand j’ entends un bruit. Je me retourne et voit, un mannequin, plutôt mignon.

« Salut, moi c’est Logan. Et toi ? dit un mannequin.

- Hermione Lagerfeld, mais aujourd’hui ce sera Granger, dit Hermione froide

- Lagerfeld ? Comme Karl Lagerfeld ? dit-il surpris

- Oui. C’est mon père, dit Hermione d’un ton neutre, la tête dans le placard

- Tu en as de la chance. Riche, belle mannequin, intelligente… dit-il reluquant les fesses d' Hermione.

- Et prise, ajoute Drago froidement en arrivant.

- Petit-ami jaloux ? dit Logan, un brin amusé.

- Je ne vois pas en quoi ça te regarde… C’est quoi ton nom déjà ? J’ai oublié. » finit Hermione d’un ton dédaigneux.

Ma copine vient se placer à côté de moi.

« C’est Log-… commence le type.

- Ouais, on s’en fout ! » le coupe Hermione.

J’embrasse ma Granger.

« C’est qui lui ? demande Drago.

- Sûrement ton futur prof ! se moque Hermione.

- Beurk !

- Miss Granger ? Si vous voulez vous donner la peine de nous rejoindre. » demande Serge, mielleux.

On part au podium.

« Miss Granger et Logan vont vous monter comment faire. Ensuite se sera votre tour. Vous passerez avec vos chaussures normal et ensuite avec des talons pour les filles. » explique Serge.

Ma copine et l’autre idiot défile plusieurs fois pendant que Serge nous fait les commentaires. Granger a vraiment de la classe, je ne me lasserai jamais de la mater…. Tout le monde est sur le cul, sauf Potter et les Weasley ainsi que Blaise et Milli. On voit Lavande et Parvati crier comme des malades.

« C’est à vous !! En place ! » ordonne Serge.

On passe une heure à défiler. C’est trop drôle de voir les filles marcher avec des talons aiguilles, certaines ont même failli tomber. Granger les a limite engueulées en leur criant que ce n’était pas si compliqué que ça. Je ne faisais que de me tordre de rire.

« Bon maintenant ma partie préféré ! Les fringues ! sourit Hermione.

- Pour les vêtements, c’est miss Granger et Monsieur Lagerfeld qui vont vous habiller ! Ensuite vous passerez devant le jury. »

« Est-ce que Hermione va passer ? demande Lavande.

- Oui, parce que si elle passe, on sait qui va gagner, répond Parvati.

- Je passerai quoi qu’il arrive. Je suis déjà mannequin, et je défile pour mon p-…. pour Monsieur Lagerfeld. » explique Hermione

Je vois Granger courir partout pour habiller tout le monde. Je l’attrape par le poignet.

«  Si tu soufflais deux minutes ? » demande Drago

Je l’embrasse délicatement.

« Je trouve qu’il s’améliore en délicatesse ! commente Millicent.

- Ouais. Monsieur aurait-il des sentiments ? » taquine Blaise

Je remercie intérieurement Blaise de me couvrir auprès de mes sentiments comme ça Granger ne se doute de rien.

«  Il faut que j’y retourne, dit Hermione.

- Non j’ai pas envie, boude Drago la prenant dans ses bras.

- Hermione ! l'appelle Karl.

- Il faut que j’y retourne ! »

Elle m’embrasse rapidement et rejoint Karl.

«  Tu l’aimes bien ? demande Karl.

- Oui, dit Hermione avec un sourire niais.

- Dès que tu es démasquée, tu me le présentes !

- Promis ! » sourit Hermione.

On finit les derniers habillage. C’était dur pour Crabbe et Goyle, on ne peut pas dire qu’ils aient la taille mannequin. Je me suis amusée comme une petite folle. Bien sûr, je me suis occupée de moi aussi, j’ai enfilé une petite robe.

« Allez ! Tous en place ! » annonce Serge.

Les jury sont eux aussi en place. On passe par ordre alphabétique. Milli stresse.

« Regarde-moi. Tu n’as pas de raison de stresser ! dit Hermione

- J’arrive pas à me calmer. 

- Imagine-les tous nus, dit Hermione d’un ton détaché.

- Beurk ! grimace Millicent.

- Mademoiselle n’aurait-elle pas encore vu le loup ? » la taquine Hermione malicieusement.

Millicent rougit.

« OH MERLIN ! J’ai tapé dans le mille ! crie Hermione

- Millicent Bulstrode. » annonce une voix.

Milli s’avance prudemment et se lâche une fois ses quelques premiers mètres franchis.

«  Elle est douée ! » sourit Hermione.

C’est au tour de ma copine. Logan, lui, ne passe pas. C’est ensuite à moi, et enfin Blaise.

Point de vue des jurys.

« Non mais pitié, sortez-moi ça de là ! grogne Karl

- Je n'ai jamais vu quelqu'un manquant autant de grâce ! C'est Lavande Brown, annonce la femme.

- Horrible… » souffle Karl, dédaigneux.

« Mignonne la petite, taille fine, un jolie visage. » dit la femme.

« Ouh là, les poids lourds arrivent !! rajoute l'homme, moqueur.

- Le podium va craquer ! rajoute Karl, acerbe.

- Vincent Crabbe, dit la femme. Gregory Goyle. Bien sûr, c'est non ! »

« Voilà Hermione, dit l'homme.

- Toujours aussi belle et raffinée ! » commente la femme.

« Qui est-ce ? demande l'homme.

- Drago Malefoy, le petit ami d' Hermione. » dit Karl.

- Il a la carrure, commente l'homme.

- Et une présence ! » rajoute la femme.

« Pitié, pas elle… grogne Karl.

- Pansy Parkinson, apprend la femme.

- Mon dieu, au secours ! » souffle l'homme.

« Voilà Monsieur Potter, dit Karl.

- Intéressant... » dit l'homme.

- Le dernier, Blaise Zabini. » dit la femme.

Après délibération du jury, nous sommes sur le podium devant eux.

« Bien pour cette après-midi, nous allons garder pour le défilé de cette après-midi miss Granger, ainsi qu’une fille et deux garçons. Les deux garçons sont… Messieurs Harry Potter et Drago Malefoy ! Pour la demoiselle, ce sera Millicent Bulstrode ! » annonce Karl

Tous les Serpentards applaudissent. On part déjeuner au restaurant du coin. Je me fais aborder par une bande de jeunes filles d’une douzaine d’année. Je leur donne leur autographe puis elles partent comme elles sont venues. Le repas continue, je ne prends pas de dessert, je n’ai d’ailleurs quasiment pas mangé : jamais avant un défilé, par contre après oui ! Soudain :

« HERMIONE ! » hurle une voix féminine.

Je me retourne en sursautant.

«  Carly !!! » sourit Hermione

Elles se prennent dans leur bras puis ma Granger nous présente.

« Alors c’est toi Malefoy ? Tu sais qu-... commence Carly.

- Carly non ! grogne Hermione.

- Oh si !! rajoute Millicent.

- Non ! grogne Hermione.

- Milli, tu la tiens, et je déballe tout !! » ordonne Carly.

Aussitôt dit aussitôt fait, je suis tenue par Milli qui a mis une main sur ma bouche.

« Sais-tu que ta chère et tendre fait des rêves assez érotiques en pensant à toi ? lâche Carly fière d'elle.

- C’est vrai ça ? » demande Drago haussant un sourcil

Milli lâche Granger qui ne sait plus trop où se mettre, et n’ose pas lever les yeux vers moi.

« Oh regardez ! C’est l’heure ! » s’exclame-t-elle soudain d’une voix aigüe qui trahit son embarras.

Je m’en vais rapidement mais Drago me rejoint.

«  Alors miss Granger on rêve de moi ?

- C’est que…

- C’est que quoi ? » dit-il amusé

Je ne réponds rien, gênée.

« Mon corps t’obsède ? Intéressant.

- Arrête ! grogne-t-elle, gênée.

- Pourquoi ne pas passer à l’étape supérieure si tu rêves déjà de moi.

- On attend Drago, on s’était mis d’accord.

- Je sais, mais tu es tellement attirante que je ne sais pas si je pourrai résister. »

Il m’embrasse dans le cou.

«  Si tu es sage, je verrai ce que je pourrai faire pour toi ce soir. 

- J’ai hâte d’y être, sourit-il.

- Moi aussi. » répond-t-elle sensuellement.

On arrive, il y a encore plus de monde que ce matin.

« A quel heure cela commence ? demande Drago.

- Quinze heures. Et après, il y a la soirée. 

- Si on est sages. 

- Dommage, je ne veux pas être sage, murmure Hermione en s'approchant de son petit ami.

- Attention à maîtriser le feu que vous allumez, Miss Granger.

- Je suis prête à me brûler. »

Elle m’embrasse comme elle ne la jamais fait avant. Je dois avouer que ce baiser m’a complètement retourné.

« HERMIONE ! Au maquillage !! crie soudain une fille.

- A plus tard beau blond ! »

Elle part se préparer entourée de cinq ou six personnes. Une femme vient me chercher et m’emmène avec Hermione, Milli et Potter. Ma Granger à l’habitude, mais nous sommes tous assez gênés, même moi. Ce qu’elle ne manque bien sûr pas de remarquer et se payer nos têtes.

« Miss, arrêtez de rire s’il-vous-plaît ! Je n’arrive pas à vous maquiller ! pleurniche la maquilleuse.

- Pardon !

- Non mais c’est quoi ce machin ? grimace Drago.

- Du fond de teint Mr Malefoy. 

- Mouais ! Arrête de rire Granger !

- Pardon mon cœur !! »

Mais je ne peux pas m’empêcher de rire même Harry sourit.

« Te marre pas Potter ! Moi à la différence de toi je ne me maquille pas tous les jours ! grogne Drago.

- D’abord je ne me maquille pas mais je sais ce qu’est du fond de teint. Et puis quand tu sors avec Hermione à certaines soirées, tu es limite obligé de te maquiller. Et voir ta meilleure amie passer une demi-heure devant la glace tous les matins.

- Je ne savais que tu adorais mater les filles dans leur chambre ! Mini-Weasley ne te satisfait plus ?

- Quand comprendras-tu qu’il n’y a pas que le cul dans la vie, Malefoy ? Et quand tu es en couple, observer ta copine ne fait pas de toi un pervers mais une personne qui essaye de la comprendre. 

- Mais je te signale que je ne pense pas qu’au cul ! Pas vrai Granger ? 

- Ne me mêlez pas à vos histoires ! Mais oui c’est vrai, et Harry laisse-le parler. De toute façon j’ai compris que vous ne vous entendrez jamais sur quoi que ce soit même sur le fait indéniable que deux et deux fassent quatre… souffle Hermione.

- Pffff…

- Qu’est-ce que je disais ! murmure Hermione pour elle-même.

- Hermione tu est divine, comme toujours. Millicent vous êtes radieuse ! Messieurs, vous allez faire un malheur ! sourit Karl.

- On commence dans dix minutes ! Tout le monde en place !!! » informe Serge.

Dix minutes plus tard.

« Mais il y a du monde ! s'exclame Harry, nerveux.

- On stress Potter ? se moque Drago.

- Autant que toi Malefoy ! 

- Peut-être, mais moi j’ai mon anti-stress ! »

J’attire vers moi Granger et vais pour l’embrasser mais elle recule brusquement.

« Non Malefoy ! Mon maquillage ! Puis lâche moi tu vas froisser ma robe ! » s'énerve Hermione.

Je le pousse et défroisse ma robe qui n’est pas froissée, mais par principe je le fais.

«  Millicent, c’est à toi dans cinq, quatre, trois, deux, … maintenant ! » ordonne Serge.

Millicent se lance. Elle fait trois passages en une demi-heure, ensuite c’est aux garçons. Après un certain temps, on passe aux tenues de soirée. C’est d’abord à moi, avec une robe de soirée longue et noire. Je cours me changer en bousculant tout le monde, je repars dix minutes plus tard avec une autre, mais cette fois-ci dans les tons bleu clair. Je repars en courant pour me mettre en maillot de bain. Enfin, le premier, parce que je dois en essayer d’autres après.

« Fait attention Drago, tu baves ! » se moque Hermione.

Harry et Milli ont également fini, ils jettent un œil aux coulisses, donc Drago attends avec moi.

« Tu m’as appelé Drago… souffle Drago.

- Ça te gêne ? demande Hermione.

- Non je suis surpris.

- Ca fait deux mois qu’on est ensemble ; on peut y penser tu ne crois pas ? plaisante-t-elle.

- Hermione ! » appelle Serge.

Je passe avec mon premier maillot de bain puis je vais mettre le deuxième. Je commence à être fatigueé a force de courir partout. J’enfile mon troisième.

« Hermione !

- J’arrive ! crie-t-elle.

- Dépêche-toi !! s'énerve Serge, stressé.

- Oh la ferme ! Ils m’attendent ! » grogne Hermione de plus en plus énervée.

Je le pousse et pars défiler. Tous les flash se font voir. A chaque un de mes passages les flashs doublent.

«  Elle est vraiment canon… souffle Drago.

- C’est sûr. Une vraie bombe ! rajoute Harry.

- Tu parles de ma copine !

- Jaloux ? Comme avec Lionel ? se moque le survivant.

- Ce sale type avec son nom à coucher dehors, Hassan-je-sais-plus-quoi ?

- Lionel Hassan Achkouty.

- Non mais il sort d’où ce nom ? Franchement qui voudrait de ce nom ? Puis ça veut dire quoi ? grogne le blond.

- Tu es jaloux de Lionel ! Ça, c’est la meilleure de l’année ! Et non tu ne lui as pas piqué Hermione.

- Comment tu sais ca toi ?

- Lionel Hassan Achkouty est mon cousin et ça veut dire Granger en Anglais, intervient Hermione qui vient de revenir. C’est mon cousin par ma mère qui est libanaise. Hassan Achkouty est mon nom de famille.

- Hermione ! Vite ! supplie l'habilleuse.

- J’arrive ! » souffle Hermione en levant les yeux au ciel.

J’enfile mon ultime tenue. L’heure de gloire arrive. Drago et Harry sont la bouche ouverte.

«  Vous aimez ? …. Moi aussi, dit Hermione.

- On fait comme d’habitude, lui explique Karl.

- Bien. »

Je m’avance pour mon dernier tour, et également le dernier du défilé. Le défilé de deux heures. Je fais mon tour et repars avec mon père comme à chaque fin de défilé. On s’arrête au bout du podium. Mon père prend le micro.

« Ma fille, Hermione Lagerfeld ! » annonce Karl avec un grand sourire.

Les élèves sont choqués, mais les photographes s’amusent avec leurs appareils. Je souris, je n’ose pas regarder derrière pour voir la tête de Drago.

J’embrasse mon père sur la joue, rayonnante, je me fais même siffler. On reste quelques minutes puis on retourne aux coulisses. Je vais voir Drago avec une immense appréhension. Je reste devant lui, Harry et Milli nous laisse.

Je la fixe, l’air grave, faussement déçu et en colère. Je suis content qu’elle l’ait dit, mais pas complètement….


A suivre…

Chapitre 11

Beta Anelo7


PDV Hermione, PDV Drago


« Dis quelque chose. Ce que tu veux. Crie-moi dessus au pire, mais dis un truc ! supplie Hermione.

- Miss Lagerfeld ? demande Drago, surpris.

- Oui, je garde le nom de jeune fille de ma mère chez les sorciers parce que mon père, depuis qu’il a appris que j’étais une sorcière, voulait créer une chaîne de magasins chez les sorciers. Mais quel sang-pur qui se respecte achèterait des vêtement moldus ? Il veut faire ses preuves avant d’annoncer à tous que je suis sa fille, et une fois qu’ils sauront cela, ils comprendront. 

- Bonne stratégie. 

- Je sais. 

- Prétentieuse ! dit-il en s'approchant.

- J’ai pris exemple sur toi, réplique-t-elle. 

- La bonne excuse. 

- Embrasse-moi. 

- Avec plaisir. »

A la fin du baiser.

« Alors, Karl est ton père, et tout ce qui est à lui est à toi ? s’enquiert Drago.

- Oui. 

- C’était ça ton secret ? 

- Oui, dit-elle d'une petite voix.

- Je ne te l’ai pas encore dit, mais tu étais la plus belle aujourd’hui. Allons rejoindre les autres ! sourit le blond.

- Non, d’abord il faut que je te présente mon père ! Il veut absolument te voir ! dit Hermione en lui rendant son sourire.

- Rassure-moi, il ne veut pas me tuer ?

- Non, ça ce sont ses gardes du corps qui s’en occuperont ! dit-elle d’un ton détaché.

- Tu ne me rassures pas ! J’ai vu ton cousin à l’œuvre, ça me suffit !

- Tu as enfin compris que c’était mon cousin et pas mon ex ? se moque Hermione.

- Pourquoi tu ne m’as rien dit ? demande-t-il, outré.

- C’était plus drôle ! Allez beau gosse, fais pas la tête ! Père ? 

- Ah ma chérie !... Et son petit ami. » sourit Karl.

Son père me tend la main que je sers. Ça va il n’y a pas de garde du corps qui me tombe dessus.

« Voici donc celui qui rend ma fille heureuse ? Enchanté, jeune homme. 

- Moi aussi Monsieur, dit Drago.

- Vous n’avez jamais pensé à devenir mannequin ?

- Euh, non. Pas vraiment. 

- Venez à la maison pendant les vacances, nous en discuterons plus sérieusement.

- Bien Monsieur. » dit Drago, perdu.

Mon père nous laisse, Drago a l’air soulagé.

« Mon père t’intimide Malefoy ? se moque Hermione.

- Si tu allais ôter cette robe pour-...

- Pour en remettre une autre pour la soirée de ce soir, le coupe Hermione. N’est-ce pas que l’on reste, professeur Rogue ? s’enquiert-elle.

- Bien sûr, Miss Lagerfeld, grogne Rogue entre ses dents.

- Trop cool ! » sourit Hermione.

Je pars me changer et mettre une robe de soirée verte assez osée.

« Tu ne vas pas y aller comme ça ? demande Drago d’un air choqué.

- Tu n’aimes pas ? demande Hermione avec la mine boudeuse.

- Si, justement, mais j’ai peur que les autres aussi ! 

- Il va falloir que tu te fasses à l’idée que je fais tourner les têtes, même en m’habillant bon marché ! 

- Ouais.

-  Et puis, dis-moi pourquoi j’irais voir ailleurs alors que je sors avec le mec le plus sexy de Londres ? » lâche-t-elle avec un clin d’œil.

On rejoint les autres, tout le monde se retourne sur notre passage. Une limousine nous attend, mon chauffeur ouvre la porte pour nous emmener à LA soirée. La portes s’ouvre, j’avance en tenant le bras de Drago qui ne sait comment réagir, alors il reste impassible. Moi je souris.

« Miss Lagerfeld ! Par-là ! crie un photographe.

- C’est votre petit ami ? demande un autre.

- Oui, répond Hermione souriante.

- Une photo, s’il-vous-plaît ! » crie encore un autre.

Je me rapproche de mon homme et l’embrasse. Les flash redoublent.

« Maintenant, tout est clair, et pour toute l’Angleterre ! dit Hermione, souriante.

- Ils sont flippants ! grimace Drago.

- Viens on va faire d’autres photos ! » rigole Hermione.

Hermione, qui est très à l’aise, pose sous tous les angles. Je vois les autres qui sont déjà à la porte à nous attendre, d’ailleurs les profs tapent du pied.

« On y va Hermione ? grimace Drago.

- Non, encore un peu !

- Je n’aime pas les voir m’observer de la sorte ! Je ne sais pas comment tu fais pour supporter ça !

- Bienvenue dans mon monde, Drago Malefoy ! Vas-y, je vous rejoins, Père arrive. » dit Hermione.

Je l’embrasse sur la joue et les rejoins. Je la vois poser encore mais avec son père cette fois, et une femme, une très belle femme. D’ailleurs elle ressemble à Hermione. Sa mère ? Surement.

« Eh, Potter, c’est qui cette femme ? l’interroge Drago.

- La mère d’Hermione, répond Harry.

- Elle est très belle.

- Elle a été élue miss Liban dans sa jeunesse, répond le survivant.

- La classe… » souffle Blaise.

Après plusieurs minutes elle nous rejoint.

« Ta mère est sublime ! dit Blaise.

- Je sais. On va manger ? Je meurs de faim ! » s’exclame Hermione.

Ils sont tous éblouis par la salle, pour moi elle est commune. Ce sont des tables de six.

« Harry, Ron, vous mangez avec nous ? S’il-vous-plaîîîîît ! les supplie Hermione.

- Ok mais juste pour toi ! répondent Harry et Ron.

- Je vous adore ! »

On s’assoie. Hermione est à ma droite, et à côté d’elle Potter. Le dîner se passe sans dégâts. On passe au bal. On retrouve son amie Carly.

« Salut ma petite sorcière ! sourit Carly.

- Salut ! Tu es divine ! 

- Merci. Ma chérie m’accorde cette danse ? demande Carly.

- Comme toujours ! 

- C’est parti ! »

On part danser toutes les deux, tout le monde nous regarde. C’est la tradition, notre tradition et ils nous laissent faire. A la fin de la chanson, on rejoint mes amis. Ou, tout du moins, on essaye.

«  Salut beauté, tu danses avec moi ? demande un mec tenant la main d'Hermione.

- Ouais, le jour où je serai aveugle ! grogne Hermione.

- Dégage blaireau ! rajoute Carly, hautaine.

- Il te voulait quoi ce type ? demande Drago une fois qu’on les a rejoints.

- Un truc qu’il n’aura jamais ! Tu danses avec moi ? 

- Mais bien sûr, princesse ! »

La soirée se passe bien, je danse avec tous mes amis, même Zabini. Et aussi avec tous les BGS d’ailleurs.

On rentre à Poudlard vers trois heures. Drago dort avec moi ce soir.

« Je t’ai déjà dit que tu étais canon dans cette robe ? demande le blond.

- Oui je sais. » répond Hermione en disparaissant dans la salle de bain.

Je m’assoie sur son lit.

« Mais tu ne me préfère pas sans ? » rajoute-elle en sortant de la salle de bain.

Granger est vraiment canon, juste vêtue d'un bustier et d'un string rouge, le tout en dentelle. Elle tourne sur elle-même je l’admire. Elle vient se mettre entre mes jambes debout, elle m’embrasse.

« Tu n’as pas trop chaud avec tous ses vêtements ? Parce que moi je meurs de chaud, c’est sûrement le feu qui me brûle de l’intérieur et qui ne demande qu’à être éteint, murmure Hermione enlevant la chemise de Drago.

- Je peux remédier à ce problème… » répond Drago sur le même ton.

Je la couche sur le lit et l’embrasse délicatement, c’est vrai que je m’améliore ! Elle arrive à enlever ma chemise et la jette au sol. Elle me pousse et se met à califourchon sur moi.

« Joli… dit-elle admirant son torse.

- Je te retourne le compliment. »

Elle vire mon pantalon et mon boxer.

Je me remet au-dessus de lui mais sans le toucher, juste mes lèvres sont en contact avec les siennes. Ses deux index viennent enlever le dernier bout de dentelles qui nous empêche de nous amuser. Il me remet sur le dos, et commence à m’embrasser dans le cou, puis tout ce qui passe à sa portée.

Merlin, j’en peux plus. Drago, dépêche-toi ! Il s’amuse toujours avec moi, et moi je subis à mon plus grand plaisir, mais les préliminaires c’est bien gentil mais faut pas pousser...

« Drago, pitié ! gémit Hermione.

- J’aime quand tu me supplies… dit-il en l'embrassant.

- Allez ! »

Je lui fais mon typique sourire en coin avant de faire ce qu’elle demande, parce que moi aussi j’en peux plus, mais je crois que je ne suis pas près de me lasser de son corps.


« Tu en as une de ces têtes ce matin !! dit Millicent.

- La nuit a été courte ? » demande Blaise.

Je ne réponds rien. Blaise ne sait pas où j’ai dormi lui n’ayant pas dormi dans son appartement.

« Ce silence veut dire que oui ! J’en conclu que tu avances bien avec elle ! sourit Blaise.

- Oui j’ai déjà tout prévu. explique le blond.

- Vas-y, raconte-moi tout ça ! 

- Vous ne pourriez pas parler d’autre chose, s’il-vous-plaît. Déjà que je culpabilise à fond de lui faire ça, mais le fait d’avoir les détails va m’empêcher de dormir. souffle Millicent, exaspérée.

- Mais ton amitié pour Drago ne compte pas ? demande Blaise.

- Ne dit pas de bêtise, bien sûr que si, mais j’adore aussi Hermione. Je suis contente que tu aies ce que tu veux Dray, mais fait attention à ne pas tomber dans ton propre piège. Parce que tu en souffriras plus qu’elle. » explique Millicent.

Elle embrasse Blaise et moi aussi sur la joue et s’en va.


« Ça va ? Je suis jolie ? demande Hermione inquiète.

- Oui Miss, vous êtes parfaite.

- On dirait que j’ai grossi, non ? Va me chercher ma balance ! » ordonne Hermione.

Ma bonne court et revient avec ma balance. Je monte dessus. 49 kilos. Non c’est bon, ouf ! J’ai eu trop peur ! On frappe à la porte.

«  Entrer !... Mère ?! s'étonne Hermione.

- Tu es prête ma puce ? Parce que ton petit ami va arriver devant le portail…… Au fait tu es divine ! complimente-elle.

- Merci Mère, répond Hermione.

- Ne t’en fais pas, tout va bien se passer. Et, avec Fred, tu n’appréhendais pas. 

- C’était différent avec lui. Je sens qu’avec Drago c’est plus que ça, plus profond… Je l’aime vraiment, Mère. Un peu comme ta relation avec Père, aussi fusionnel. »

Ma mère vient me prendre dans ses bras.

« Je t’embrasserais bien, je ne veux pas abîmer ton si beau maquillage. Allez, file chercher ton prince avant que ton père ne le kidnappe et l’oblige à devenir mannequin ! »

Je me dépêche et monte dans ma voiturette de golf et part au portail. Il est déjà arrivé. Je me gare devant le portail.

«  Bonjour Miss Lagerfeld, disent les deux gardes.

- Ouvrez le portail, ordonne Hermione.

- Bien miss, dit l'un d'eux.

- Salut beau blond ! sourit Hermione.

- Pas commode les deux gardes… ! souffle Drago.

- Bienvenue chez moi. » dit Hermione, toujours souriante.

- Sympa ! Mais dis-moi, tu n’habites pas dans les arbres ? demande Drago en regardant le jardin.

- Non, mais mon parc fait 30 hectares. » explique Hermione.

On monte dans ma voiturette sous les regards inquiets de Drago.

Ce truc est vraiment bizarre mais assez confortable. Je regarde un bout de son jardin. Je dois avouer que cela est assez impressionnant.

« On est arrivés ! » dit gaiment Hermione.

Je regarde sa maison, ou plutôt son château.

« Bienvenue chez moi. »

Le maître d’hôtel ouvre la porte. On part dans le salon, où son père et sa mère sont là. Je ressors toutes mes bonnes manières. On reste à discuter dans le salon, je vois que son père m’observe de haut en bas. Je me sens gêné.

« Passons à table. » dit sa mère.

Mon père et ma mère passe les premiers.

« Ça va ? murmure Hermione.

- Je crois que oui. » murmure-t-il à son tour.

Elle m’embrasse doucement sur la joue.

Pendant le déjeuner.

« Drago, couchez-vous avec ma fille ? demande la mère d'Hermione.

- Tu te souviens de la question que tu viens de me poser ? demande le blond à sa copine.

- Oui, répond-elle, perdue

- J’ai changé de réponse, c’est non. » souffle Drago.

Pourquoi elle sourit ? Je réponds quoi moi ?

Le pauvre, mère a aussi posé cette question à Fred, elle veut savoir ce qu’il va répondre et s’il a les tripes pour y répondre honnêtement. Mère y voit beaucoup de chose dans cette question.

« Alors jeune homme ? s'impatiente sa mère.

- Vas-y, répond mon cœur ! dit Hermione amusée.

- Même si je trouve que cette question est très personnelle, je vais vous répondre. Oui, je couche avec votre fille, madame. Et c’est même la m-... commence Drago, mais vite coupé par Hermione.

- Stop, ils n’ont pas besoin d’en savoir plus.

- Hermione, je le préfère au rouquin. Il est plus franc et assume ses actes » sourit la mère d' Hermione.

Je suis trop fort ! Par contre je ne sais pas si je survivrai à tous les repas de famille avec les questions embarrassantes de sa mère.

A la fin du repas.

«  Viens je vais te faire visiter ! » dit Hermione en l'entraînant par la main.

On part dans son château, je vois, sa piscine extérieur et intérieur, le salon, la salle de réception, le spa, certaines chambres et on finit par la sienne, qui, entre nous, m’intéresse le plus.

« J’adore ta chambre ! murmure-t-il en l'embrassant.

- C’est-ce que je vois. » répond-elle.

On tombe sur son lit. Je lui enlève sa robe pour faire ce qu’on à faire.


«  Ta mère pose souvent ce genre de question ? 

- Oui, et tu n’as pas fini d’en baver avec le reste de ma famille ! sourit Hermione amusée.

- Euh, je vais peut-être partir tout de suite !! plaisante-il se levant.

- Non, reste, je te protègerai ! réplique-t-elle s'accrochant à lui.

- D’accord, je vais rester, mais je ne veux pas mourir ! se plaint-il avant de se rallonger près d'elle.

- Parce que tu crois que je les laisserai te faire du mal ? Tu es trop important pour moi… Je t’aime Drago Lucius Malefoy.

- Moi aussi je t’aime miss Hermione Lagerfeld ! » dit-il sans la regarder.

Je ne peux m’empêcher de le remarquer, une nouvelle fois. A chaque fois qu’il me dit ces deux mots, il détourne le regard… je dois m’inquiéter ? Non, c’est un Serpentard, et qui n’a pas l’habitude de montrer ses sentiments alors je ne lui en veux pas. Un jour, il me le dira en face, je le sais. Je l’embrasse tendrement. On frappe à la porte mais la personne n’attend pas la réponse pour entrer, Drago en tombe par terre. Moi je rigole tout en remontant le drap sur moi.

« Drago, tu restes dîner avec nous ? demande la mère d' Hermione, nullement gênée.

- Euh, oui madame, dit-il en rougissant légèrement.

- Bien, que c’est beau la jeunesse ! Penser à vous protéger les enfants !

- Oui maman ! »

Sa mère sort, je remonte sur le lit.

« J’aime de plus en plus ta mère ! » lâche-t-il d’un ton ironique.

- Tu aurais dû voir ta tête ! Trop drôle ! » rigole Hermione.

- Elle est toujours comme ça ? 

- Oui. 

- Plutôt cool pour une mère. »

- Oui, c’est vrai. Tu sais au Liban, les femmes ont moins de pouvoirs que les hommes et ne sont pas vraiment libres de leurs mouvements. Et ce, même si tu es immensément riche, et ma mère est vraiment une personne qui déteste qu’on lui dise quoi faire. Elle adorait courir partout en semant ses gardes, mais jamais elle ne devait s’amuser avec les garçons, seul son futur mari a ce privilège.

- Comment tes parents se sont-ils rencontrés ? »

Pourquoi je pose cette question ? Je m’en fou ? Euh, non, je suis curieux ! Je veux savoir !

« Mon père partait faire une séance photo au Liban, et ma mère a voulu poser pour lui sans que grand père le sache, sauf qu’il la su et a débarqué en pleine séance photo. Imagine le massacre ! Sauf que mon père ne s’est pas dégonflé, et puis ma mère est tombée amoureuse. Personne ne l’avait défendue ainsi, surtout ne sachant pas pour son argent. C’est leur première rencontre. Ils se sont revus pendant la période où mon père était au pays, mais un jour il est retourné en Angleterre et ma mère la rejoint quelques mois plus tard, et ils ne se sont plus quittés. » explique la lionne.

- Belle histoire. »

Merlin, je me ramollis. Aurais-je un cœur ? Non pas possible. Drago Malefoy n’a pas de cœur.

Pendant le diner. Je m’attend à ce qu’il soit calme mais non.

« Travaillez-vous, Drago ? demande Karl.

- Non, dit Drago, perdu.

- Cherchez-vous un travail ? 

- Pas spécialement. 

- Cela vous plairait-il de devenir mannequin ? »

Ouh là, cette journée est vraiment riche en émotions. Moi mannequin ? C’est vrai que j’ai apprécié cette journée, j’ai aimé que tout le monde me regarde et qu’on s’occupe de moi.

« Pourquoi pas. Je n’y avais jamais vraiment pensé, mais ça peut être intéressant.

- Mais c’est très bien ça. Tu travailleras avec Hermione. Elle t’expliquera toutes les ficelle du métier. Nous signerons un contrat après demain, au défilé à Rome. Vous viendrez avec nous bien sûr, sourit Karl.

- Oui.

- Je suis contente ! » s’exclame Hermione en sautillant sur sa chaise

Dans quelle histoire je me suis mis ? En ai-je vraiment envie ? Oui. Puis je vais bien m’amuser ! On est jeunes, autant profité.

« Sinon, vous êtes bon à l’école ? Hermione m’a dit que vous faites du Quidditch ? demande la mère d' Hermione.

- Oui.

- Il est très doué ! Même s’il perd contre Harry ! »

Drago bougonne, je l’embrasse sur la joue et lui murmure.

« Pour moi, tu es le meilleur. »

Elle me fait son plus beau sourire. Quand elle est comme ça, j’aurais presque des remords.

Le reste du dîner se passe plus calmement. Je rentre tard chez moi mais mes parents attendent. Je leur raconte comment c’est passé ma journée.

« Sa mère a vraiment demandé si vous couchiez ensemble ? demande Lucius, étonné.

- Ooh oui. J’étais mal à l’aise.

- Ses parents sont bizarres… Mais, le principal, c’est que ta relation avec Hermione avance. Il ne manque plus qu’à rencontrer ses parents, et nous auront passés une grosse étape qui solidifiera votre "amour", dit Narcissa.

- A ce propos, vous êtes invités à dîner chez eux, samedi soir. Avant que je retourne à Poudlard avec Hermione, dit Drago.

- Tu l’appelles par son prénom ? s'étonne Narcissa.

- Oui, Granger n’est plus son nom, c’est Lagerfeld.

- En tout cas ne gâche pas tout ! » dit-elle froide

Mère s’en va. Père et moi soupirons de soulagement. Elle est vraiment dure à vivre. Je ne la pensais pas ainsi. Elle me ferait presque peur.


- Hermione, sors de la douche !

- Oui oui, j’arrive ! Quoi ? demande Hermione en sortant.

- Je stresse ! 

- Dray chéri, ce n’est qu’une séance photo ! 

- Je sais ! 

- Je ne te comprend pas, tu ne stresses pas pour un défilé, mais pour une simple séance photo, si ?

- Mais je pose pour des sous-vêtements !

- Et ?

- Tu imagines si je … » commence-t-il en prenant un air inquiet.

Je ne peux pas m’empêcher de rire, j’en pleure même !

« Tu pourrais arrêter de rire ! Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle ! dit-il vexé.

- Si ! rigole Hermione.

- Tu as fini !? » s’exclame-t-il encore plus vexé.

Je finis par me calmer alors que Drago tape du pied en croisant les bras.

« Tu sais, entouré de plus de vingt-cinq personnes, je ne pense pas que tu penseras à ça. Tu auras autre chose en tête, crois-moi ! Et puis… tu ne penses pas toujours au sexe, quand même ? dit-elle sérieuse.

- Si ! » répond Drago en la prenant brusquement dans ses bras.

Je l’allonge sur le canapé de sa chambre, et elle se retrouve bloquée sous moi.

« J’y pense tout le temps miss Lagerfeld !

- Ah bon ? Je me demandais ce qu’était cette bosse aussi...

- Je ne pourrai jamais me retenir si je pense à toi ou si je te vois, toi aussi, en sous-vêtements !

- Pour le moment tu ne te retiens pas…

- Et c’est moi qui ne fait qui penser ? dit-il faussement choqué.

- Tu l’as dit toi-même, mais je n’ai jamais dit que je n’y pensais que rarement !

- Petite dévergondée ! » souffle-t-il avant de l'embrasser.

Et tu n’as rien vu ! Je passe ma main entre nos deux corps et le caresse, il étouffe un gémissement de plaisir alors qu’il m’embrasse dans le cou.

« On n’a pas encore fait ça sur ton canapé ?

- Non pas encore. » dit-elle en haussant un sourcil.

J’insiste sur le mot encore. On commence à enlever ses vêtements et ma serviette, -je sors juste de ma douche - avec de multiples contorsions. On veut absolument rester sur le canapé.


« Ça va ? Tu ne stresses plus ? demande Hermione en passant sa main dans les cheveux de son homme.

- Non ça va mieux. » dit-il d'une petite voix


« Ne bougez pas, monsieur Malefoy ! » ordonne la maquilleuse.

Je regarde mon petit ami se faire tout beau pour la séance photo. En quelques mois à peine, il est devenu très populaire dans le monde moldu. Normal, étant mon petit ami. Il s’est aussi fait très rapidement au monde du mannequinat et à mon père. Mais après tout, c’est Drago Malefoy, rien n’est insurmontable pour lui !

Ce que je n’ai pas dit, néanmoins, c’est qu’il fait fureur auprès de la gent féminine… mais pas touche, les filles, il est à moi ! Il est même considéré comme le mannequin le plus sexy de l’été, même si l’on n’est qu’en mai. Enfin bref, la vie est belle ! Ah oui, il y a aussi les examens mais on s’en fou un peu. Sinon, on fait la couverture de Playwizard, on les fascine tous.

« Allez les stars ! nous interpelle Serge.

- On est prêts ! » dirent Hermione et Drago.

On pose l’un après l’autre, puis tous les deux, et enfin avec d’autres personnes. Mon Hermione, entourée de tous ces mannequins... La séance dure quelques heures. A la fin, on part se rhabiller, puis on rentre en limousine.

Je m’assoie à califourchon sur Drago.

«  Alors tu as réussi à penser à autre chose ? demande Hermione, sensuelle

- Ouais ! A l’envie de tous les trucider ! Non mais tu as vu comment ils te regardent ? dit-il d’un ton énervé.

- Je vois... » souffle-t-elle, blasée.

Il se tourne vers moi. Rien qu’à l’expression de son visage, je sais qu’il va en remettre une couche.

« Et toi ! Tu ne peux pas leur dire quelque chose ? Non ! Tu préfères te pavaner en roulant du cul devant eux ! »

Bingo !

« Je ne vais pas leur crever les yeux quand même ? répond-elle, furieuse à son tour.

- Tu pourrais avoir un autre comportement ! lui reproche-t-il.

- Arrêtez-vous là ! » ordonne-t-elle au chauffeur

Je sors rapidement.

« Tu vas où ?

- Je reviendrai quand tu arrêteras d’être con ! » hurle Hermione.

Elle claque la porte de la limousine, et le chauffeur commence à redémarrer.

« Vous n’allez pas partir ? demande-t-il, choqué, au chauffeur.

- Si je puis me permettre, quand Miss Lagerfeld est dans cet état, elle veut être seule. Et si elle a envie de nous semer, avec sa condition, elle le fera sans problème. »

Je me cale au fond de la limousine et bougonne. Non mais c’est vrai, elle est chiante à être aussi canon ! C’est ma COPINE !

Non je ne l’aime pas, mais je n’aime pas que l’on touche à ce qui m’appartient... Je les préfère docile, au moins elle m’écoute. Alors qu’Hermione est indomptée, et le restera ! J’ai pas fini d’en baver à mon avis... Mais elle est chiante à claquer la porte dès que quelque chose n’est pas à son goût ! Est-ce que je fais ça, moi ? Elle a vraiment un caractère de gamine pourrie gâtée jusqu’à la moelle !

Et moi ? Non. Enfin, jusqu’à la chute de vous-savez-qui, oui, mais après non, vu que St Potter nous a mis sur la paille !

Je frappe dans tout ce qui est à ma portée. Je sais que je suis suivie par mon garde du corps. Je marche sans trop savoir où je vais, quand je m’en rends compte je suis dans un quartier pas très bien fréquenté. Mon garde s’est rapproché de moi. Une bande de jeunes de mon âge nous bloque le chemin.

«  Nous devrions partir miss, avertit le garde.

- Non non, vous n’allez nulle part ! » dit un type.

On se retourne pour aller dans l’autre sens mais nous sommes encerclés. Mon garde me rapproche de lui.

« Il la protège, trop charmant, se moque un autre.

- C’est vrai qu’avec un corps aussi sublime, je ferais aussi tout pour la protéger ! raille le premier type.

- Je la garderais bien pour moi, rajoute le second.

- Restez près de moi, miss. » dit le garde.

Je me rapproche de mon garde. Pourquoi je ne peux pas faire usage de la magie ? Rrrr. Et puis ce crétin de Drago n’est pas là ! Une fille arrive.

« Oh quelle belle prise ! Hermione Lagerfeld en chair et en os ! dit la fille.

- On pourrait en tirer un paquet de fric ! rajoute le premier type.

- Vous ne la toucherez pas ! s’exclame le garde qui tente de se montrer ferme.

- Il la protège. Dis-moi, combien te paye-t-elle pour protéger son cul de bourge ? demande le deuxième moqueur.

- J’apprécie Miss Lagerfeld, répond le garde

- Ouais, comme la plupart des gens, on la tolère pour son fric !

- Elle est comme une Barbie®, belle mais si creuse à l’intérieur ! La tête aussi vide que les poupées ! se moque la fille.

- Quoi ? Elle a un problème le GROS CUL ? hurle Hermione.

- Les provoquer n’est pas une bonne idée miss, murmure le garde.

- Tu l’a piquée à qui cette réplique ? A ta chère amie Carly Pope ? se moque encore la fille.

- Pour quelqu’un qui me méprise, je te trouves bien au courant de ma vie. Mais c’est vrai que la tienne doit être tellement insipide que pour y mettre du piment, tu lis les magazines peoples ! se moque Hermione.

- Oh tu vas te calmer la petite bourge ! grogne la fille.

- C’est tout ce que tu as en rayon pour me faire taire ? Il va falloir que tu mettes tes deux neurones en contact si tu veux y arriver ! » continue Hermione sur sa lancée.

Elle claque des doigts et ils se jettent tous sur nous, me séparant de mon garde du corps qui est immobilisé. Deux types me tiennent fermement pas les bras. La fille s’approche de moi et m’envoie une gifle.

« Tu frappes comme une enfant de quatre ans ! Allez frappe, salope ! Fais-toi plaisir, tu m’as enfin en face de toi, alors défoule-toi ! dit Hermione, toujours moqueuse.

- Je crois que c’est ta vie qui doit être tellement insipide que tu aimes te faire frapper !

- Qui sait ? Je suis peut être maso sur les bords ! Mais je suis sûre que tu aimerais te faire frapper par tes petits copains ! A moins qu’ils te passent tous dessus avant ? fait Hermione, insolente.

- Pauvre petite sotte ! Tu sais qu’avec toutes réflexions, tu diminues tes chances de reste en vie ? grogne la fille.

- Je ne penses pas que tu me tueras, tu as besoin de moi en vie pour avoir une parcelle de ta vie comme la mienne. Parce qu’au fond de toi, tu crèves d’envie d’être à ma place. Mais rêve pas, ma biche, tu ne seras jamais comme moi ! 

- Espèce de petite garce prétentieuse et arrogante ! Toi et ton si parfait petit ami ! dit la fille d’un air furieux.

- Jalouse en plus ? Après tout, tu as raison, c’est un bon coup ! Si tu n’étais pas aussi moche, tu aurais peut-être eu une chance… Quoi que non, finalement. Même bourré, il ne voudrait pas de toi ! » s’exclame-elle, railleuse.

La fille me gifle une nouvelle fois, je commence à avoir mal à ma joue.

« Dis donc, tu ne veux pas frapper sur l’autre joue aussi ? Elle commence à être jalouse, ironise-t-elle.

- Miss voyons arrêtez ! » s'écrit le garde.

La fille a l’air de suivre mon conseil, et mon autre joue ne tarde pas à être rouge suite à sa gifle.

« Merci ! ça va beaucoup mieux maintenant ! se moque Hermione.

- Tes produits de beauté t’ont cramé le cerveau !

- Et toi tu ne t’en est pas assez servi ! Non mais franchement ! Tu as vu ta tête ! Je serais toi, je ne sortirais pas de chez moi ! Mais remarque, maintenant qu’on en parle, je me demande comment tu fais pour passer dans les portes avec tes hanches !

- TU VAS FERMER TA GUEULE ! hurle la fille, hors d’elle.

- Pourquoi ? Tu es en manque de phrases ? Je t’achèterai un beau dictionnaire, tu verras, on y trouve plein de mots très intéressants. Et je te filerai aussi quelques billet pour t’acheter des vêtements à ta taille. Tu sais, ta taille c’est 46, pas 36 ? faut vraiment que tu fasses gaffe au premier chiffre. Mais tu as appris à lire au moins ? »

La fille est vraiment très furieuse, elle frappe le sol et sort d’un étui dans son dos son flingue, avant de coller le canon froid à mon front.

« On fait moins la maligne ?

- Bouh, au secours ! J’ai peur ! s’exclame Hermione d’un air de petite fille, avant de redevenir normale. Rêve salope ! Jamais tu ne m’intimideras !

- Miss, arrêtez ! supplie le garde avant qu’un type ne le fasse taire.

- Tu devrais l’écouter ! Sinon je vais faire un petit trou dans ton si jolie visage de pétasse ! » lâche la fille, hargneuse.

Je lui crache au visage.

« Vas-y ! Qu’est-ce que tu attends ? » la provoque Hermione.

Elle tremble sur son revolver. Elle enlève la sécurité.

Je n’arrête pas de la fixer, mon regard dans le sien, d’un air de défi. Je ne partirai pas les yeux fermés comme une lâche.

Elle transpire, je vois nettement une goutte de sueur coule sur son front.

BANG !


A suivre… !

Chapitre 12

Beta Anelo7


PDV Hermione, PDV Drago


Quand l’explosion a résonné, j’ai fermé les yeux. J’ose à peine les rouvrir mais je finis par le faire. Je vois la fille au sol, en sang, mais toujours en vie. Je vois aussi le service complet de garde du corps, ainsi que ma mère et mon petit-ami. Je me rend aussi compte que je suis libre, et que le groupe de jeunes est maîtrisé, et à-terre. La police arrive. Mère se précipite sur moi et me prend dans ses bras. Une couverture est posée sur mes épaules par un des garde. Les ambulances sont aussi arrivées. Une pour moi, et l’autre pour mon « amie ».

« Vous allez bien, miss ? » demande le médecin.

Il va pour me mettre de la glace sur mes joues mais je le pousse violemment. Je fixe Drago qui, pour le moment, ne s'est pas approché de moi. Je lui en veux toujours, même si je me suis un peu calmée. Mais il est chiant ! Vous ne trouvez pas ?

« Mais laissez-moi ! » bougonne Hermione.

Le médecin s’éloigne. Je me lève et part me planter devant Drago. On se fixe, ni lui ni moi ne voulons lâcher le morceau.

Je ne veux pas commencer à parler, même si je sais que je suis un peu possessif.

Mais pourquoi je suis ainsi ? Simple. Je ne veux pas qu’un petit crétin me gâche mes supers plans. Et puis vous n’avez pas vu ma mère en colère ? Elle donne froid dans le dos et je ne veux pas faire un séjour dans la cave pour avoir loupé une occasion de redevenir riche.

Mais si je veux la garder, ne faut-il pas que je me mette en dessous d’elle... ? Après tout, elle n’aime pas être contrariée, et vire loin d’elle tous ceux qui s’oppose à sa volonté. Si je lui résiste, me fera-t-elle la même chose ? Je ne peux pas courir ce risque, même si elle m’aime.

Je ne veux pas finir éboueur comme son ancien habilleur, elle l'a pourri et grillé dans tout le milieu de la mode. Simplement parce qu’en modifiant une de ses robes, il l’a piquée avec une épingle.

«  C’est de ma faute, dit Drago d’un air glacial.

- Je sais, réplique-t-elle sur le même ton.

- Mais comprends-moi Hermione, je tiens à toi et je ne veux pas te voir partir avec un de ses abrutis. Je ferai quoi sans toi dans ma vie ? se lamente-il, calmé.

- Comme tu l’as dit, ce sont des abrutis. Et il va falloir que tu arrêtes de douter de mon amour pour toi. » explique-t-elle calme.

Elle me caresse la joue tendrement avec son sourire qui va avec. J’aime bien la voir comme ça avec moi. Je crois que ça me manquera quand je l’aurai plaquée. Ou qu’elle aura découvert, si jamais elle découvre quoi que ce soit, bien sûr.

Non mais je débloque ! Elle ne me manquera pas ! Ni elle, ni ses gestes attendrissants qui donnent envie de vomir ! Rien d’elle, ni de ses sourires, ni ses regards amoureux qui te rendent plus fort ne me manqueront. Ses formes parfaites, sa façon de m’appeler, ses moues boudeuses pour me faire craquer. Rien ne me manquera ! RIEN !

Drago est encore dans ses pensées, il y est souvent, mais je le laisse faire. Par contre, LA, j’en ai marre alors je me blotti dans ses bras, si protecteur, si musclés.

« Il y a les journalistes. Tu te sens bien ? Tu veux les affronter ?

- Si tu restes avec moi ? demande-t-elle, une moue boudeuse accrochée aux lèvres.

- Mais bien sûr ! »


Je suis assise en train de lire le Playwizard du mois dernier, je n’avais pas eu le temps de le lire, n’y même de m’en occuper. Je regarde la couverture.

« Rumeur d’un mariage ? »

Hein ? Non mais c’est quoi ce délire ? Ça vient d’où ça ? Je pars voir Luna, je suis un peu furieuse. Je rentre dans sa salle commune.

« Où est Luna ?

- Dans sa chambre. »

Je ne réponds rien et monte dans sa chambre.

«  LUNA LOVEGOOD ! hurle Hermione.

- Oui madame la reine ? sourit Luna.

- C’EST QUOI ÇA ? hurle Hermione.

- Toi et ton petit ami ? Pourquoi ? demande-t-elle, innocente.

- Oh fait pas ton innocente ! La phrase au-dessus !

- Oh ça ? rajoute la blonde.

- Oui ÇA ! dit Hermione furieuse.

- Ce ne sont que des rumeurs.

- Et tu les as pondues où, ces rumeurs ? Depuis quand on fait dans les ragots ? » demande Hermione.

Luna baisse les yeux, gênée, devant moi.

« Merde, dit-elle pour elle même

- Pardon ? 

- Non rien ! 

- D’où tu teins cette rumeur de mariage ? demande Hermione.

- Peut être de la première personne concerné, souffle timidement Luna.

- Et qui ça ? Drago ? demande Hermione.

- …

- C’est lui qui te la dit ? demande Hermione, perdue.

- Il la laissé entendre… » souffle Luna.

Je reste sans voix. Mais… je ne veux pas me marier moi ! Pas tout de suite tout du moins. Je m’assoie sur le lit à coté de mon amie.

« Désolée. 

- C’est pas de ta faute, tu n’as fait qu’écrire, explique Hermione.

- Je sais ce que tu penses du mariage.

- Je vais faire quoi ? demande Hermione, blasée.

- Malefoy sait ce que tu en penses ? 

- Pas vraiment. On n’en a pas vraiment parlé. 

- Tu lui dois la vérité, Hermione. La vérité.

- Tu as sûrement raison. » dit la lionne dans ses pensées.

Après un court moment de silence.

« Tu as vu ma bague, au moins ? demande Hermione, malicieuse.

- Hermione ! dit-elle blasée.

- Quoi ? sourit Hermione.

- Va en parler à Malefoy. Vous êtes un couple après tout. 

- Mouais. Mais pas ce soir, il s’amuse à une fête entre Serpentards. 

- Reculer pour mieux sauter. 

- Si je saute, tu sautes avec moi !

- Non mais tu n'es pas bien ! Je ne veux pas abîmer mon sublime visage ! » rigole Luna.

On rigole puis je m’en vais dormir, mais quand je rentres dans mon appartement, je vois tous les Serpentards, ou du moins une bonne partie. Génial. Drago arrive titubant vers moi.

« Oh ma chérie ! Tu te joins à nous ?

- Non Dray, je vais me coucher ! dit-elle se reculant.

- Allez, ma chériiiie ! la supplie-t-elle en s’approchant.

- NON ! » s’exclame-t-elle le poussant fortement.

Je pars dans ma chambre et m’y enferme à double tour et cette fois, je n’oublie pas la porte de la salle de bain.

« HERMIONE ! » crie Drago.

Pourquoi elle m’évite depuis la soirée ? Je n’aurais pas révélé mon secret par hasard…? Non je pense qu’elle m’en voudrait plus que ça. Mais j’ai fait quoi, alors ?!

« Milli ? Pourquoi elle m’évite Hermione ? demande Drago.

- Peut-être a-t-elle découvert ton secret ? » demande Millicent.

Je blêmis.

« Ou peut être a-t-elle appris que tu as avait dans l’espoir de l’épouser… ? Mais le problème, c’est que le magazine n’a pas révélé les dates exactes, dit Millicent.

- Mais comment ils savent ça ? s'étonne Drago.

- Peut-être quand on a parlé dans un couloir, propose Blaise

- Merde ! Je vais voir Hermione ! Il faut qu’on mette les choses au clair. Ce n’est pas dans mes plans de me marier ! Pas tout de suite ! » explique Drago

Je pars dans le parc. Quand Hermione me voit, elle s’éloigne encore un peu plus. Je n’ai pas d’autres choix que de lui crier.

« JE NE VEUX PAS T’EPOUSER ! » hurle-t-il.

Elle se stoppe et se retourne lentement vers moi, souriante.

« C’EST VRAI ? » crie-t-elle à son tour

Je lui souris, tous les élèves nous regardent avec des gros yeux.

« MAIS BIEN SÛR ! » répond-il.

Elle s’approche de moi et me saute dans les bras.

« Pas de mariage ? sourit Hermione

- Pas de mariage.

- Promis ? demande t' elle amusée

- Promis.

- Je t’aime Drago Malefoy !

- Moi aussi. »

Je l’embrasse. Un peu plus loin.

«  Je crois que c’est la conversation la plus bizarre de Poudlard ! commente Blaise.

- A qui le dis-tu Zabini ! Ils se sont vraiment trouvé ces deux-là ! rajoute Harry.

- Je suis triste moi ! dit Ginny.

- Je veux un mariage ! boude Millicent.

- Un beau et grand mariage ! rajoute la rousse tristement.

- Ouais. »

J’arrête d’embrasser ma copine et la fixe.

« On se mariera un jour ? Toi et moi ? demande Drago.

- Dray ! On a que 17 ans ! Tu ne crois pas que c’est un peu trop tôt pour parler de mariage ? 

- Mais je veux passer une grosse partie de ma vie avec toi. 

- Mais moi aussi Dray, mais sommes-nous obligés de passer par le mariage ? 

- Pourquoi tu es contre le mariage ? demande Drago

- Je ne suis pas contre mais je n’aime pas, c’est tout.

- Tu me promets d’y réfléchir ?

- Ouais. » bougonne Hermione.

Je vais y réfléchir, il se pourrait que je reste sur mes positions sur le mariage.... Mais qui sait ? Il arrivera peut-être à me faire changer d’avis… ?


« Mais oui, mère ! Hermione ne se doute de rien ! rassure Drago.

- C’est bien mon fils je suis fière de toi. Quand venez-vous habiter au manoir ? 

- A ce propos, Hermione ne veut pas venir vivre au manoir, elle veut son propre chez elle. »

Je vois ma mère se décomposer légèrement mais la pilule passe mieux depuis que je travaille comme mannequin. Je leur donne une bonne partie de mon salaire mais coupé en 3, c’est pas beaucoup. C’est nul ! Hermione gagne plus que moi ! Par exemple pour une séance photo, je gagne 1500 Livres soit 3000 gallions alors qu’ Hermione gagne 5000 Livres. Et pour un défilé elle se fait le double. Certes c’est 15 fois plus que la plus part des autres mannequins mais quand même. Même mon père gagnait 10 000 gallions par mois. Plus les petits suppléments !

« Convainc-la de venir vivre ici, dit Narcissa durement.

- J’ai essayé mais elle est butée et refuse. 

- Et bien épouse-la, maintenant. 

- Elle… Hum, elle ne veut pas se marier…Pas tout de suite tout du moins. » s’empresse-t-il d’ajouter, la voix tremblante.

Pas bon, mère va piquer une colère noire dont seule elle a le secret. Le manoir va encore plus tomber en ruine. Je m’enfonce dans mon fauteuil alors que ma mère casse tout ce qu’il y a sa portée. J’ attends qu’elle se calme, je vois mon père ouvrir la porte puis la refermer et partant rapidement. Le traitre ! Il pourrait me soutenir quand même !

« Je ne peux plus vivre dans ces conditions ! Fait quelque chose et rapidement ! » hurle Narcissa folle de rage

Je me lève et sort, elle ne se fait vraiment pas chier, ils ont qu’à travailler aussi ! J’en ai marre de faire tout le sale boulot ! Bon pas si sale que ça mais quand même ! J’en ai marre de me faire engueuler pour un rien. Je fais du mieux que je peux. Mon père attend. Lui aussi, je vais l’engueuler !

« Merci Père, de m’avoir lâché tout à l’heure ! Ce fut très aimable de votre part, dit Drago, sarcastique.

- Tant que je peux l’éviter, je le fais surtout quand elle est dans cet état-là. explique Lucius.

- Donc vous la laissez se défouler sur moi ? 

- Ce n’est pas contre toi, mais elle est vraiment invivable ! 

- Oui, bah moi, je fais ce que je peux pour éviter de tout foutre en l’air.

- Crois-moi, j’essaye de la calmer mais en vain, soupire Lucius

- Tu as essayé de coucher avec ? Ça la calmera sûrement. » dit Drago entre ses dents.

Je laisse mon père seul, non mais c’est vrai ; j’arrive à calmer Hermione comme ça. Puis, empoté comme est mon père, je me demande comment ils ont fait pour me concevoir ! Je monte dans ma chambre si on peut appeler ça une chambre, au manoir. Je passe le weekend chez moi.


« Mais pourquoi voudrais-tu que l’on aille vivre chez tes parents ? sourit Hermione.

- Pourquoi voudrais tu qu’on vive chez tes parents ?

- Parce que !

- Ça, c’est un argument ! » se moque Drago.

Elle baisse les yeux. Je lui relève la tête.

« Et si tu me disais la vérité ? propose Drago.

- Tu vas te moquer de moi, dit Hermione avec une petite voix.

- Mais non. 

- Mais si, je suis sûr que tu vas te moquer… continue-t-elle sur le même ton.

- Mais non. Allez, dis-moi. » sourit-il.

Elle se tortille dans tous les sens.

« Ton manoir me fait peur. Il me fait froid dans le dos. » explique-t-elle.

Je souris mais me retient de rire mais je me stoppe.

« Non mais attend ! Tu n’es jamais venu au manoir, Malefoy !

- Si, en sixième. Mais là n’est pas le sujet. Le sujet est que ton manoir est trop flippant, sombre et tout et tout. »

Je la prends dans mes bras.

«  Je ne veux pas vivre dans ton manoir. » supplie Hermione

« D’accord. »

Pourquoi j’ai dit ça ? Pourquoi je baisse les bras si rapidement ? J’aurai du faire ou dire autre chose mais non je me contente d’être d’accord avec elle. Non mais je débloque complètement !

«  Tu es un amour ! Tu es si gentil avec moi… Drago ? Drago ? »

D’accord, c’est cool ! Il m’énerve quand il est dans ses pensées !

« Mon petit Dragon ! crie Hermione.

- Hein ? Quoi ? Comment ? Tu disais ? demande Drago.

- Je disais que j’allais changé de petit ami parce que le mien déconnecte trop souvent de la réalité.

- Pardon ? lâche-t-il d’un ton choqué.

- Je plaisante mon petit Dragon ! l'embrasse-t-elle.

- Il y a intérêt ! Puis je suis trop parfait pour que tu me remplaces !

- C’est sûr que pour trouver un mec qui a un égo aussi démesuré que le tien ! »

Je lui fais mon sourire en coin avant de la chatouiller ce qui la fait rire. Blaise entre rapidement de sa chambre.

« Non mais vous avez pas fini ce bordel ? Il y en a qui essaye de travailler ici ! Je vous signale qu’on a les ASPICs dans trois jours !

- Pardon. » dirent Drago et Hermione.

Blaise claque la porte alors que nous, on pouffe de rire. Il ouvre la porte brusquement, en nous fusillant du regard. On lui fait nos plus beaux sourires innocents. On se calme.

« Pourquoi tu ne veux pas te marier ? demande Drago.

- Drago…

- Je sais que tu ne veux pas qu’on aborde ce sujet mais on en parle une fois et ensuite je te laisse tranquille. »

Je ne dis rien. Je réfléchis à la manière dont je vais tourner ça.

« Je ne l’ai jamais dit à personne, seul Lionel est au courant. Et sache que j’étais jeune et sous l’effet de l’alcool… commence Hermione.

- Tu m’inquiètes.

- Je ne devrais rien te dire. »

Je me lève mais il me retient par le poignet pour me forcer à s’assoir sur ses genoux.

« Raconte, ordonne Drago.

- Connais-tu l’âge légal pour le mariage ? demande Hermione.

- Je ne vois pas le rapport !

- Drago, répond s’il-te-plaît, supplie Hermione.

- Quatorze ans. Pourquoi ? 

- Il y a deux ans de ça, pour fêter mon quinzième anniversaire, mon cousin Lionel m’a emmené en Amérique. A Las Vegas plus précisément. On y a passé une semaine... Au début tout se passait bien, je contrôlais ce que je faisais. Mais un soir, j’ai rencontré un mec, il avait genre vingt-cinq ans. Il était tellement beau, galant, gentil, avec un charme à faire craquer une bonne sœur, il était musclé, un corps de dieu, brun mais avec des yeux bleus, j’adorais ses yeux. Il-… commence Hermione

- C’est bon, on a compris ! grimace Drago

- Je l’ai peut-être un peu idéalisé, j’étais jeune et insouciante. Il m’a invité à boire un verre dans sa chambre, et je le trouvais tellement parfait que j’ai accepté les yeux fermés, on a bu deux verres, puis trois, enfin bref, pas besoin d’en boire plus pour ne plus être maître de mes gestes. Je ne buvais pas à cette époque, c’était ma première cuite... Il a commencé à m’embrasser, je me suis laissé faire, je vivais un rêve, il a enlevé mes vêtements …

- Tu peux passer ce chapitre s’il-te-plaît ? demande Drago.

- Puis est arrivé ce qui est arrivé, ce qui devait arriver…. Enfin bref. Quand je me suis réveillée, il était là à me regarder, j’ai passé ma journée avec lui. Il était si délicat avec moi. J’étais contente et heureuse. Il m’a proposé un truc complètement idiot que j’ai accepté comme une pauvre conne ! Il m’a proposé de nous marier, c’était le deuxième soir, j’avais encore bu, je n’étais pas trop lucide, pas du tout même. Je tenais à peine debout. On est descendus à la Chapelle de l’Hôtel puis le prêtre nous a mariés. Le lendemain quand je me suis encore réveillée dans sa chambre. J’ai vu mon annulaire gauche. J’ai vu la pseudo-bague en toque. C’était même pas de l’argent, une bague au rabais. Tu te rends compte ? Il n’y a avait même pas un caillou.…

Quand j’étais petite j’imaginais mon mariage, avec une belle robe blanche, une robe de princesse que mon père aurait dessinée pour moi, plein de monde qui m’envie, des demoiselles d’honneur en rose pastel, plein de roses rose et blanches. Je voulais que mon mari soit en magnifique costard trois pièces. Je voulais un tapis rouge avec des pétales de roses, la musique qui va avec. Mon père qui m’emmène à l’autel où mon mari se tient fièrement me regardant amoureusement. Je voulais que mon mariage soit envié de tous et qu’il entre dans les annales. Je voulais sortir de l’église et monter dans le carrosse de Cendrillon pour aller à notre dîner où l’on mangerais des trucs hors de prix, je voulais faire la fête une grosse partie de la nuit pour ensuite m’éclipser avec mon mari… Enfin bref, tout ça ne s’est pas passé comme je le voulais. J’étais bourrée, pas coiffée, en jeans et dos nue. Et le crétin était aussi en jeans et tee-shirt.

Quand j’ai vu le caillou, j’ai automatiquement regardé sa main gauche. J’ai vu son alliance. Là, j’ai paniqué. Je me suis demandé ce que j’avais fait, je suis partie dans la salle de bain. Il s’est réveillé, je l’ai entendu dire : "J’ai réussi, je suis riche maintenant, grâce à cette fille, Hermione Lagerfeld !". Je suis sortie de la salle de bain, je l’ai giflé et suis sorti. J’ai rejoint Lionel, je lui ai tous expliqué, du moins ce que je me souvenais, on a débarqué dans sa chambre, Lionel l’a chopé et la roué de coup. Je restais derrière, j’attendais. Je l’ai arrêté alors que mon… mari ne respirait quasiment plus. On l’a forcé à faire annuler le mariage. Depuis ce jour je n’aime plus le mariage. Je ne veux plus me marier, tu comprends ce type s’est marié avec moi juste pour mon fric… finit Hermione.

- Mais… tu ne veux pas de ton beau mariage ? Comme quand tu étais enfant ? 

- Comme tu l’as dit, j’étais enfant, ce ne sont que des rêves de gamine. On va se coucher ? 

- Mais… on peut quand même vivre ensemble, toi et moi, après nos études ? 

- Bonne nuit. » répond-elle simplement, mettant fin à la conversation.

Elle pose sa tête sur mon torse.

« Je ne suis pas ce type Hermione.

- …

- Bonne nuit mon amour. » murmure Drago.

Elle ne dit rien mais resserre ses petits bras. Je cherche un plan pour qu’elle cède, si elle cèdera un jour. A moins que je la mette devant le fait accompli ? Non, ne soit pas idiot. En plus elle détesterait ça, et m’arracherait les yeux. Il faut que je demande de l’aide à Milli et Blaise.


« Non Drago, Blaise et moi n’allons pas nous marier juste pour réconcilier Hermione avec les mariages ! s'offusque Millicent.

- Allez ! Après vous pourrez annuler ! propose Drago.

- Non Drago ! Non. Sert-toi de ton cerveau un peu ! Puis elle ne mérite pas ce que tu lui fais. Tu joues avec le feu, Drago Malefoy, tu vas finir part te brûler les ailes, mais quand tu te seras brûlé, ne viens pas te plaindre. Hermione mérite mieux que ça, c’est une gentille fille, et toi je t’adore… mais je n’aime pas le salop que tu deviens ! » grogne Millicent


« Je vais vivre avec Drago, dit Hermione.

- Ah bon ?Tu ne veux pas rester avec nous ? » demande sa mère.

- J’ai fini mes études, je suis devenu mannequin à temps plein depuis un mois, je sors avec Drago et…

- Tu veux vivre avec ? » demande sa mère choquée.

- Oui, je sais que c’est un peu tôt, mais avec une grosse maison, ça irait.

- Mais je ne veux pas que mon bébé parte de chez moi, dit sa mère, triste.

- Mère, j’ai 18 ans, vous ne croyez pas qu’il est temps que je vive ma vie ? Puis ce n’est pas à cet âge-là que vous avez rejoint père en Angleterre ? demande Hermione.

- Si mais là n’est pas le sujet. Tu es mon bébé, ma petite fille chérie, mon petit cœur. Je vais faire quoi sans toi ? 

- Faites-un autre bébé ! propose Hermione.

- Non, toi tu fais un bébé avec Drago ! Voilà c’est ça ! Fais un bébé avec Drago et moi je le garderais ! Et oust ! Va faire un bébé !! ordonne sa mère.

- Non, Mère, j’ai 18 ans et je suis mannequin, je ne veux pas être grosse et moche ! Puis vous délirez, mère. Et je ne pars pas à l’autre bout du pays, je reste au pays. Mais je veux mon indépendance.

- D’accord, mais je veux te voir une fois par semaine, minimum ! Et je passerai te voir quand je voudrai ! A toute heure de la journée ou de la nuit ! 

- Euh…. Peut-être pas tout le temps. Une fois de temps en temps, dit Hermione.

- Très bien, mais pas loin de la maison, je ne transplane pas. Je veux être proche de ma fille. 

- Oui Mère, mais vous serez toujours la bienvenue chez moi. Mais laissez-moi un peu d’intimité. 

- Mais c’est dur ! se plaint sa mère.

- Maman !

- Ne m’appelle pas maman !!

- Oui MAMAN !!! » crie Hermione, amusée.

Je me mets à courir dans le salon ma mère sur mes talons. On rigole comme deux préadolescentes de onze ans.

« MAMAN !! Arrête je suis fatiguée !

- Moi aussi ! »

On se stoppe, essoufflées mais ma mère n’en a pas fini avec moi, alors elle m’envoie un coussin dans la figure.

« Mais ! Euuuh… » gémit Hermione.

Je lève un coussin pour lui envoyer.

«  Je t’interdis de frapper ta mère ! 

- Oui MAMAN ! dit Hermione avec un sourire en coin.

- Je n’aime pas le sourire que tu prends ! 

- Je l’ai piqué à Drago ! Mais il lui va mieux. 

- Ah, ce Drago… souffle sa mère pendant qu’Hermione s’assoie.

- Mère… dit Hermione s'asseyant à côté d'elle.

- Il m’a pris ma petite fille chérie ! 

- Vous ne l’aimez pas ? demande Hermione.

- Non… Peut-être… Si. Il est gentil avec toi et te fait sourire, alors comment voudrais tu que je ne l’aime pas ? Mais il m’a pris mon bébé ! boude sa mère.

- J’en suis désolé madame, mais votre fille est d’une beauté qui ne laisse personne indifférent, pas même moi. D’ailleurs sa mère n’a rien à lui envier. » dit Drago entrant dans la pièce

J’embrasse ma petite amie sur la joue.

« Tu es la depuis longtemps ? demande Hermione.

- Non je viens d’arriver. 

- Alors vous jeune homme, si vous faites le moindre mal à mon bébé, vous risquez de voir une libanaise en colère. » grogne la mère d' Hermione.

- Comment pourrai-je faire souffrir une déesse ? demande Drago avec un sourire envoutant.

- Je vous laisse. Pensez à vous occuper de votre nouvelle maison, il va de soi que ton grand père, Hermione, payera ta maison. C’est la tradition. C’est mon grand-père qui a payé le château ou nous vivons. » explique sa mère.

Sa mère s’en va.

« Qu’est-ce que j’ai fait à ta mère ? Je la trouve froide avec moi. Au début elle n’était pas ainsi, demande le blond.

- Je pense qu’au début elle t’aimait bien parce qu’elle ne pensait pas qu’entre toi et moi ce serait sérieux. Alors elle t’aimait bien. Mais maintenant qu’elle s’est rendue compte que tu resterais dans ma vie, elle pense que tu lui as piqué son bébé.

- Si elle savait ce que son bébé fait à son petit ami, dit Drago avec son sourire en coin.

- Arrête ! Je suis sérieuse ! sourit Hermione.

- Mais moi aussi ! sourit-il.

- Non, on ne peut jamais être sérieux deux secondes. » boude Hermione.

Je la prends dans mes bras et l’oblige à coller son dos contre moi, elle a les bras croisés mais je la serre quand même tout en l’embrassant dans la nuque.

« Je… suis… désolé… ma… princesse… mais… j’adore… te… mettre… en… colère, dit Drago en ponctuant chaque mot d’un baiser.

- Pardon ? s'offusque Hermione.

- Parce que j’adore nos réconciliations.

- Oui bah ta réconciliation tu te la met derrière l’oreille ! » grogne Hermione.

Je me lève et part en faisant claquer mes talons.

Je me lève et la rejoint, ou la cherche, je la retrouve dans sa piscine extérieur.

« Je peux me joindre à toi ? »

Elle ne me répond pas et continu de nager, je me contente de m’assoir les pieds dans l’eau et de la regarder. J’attends qu’elle vienne me voir ce qu’elle fait toujours. Tiens en parlant du loup.

« Tu es chiant…  grogne-t-elle.

- Je …

- Mais c’est comme ça que je t’aime, va savoir pourquoi d’ailleurs… Et par pitié, ne te vante pas, j’ai pas envie d’entendre ça aujourd’hui, souffle-t-elle.

- On va choisir notre maison ? » demande gentiment Drago.

Je lui souris et l’embrasse mais on tombe à l’eau. Je sens Drago s’accrocher à moi, je retourne vers le bord, mon homme si accroche.

« Tu ne crois pas qu’il serait temps que tu apprennes à nager ? demande Hermione.

- On verra plus tard. »

On rentre dans sa chambre.

« Je t’amène notre nouvelle pub, explique Drago.

- On est canon je trouve. 

- Tu l’es toujours. Alors des idées ?

- Oui !!! J’en ai trouvé une qui me plaît bien ! » sourit Hermione.

Je lui montre un petit manoir.

« J’aime pas. Que dis-tu de celui-là ?

- Autant habiter chez tes parents ! Il me fait flipper ! grimace Hermione.

- Ok ! Pas celui-là. Tu en as vu d’autres ? 

- Oui ! Ces deux-là.

- Je préfère le deuxième.

- Le deuxième ! » sourit Hermione.

Quelques jours plus tard, on visite le château avec la famille d’Hermione avec son cousin qui me surveille du coin de l’œil. Il y a mes parents aussi.

« Il me fait peur ton cousin. »

Hermione se contente de sourire et de se foutre de moi. Elle rejoint en sautillant son grand-père et lui prend le bras.

« Il te plaît, ma petite princesse ? demande-t-il.

- Oui ! Je l’adore ! 

- Nous le prenons, dit le grand-père à l'agent immobilier.

- Oui bien entendu, nous allons signer les papiers. 

- Ah ! Trop bien ! »

Je rejoins Drago et l’embrasse.

« Il te plaît ? demande Hermione à Drago.

- Bien sûr.

- Vous avez beaucoup de goût miss Lagerfeld, dit Narcissa.

- Merci Madame. Et les meubles ? On va acheter quoi ? demande la lionne.

- Il est déjà meublé ma puce, explique la mère d' Hermione

- Je sais, mais ils ne me plaisent pas tous.

- Ces meubles datent du XIVème siècle, Mademoiselle ! dit l'agent immobilier, hautain.

- Il pourrait dater de l’an 40, ce serait pareil ! grogne Hermione.

- Vous n’avez au-… commence l'agent

- Stop ! Vous n’êtes pas là pour critiquer nos goûts, mais pour signer les papiers, dit Drago

- J’aime bien ce jeune homme, mais il faut croire que mes descendantes aiment les fortes têtes. » sourit le grand-père.

Mère et moi souriront de toutes nos dents.

« Donnez-moi ces papiers. » ordonne le grand père à l'agent qui se tasse sur lui-même.

Son grand-père signe les papiers et règle les détails pour faire le virements de six millions de Livres. Rien que ça. Je vous jure. Ils ont vraiment de l'argent !

« Si tu veux changer des meubles nous le ferons, dit Karl.

- Merci papa ! » sourit Hermione en sautant au cou de son père.

Hermione s’éloigne de nous en parlant toute seule.

« Ne soit pas surpris, elle est souvent comme ça quand elle est très contente et que tout va dans son sens. Et quand elle est ainsi n’essaye pas de lui parler de toute façon elle ne t’écoutera pas, explique Lionel à Drago.

- Ah bon ?

- Oui regarde. Hermione ? dit Lionel.

- Oui ? Donc je disais … parle Hermione toute seule.

- Drago et moi allons dans tous les bars de Londres draguer tout ce qui bouge. Et plus bien entendu, explique Lionel à sa cousine

- D’accord. A plus tard. » répond-elle.

Elle retourne dans ses pensées.

« Tu sais je ne te déteste pas, malgré ce qu’on peut croire mais prend-soin de ma cousine.

- Je compte bien en prendre soin. » dit Drago.


«  Hermione, épouse-moi. 

- Drago… 

- Je sais, on est jeune on a dix-neuf ans, mais on vit ensemble depuis un an maintenant et… 

- Tu sais ce que j’en pense.

- Oui je sais, mais je ne suis pas ce type, je suis différent et je veux t’offrir le beau mariage dont tu as toujours rêvé. Il faut réaliser ses rêves, la vie est courte et ce n’est pas parce qu’un sale type t' a piégé que nous sommes tous pareil. Puis tu me connais, je ne suis pas un inconnu. Je suis Drago Malefoy, ton ennemi depuis que tu as 11 ans et ton petit ami depuis que tu as dix-sept ans. Alors je te le demande Hermione épouse moi. »

Je reste interdite devant lui. Je m’en vais en courant de notre salle à manger, je pars me réfugier dans ma pièce secrète. En 1 an dans ce château j’ai découvert pleins de pièce secrète et de passage secret. C’est là où je pars quand je ne veux pas que l’on me trouve. J’ai trouvé une salle dans la bibliothèque. Elle était poussiéreuse mais il y a un sofa, un grand miroir et des fauteuils. C’est mon havre de paix.

Pourquoi me demande-t-il de l’épouser ? Je ne veux pas me marier mais cette fois, ma réaction était différente. D’habitude je dis juste non mais là, je suis partie. Aurai-je des doutes ? Non ce n’est pas possible. Je ne peux pas en avoir, j’ai en horreur le mariage. Je ressors de ma pièce, il fait nuit. Déjà ? J’ai passé toute mon après-midi ici. Je ne trouve pas Drago au diner. Je pars prendre un chocolat dans le salon rouge. Il y a une lettre sur la table. Je la déplies.

« Ma douce Hermione,

Ne me cherche pas, je suis au dernier étage, j’ai moi aussi besoin d’être seul,

Je ne te poserais plus la question qui te déplait. C’était la dernière fois, mais sache que je doute de ton amour envers moi pour toujours refuser.

Ne m’aimes-tu pas ?

Ne veux-tu pas concrétiser notre amour ?

A toujours refuser, je vais finir par croire que tes sentiments pour moi ne sont pas aussi forts que les miens. Alors quand tu m’auras fait part de ta réponse, fais-le moi savoir. Mais sache que si ta réponse est une fois de plus négative, je partirai de chez nous pour ne plus revenir. Ne crois pas que c’est du chantage, loin de là, mais je souffre de tes réponses négatives et je ne saurai en supporter d’avantage. Et oui, tu as rendu Drago Malefoy comme les autres, un homme avec un cœur.

Je t’aime Hermione Lagerfeld.

Drago Malefoy »

Mes larmes coulent toutes seules. C’est vrai que j’étais égoïste. Je ne compte plus le nombre de fois où il m’a demandé. N’importe qui aurais dit oui, même si c’était son pire ennemi. Il m’avait fait de si belles déclarations, et la dernière dépasse tout ce que j'ai pu entendre. Je ne veux pas le perdre, je l’aime tellement, je ne pourrai pas vivre sans lui. Il faut que je lui fasse par de ma réponse. Je regarde ma grande horloge, il est minuit trente. Je monte au dernier étage, je tourne un peu avant de trouver l’escalier. Je ne monte que très rarement dans les derniers étages, ils sont pour les invités. En plus, ma maison est un vrai labyrinthe, mais c’est pour ça que je l’ai choisie. Après un certain temps, je trouve enfin les escaliers qui montent au dernier étage. Je pousse la porte, il n’y a pas de bruit. Je cherche la chambre où Drago doit être en train de dormir. Je pousse plusieurs portes, la suivante est la bonne. Je le vois dormir et rentre sur la pointe des pieds, j’ai enlevé mes talons pour faire le moins de bruit possible. Je m’approche du lit, il est vraiment beau quand il dort, je le contemple, j’en ai rarement l’occasion alors je profite. Je pose un morceau de papier plié sur sa table de nuit et lui caresse sa joue avec un air triste et m’en vais.

J’entre dans ma chambre, notre chambre et m’endors rapidement, j’ai pris la bonne décision.

J’ouvre les yeux, je suis encore dans cette chambre qui n’est pas la mienne, et non elle n’est pas venue, je suis persuadé que sa réponse est encore négative… A-t-elle vu ma lettre ? Bien sûr. Tous les soirs elle va boire son chocolat dans le salon rouge, elle l'a forcément vue. J’ouvre les yeux complètement, pleinement réveillé, enfin pas trop quand même. Je vais pour regarder l’heure à ma montre qui est sur la table de nuit, mais mes yeux s’arrêtent sur un morceau de papier ? Intrigué, je m’approche et vois sur le papier un mot. Un unique mot.

Soit. Si c’est ce qu’elle veut, je ne peux que me plier à sa volonté.

Je pars prendre une douche et descend dans la chambre d’ Hermione, dans notre chambre, ou je pense qu’elle dort mais le lit est vide et fait. Je me demande ou elle est ? A-t-elle dormi ici? Je croise une femme de ménage.

« Avez-vous Hermione ?

- Elle est sorti tôt ce matin. 

- Mais il n’est que neuf heures. 

- Je sais mais Miss est sortie à huit heures. 

- Savez-vous où elle est allée ?

- Non, désolée Monsieur. »

Je m’en vais sans la remercier. Mais où est-elle ? Je pars faire un tour dans le jardin. J’entends de l’agitation et suit ce bruit pour entendre la douce voix d’Hermione quand elle est énervée. Elle pourrait faire fuir tous les détraqueurs du pays ! Je reste derrière à regarder ce qu’elle trafique dans notre jardin. Toutes ces personnes courent dans tous les sens. Elle les fait tourner en bourrique, ma pauvre Hermione va craquer, j’entre en scène en posant mes mains sur ses épaules, elle sursaute en se retournant vers moi. Son étonnement et sa colère laisse place à son sourire. Elle me saute au cou et m’embrasse.

« Tu as vu mon mot.

- Tu as vu ma lettre… Tu es sûre ?

- Oui. Je ne veux pas te perdre, alors j’accepte Drago Lucius Malefoy. J’accepte de t’épouser pour le meilleur. Et juste le meilleur. »

Elle me fait un sourire resplendissant.

« Miss Lagerfeld ? l'appelle un homme.

- Quoi ? dit-elle entre ses dents.

- Où mettons-nous ces fleurs ?

- Près du ruisseau. »

L’homme sans va.

« Mais qu’est-ce que tu fais ?

- Je prépare pour notre mariage, dit Hermione.

- Déjà ? Mais on n’a pas prévu de date ! 

- Je sais, mais je veux me marier rapidement avant que je ne change d’avis ! 

- Et quand ? demande-t-il amusé.

- Dans un mois !

- Ça me va ! Mais pour le moment tu vas te détendre. Puis on va fêter notre mariage.

- Mais… commence-t-elle.

- Et pas de "mais". Pendant la prochaine semaine, je gère la situation, toute la situation. Et ensuite tu reprendras les commandes, et ta mère sera ravi d’aider la mienne pour notre mariage qui sera comme dans tes rêves. Je veux que tu crois en tes rêves. Je te promet le plus beau mariage du siècle.

- Tu tiendras parole ? demande-t-elle des étincelles dans les yeux.

- J’ai toujours ce que je veux, et j’aurai la femme la plus heureuse à son mariage. »

Elle vient se blottir dans mes bras. Je l’emmène dans notre chambre, en la portant, ses jambes autour de ma taille. Je ferme la porte et l’assoie sur la table. Je lui enlève sa robe. On enlève le reste de nos vêtements, ses ongles passent sur la peau de mon dos.

« Me fais pas de marque ! dit Drago en lui embrassant la poitrine.

- Par-… don … Monsieur le- … Manne-… quin… » halète-elle.

Je descends plus bas, ma tête entre ses cuisses.

« Drago, prend-moi tout de suite, j’en peux plus. »

Je remonte et souris avant de la pénétrer brusquement, elle enroule ses jambes autour de moi, j’entre plus profondément en elle et lui arrache un cri de plaisir.

Bon, j’en ai marre d’être dominée ! Je me relève de la table et me colle à Drago. On se met par terre, moi dessus ce qui m'amène rapidement à l'orgasme, Drago me suit quelques secondes plus tard. Je m’allonge entièrement sur mon futur mari, essayant de reprendre mon souffle. Je l’embrasse tendrement et dans un murmure lui dit "merci".


A suivre…

Chapitre 13

Beta Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


Je mets une autre robe et on descend puis on part prévenir nos parents. On dine tous ensemble ce soir pour tout préparer.

« A qui on donne l’exclusivité du mariage ? 

- A Playwizard bien sûr ! 

- A Luna Lovegood ? demande le blond.

- Oui c’est mon amie, puis elle vient d’ouvrir son journal il y a deux mois et a besoin de pub. Lavande et Parvati feront les interviews, et Collins les photos. 

- Comme à Poudlard ?

- Oui, tu es d’accord ? 

- Mais bien sûr. TOUT ce que tu veux. 

- Alors tu ne m’en voudras pas si on part la voir ? Puis j’ai investi dans le magazine mais chut… 

- Et combien as-tu mis dans ce torchon ?

- Oh pas grand-chose ! 500 000 gallions. 

- Oh pas grand-chose ? s' étouffe Drago.

- Oui, je voulais lui donner plus mais elle a refusé. » dit-elle en haussant les épaules.

On frappe à la porte du bureau.

« Hermione ! s’exclame Luna dès que la porte s’ouvre.

- Luna ! Comment vas-tu ? demande-t-elle en la prenant dans ses bras.

- Très bien, avec ta donation mais mes ventes ne décollent pas. Il me manque un truc qui attire le client.

- J’ai peut être la solution. Tu sais Drago et moi allons nous marier. 

- Félicitation ! 

- Merci. »

- Enfin bref, voilà je voud-… » commence Hermione, avant d’être interrompue par un raclement de gorge de Drago. On voudrait que tu aies l’exclusivité de notre mariage et de ses préparatifs. »

La folle blonde se décroche la mâchoire.

« Tant d’émotion en même temps, fait gaffe tu vas exploser ! 

- Drago ! Tu acceptes ? 

- Mais bien sûr que oui ! Je suis trop contente ! Jamais je ne te remercierai assez ! sourit Luna.

- Ne t’en fait pas, je le fais avec plaisir. »

Elles se prennent dans leur bras et on rentre chez nous.

Les jours avancent, c’est le bordel chez nous, je ne peux pas rester deux minutes tranquille, et Hermione est CHIANTE ! Je ne l’ai jamais vue ainsi.

Elle me sort par les yeux. Ça va que Blaise est avec moi pour la journée, on va faire nos costumes. Je sais qu’ Hermione passe la journée avec Milli et Ginny. Je compatis à leur peine mais moi je suis content j’en suis débarrassé. Il faut aussi que je vois pour le carrosse de cendrillon pour Mademoiselle. Je me demande où je vais trouver ça. Mais je lui ai promis, puis si je veux la garder, je cède à tous ses caprices.

Je ne vous raconte pas l'argent que SES parents dépensent. Mère aussi à l’air de s’amuser avec Mme Lagerfeld. Elle est bonne comédienne car ILS ne se doutent de rien et heureusement pour nous, pour moi. Je vais enfin pouvoir dépenser sans compter ! Depuis un an je dépense plus mais je vérifiais mes dépenses sans oublier de faire des cadeaux à ma copine, par contre LA, je vais m’amuser, dépenser pour moi, car je filais aussi du fric à mes parents.

Pour le mariage, on a invité une bonne partie des sangs-pur, et aussi les amis d’Hermione. Ça va être une première : moldus mélangé aux sangs- purs. Aie ! J’espère qu’il ne va pas y avoir de problèmes, en plus il y aura les journalistes, moldus et sorciers.

Pour les Moldus c’est VOGUE, ils nous ont fait la meilleure offre : trois millions de Livres pour avoir l’exclusivité. Ce n’est pas tous les jours qu’Hermione Lagerfeld se marie, en plus avec moi, qui suis devenu en un an un mannequin très connu, qui défile pour le plus grands couturier. A vrai dire, je défile plus qu’Hermione car elle ne le fait que pour son père. Donc je gagne bien ma vie quand même, par contre c’est dur de suivre le rythme et train de vie d’Hermione.

« Tu as l’air stressé ! commente Blaise.

- M’en parle pas ! J’en peux plus, elle devient insupportable ! Elle ne décompresse JAMAIS même pas le soir. 

- N’oublie pas qu’elle se marie avec l’homme qu’elle aime. 

- Tu veux me faire culpabiliser ?  grimace le blond

- Pourquoi ? Tu culpabilises ? 

- … Non. 

- Si tu le dis. » sourit Blaise, pas convaincu.

Je ne fais pas attention à la réflexion de Blaise, je ne l’aime pas, je l’utilise, c’est tout. Je suis sur le point de réussir ce à quoi je travaille depuis ma septième année. Il est hors de question que j’abandonne si près du but. Alors je laisse mon sale caractère de côté et la laisse faire et se défouler sur moi.


« AH ! Mon dieu ! Je suis moche ! hurle Hermione.

- Mais non miss, vous êtes superbe mais ne bouger plus, sinon votre coiffure va se défaire ! »

Je ne bouge plus, pendant que ma bonne met les dernières fleurs dans mes cheveux. Une fois fini, je me mets devant ma glace et m’admire, mon sourire est éclatant. Je ne pensais pas être si heureuse pour mon second mariage. J’espère que cela se passera mieux que le premier. Enfin ça commence mieux, déjà sur ma tenue. J’espère que Drago n’est pas bourré. Mais non Hermione, ne débloque pas. On frappe à la porte ma bonne ouvre. Les personnes entrent.

« Je suis fière de toi. Tu vas enfin concrétiser ce en quoi tu t’es battu, dit Lucius.

- Ouais, répond son fils, peu convaincu.

- C’est que tu ressemblerais à un homme, se moque Blaise en entrant.

- Et toi à une fille ! répond son meilleur ami.

- Merci. »

Père et moi rigolons.

« Ne joue pas avec le feu Drago, n’oublie pas ton enterrement de vie de garçon ! Je sais des choses et si par malheur, elles arrivaient au oreilles de ta future femme… menace Blaise.

- Tu ne le ferais pas ? Tu ne lui diras quand même pas que j’ai embrassé Carly avant qu’elle aille la rejoindre ?!

- Juste embrasser…? 

- Bien sûr ! Que crois-tu ? Je ne veux pas briser ces dernières années !

- Puis si tu ne veux pas finir transformer en tapis de toilette par ta mère, je te déconseille de faire quoi que ce soit de plus. » rajoute Lucius

Blaise rigole.

« Je ne me moquerais pas Blaise si j’étais toi, il pourrait t’arriver la même chose. 

- On se tiendra compagnie, souffle le blond.

- Il serait temps d’y aller. » dit Lucius.

« Merlin, je stresse comme une malade !! Lavande arrête d’écrire ! C’est privé ! grogne Hermione.

- J’écris juste que, même en panique, tu restes très belle. »

Je fais un sourire crispé.

« Tout va bien se passer, vous êtes faits pour être ensemble, pas comme moi et B… » lâche Millicent d’une voix déçue.

- Désolé Milli, dit tristement Hermione.

- Oh tu sais, c’est la vie, puis on est jeune, la vie continue, sourit elle même si le cœur n'y est pas.

- On va te trouver un nouveau copain, puis dans les quatre cents invités, il y en aura bien un à ton goût !

- Oui, Blaise entre autres…

- Oh ma chérie, je suis désolée pour toi, dit Hermione en la prenant dans ses bras.

- Oh les filles ! Stop ! On arrête ! Non pas que j’ai un cœur de pierre, mais c’est le mariage d’ Hermione alors tout le monde sourit et on y va ! Puis ton père t’attend dans le couloir. » ordonne Carly.

Je souffle un grand coup, ferme les yeux.

« Tu veux rester un peu seule ?

- Non allons-y ! On m’attend. »

Millicent ouvre la porte, Père me sourit, et me prend dans ses bras.

« Tu es divine ma puce. Allons y. 

- Et s’il ne vient pas ? S’il se barre avec une pouffe ? S’il… commence Hermione, paniquée.

- STOP ! Ne stresse pas, il est déjà devant tous vos invités à attendre, rassure son père.

- Tu vois, il est là pour toi… dit Millicent avant de souffler, les yeux perdus dans le vague, toujours là pour toi… »

Je prends ça pour la détresse émotionnelle dans laquelle je suis mais si seulement je savais… Mais peut être que je sais, au fond de moi. Je sais pourquoi je vais me marier, je sais pourquoi il est avec moi, je sais où je doute, mais je garde ça pour moi. Je me le cache, je le cache au plus profond de moi. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai peur de souffrir, alors je fais comme si tout allait bien. Et puis si ça se trouve je suis paranoïaque. Et je sais que Drago m’aime. IL M’AIME !

Je sors de mes pensées quand mon père me secoue gentiment alors que tout le monde s’est levé et ont leurs yeux braqués sur moi. La musique démarre, je ne vois pas trop Drago mais je sais qu’il sourit. Je lève la tête fière, prétentieuse, arrogante. Mon père m’embrasse sur la joue avant de me laisser à mon futur mari.

Mon cœur va exploser. L’aboutissement. ENFIN. Mais je ne peux pas m’empêcher de la trouver carrément superbe. Le prêtre nous fait son baratin, et Bla Bla Bla Bla…. Punaise on se fait chier mais l’avantage, c’est que ma futur femme est trop canon, je ne la quitte pas des yeux. Elle aussi me jette des coup d’œil amoureux. J’en aurais presque des remords. Ça fait comme un trou à l’intérieur. Ce sentiment est bizarre, c’est la première fois que je ressens ça. Mon dieu ! Aurais-je un cœur ? Serais-je tombé amoureux ? Non pas possible. Je suis un Malefoy et il ne tombe pas amoureux, surtout d’une fille de Moldue.

«  Drago ? ….. Drago ?! l'appelle Hermione paniquée.

- Monsieur Malefoy ? Votre réponse s’il-vous-plaît. » demande le prêtre, l’air un peu inquiet.

Je sors de mon état second.

«  Oui Hermione Lagerfeld, je veux t’épouser. »

On entend un soupir de soulagement dans les invités et d’ Hermione. Je ne m’étais pas rendu compte de mon absence passagère.

« Miss Hermione Lagerfeld, voulez-vous prendre Drago Malefoy pour époux ? »

- Oui, répond-elle avec un sourire plus éclatant que jamais.

- Je vous déclare à présent mari et femme. »

Toute la foule se lève et applaudi de toute leur force alors que les journaux continuent d’écrire tous les détails de la cérémonie, les photographes prennent des photos. La plupart des gens sortent rapidement. Je n’ai pas vu Ron, pourtant il m’a dit qu’il viendrait…

Je prends le bras que mon MARI me tend. On sort pour se faire arroser de riz. Je vais en avoir partout ! C’est trop dégoûtant, mais rien ne pourra gâcher cette journée. On se fait féliciter pendant une bonne heure. Je ne lâche pas le bras de mon mari.

Je suis tellement contente. Je sais que j’ai fait le bon choix, il m’aime, je l’aime. Je le vois dans ses yeux…

« On va faire les photos s’il-vous-plaît, dit Collin.

- Ginny ! appelle Hermione.

- Oui Mme Malefoy ? sourit la rousse.

- Mme Malefoy ! J’adore ! Continue de m’appeler comme ça ! 

- Bien sur Mme Malefoy !

- Tu n’as pas vu ton frère ? 

- Je l’ai aperçu, mais par contre je n’ai pas vu la personne qui était avec lui. 

- Oui c’est vrai il a dit qu’il viendrait accompagné. 

- Il va venir te voir, ne t’en fais pas ma petite Hermione adorée. Tu es vraiment très belle aujourd’hui, la complimente Harry.

- Tu es gentil Harry, dit Hermione prenant son ami dans les bras.

- Et moi je suis moche ? boude Ginny.

- Toi tu es la beauté même, lance Harry en l'embrassant sur la joue.

- Bon on les fait ces photos ?! Je veux aller me trouver un beau jeune homme pour m’amuser, soupire Carly.

- Moi je veux Blaise, dit tristement Millicent.

- Oublie le ce gros naze ! On va partir chasser toutes les deux. Puis tu vas l’oublier ton idiot d’ex. »

Millicent va pour répliquer mais je la devance.

« Carly a raison, le meilleur moyen de l’oublier c’est de le remplacer par un autre, puis il y a quatre cents invités dont plein de mecs hypers canons !!

- Ne dit pas ça ! Je ne vais pas pouvoir me retenir ! » rigole Carly.

Je vois au loin ma femme rigoler avec ses demoiselles d’honneurs, Ginny, Carly et Milli, ainsi qu’avec ses amis. Qui, je dois l’avouer, avec le temps sont aussi devenus mes amis. Ou du moins des personnes que j’apprécie plus qu’à Poudlard.

« Alors, heureux ? demande Blaise.

- Je ne pourrais pas aller mieux, dit Drago, un sourire en coin accroché aux lèvres.

- Tu as enfin réussi. 

- Réussi quoi ? demande Hermione qui vient d’arriver.

- Ma vie, en plus c’est avec toi. » répond Drago avant de l’embrasser.

Elle me sourit alors que je m’approche d’elle pour l’embrasser doucement, Collin nous prend en photo.

« On fait les photos, mon amour ? demande la mariée.

- Mais bien sûr Mme Malefoy. 

- J’adore quand tu m’appelles comme ça ! sourit Hermione.

- Bien, alors je vais continuer Mme Malefoy, sourit-il malicieusement.

- D’abord les mariés ! » ordonne Collin.

On pose, tous les deux puis ensuite moi et mes demoiselles d’honneurs, ensuite Drago avec ses témoins. Puis nous tous ensembles. On passe à la famille. Sa famille, ma famille. Les deux familles ensembles.

Je n’ai toujours pas vu Ron, je suis un peu triste. On fait une petite pause, Drago va voir des amis à lui.

«  Avec vos amis proches, maintenant. » dit Collin.

Tout le monde arrive. Ron aussi. Je ne peux pas m’empêcher de le serrer dans mes bras.

« Mais tu étais ou ? Je ne t’ai pas vu !

- J’étais là, ne t’inquiètes pas, j’ai tout vu ! Mes félicitations ma belle, j’espère que tu vas être heureuse… même avec lui.

- Ron ! Et puis tu l’aimes bien ! 

- On se tolère, juste pour toi ma belle, la rectifie-t-il.

- Mais dit moi, qui est la mystérieuse personne qui t’accompagne ? 

- Euh, oui, à ce propos, je voudrais que toi et les autres ne me jugiez pas, dit il gêné

- Tu m’inquiètes Ron. 

- Oui… Bon… »

Il fait un signe de la main vers une personne qui s’approche, aussi gênée que Ron. Je ne suis pas vraiment étonnée. C’est vrai, il ne nous a jamais présenté de copine, mais il ne prétendait pas être seul.

« Je vous présente Damien… Mon petit-ami…

- Génial. Mignon et homo ! soupire Carly, fataliste.

- Je vais devenir lesbienne, rajoute Millicent.

- On se met en couple ? rajoute Carly, blasée.

- Avec plaisir. »

Il me regarde inquiet. Contre toute attente, je lui saute dans les bras et y reste.

« Je suis contente pour toi ! 

- Hein ? Tu …. Tu savais ? 

- Non, mais je m’en doutais un peu et je me demandais quand est-ce que tu allais nous en parler ! Enchantée, moi c’est Hermione ! ajoute-t-elle en se tournant vers Damien.

- Je sais, c’est un peu ton mariage aujourd’hui ! rigole ce dernier.

- Je suis bête parfois ! » sourit-elle en se frappant la tête.

J’arrive assez rapidement, parce que voir MA femme dans les bras de Weasley me dérange un peu. D’ailleurs je viens la prendre dans MES bras en toisant Weasley et je toise aussi le mec avec eux. Je resserre mon étreinte sur MA femme et mon argent.

« Mon petit Dragon tu m’étouffes, et puis arrête de tuer Ron du regard ainsi que son petit ami. 

- Nia nia nia…. Ron …. Petit copain …. Ron ? Homo ? bafouille Drago.

- Tu vois, comme ça je ne te piquerais pas ta cop-… pardon ta femme, plaisante Ron.

- Ron… Homo…

- A ton avis Mione, il va s’en remettre ? s’inquiète le roux.

- Regarde mon remède miracle ! »

Je prends la veste de mon homme dans mes mains et le tire vers moi pour l’embrasser fougueusement. Bizarrement il reprend ses esprits et répond aussi fougueusement. Collin nous prend en photo. Drago le fusille du regard.

« Pardon mais on reprend les photos s’il-vous-plaît.

- Non j’étais occupé là ! » grogne le blond

Il va pour m’embrasser de nouveau mais je me pousse, il boude.

« Mon petit Dragon, si on ne reprend pas les photos tu sais ce qui va se passer ! »

Elle fait passer son index derrière son oreille. Bien entendu, les autres ne comprennent pas mais moi, je le connais parfaitement ce signe. Chez elle, il signifie "abstinence". Et c’est hors de question ! Donc je repars pour une séance de photo, on y passe quasiment l' heure. En plus j’ai faim.

« On y va ? demande Hermione.

- Ferme les yeux ! » ordonne son mari.

Elle s’exécute mais pour être sur je mets mes mains devant ses yeux. On avance prudemment.

« Ouvre les yeux ! »

Elle se décroche la mâchoire, se retourne et m’embrasse.

« Tu aimes ?

- Tu plaisantes ! J’adore ! Merci mon amour ! »

Je contemple ma surprise, tiré par quatre chevaux identiques. Le carrosse de Cendrillon ! Enfin à quelques détails près. On monte dedans, puis on part pour manger, je ne pourrais pas être plus heureuse.

Le repas se passe dans la bonne humeur. Mais on vient au discourst du témoin, donc Blaise, et là j’avoue que je commence à stresser. J’espère juste qu’il n’a pas trop bu pour ne pas tout balancer parce que, quand il est ivre, c’est une vraie pipelette… Et rien qu’à sa démarche quand il monte vers l’estrade, je peux deviner que c’est le cas. Il va déraper, je le sens…

Merlin, qu’est-ce que je dois faire ? Je vais mourir égorgé par tous les membres de la famille d’Hermione ! Adieu monde cruel !

Et finalement, non. Il ne dit rien de travers. Je suis soulagé !


Quelques mois se sont passés après notre fabuleux mariage.

Je passe une soirée avec ma Milli. Elle n’est pas bien en ce moment. En fait, ça remonte à sa rupture avec Blaise. Elle enchaine les mecs, ce n’est pas elle, en plus c’est de pire en pire depuis que c’est Carly qui sort avec Blaise maintenant. Ça a l’air sérieux entre eux, ce qui détruit Milli à petit feu. Cette dernière ne veut plus parler à Carly, non pas qu’elle lui en veuille d’être heureuse, mais c’est trop dur pour elle. Je passe le plus de temps avec elle. J’ai peur qu’elle fasse une bêtise.

On boit un verre dans un mon salon.

« Milli, qu’as-tu ?! Tu deviens de plus en plus distante, même avec moi. Je sais que tu es mal, mais il faut que t-…  commence Hermione, peinée.

- Ce n’est pas à cause de lui, la coupe Milli.

- Ah bon ? A cause de quoi ?

- Tu vas sûrement me détester après ce que je vais te dire mais ça me dévore de l’intérieur et la culpabilité me ronge depuis trop d’années même si pour ça je vais perdre ma seule vraie amie, mais je pourrai me regarder de nouveau dans une glace, lâche-t-elle, désemparée.

- Tu me fais peur… s’inquiète la lionne.

- Sache avant que j’ai toujours été sincère avec toi. 

- … 

- C’est à propos de Drago. 

- Drago ? Mais qu’Est-ce qu’il a ?  demande Hermione, perdue.

- Il ne t’a jamais aimée. 

- Qu-… Quoi ? Pardon ? s’étrangle-t-elle.

- Il est sorti avec toi pour ton argent. Ses parents sont ruinés depuis la chute de Voldemort. Ce sont ses parents qui lui ont ordonné de sortir avec toi, juste pour ton argent et qu’ils retrouvent leur notoriété. Drago est avec toi… par intérêt. » lâche d’un coup Millicent, les yeux rivés sur le sol.

Je suis sous le choc. Je sens à peine les larmes qui coulent sur mes joues, que je suis bien incapable de retenir.

« Depuis quand tu le sais ? demande-t-elle d'une voix étranglée.

- Depuis quasiment le début, mais je n’y ai jamais participé ! avoue-elle honteuse.

- Tu n’as pas participé mais tu n’as rien fait ! Ce n’est pas mieux ! Mais bordel Milli ! JE TE FAISAIS CONFIANCE ! TU ETAIS MON AMIE ! TU AVAIS MA CONFIANCE ! explose-t-elle.

- Je suis tellement désolée, Herm’. Si tu savais comme je m’en veux ! pleure son ex-amie.

- Moi aussi je t’en veux ! MERDE ! COMMENT AS-TU PU FAIRE CA ! hurle Hermione, furieuse.

- Je suis VRAIMENT désolée, si je pouvais revenir en arrière je le ferais !

- Moi aussi, assène Hermione brutalement. J’aurais du te laisser toute seule ce jour-là, dans ce couloir. »

Je sors de mon salon alors que Millicent pleure à même le sol. Je pars voir mon mari.

De l’autre côté.

« Mais oui Blaise, je te le dis, elle ne se doute de rien, dit Drago au téléphone.

- Fait gaffe à toi. Tu vas te brûler ! Tu joues un peu trop !

- Ne t’en fait pas ! Elle est tellement amoureuse que je pourrai la tromper dans notre lit qu’elle ne verrait rien ! 

- Ne la sous-estime pas ! 

- Mais non, je maîtrise je te dis ! J’en fais ce que je veux de la lionne ! Je la mène par le bout du nez ! s’exclame-t-il, confiant. 

- Je te le répète, méfie-toi, d’elle et de Milli.

- Ne parle pas de Milli ! Tu es mal placé pour en parler ! Parce que moi, je me sers d’Hermione certes, mais toi tu as complètement détruit Milli !

- Et quand elle le saura ? demande Blaise sans relever la dernière phrase du blond.

- Elle ne le sera jamais ! Je suis bien trop prudent ! dit le blond prétentieux

- DRAGO LUCIUS MALEFOY ! hurle Hermione, furieuse.

- Je te rappelle. »

Je coupe le téléphone et me retourne vers ma femme avec mon sourire charmeur, sachant très bien que ça la fait fondre tout le temps. Seulement, devant sa tête TRES énervée, je le laisse tomber.

Je me dirige vers mon CONNARD de mari, furieuse, vexée, en colère, bafouée, trahie et blessée au plus profond de moi. Je lui décroche la plus magistrale gifle de tout le siècle, et encore, c’est loin de ce que j’ai envie de lui faire subir.

« Qu’est-ce que j’ai fait ce coup si pour mériter une telle gifle ?! demande-t-il, choqué.

- CE QUE TU AS FAIT ? TU OSES ME DEMANDER CE QUE TU AS FAIT ? dit-elle de plus en plus furieuse.

« Eh bien oui mon amour. » continue-t-il sur le même ton.

Je lui remet une gifle. Comment ose-t-il garder ce sourire et me demander ça ! Je vais le tuer ! Je vous jure, je vais le tuer !

« Comment as-tu pu oser, Drago ?! COMMENT AS-TU PU OSER ME FAIRE ÇA ! Juste sortir avec moi pour mon fric ? » explose-t-elle.

Et merde, elle sait. Je brièvement dans ses yeux l’espoir que tout soit faux, mais la décomposition rapide de mon visage confirme bien ses soupçons.

D’accord, trouve un truc à dire. Démens-tout Drago. N’oublie pas, tu peux tout lui faire avaler !

« Mais non, tu sais que je t’aime Hermione ! »

Je vais pour la prendre dans mes bras mais elle se recule violemment.

« Ne me touche pas ! s’exclame-t-elle.

- Qui t'a dit ça Hermione ? Tu oses croire cette personne plutôt que moi, ton mari ?

- C’est Milli, dit elle se calment légèrement.

- Millicent va mal en ce moment, elle dirait n’importe quoi. »

Hermione se calme, je suis trop doué. Je m’approche prudemment d’elle et fini par la prendre dans mes bras.

«  Chut, calme toi. Ce n’est rien, puis pourquoi te dirait-elle ça aujourd’hui alors que ça fait trois ans que… »

MAIS QUEL ABRUTI DE CON ! Je viens de me vendre tout seul. Je me gifle mentalement, pendant Hermione m’envoie un aller-retour en plein visage avant de me repousser violemment. Je vois son envie de m’étriper qui me fait doucement rire.

« Tu n'es qu’un CONNARD ! JE TE DETESTE ! dit-elle, furieuse en voyant son sourire.

- Au contraire, ma biche, au contraire, tu m’aimes. » réplique-il, moqueur.

Je le pousse furieuse. Il atterrit sur le canapé. J’aurais préféré par terre mais je vais m’en contenter.

« Arrête de sourire Drago ! » ordonne-t-elle sèchement.

- Au contraire ma biche. Je suis heureux, j’ai eu ce que je voulais et je n’aurai jamais pensé que tu sois dupe aussi longtemps…. J’ai réussi à dompter la reine de Poudlard, j’en ai fait ce que je voulais, j’ai même réussi à t’épouser pour avoir aussi ton fric, toi qui était si réticente au mariage. Tu n’étais qu’un plan Hermione. Le plan des Malefoy qui parfaitement réussi. » balance Drago.

J’assimile tout ce qui vient d’entrer dans ma tête. Ça fait beaucoup... Beaucoup de dégâts dans mon cœur.

Je ne me suis jamais senti aussi mal, aussi bafouée. Mon cerveau se reconnecte un peu.

« Pourquoi tu es resté avec moi ces trois années si c’est juste pour mon fric ? Une fois marié, tu aurais très bien pu divorcer et avoir la moitié de ma fortune ! souffle-t-elle, brisée.

- Pour le cul Hermione, pour le cul. Tu es la meilleure au lit alors j’en ai profité au maximum. » avoue-il d’un ton cynique.

Je lui fais mon PARFAIT sourire en coin en prenant soin de la fixer.

Je l’observe, si faible, si anéantie. Aimer rend faible et vulnérable. On se fait avoir plus facilement. Je la vois, tête basse, pleurant silencieusement. Elle, si fière et si prétentieuse en temps ordinaire, ne ressemble plus à rien maintenant. Juste une marionnette manipulée entre mes doigts experts.

Je m’approche de lui et lui remet la plus grosse gifle de sa vie. Je m’en vais en pleurs dans MON château. Qu’est-ce que j’ai été conne de le croire et d’être tombée amoureuse de ce petit connard prétentieux et arrogant ! Je suis tellement furieuse contre lui, contre moi, contre tout le monde.

« JE NE VEUX PLUS TE VOIR ! hurle-t-elle alors qu'il entre dans la pièce.

- Soit, les journalistes vont être contents d’apprendre notre divorce, et puis tu as un peu de mal avec ta carrière, je me demande pourquoi. Ah si, je sais : tu VIEILLIS Hermione. Et je ne sais pour quelle raison, tu plais moins. Peut-être que tes excentricités énervent tes fans… »

J’ouvre la bouche, complètement dépassée et choquée, alors que lui rigole sadiquement.

« Tu as vu comme je suis doué ? Je t’ai fait faire des conneries qui ne te ressemble pas, et toi, sotte comme tu es, tu as foncé dedans. 

- TU N’ES QU’UN ENFOIRE !

- C’est ma plus grande qualité… Deux possibilités s’offrent à toi : tu divorces et ta carrière est finie, tu passeras aux oubliettes en une semaine. Ou alors, on se sépare officieusement et on continue comme si de rien était. Et ta minable carrière continue. » annonce-t-il.

Je m’approche de lui et lui crache proprement parlé à la figure.

« Tu n'es qu’un enfoiré ! » répète-t-elle, hors d’elle.

Je m’enferme dans MA chambre et verse toute les larmes de mon corps.

Je m’essuie tranquillement avec mon sourire victorieux. Elle va choisir la deuxième solution, elle tient trop à sa carrière. Elle ne divorcera jamais… Et puis je la connais. Je claque des doigts et elle m’obéit. Elle tient à sa précieuse carrière…


Je passe plusieurs jour en pleurs dans ma chambre. Je suis anéantie, comme a-t-il pu me faire ça ? Ce type n’a vraiment pas de cœur. Puis pourquoi moi ? Pourquoi je suis tombée amoureuse de lui ? Pourquoi il a joué avec mon cœur comme il a joué avec sa stupide balle de Quidditch ?!

Je me pose toutes ses questions pendant plusieurs jours en boucles, je n’en dors pas, j’ai la tête qui va exploser mais je n’arrive pas à mettre mon cerveau en pause, à essayer de trouver des réponse qui ne viendront probablement jamais.

Je l’aime tellement, je n’arrive à m’imaginer en train de le faire souffrir… Pourtant il le mérite, il aurait mérité que je le tue sur-place, quand il me l’a avoué… Mais je n’ai pas pu, trop choquée pour faire quoi que ce soit.

Et puis, même s’il est comporté comme une GROS SALOP, je l’aime et n’arrive pas à lui faire du mal.

Stupide ? Sûrement.

Amoureuse ? A 200%.

Conclusion : l’amour rend stupide et m’a grillé le cerveau. Je ne sais pas quoi faire.

Je réfléchis à tout ce qui s’est passé ces dernières années. MES dernières années avec lui. LUI qui a si bien joué la comédie. LUI qui a trompé mon cœur ; qui a trompé tout le monde. Ce sale Serpentard vicieux et manipulateur. Il a réussi à tromper toute ma famille.

S’ils l’apprennent, Drago est mort… Je dois avouer que l’idée me plaît BEAUCOUP. Mais même après ce qu’il m’a fait, je ne veux pas qu’il meurt.

Pourquoi ? Parce que même s’il m' a trompée et détruite, MOI je l’aime. Au début je l’aimais bien, être avec lui était bien, ça changeait de mes habitudes puis il était différent avec moi, son comportement était différent.

Et j’en suis tombée amoureuse. Je ne pensais pas rester avec lui aussi longtemps, mais il a tellement bien joué : je me sentais importante avec ses regards, ses bras autour de moi, protecteurs. Il m’était devenu indispensable.

Je le déteste, c’est sûrement la personne que je déteste le plus au monde, mais c’est aussi celle que j’aime le plus.

J’entends soudain quelqu’un frapper à ma porte. Je sais qui c'est. C’est LUI. Il entre, je n’ai pas bougé, je ne le regarde pas mais je sais qu’il a son sourire narquois accroché sur ses douces lèvres rosées, celles que j’aime tellement. Mes pleurs redoublent quand je pense à LUI, ce connard.

«  Je t’informe, ma douc-… dit-il d’un air amusé.

- Ne m’appelle pas comme ça ! répond-elle froidement.

- Tes parents viennent dîner. N’oublie pas, joue le jeu, ma belle.

- CASSE-TOI ! » hurle-t-elle en lui jetant son réveil au visage.

Il va falloir que je prenne une décision. Que faire ? Je divorce et ma carrière est foutue. Je reste avec lui et ma carrière, ou ce qu’il en reste, continue. J’ai toujours aimé les défilés, les photos. Je ferais quoi, sans ça, moi ? C’est vrai que je ne suis pas obligée de travailler avec tout mon fric, mais j’aime travailler.

Je me lève et part dans la penderie prendre une robe noire, comme mon humeur, puis je me prépare. Drago a dû déjà ouvrir à mes parents, je suis en retard mais je m’en fiche. Je descends mes escaliers fière, comme je le suis.

« Ma chérie, tu es divine ! dit sa mère la prenant dans ses bras.

- Merci mère. » répond-elle sans émotion.

J’essaye de prendre une voix normale. Mais c’est dur étant donné que j’ai passé mes dernières heures dans un profond mutisme, enfin quand je criais pas après l’autre connard. Je prends aussi mon père dans mes bras, il me regarde bizarrement mais ne dit rien.

LUI, ce connard passe son bras autour de ma taille, mais je me décale de lui en grimaçant légèrement. Personne ne le remarque. Je ne veux plus qu’il me touche. Ses mains, sa peau, ses regards me brûlent de l’intérieur. Ma peau ne supporte plus son contact. Je le HAIS tellement.

On dîne tranquillement, sans aucune conversation précise. Le ton est léger, je ne participe pas aux conversations, je me contente de manger, sans appétit. Seulement, à un moment, il émet un rire horripilant suite à une blague de mes parents. C’en est trop, j’ouvre la bouche.

« Drago et moi allons divorcer. » lâche-t-elle, neutre.

Ça m’a coûté de dire ça, mais je sais que j’ai pris la bonne décision. Je me suis persuadée que je ne l’aimais plus. C’est plus supportable pour mon cœur.

Moi aussi, je me suis leurrée sur mes sentiments pour LUI, je ne voulais pas être seule, alors je suis restée avec, ... Je sais qu’au fond de moi, ce ne sont que des mensonges mais ça fait du bien à mon cœur meurtri.

Six yeux me regardent, SES yeux bleus gris vont sortir de leurs orbites. Ma mère, sous le choc, a laissé tomber sa fourchette et mon père nous regardent tour à tour. Mon regard va de mon père à ma mère. Je ne veux plus le voir.

Père se reprend le premier.

« Ah bon ? Pourquoi ? Que s’est-il passé ?

- Demande-lui ! » crache Hermione.

Karl me fixe, je réponds quoi ?! J’ai baratiné pendant trois ans, et là je ne sais plus trop quoi dire.

« Nos sentiments ont changé, se contente-t-il de dire.

- Dégonflé. » rétorque-t-elle entre ses dents.

Son père à l’air satisfait de ma réponse, mais je ne pense pas qu’il soit complètement convaincu.

« Bien. C’est vous qui voyez. » dit sa mère, toujours sous le choc.

Le reste du repas se passe dans le silence le plus complet. Mes parents s’en vont, je monte dans ma chambre mais mon futur ex-mari me suit. Il s’appuie contre l’encadrement de la porte.

« Es-tu sûre de ta décision ? Tu veux sacrifier ta carrière ?

- Oui. Je te laisse le château, y vivre me sera intolérable. Je te laisse tout, dit-elle sans un regard vers lui.

- Je ne pensais pas que tu choisirai cette solution. » lâche-t-il.

J’ignore sa dernière phrase.

« M’as-tu déjà trompée ?

- Non, répond-il, déboussolé.

- Pourquoi ? demande-t-elle d’un air surpris en levant cette fois les yeux vers lui.

- Tu aurais préféré… ?

- …

- Ma réponse ne te plaît pas, mais douce Hermione, on en revient au même : le cul. Pourquoi je serai allé voir ailleurs alors que j’étais satisfait. »

J’essaye de déceler de la colère sur son visage mais la seule chose que je vois est de l’indifférence. Bizarrement, j’aurai préféré qu’elle pleure ou qu’elle hurle et me jette tout ce qui lui passe sous la main. Finalement je m’en vais.

Elle a osé. Elle a osé. Je ne pensais pas qu’elle le ferait. Je devrais être soulagé, je suis débarrassé de la lionne de Gryffondors, elle, celle dont je me suis servi toutes ces années, j’ai eu ce que je voulais, ce que mes parents voulaient. On a retrouvé notre notoriété dans le monde magique. On a du fric. Plus que tout le monde.

Notre plan a marché, alors pourquoi je ne le fête pas, pourquoi mon cœur ne fait pas des bons de joies. J’AI EU CE QUE JE VOULAIS. Un sourire s’accroche sur mes lèvres.

Je suis de nouveau célibataire, je vais pouvoir faire tout ce que je veux. Tout ce que j’aime.

Coucher, jeter. Un domaine dans lequel j’excelle.


A suivre...

Chapitre 14

Beta Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


IL sort de ma chambre. Mon masque d’indifférence s’efface pour laisser place à ma tristesse et mes pleurs.

Les jours passent, je ne sors pas. J’ai dit que je partais, mais c’est plus dur que ce que je croyais. Arriverai-je à tenir le coup face aux paparazzis ? Face à toute ma famille, je ne veux pas leur dire la vérité, ce serait trop honteux, pour moi, je vais me contenter de SA version officielle, celle de ce connard : « Nos sentiments ont changé ».

Il faut que je me reprenne, la vie continue.

Je frappe à sa porte de chambre, et sans attendre la réponse j’ouvre la porte, mon sourire narquois accroché aux lèvres. J'adore la voir se morfondre sur son lit.

Seulement, quand j’entre, elle n’est pas à la place qu’elle occupe depuis maintenant plus de quinze jours. Je hausse les épaules et pars dans la salle de bain, elle sort de la douche et est en train de mettre sa serviette. Je ne peux pas m’empêcher de lui jeter un coup d’œil. Je ne l’aime pas mais elle est vraiment bien roulée.

« Je ne suis pas prête, sort. » lâche Hermione sans émotion et sans le regarder.

Ce n’est plus drôle. Je préférais quand elle criait, c’était plus distrayant. Là, c’est beaucoup moins amusant, comme si elle n’avait plus de sentiments, comme si elle était morte de l’intérieur.

Elle était VRAIMENT amoureuse de moi. Elle m’aimait ? Impossible. Ce n’est pas possible, je ne suis pas quelqu’un qu’on aime. Je reste dans sa chambre à l’attendre. Je vais la provoquer un peu, je suis sûre qu’elle se retient de crier, de pleurer, de s’effondrer, j’aime la voir dans sa détresse.

« MA douce Hermione, pourrais-tu te dépêcher ? A moins que tu n’aies changé d’avis et que tu veuille rester avec moi ? Je ne t’en voudrais pas ! » lance-t-il, narquois.

Je sors de la salle de bain, toujours habillée de noir. Je passe devant lui sans le regarder, ses regards me brûlent, je me retiens de pleurer. Je ne peux plus le supporter, ça fait trop mal, le souvenir de LA révélation, cette révélation qui me fait trop mal. Je souffre tellement, à chaque moment j’ai envie de pleurer, m’effondrer, frapper tout ce qui est ma portée, mais je ne lui ferai pas ce plaisir, je veux conserver le peu de dignité qu’il me reste.

On monte chacun dans notre limousine, mon sourire narquois toujours en place. Je la détaille, elle ne ressemble plus à rien, elle qui était si fière, belle, elle était la reine de Poudlard, je n’en voudrais même pas comme elfe de maison.

On arrive. Je m’aperçois que je suis arrivé le premier, la limousine d’ Hermione n’est pas là. Bizarre, elle nous suivait. Je rentre, sous les flash, en prenant la pose. J’aime qu’ils m’admirent, mais je ne la vois toujours pas.

Je fais un léger détour, je dois aller acheter quelques petits trucs et dire au revoir. J’arrive donc un peu en retard, je passe devant mon futur ex-mari sans accorder la moindre importance aux photographes. J’attends dans une loge, mon cœur bat à 100 à l’heure. Ai-je pris la bonne décision ? Es ce que je suis sûre de ce que je vais faire APRES ? Certes ce n’est pas très Gryffondor, mais je ne peux pas faire autrement.

Enfin si mais l’envie m’en manque, l’envie de vivre me manque, l’envie de continuer de respirer est insoutenable, et je ne veux plus jamais croiser son regard, ses yeux bleus gris, lui et ses photos, lui et ses défilés, lui et ses pubs, et SURTOUT lui et ses NOUVELLES copines. Je ne le supporterai pas. Je préfère en finir avec tout ça, je préfère arrêter.

Je rentre dans la salle pleine à craquer et m’assoie à ma place, la conférence de presse est prévue depuis quelques jours déjà. Des journalistes sorciers et moldus sont là.

J’avais cru qu’elle ne viendrait pas. Mais si, elle va affronter les requins. Très Gryffondor. Beurk ! A gerber ! C’est avec mon sourire en coin que la conférence débute. On passe par quelques questions banales, mais on aborde THE sujet.

« Quel est la nouvelle que vous souhaitez nous annoncer ? Attendez-vous un enfant ? Allez-vous renouveler vos veux ? Avez-vous des projets cinématographiques ?

- Non non, rien de cela, dit Drago d’un air amusé.

- Nous allons divorcer. » lâche Hermione froidement.

Hermione fait racler sa chaise et s’en va rapidement sous un silence pesant. Les journalistes se reprennent rapidement en me mitraillant de questions.

« Il n’y a plus rien entre Hermione et moi. Nous étions tombés dans une routine alors nous avons pris la meilleure décision pour nous deux. »

- Hermione avait pourtant l’air triste, non ? insiste une journalise.

- Une mauvaise nouvelle familiale. » baratine Drago.

On continue la conférence sur MOI puis je rentre à la maison. Hermione n’est pas là. Bizarre, je pensais la retrouver en pleurs dans sa chambre, comme ces derniers jours mais non, il n’y a personne.

Les jours passent, pas de nouvelles d’ Hermione. Ni dans la presse, ni nulle part. Personne ne semble l’avoir vue. Non pas que je m’inquiète, mais je suis un peu sadique, j’aime la voir souffrir.

Et puis comme je l’avais estimé, les magazines font des pronostics sur sa carrière en déclin. Et il parle beaucoup de moi aussi, comme quoi je serai bientôt sur le marché des célibataires et que je compterai faire fureur auprès de la gent féminine, mais je veux attendre que le divorce soit prononcé. Je me demande pourquoi j’ai dit ça, alors que ça fait trois ans que j’attendais… Je suis parfois bizarre. Pourquoi je fais tout pour me séparer d’elle, tout en essayant d’y rester accroché… Pffff, l’habitude sûrement…

Mais un jour, un article m’interpelle.

« Nous avons vu récemment Miss Hermione Malfoy bientôt Lagerfeld prendre précipitamment son avion après l’annonce de son divorce. Nous ne savons pas exactement le lieu de sa destination mais nous savons juste que c’est pour un pays chaud.

Étaient-ce les vraies raisons du divorce que Drago Malefoy nous a données ?

Les deux partis sont-ils satisfaits ? Peut-être est-ce le cas du côté de Drago, mais nous avons pu voir Hermione qui semblait plutôt effondrée.

Mais que nous cache le couple le plus glamour du moment ?

Nous allons suivre leur histoire de plus près, si toutefois nous revoyons Hermione un jour ! »

Alors là je ne m’y attendais pas ! Je me demande où elle peut être. Mais je le saurai un jour ! J’espère…

« Salut ! sourit Blaise.

- Salut. Tu n’es pas avec Carly ? 

- Non elle cherche Hermione. 

- Elle n’a pas de nouvelles ? demande le blond surpris.

- Personne n’en a ! La dernière fois que je l’ai vue, c’était avant la conférence de presse, elle l’a serrée dans ses bras et lui a dit au revoir qui ressemblait à un adieu. Puis après plus rien, explique Blaise.

- Tu ne crois pas qu’elle se serait … 

- Suicidée ? Non, j’en doute. 

- Tu n’as pas l’air d’être convaincu de tes paroles.

- …

- …

- Pourquoi tu t’inquiètes pour elle ? Après tout tu t’en fous ! 

- Ouais, vieux réflexe…. Et Milli ? soupire Drago.

- Euh… Je ne suis pas persuadé d’être le mieux placé pour en parler mais elle est vraiment anéantie. Puis avec le départ d’ Hermione… Ça n’arrange pas les choses. »

Les jours passent, personne n’a de nouvelles d’ Hermione, et du coup elle ne peut pas signer les papiers du divorce. Et moi je ne peux pas m’amuser. Enfin je ne veux pas m’amuser, une fois divorcé, je me rattraperai !

J’ai revu Milli, je ne lui en veux pas d’avoir tout balancé, elle a eu raison. Et puis nous sommes tous soulagés. Notre amitié n’est pas ébranlée, même si avec Blaise c’est toujours tendu, ils sont gênés tous les deux. Un jour, je pose la question de leur rupture à Milli alors qu’on déjeune tous les deux.

« Milli ? Pourquoi toi et Blaise avaient rompu ? demande Drago.

- … »

Sans répondre, Milli fixe son assiette.

« Tu peux me le dire, je suis ton ami, l’encourage Drago.

- Je sais mais c’est encore douloureux. 

- Pourquoi tu ne passes pas à autre chose ?

- Je ne suis pas comme toi Drago. Je l’aimais vraiment. 

- Tu l’oublies, lâche-t-il d’un ton neutre.

- Non ! 

- Si, tu as dit "aimais" et non "aime". Donc tu l’oublies. 

- C’est tellement dur, Drago. SI tu savais comme j’en ai marre. J’arrive pas à me le sortir de la tête. »

Je viens prendre ma Milli dans mes bras, je crois que c’est la seule que j’ai jamais vraiment aimée. En amitié, certes, mais personne ne lui fait de mal, même pas mon meilleur ami. Bon je ne lui fais pas la tête parce que je ne sais pas pourquoi ils ont rompu.

« Pourquoi vous n’êtes plus ensemble ? Tout allait bien pourtant. 

- En apparence, on passait notre temps à nous engueuler. 

- Depuis quand ?

- Depuis qu’on avait décidé d’habiter ensemble, on n’était jamais d’accord, alors on se voyait de moins en moins souvent. J’étais triste, j’essayais de faire des compromis mais lui ne faisait aucun effort, et puis il m’évitait. Puis un jour, il a rompu et j’ai fait comme si j’étais d’accord avec lui, alors que je ne l’étais absolument pas ! Et puis…

- Et puis ? l’encourage Drago.

- Quel est le joueur de Quidditch préféré de Blaise ? demande-t-elle soudainement.

- Tommy Shark, mais je ne vois pas p-…

- Pour l’anniversaire de Blaise je voulais qu’il rencontre le rencontre, mais il ne voulait pas alors je l’ai un peu … disons … allumé, pour qu’il cède, sauf que Blaise nous a vu et … Il a pensé que … je le t-… trompais…. »

Elle s’effondre en pleurs dans mes bras. Tout le monde nous regarde mais je m’en fiche je la console comme je peux.

« Et tu lui as dit ? Que c’était un malentendu ? 

- Il n’a rien voulu entendre ! Et six mois plus tard Monsieur Zabini se tape Carly Pope ! 

- Tu veux que je lui parle ?

- Non, il est heureux comme ça, laisse-le vivre sa vie. Et même s’il y a eu malentendu, ça n’allait plus entre nous, donc laisse-le vivre sa vie…. Même si je souffre, le voir sourire me fait plaisir. 

- Mais qu’est-ce que tu as fait à Serpentard ? Tu as trop de cœur, ma biche… plaisante Drago pour lui ramener le sourire, ce qui fonctionne un peu. Allez je te ramène ! »

Le lendemain, je lis les journaux.

« Le tombeur Drago Malefoy sortirait selon nos sources avec la meilleure amie de son ex-femme.

Depuis combien de temps cette relation dure-t-elle ? Est-ce la raison du divorce ?

En tout cas, leur dîner romantique a été hot, très hot ! Ils sont rentrés tous les deux chez la nouvelle princesse de Drago, qui n’est ressorti de chez elle que tôt le matin…

Affaire à suivre !... »

Je repose le journal, agacé. Non mais quelle bande d’idiots. J’espère que Blaise n’a pas vu le journal, parce que si je veux les réconcilier, tous les deux… Pas forcément les mettre en ensemble, mais je voudrais retrouver la complicité qu’on avait à Poudlard.

Je me dirige chez mon meilleur ami. La porte s’ouvre brusquement et je me prends le journal en pleine figure. Apparemment il l’a lu, mais me laisse quand même entrer. On s’assoie en silence dans le salon.

« Tout cet article est faux ! J’ai juste dîné avec Millicent. En ami, explique le blond.

- Ouai c’est ça ! Et tu as passé la nuit chez elle en AMI ? explose-t-il.

- Oui, répond calmement Drago.

- Comment peux-tu oser me fixer et mentir avec affront ! Bordel ! Je sais que tu as couché avec Milli ! » hurle Blaise.

Je le vois faire les cent pas dans le salon.

« Je n’ai pas couché avec Milli, c’est ma meilleure amie ! Et puis d’ailleurs je ne vois pas pourquoi tu t’énerves de la sorte alors qu’entre toi et elle c’est fini depuis pas mal de temps ! » s'énerve Drago.

Blaise se laisse tomber lourdement dans son fauteuil.

«  Là n’est pas la question ! C’est mon ex !

- C’est le seul argument que tu as trouvé ? » ricane Drago.

Blaise me fusille du regard alors que moi je le regarde serein.

« Tu sais de quoi on a parlé ? 

- Je m’en fou ! 

- De toi espèce de triple andouille fini ! Puis même si j’avais pensé un quart de seconde à coucher avec elle ; elle m’aurait remballé, vu qu’elle pense trop à toi, explique Drago

- Nous avons rompu ENSEMBLE. Elle était d’accord, s’exclame le métis, buté.

- Elle a approuvé ta décision ; rien de plus, le corrige Drago. Et franchement, tu ne crois pas que si elle avait vraiment été d’accord avec toi, elle irait mieux ?! Elle se serait trouvé un autre mec, elle aurait commencé une nouvelle vie. 

- Je… J’étais… Je …

- Oui ? »

Blaise ferme les yeux et se concentre, rassemblant ses souvenirs et ses émotions.

« Au début, je n’étais pas sûr de ma décision de rompre avec elle. Je l’aimais, même si notre couple n’était pas au meilleur de sa forme… C’est quand elle a approuvé ma décision que j’ai été sûr des derniers mots que je lui ai dits. Je pensais que s’était la meilleure chose pour nous deux. »

- Mais toi tu en es remis, en te confortant dans tes idées. Seulement, Millicent savait que ce n’est pas ce qu’elle voulait. C’est pour ça qu’elle n’avance plus et dépérit à vue d’œil. Maintenant, il faut se poser la bonne question, Blaise : si elle t’avait dit qu’elle n’était pas d’accord, serais-tu revenu sur ta décision ou l’aurais-tu gardée ? Réfléchis à la réponse Blaise… A plus. »

Je laisse mon meilleur ami, mais au moment où j’ouvre la porte, il me bouscule et part en courant dans les rues de la ville. Je devrais ouvrir une agence matrimoniale, moi.

Je rentre chez moi, content. Seulement, une demi-heure plus tard, Blaise débarque, abattu, les mains tremblantes, une feuille dans la main. Il me la tend et s’assoie sur le canapé.

J’entame ma lecture. Au premier coup d’œil, je reconnais l’écriture d’ Hermione. Mon cœur manque un battement.

Millicent.

Je t’en prie, lis cette lettre jusqu’au bout et ensuite tu pourras me haïr ou me pardonner.

Je sais que je n’ai pas été des plus gentilles avec toi quand tu m’as appris la vérité sur LUI, ce Connard alias Drago, mais tu l’avais compris. J’ai sûrement réagi excessivement avec toi, je t’en ai voulu injustement alors que toi, tu as été honnête avec moi. Tu as bien été la seule d’ailleurs. Je m’en veux, honnêtement. Au départ, certes, je t’en voulais, à toi, à Blaise, à l'autre, à la terre entière. Mais le fait est que tu es une de mes meilleures amies, celles qu’on ne rencontre que rarement. J’ai toujours pu compter sur toi, et moi je t’ai fait souffrir, encore plus que tu ne souffres déjà. J’ai reporté toute ma stupidité sur toi, toute mon ignorance. Je sais aussi que les coup bas que je t’ai fait après n’était pas justifiés, je m’en excuse 1 000 fois. J’ai agi comme une petite fille pourrie gâtée que je suis. Rien ne m’excuse mais néanmoins, je te demande d’accepter mes excuses. Là où je suis, on m’a fait réfléchir. Effectivement, ils ont raison, tu n’y es pour rien.

Je te propose, si tu le souhaites bien sûr, me rejoindre, je t’ai joint un billet d’avion première classe. Si tu ne veux pas me rejoindre, brûle-le, s’il-te-plaît, je ne souhaite pas être dérangée.

"Pourquoi ?" te dis-tu certainement. Pourquoi rejoindre la garce qu’est Hermione Malefoy Lagerfeld ?

Tout simplement pour que, toi et moi, nous recommencions à 0. Pour t’aider dans ton choix, sache que je ne me suis jamais autant senti mal après ce que j’avais fait à quelqu’un.

J’espère sincèrement que tu me rejoindras.

A bientôt,

ton amie Hermione.

Une fois ma lecture finie, je repose doucement la lettre.

«  Elle l'a rejointe ? » demande le blond.

Blaise acquiesce.

« Tu ne sais pas où elles se trouvent ? »

Blaise fait non de la tête.

«  Tu veux rester à la maison ? »

Blaise acquiesce positivement.

« Et Carly ?

- On s’en fous. » lâche Blaise.


« […]

- Nous allons divorcer. » lâche Hermione froidement.

Je me recule, faisant racler ma chaise au sol, avant de tourner les talons et de partir rapidement, avant d’être bloquée par tous ces journalistes. Je saute dans ma limousine, et part à l’aéroport où mon jet m’attend, prêt à décoller. Mes bagages sont chargés, tout est fin prêt. Je jette un dernier coup d’œil à ma ville avant de la quitter, définitivement. Ou du moins, pour quelques temps. Le temps que j’oublie, ou que je cicatrise. Si j’y arrive un jour. J’essuie la larme qui coule sur ma joue, et monte dans le jet.

« Allons-y, souffle Hermione, détruite.

- Bien Miss. » dit le pilote.

Après plusieurs heures de vol, nous arrivons enfin. Je me suis changée avant, étant donné que j’arrive au Liban. Mon cousin est en bas à m’attendre, je me précipite dans ses bras.

« Ça va aller ma puce ! Tout ira mieux maintenant. Je suis là ! On va s’occuper de toi dans premier temps, et ensuite, j’irai le rayer de la carte. »

Je ne réponds rien et pleure dans les bras protecteur de Lionel.

On rentre chez lui, enfin chez la famille. Mon grand-père n’est pas là, j’entr’aperçois ma grand-mère, elle me fait un bref signe de la main et s’en va dans ses appartements. Une fois dans ma chambre, je m’allonge sur mon lit et ferme les yeux. Je sens Lionel qui me regarde.

« Regarde dans quel état tu es. Tu as maigri ! s’exclame-t-il.

- M’en fiche. »

Mon cousin vient me prendre dans ses bras.

« Raconte-moi tout ce qui s’est passé, et je veux les détails. »

Je passe donc une bonne partie de la nuit à tout lui dire, tout ce qui m’est arrivé ces dernières semaines. Je ne vois mon grand-père que le lendemain.

« Je rendrai une petite visite à ce jeune homme. Nous allons lui expliquer que l’on ne se moque pas de ma famille de la sorte !

- Non, grand père. N’y allez pas, s’il-vous-plaît, le supplie Hermione.

- Pourquoi ? 

- Parce que je ne veux pas qu-…

- Soit !! Tu t’en occuperas toi-même ! » dit-il en lui souriant.

Je viens de gagner un peu de temps. Je les connais, ma famille ne lui laissera aucune chance.

Un soir, alors que je me promène dans les rues -comme j’en ai pris l’habitude depuis une semaine-avec Lionel et quatre gardes du corps, ce dernier me pose une question.

« Pourquoi es-tu aussi méchante avec Millicent ?

- Oh, ne la défend pas ! réplique Hermione, énervée.

- Je ne la défends pas. Enfin si, elle a juste fait ce qu’une vraie amie ferait. 

- Tu es la pour m’aider à m’en sortir ! Pas pour m’enfoncer dans ma dépression. 

- Je dis ça pour ton bien, c’est ton amie, une amie FIDELE. 

- FIDELE ? Tu rigoles ! Elle m’a menti pendant des années ! s’exclame Hermione d’un air choqué.

- Ça ne concernait que votre couple, toi et Drago. Elle pensait sûrement que les sentiments de Drago avaient changé envers toi. »

Je ne dis rien et réfléchi à ses paroles mais…

« Comment tu sais ce que pense Millicent ? 

- On… s’écrit des mails, dit-il gêné

- Depuis quand ?

- Depuis que tu nous as présentés, avoue-t-il d’une petite voix.

- Génial ! Non mais GENIAL ! Franchement !! Tout le monde me cache des trucs ! » explose-t-elle.

Je m’en vais en pestant contre tout le monde, deux gardes du corps me suivent quand même. Il faut que je me lâche. Je pars dans une plaine et crie à en perdre haleine.

« Il faut rentrer Miss, la nuit va tomber. » dit le garde au bout d’un moment.

Je suis mes gardes du corps.

«  Ça y est, tu t’es calmée ? demande Lionel.

- Oui, marmonne-t-elle.

- Alors maintenant tu vas écrire à ton amie pour lui dire de venir passé un peu de temps avec toi, ici, au Liban. 

- Plus tard, dit elle

- D’accord. Je te laisse une semaine. Mais pour le moment, on va reprendre ta vie en main et ta carrière. Sérieux, tu as fait quoi ces dernières années ? Ça ne te ressemble pas de boire plus qu’il ne faut à des fêtes pour en ressortir ivre morte rampant sur le sol. Et c’est quoi cette histoire de drogues. Tu te drogues ? demande Lionel

- Non !!!! Dra-… LUI, m’emmenait à des soirées, je ne touchais à rien mais… 

- Et tes tenues vestimentaires ? C’était quoi ? Tu ressemblais à une … Une…

- Pute ? propose-t-elle, sarcastique.

- Oui, avoue-t-il.

- Je sais. On a tous eu une période d’égarement.

- Mais si je te dis ça Hermione, c’est parce que c’est LUI qui t’a faite comme ça ! Ce n’est pas toi sur les tabloïds ! Ce n’est pas toi, la fille sur les photos ! Il t’as manipulée, et toi tu trouves encore le moyen de trouver que c’est de ta faute !! » s'énerve Lionel.

Il m’emmène dans ma chambre, devant ma glace.

« Regarde toi Hermione. Regarde toi ! Tu vois quoi ?

- Un cadavre, souffle Hermione d’une voix éteinte.

- Ce n’est pas ma cousine que je vois là. Ma cousine est la reine de Poudlard, celle qui ne se laisse faire par personne. La fille que tout le monde admire, et sur qui tous les mecs fantasment. Je veux retrouver cette fille, d’une beauté qui fait des ravages et qui fait avoir des attaques aux personnes âgées. Et tu vas faire comment pour faire tourner les têtes de mes amis ? Hein ? insiste-t-il en souriant. En plus ils ont envie de te voir !

- Tu es trop mimi ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi ! s’exclame-t-elle en le prenant rapidement dans ses bras

- De grosses bêtises ! plaisante-t-il. Allez, va dormir et demain, on retape ma mannequin, puis quand elle sera de retour en Angleterre elle va écraser son ex ! 

- Faut d’abord les papiers du divorce ! 

- Simple détail, ta mère nous les enverra ! Puis on refait ta vie ! 

- C’est que tu veux te débarrasser de moi ? 

- Non ! Je veux que tu restes avec moi, loooongtemps ! Très longtemps, sourit-il.

- Ça tombe bien, je ne suis pas prête de repartir.

- Dors. Tu en a besoin. Bonne nuit ma puce.

- Bonne nuit. »

Je me met en nuisette et m’endort.

Lionel tient sa promesse et s’occupe de moi. Il me refais complètement. Une nouvelle moi, nouvelle coupe de cheveux. Je passe la journée à me faire manucurer, et enduire de produits de beauté. Ça m’a fait du bien. J’arrive même à le traîner dans les magasins. Je dévalise les boutiques, je m’achète six paires de chaussures, quatre robes, sept jupes, trois hauts. Et je me ruine à la bijouterie en m’achetant une montre, deux colliers, trois bagues, deux paires de boucles d’oreilles, six bracelets…. En gros, j’en ai pour 100 000 euros. On a rempli la berline et celle qui nous suivait.

« Mione ? l'appelle Lionel

- Oui ?

- Ta lettre. »

Je bougonne mais j’écris quand même ma lettre. Je lui mets même un billet d’avion première classe, au cas où elle ait envie de me rejoindre ici. Au fond de moi, je l’espère du fond de mon cœur. Je ne lui en veux pas, j’aurai sûrement réagi pareil, mais j’étais tellement blessée que j’ai agis comme une GROSSE cruche. Je donne la lettre à mon cousin qui ira la poster demain.

« Et ce soir, on sort. Une soirée entre amis, sans photographe, sans personne. Tu te sens prête ? demande son cousin

- Oui.

- Prête à sourire du début jusqu’à la fin, à ne pas penser à LUI, à t’amuser, même à envisager de t’amuser avec un de mes amis… ?

- Je ne couche pas pour la soirée ! 

- Je sais, je parlais de plus. Envisager une relation. 

- Non, je ne suis pas prête, je vais me coucher tôt ce soir. 

- Tu as passé combien de temps enfermée dans ta chambre, dans ton château ? 

- Deux semaines, tout au plus… » souffle-t-elle.

Je fixe le sol, gênée. J’ai honte, honte de moi, honte de ce que je suis devenue à cause de LUI, ce Connard ! Lionel me prend dans ses bras et me berce.

« On fait un essai, et si tu ne vas VRAIMENT pas bien, on rentre. Ok ?

- Ok. »

On est partis dans la berline. Le trajet est assez long.

« On fait demi-tour ? propose Hermione.

- On est presque arrivé, encore cinq minutes. 

- Cinq minutes, pas une de plus ! Et tu m’empêches de boire ! 

- Bien sûr ! Il est hors de question que tu retombes là-dedans. 

- Comment tu sais que je buvais ? 

- Ta mère. Elle est venue chercher des trucs dans ta chambre et a trouvé une bonne quinzaine de bouteilles vide sous ton lit, plus quelques-unes de pleines dans ton dressing. Et… dans ta salle de bain aussi. » explique Lionel.

Je fixe le plancher, vraiment honteuse.

« Je me demande comment IL n’a rien pu voir. 

- C’est pas compliqué, il ne venait jamais, soupire Hermione.

- Promets-moi, pour ta mère et ta santé, de ne plus boire. 

- Je vais essayer. 

- J’ai confiance en toi. Tu peux y arriver ! 

- Tu crois ? Je veux y arriver. 

- Tu vas y arriver. On y est. »

On nous ouvres la porte, je descends, et Lionel m’emmène à l’intérieur. Mes mains sont moites, je tremble un peu. Un mec de 27 ans à peu près, nous ouvre la porte.


A suivre...

Chapitre 15

Beta : Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


« Jasper ! Salut ! Je te présente Hermione, ma cousine. 

- Salut beauté ! dit Jasper.

- Salut. » dit-elle le détaillant.

On entre dans sa maison, qui n’est ni trop grande ni trop petite. Je vois quatre mecs, tous plus ou moins beaux, le plus mignon étant Jasper. Mouais, il l’est moins que Drago.

STOP Hermione, arrête de penser à LUI. Tu l’oublies, ou au moins tu essayes pour Lionel. Je me secoue la tête pour le virer de mes pensées.

« Un verre Hermione ? demande le brun.

- Sans alcool s’il-te-plaît !

- Allez ! Un petit verre… insiste-t-il.

- Elle ne boit PLUS ! intervient Lionel.

- Ok ! »

La soirée se passe pas trop mal, je ne pense pas à partir, ni TROP à LUI, ce Connard.

Lionel ne me laisse pas le temps d’y penser, je l’en remercie énormément. Jasper est aussi sympa, il me fait rire, c’est la première fois que je rencontre les amis de mon cousin, Lionel connait toute ma vie dans les moindres détails, et moi égoïste que je suis, je ne connais rien de la sienne, enfin la première couche si, mais pas le reste. On rentre alors que la nuit est bien entamée.

«  Alors ils sont sympas mes amis ? s’enquiert Lionel.

- Oui. » répond-elle un sourire en coin.

Je vois où il veut en venir. Il veut me caser avec un de ses potes pour que j’oublie mon futur ex-mari. Je le laisse venir sur ce terrain, d’ailleurs je vais le laisser mariner un peu. Et puis, même moi je ne sais pas ce que j’en pense, ni si je suis capable de l’oublier aussi rapidement.

« Alors … Tu les trouves comment ? 

- Sympa. 

- Et, il n’y en a pas un qui te plaît, plus que les autres ?  demande-t-il

- Genre ? Je ne vois pas ce que tu veux dire. 

- Un de mes amis est-il à ton goût ? »

Je hausse les épaules, il continu de me poser ses questions jusqu’à ce que nous soyons arrivé mais il ne sera rien de moi, n’ayant moi-même pas les réponses.


« Tu vas ou ? demande Lionel.

- Millicent doit peut être arriver aujourd’hui, je n’ai pas eu de réponse. Je ne sais pas si elle va me pardonner, si elle m’en veut, si elle a tout balancé à la presse, si… 

- STOP !!!! Elle viendra, la rassure-t-il.

- Tu n’en sais rien ! 

- C’est vrai, mais c’est ton amie, elle viendra.

- J’y vais. »

J’embrasse mon cousin sur la joue et part dans la berline, avec mes deux gardes du corps et mon chauffeur. Je me dirige vers la sortie où Millicent doit arriver. Et je vais faire quoi si jamais je la vois ? Je fonds en larmes dans ses bras ? Je m’excuse platement ? Je lui saute dans les bras ? Je la gifle ? Non non non Hermione ! Arrête d’être stupide !

« Salut Hermione ! »

Je sursaute et regarde qui m’a parlé.

« Oh ! … Salut Jasper. Tu vas bien ? 

- Moi oui. Et toi ? Tu avais l’air concentrée ! dit-il en souriant.

- Oh oui. J’ai une amie qui doit peut être arriver, et je me demandais ce que j’allais lui dire. 

- Tu as pensé à dire « salut » ? 

- C’est plus compliqué, on s’est quittées en mauvais termes, explique Hermione.

- Et on s’est comportées comme deux vraies pestes toutes les deux, et on regrette ! » lance une voix derrière nous.

Je me retourne et me retrouve nez à nez avec Millicent.

«  On se voit plus tard Hermione.

- Salut ! » sourit elle

Je regarde Millicent qui est en face de moi, MA Millicent est en face de moi.

« Tu es venue… lâche-t-elle timidement.

- Oui…. répond-elle sur le même ton.

- Merlin, je suis désolée. 

- Moi aussi. 

- Tu n’as pas à l’être, tout est de ma faute, tu n’y étais pour rien, tu as juste été honnête avec moi et moi je t’ai envoyé chier, il me fallait un coupable et c’est malheureusement tombé sur toi.

- J’aurai du te le dire plus tôt mais… se lamente Millicent.

- Tu pensais que ton meilleur ami avait changé. Je sais… Je sais. »

On se prend dans nos bras.

« Miss, il faut rentrer, dit un garde.

- Bien allons-y.

- C’est qui ? » demande la nouvelle arrivée.

- Mes gardes du corps. Tu sais, on est au Liban, et ici ce n’est pas très bon d’avoir autant d’argent. »

On monte dans la voiture.

« Les autres savent où tu es partie ? demande Hermione, crispée.

- Non, puis je crois qu’ils s’en foutent royalement ! Quand j’ai reçu ta lettre, j’étais à la fois contente et à la fois stressée, je me demandais ce que tu avais pu m’écrire, mais ma curiosité a pris le dessus et j’ai ouvert la lettre, je l’ai lue, j’ai pleuré genre cinq minutes. Mes trois neurones se sont connectés, j’ai fait mes bagages et sauté dans le premier avion. Par contre, je crois que j’ai laissé la lettre sur la table de mon salon. Je ne pense pas que quelqu’un la trouve tout de suite… Je n’ai pas vu Drago depuis plusieurs jours et Blaise… C’est Blaise….

- C’est pas grave, on s’en fout d’eux ! Le principal, c’est que tu sois là !

- Où est passé la Hermione qui se laissait mourir ?

- Super-Lionel est passé par là ! » rigole la lionne.

On rigole.

« Nous sommes arrivées !

- C’est chez ta famille ? demande-t-elle les yeux exorbités.

- Oui ! 

- Tu m’épateras toujours !

- Ça pourrais être chez toi … dit Hermione d’un ton plein de sous-entendus.

- Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

- Devine ? Lionel... »

Quand Lionel arrive, les joues de mon amie prenne une teinte plus rouge que d’ordinaire…. Lionel veut me caser ? Ok. Moi aussi je vais le caser ! Puis ça m’occupera les idées.

« J’ai petit truc à faire, Lionel, je te laisse t’occuper de Millicent. »

Je m’en vais rapidement dans ma chambre, dans mon dressing. J’ouvre un tiroir, prends la première bouteille pour boire quelques gorgées. Par Merlin, que ça fait du bien. J’entends quelqu’un entrer dans ma chambre, je repose ma bouteille, prends un bonbon au cassis et les rejoint souriante. Non mais vous croyez quoi ? Que je peux arrêter de boire en claquant des doigts ? Non je n’ai pas arrêté, je bois seulement un peu moins et je me cache. Je sais, Lionel a confiance en moi, mais j’ai essayé d’arrêter et je n'y arrive pas.

« Alors ? Tu te plaît ici ? 

- J’adore ! C’est vraiment trop bien chez toi, Lionel ! 

- Merci. Ravi que ça te plaise ! dit-il souriant

- Si je vous dérange, vous me le dites. Mais faites pas ça dans mon lit... »

Je m’en vais en courant, Lionel sur mes talons.

«  Aurais-je touché à ton cœur ? se moque-t-elle.

- … 

- Bonjour Grand père ! sourit Hermione.

- Bonjour ma puce ! » répond son grand père.

Lionel me rattrape, et me jette sur le tas de cousin, se met à califourchon sur moi et me chatouille.

« Lionel ! Laisse-la respirer ! dit Jasper qui vient d'arriver.

- Salut Jasper ! répond Lionel.

- Eh ! Je te reconnais toi. Tu es le type à l’aéroport ? demande Milli.

- Et toi tu es l’amie en question ? 

- Oui… rougit Millicent.

- Aéroport ? Tu as vu Mione ? demande Lionel, toujours à califourchon sur sa cousine.

- Oui, on s’est croisés ! explique le blond.

- Et tu m’as rien dit ! dit Lionel à Hermione.

- Non, par contre je suis allée faire pipi à 9 heure 32 ! J’ai pris trois feuilles pour m’es-….

- Stop ! C’est bon, ne me parle plus de ça ! »

Millicent et Jasper se foutent de mon cousin.

« Tu me fait visiter, Mione ? »

Elle me tire de mes coussins et nous partons, je fais un bref sourire à Jasper qui me le rend.

« Les détails ! ordonne Millicent

- Les détails de quoi ? répond son amie, perdue.

- Toi le beau Jasper. 

- Oh ! Il n’y a rien. On est… Amis.

- J’en veux bien un ami comme celui-là ! Sérieux il est trop canon. 

- Et Zabini ? 

- Je suis dans un nouveau pays, je veux voir de nouveaux mecs et laisser les anglais là où ils sont. C’est-à-dire loin d’ici. »

Ça me fait du bien d’avoir Milli ici, elle arrivera peut être à me remonter le moral.

« Il faut que tu l’oublies. Je ne dis pas que ce sera chose facile, mais tu peux y arriver. On va y arriver, toi et moi ensemble. Et avec le beau Jasper et Lionel… Tu vas y arriver. 

- Je n’en suis pas sûre…

- Si tu redis ça, je te gifle. Tu es une Gryffondor ! Tu peux le faire, tu t’es remise en un rien de temps de ta rupture avec Fred, je sais elle n’est pas comparable avec ce que tu as vécu avec Drago, mais tu peux t'en sortir, j’ai confiance en toi.

- Tu es trop mimi ! sourit Hermione, émue.

- C’est ma plus grande qualité ! »

On rigole.


Je m’allonge dans mon lit, fatiguée, ma bouteille dans la main. Je bois tranquillement, ça me fait du bien, j’en ai besoin. Une fois ma bouteille finie, je la fais disparaitre d’un coup de baguette. Je ne veux pas qu’on tombe dessus.


«  DEBOUT ! hurle Millicent

- Crie pas si fort ! J’ai mal à la tête ! se plaint Hermione avec une grimace.

- Pourquoi ? Tu as fait quoi hier soir ?

- Rien. » répond-elle gênée

Millicent n’est pas convaincu, moi je devrai boire un peu moins, mais c’est plus fort que moi, quand je bois j’ oublies et quand il n'est plus dans ma tête je suis bien.

Ça fait maintenant une semaine que Millicent est là.

« Lève-toi ! Je visite ton pays et tu viens. On prend l’hélicoptère de Jasper donc il sera là. 

- Si tu l’apprécies tant que ça, sort avec ! 

- Pff ! Même si je le voulais, il est obnubilé par ma petite Mione chérie.

- Dit plutôt que tu préfères Lionel, dit Hermione en mettant sa tête sous son oreiller.

- Pff ! Je vais choisir tes vêtements.

- C’est ça. » se rendort Hermione.

Je suis en train de me rendormir quand je percute qu’il ne faut pas qu’elle fouille dans mes tiroirs, surtout UN tiroir… Je me précipite dans mon dressing.

« NON ! Pas celui-là !

- Pourquoi ? » sursaute Millicent

- Pour rien. N’ouvre pas ce tiroir, se calme Hermione.

- D’accord… » dit-elle, sceptique

Je pars prendre ma douche. Je ressors et retourne dans mon dressing. Millicent est toujours là avec une bouteille dans chaque main.

« C’est quoi ? s’exclame-t-elle, furieuse.

- Ça ne te regarde pas. Rends-les moi ! » réplique Hermione sur le même ton.

Je m’avance vers Millicent pour reprendre mes bouteilles mais bien entendu elle m’en empêche. Je me bat comme une tigresse pour les récupérer, elle aussi se bat pour m’empêcher de les reprendre.

« RENDS-MOI ÇA ! 

- NON ! CE N’EST PAS BON POUR TOI ! TU DOIS ARRÊTER ! s’emporte Millicent, hors d’elle.

- J’EN AI BESOIN ! 

- TU AS BESOIN D’AIDE ! 

- NON ! JE VAIS TRES BIEN ! 

- NON ! AH ! 

- Mais qu’est-ce qui ce passe ici ? demande Lionel en entrant dans la chambre.

- Oh merde… ! » s'écrie Jasper qui arrive sur ses talons.

On arrête, Millicent tient toujours MES bouteilles, je ne sais par quel miracle ma serviette est toujours en place. On regarde mon dressing, où il n’y a quasiment plus un seul vêtement à sa place puis on regarde les garçons. Je me jette sur Millicent, récupère mes bouteilles et me réfugie au fond de mon dressing, protégeant mon précieux butin.

« Mione ! Donne-moi ces bouteilles, ordonne Lionel.

- Non ! J’en ai besoin. Laisse les moi ! s’exclame-t-elle, paniquée.

- Tu n’en as pas besoin.

- Si, j’oublie avec. »

Lionel s’approche doucement de moi, une main tendue, je resserre mes bouteilles près de moi.

«  Ça va Millicent ? s’inquiète Jasper.

- Pour une mannequin, elle a de la force ! plaisante-t-elle en se recoiffant.

- Où as-tu trouvé ces bouteilles ? 

- Dans un de ses tiroirs. »

«  Je vais t’aider Hermione, on va tous t’aider… dit doucement Lionel.

- J’en veux pas de ton aide. J’ai juste envie de boire, répond-elle, la voix brisée.

- Tu oublies combien de temps, Mione ? Quelques heures, et après ? » rajoute Millicent.

Je me renfrogne, je sais qu’elle a raison.

« Oublie-le d’une autre façon. Il a déjà bousillé ta carrière, ne lui laisse pas le plaisir d’avoir ta santé en plus. Tu en es capable… Maintenant donne-moi ces bouteilles. De toute façon, si tu continues à boire, tu vas devenir moche et tu auras des cernes plus rapidement, ta peau va être fripée et tu ressembleras à un sans-abri ! » expose Lionel.

Sous la colère, je lui jette un bouteille à la figure qu’il esquive facilement, mais la bouteille finit fracassée au sol et sur mes vêtements.

« C’est un moyen de les détruire comme un autre, j’imagine. Tu veux pas faire pareil avec les autres ? » se moque Lionel.

Je le fusille du regard.

«  Si tu ne détruis pas ces bouteilles, c’est qu’il aura gagné. Tu veux qu’il est raison ? Je ne crois pas. Ça va être dur ma petite sorcière mais tu vas y arriver, tu es une Granger. »

Il est suffisamment proche de moi pour m’enlever mes bouteilles mais il tend juste sa main, que je regarde, puis mes bouteilles et sa main, et encore mes bouteilles. Je soupire un grand coup et lentement je lui donne ma bouteille.

« Et les autres ? »

Je lui montre, à contrecœur, de mon index le tiroir.

«  Il est vide, Mione. » commente Millicent.

Je lève les yeux au ciel, tire le tiroir d’un coup sec, et enlève le faux fond, laissant ainsi apparaître une dizaine de bouteilles.

« Je peux en garder une ? supplie Hermione.

- Non. Maintenant tu ne restes plus seule une seule minute ici.

- Je ne dormirai pas seule. »

Je dis ça en regardant Jasper qui me fait un sourire. Malgré tout, je ne perds pas le nord.

« Elle va mieux ! » dirent Millicent et Lionel.

Ils rigolent tous. Moi je boude, prends les premiers vêtements qui me passent sous la main et part m’habiller, mais quand je vois ce que j’ai pris, je fais demi-tour alors qu’ils fouillent ma chambre dans tous les coins. Je prends une poignée de string et les balance à la figure de Jasper.

«  Fouille dans mes strings on ne sait jamais. » ironise Hermione avec un sourire en coin.

Il les enlève de son visage et me les rend.

« Non c’est bon merci. »

Il me sourit et rejoint mon cousin. Moi je reste là, sans bouger. N’importe quel mec m’aurait dit « sans problème, j’y cours » ou ils m’auraient sorti une phrase cochonne… Mais lui, il me dit non. Je me surprends à sourire. Je pars toute contente dans ma salle de bain. Ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi légère. Ça me fait du bien… Plus que l’alcool.

« Je suis prête. 

- Tu es malade. Tu as mis un jean ! se moque Millicent.

- Ouais, plus pratique. On y va ? »

Je prends le bras de Jasper pour aller faire le tour en hélicoptère.

« Qu’est-ce qui te rend si souriante ? demande Jasper.

- Je ne suis jamais montée dans un hélicoptère. »

C’est en partie vrai… En fait, c’est lui qui me fait sourire. Par contre, je ne leur dit pas que tous les soirs je pleure pendant des heures, en plus de l'alcool. Je joue la comédie. On n’ est pas allé bien loin, l’hélicoptère est dans le jardin.

« Ou est le pilote ? demande Hermione.

- C’est moi ! » dit Jasper fièrement.

Je me décompose un peu.

« N’aurais tu pas confiance en moi ?

- Allons-y ! » dit Hermione, le nez en l'air.

Je monte à côté de Jasper, Lionel et Millicent derrière. Je veux qu’ils se rapprochent tous les deux. Ils feraient un joli couple. Je suis tout excitée de parcourir ce pays que j’adore.


«  Alors tu as des nouvelles ? demande Drago.

- Non et toi ? 

- J’ai juste reçu les papiers du divorce signés d’Hermione.

- C’est cool ! Tu vas pouvoir divorcer et t’éclater un max ! sourit Blaise.

- Ouais, lâche-t-il sans entrain.

- Toi ça ne va pas. Qu’est-ce qui se passe ?

- Rien, répond-il d’un ton las.

- Mais bien sûr. 

- J’ai réfléchis à mes dernières années passées avec Hermione. 

- Et ? 

- Rien, certains trucs vont me manquer.

- Comme quoi ? Ses caprices ? Ses crises de colère ? Le fait de refaire la décoration toutes les trois minutes ? Ses régimes à répétitions ? Sa famille qui protège leur petite fille chérie ? Dis-moi ce qui va te manquer ? »

Je ne réponds rien. Il a raison, c’est vrai. Qu’est-ce qui va me manquer ? Ses gestes attendrissant, ses sourires, ses regards amoureux qui te rendent plus fort. Ses formes parfaites, sa façon de m’appeler, ses moues boudeuses pour me faire craquer. Bien sûr que ça me manque. Tout me manque d’elle, chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, ses regards qui me manquent. J’adore sa manière de froncer les sourcils quand la robe hors de prix qu’elle a mis ne lui convient pas. Ses petites colères, parce que j’adorais la réconcilier après. J’adore la voir ouvrir les yeux le matin, ses cheveux en pétards, son léger sourire endormi. Puis quand elle s’endormait dans mes bras ; son cœur qui bat contre moi, sa douce respiration calme.

« Tu as raison, rien ne me manquera. La vie continue… Mais et toi ? Tu t’es remis du départ de Millicent pour je-ne-sais quel pays ?

- La vie continue, puis j’ai rompu avec Carly. J’ai préféré être honnête avec elle. 

- Elle ne t’en veux pas ? 

- Non. Carly s’en remettra, et puis ce n’était pas de l’amour, c’était que, ni elle ni moi ne voulions être seul. Carly se trouvera un bon héritier qui lui offrira ce qu’elle veut… Je me demande où elles sont. »

Je hausse les épaules, faussement indifférent, mais c’est vrai que je me demande où elles sont.

Les journalistes, à chacune de mes sorties, me demandent où est Hermione.

« Vous savez nous sommes en train de divorcer, Hermione a sa vie, j’ai la mienne ! explique Drago.

- Depuis la conférence, il n’y a plus aucune sortie d’Hermione, vous ne l’avez pas découpée dans votre château ? demande un journaliste, mi-figue mi-raisin.

- Non ! s’indigne le blond. Hermione souhaitait prendre du recul avec sa carrière, elle doit être en vacances sous le soleil. »

Je m’en vais rapidement, moitié énervé. Non mais franchement, découper Hermione ? Quel con ! Puis le père d’Hermione sort de sa limousine.

« Avez-vous des nouvelles de votre fille ? Pouvons-nous savoir où elle se trouve ? demande Drago.

- Ma fille va très bien, je vous remercie de vous inquiéter pour elle, répond Karl.

- Et où se trouve-t-elle ? 

- Là où vous ne trouverez pas. 

- Et comment va-t-elle ? A la conférence, nous avons pu la voir bouleversée. Est-elle en dépression ?

- Plus de question ! Merci ! » les coupe Karl.

Quelques pays plus loin, au même moment, je descends de l’hélicoptère avec un grand sourire accroché à mes lèvres.

« C’était trop bien ! » dirent les filles en chœur.


« Des nouvelles de l’héritière Chanel.

Nous avons hier eu des nouvelle d’ Hermione Malfoy ou Lagerfeld par son père Karl Lagerfeld. Nous savons donc qu’elle n’est plus en Angleterre et qu’elle suivrait un traitement pour sa dépression du à son divorce.

D’ailleurs quand doit-il être prononcé ? Ou ceci n’est-il pas un coup de pub pour relancer la carrière de la belle ?

Mais attention Hermione ! A force d’attendre, tu vas te faire piquer ta place, ou plus personne ne voudra de toi !

Mais n’oublions pas que lorsqu’on est l’héritière d’une fortune de plus de 950 Millions, pourquoi travailler ? Je vous le demande.

Puis comment allons-nous la retrouver ? Si jamais elle revient ? Le crâne rasé à la Britney Spears ? Anorexique ? Boulimique ? Droguée ? Les pari sont lancés ! »

« Je suis à des kilomètres de l’Angleterre et on parle encore de moi ! Mais vous n’êtes pas près de me revoir, j’ai l’intention de rester un peu de temps ici.

- Tu veux rester combien de temps ? s’enquiert Millicent.

- Je ne sais pas, quelques mois sûrement, mais si tu veux rentrer au pays je comprendrais. Ça fait quatre jours que je n’ai pas touché une bouteille.

- J’en suis très fière mais je me demande comment vont nos amis. Et les tiens ? Tu as des nouvelles ?

- Oui, bien sûr, Je leur donne des nouvelles régulières mais ils ne savent pas où je suis. Tu es la seule. Par contre mes vrais amis s’en doutent. Après tout, mes origines sont ici… Mais tu t’inquiètes pour qui ? 

- Blaise… dit-elle honteuse

- On va se promettre un truc toi et moi, propose Hermione.

- Quoi ? 

- J’oublie Dr-… Drago et toi tu oublies Blaise. 

- D’accord. »


« Vous venez les filles ? demande Jasper.

- On est prêtes. »

On part à une soirée, un bal, avec la quasi-totalité des personnes importantes du pays. Inutile de vous dire qu’on va se faire chier royalement !

Mais au moins on a de jolies robes. Millicent est superbe et moi… je ne sais pas. Mon cavalier ne m’a rien dit. C’est Jasper, et Millicent y va avec mon cousin. Je suis bien avec Jasper, on est devenus très proche, il m’a beaucoup aidée pendant mon sevrage.

Certes il n’est pas fini mais il m’aide beaucoup, il est là quand j’en ai besoin, c’est un peu mon ange gardien, ou un ange tout court…

Le plus dur a été les premières 48 heures, le soir surtout, où j’avais l’habitude de boire. Je me suis couchée tranquillement, mais je n’arrivais pas à dormir. Un soir, j’ai craqué. J’ai voulu aller à la cuisine boire un verre, même un petit, mais il était là, assis tranquillement à une table en me souriant. Il m’a reconduit sans un mot à ma chambre, me tenant par les épaules au cas où je m’enfuirai. Au moment de me laisser seule, je lui ai demandé de rester, il a accepté, sans rien de plus. Je l’apprécie pour ses silences.

On monte dans l’hélicoptère mais cette fois ce n’est pas Jasper qui pilote. Moi je boude un peu. Suis-je devenue vraiment moche ? Ou se pourrait-il qu’il me trouve repoussante ? Non ce n’est pas possible ! Peut-être que lui me trouve moche ?

On descend sous les regards de tous.

« Entrée parfaite, comment Lionel fièrement.

- Il le faut. » rajoute Jasper.

On avance sous les regards envieux de tous, des hommes, des femmes, des enfants. même peu nombreux. Je prends le bras de Jasper et me met en mode mannequin. On avance parmi la foule. Je reste impassible, ne sachant pas comment réagir.

« Je ne trouvais pas, jusqu’à maintenant les mots pour te le dire, mais tu es de loin la plus belle femme que j’ai pu voir et ça depuis longtemps. » dit Jasper à son oreille.

Je me retourne brusquement vers lui, un sourire éclatant et mes joues légèrement rosies. Cela fait longtemps que l’on ne l’avait pas dit de phrase aussi gentille, et dite d’une façon TRES sexy.

« Et je te préfère quand tu souris. »

Je baisse les yeux, flattée, je ne me suis jamais comportée ainsi avec personne.

La soirée se passe bien, je ne fais pas de gaffe, ni Milli. On ne peut pas dire qu’on s’est éclatées, mais je suis fière de moi parce que je n’ai pas pensé à l'autre durant toute la nuit.

«  Tu peux dormir toute seule ce soir ? demande Lionel.

- Non, je ne crois pas, j’ai encore besoin de compagnie. »

Il me fait un léger sourire moqueur, alors que je tire Jasper dans ma chambre et ferme la porte un peu brusquement.

« Cassez pas le lit ! crie Lionel de l'autre côté de la porte.

- Oh ! Mais laisse-les. Protégez-vous ! rajoute Millicent.

- Et c’est moi qui doit les laisser ? répond-il, outré.

- Cassez-vous ! crient Hermione et Jasper.

- Bonne nuit ! répondent-ils.

- Enfin tranquille. » soupire Hermione.

Je le tiens toujours de peur qu’il parte, puis je peux le rapprocher de moi pour l’embrasser, même si j’ai des petits moment d’hésitation, mes lèvres entrent en contact avec les siennes. Un baiser doux, délicat et attentionné.

«  J’ai toujours voulu embrasser une Anglaise. 

- Es-tu déçu ? 

- Tellement que j’ai envie de recommencer. »

Il m’approche de lui et m’embrasse, j’adore ses baisers, au contraire de … Non ! Stop. Occupe-toi de Jasper. On s’allonge sur mon lit. On passe une soirée chaste, juste à s’embrasser. On serait bien allé plus loin mais on préfère attendre… Jusqu’à demain.

Je suis trop en manque de sexe puis il est trop bien fait, j’ai un peu baladé mes mains et je croquerai bien dedans... Je m’endors dans ses bras.


A suivre...

Alors alors ?

Chapitre 16

Beta : Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


« Alors ça fait quoi d’être divorcé ? demande Blaise.

- Oh … Je n’ai pas encore signé les papiers, répond Drago, évasif.

- Pourquoi ?

- Je ne pensais pas qu’elle les signerait… Aussi rapidement.

- ?

- C’est vrai ! Elle était censée être trop amoureuse, et détruite. Elle devait me supplier en rampant et ne pas être d’accord… ! Et puis d’abord, elle s’est barrée où ? 

- Euh, tu agis bizarrement. Je te rappelle que tu ne l’aimes pas, que tu as joué avec elle. Donc par conséquent, tu t’en fous ! 

- Je sais, je sais, mais j’avais l’habitude qu’elle soit toujours derrière moi, j’aimais être son centre d’intérêt. 

- Dis plutôt que tu t’es attaché à la reine. 

- Pff ! N’importe quoi ! Tu débloques à fond. J’en ai rien à faire d’elle. Tu t’es cramé le cerveau avec l’histoire de Millicent !

- Si j’ai tort, signe les papiers du divorce maintenant. »

Blaise me met les papiers sous le nez avec un crayon.

« Prouve moi que tu n’aimes pas HERMIONE MALEFOY, ta femme. »

Il me fixe, moi je regarde les papiers. Blaise a raison. Blaise a raison.

« Tu l’aimes… sourit Blaise.

- Non, rétorque Drago en grinçant des dents.

- Ok. Tu l’apprécies. 

- Non. 

- Arrête Drago, tu te mens à toi-même. Si tu n’avais aucun sentiments pour elle, tu aurais déjà signé ces foutus papiers qu’elle t’a renvoyés depuis plus d’une semaine. Si tu n’avais aucun sentiment pour elle tu n'y penserais pas, tous les jours. Si tu n’avais pas de sentiments pour elle, tu serais redevenu le Drago Malefoy d’avant. Alors que tu es un autre homme. Un homme …

- Si tu dis « amoureux » je te refais le portrait !

- Qui te dit que j’allais dire « amoureux » ? » se moque son ami.

Blaise me tape sur l’épaule et me laisse mais avant de partir.

« Je ne dis pas que c’est facile à avouer, non, mais ça te fera du bien de l’accepter… »

Ce coup-ci, Blaise s’en va.

Non je ne peux pas, je ne veux pas. C’est ça, je ne veux pas, car l’avouer admettrait que je me suis fait piéger à mon propre jeu. Je pars me coucher. Au moins, quand je dors, je ne pense pas à ELLE.

Une semaine passe, je n’y pense plus.

Une nuit, je rêve que je suis dans mon lit, nu, allongé les yeux fermés, sur le côté, ma tête sur mon oreiller, non ce n’est pas un oreiller, j’ouvre les yeux, je vois le corps d’une femme, ma tête est posée sur son ventre, sa respiration est lente et régulière. Elle est plutôt bien faite. Mais je veux voir qui est cette fille, je tourne la tête et voit…

Je me réveille en sursaut. Oh non ! Tout sauf ÇA. Ce n’est pas possible, même pas envisageable. Impossible, inimaginable, dénué de sens. Puis pourquoi j’ai rêvé d’ ELLE ? C’est la première fois que ça m’arrive…

Je me lève, je sais que je ne me rendormirais pas. Il est six heures mais je m’en fiche. J’ouvre un magazine, mes yeux se pose sur une phrase.

Proverbe du jour : « On ne se rend compte de la valeur des choses qu’une fois qu’on les a perdues. »

Foutaise ! C’est de la connerie... Je n’ai rien perdu.

Je vais courir dans mon parc pour me vider la tête. Aujourd’hui, j’ai une séance photo pour Chanel. Je suis à l’heure comme d’habitude depuis que je ne suis plus avec Hermione. Génial, il y a le père d’Hermione... Nos relations sont professionnelles, mais je sais qu’il me déteste d’avoir fait du mal à sa petite fille chérie.

Je m’assoie, pour me faire maquiller. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu une séance ici, depuis « le divorce ». Je m’assoie à ma place, il y a une photo d’ Hermione et moi, souriant. Je regarde de près cette simple photo et grimace. Elle est belle sans maquillage. Je la préfère au naturel.

« Aurais tu des remords Drago ? demande Karl.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez. 

- Je sais que ce ne sont pas les vraies raisons que vous nous avez données, sinon ma fille ne serait pas partie à l’autre bout du monde pour t’oublier, elle ne serait pas dépressive à cause de votre divorce. »

Je bloque sur le mot « dépressive».

« Mais ne t’en fais pas, ma fille va beaucoup mieux, elle n’est plus malade, elle a retrouvé le sourire, et elle recommence sa nouvelle vie… sans toi. Mais c’est-ce que tu voulais non ? » sourit Karl.

Mon ancien beau-père me laisse seul. Elle a continué à vivre. C’est bien.

Je fais la séance photo sans plaisir mais Karl ne me dit rien, il sourit. Il doit être content ou un truc dans le genre.

Je frappe chez Blaise.

« Toi ça ne va pas !

- Elle a refait sa vie. Elle m’a oublié, lâche-t-il d'une voix morte.

- Et toi tu l’aimes. 

- Et moi je l’aime.

- Ravi que tu l’admettes au bout de deux mois, sourit Blaise.

- NON ! dit Drago en reprenant ses esprits.

- Non quoi ? 

- Je ne l’aime pas ! 

- Tu l’as pourtant dit ! 

- Pff ! 

- BON DRAGO MALEFOY, TU COMMENCES A FAIRE CHIER ! TU L’AIMES, BORDEL. ADMETS-LE ! CE N’EST POURTANT PAS COMPLIQUE. TU AS ÉTÉ MARIE PENDANT 3 ANS AVEC ELLE. C’EST NORMAL QUE TU ES DES SENTIMENTS POUT ELLE. ALORS MAINTENANT ARRETE DE TOUS NOUS SOULER ET QUAND TU LA VOIS TU LUI DIS CE QUE TU RESSENS POUR ELLE ! »


« Je ne sais pas si je suis prête à rentrer au pays… souffle Hermione.

- Mione chérie, ça fait huit mois que tu es au Liban… dit son cousin.

- Mais je ne veux pas partir, je me suis reconstruite ici, j’ai peur de tout casser. 

- Ça va aller ma puce. Puis Jasper va nous rejoindre. Tu l’aimes ? 

- Oui.

- On va continuer de vivre comme ces derniers mois, tous les quatre.

- Puis on est dans le jet ! D’ailleurs, on est quasiment arrivés, sourit Millicent.

- Je ne sais pas ce que je ferais sans vous.

- Des bêtises ! » dirent ils en chœur.


Je me répète en boucle que tout va bien se passer, que je ne vais pas le croiser tout de suite, après tout, c’est grand Londres. Il y a beaucoup d’habitants j’ai donc peu de chance de le voir à l’aéroport. On attend un peu Jasper qui revient de France. Il ne tarde pas à arriver et m’embrasse doucement.

« Ça va ma puce ? Tu tiens le coup ?

- Maintenant que tu es là, ça ira. »

Je me blottis dans ses bras. On se dirige vers la sortie et là, comble de la poisse, je me retrouve nez à nez avec le blond.

On se fixe, personne ne bouge. Je n’entends plus les gens qui continuent de vivre à côté de moi. Il n’y a que lui. Lui et ses profonds yeux gris. Mais il brise le contact pour regarder Jasper qui me tient la main. Drago fait une imperceptible grimace. Jasper me tire loin de mon ex-mari. Je le trouve changé. Il est différent, moins fier, moins arrogant, moins prétentieux. Jasper m’embrasse sur la tempe.

«  Ça va aller. On vient juste de croiser mon pire cauchemar. » souffle Hermione.

On monte dans la limousine, puis on part chez mes parents. Je suis plus solide que je ne l’aurai cru.

Non mais c’est qui lui ? Ce salop qui lui tient la main. Hein ? Alors son père m’a dit vrai, ces derniers mois, elle m’a oublié…. et m'a même remplacé avec ce faux blond. Sympa mon retour, je pars quinze jours pour des photos en Amérique et quand je rentre, je vois Hermione Malefoy. Non mais franchement, c'est bien ma veine. Il a fallu que je tombe sur elle et SON copain. Par contre, je n’ai pas vu qui était avec elle. Ils sont partis à quatre. Je rentre chez moi, blasé.

« Mère !

- Ma petite fille chérie, tu es de retour ! »

Mère me prend dans ses bras et me serre.

« Je suis si contente que tu sois enfin rentrée, tu m’as manqué.

-s Vous aussi mère. »

Mère me lâche, et regarde qui est avec moi.

« Lionel ! Toi aussi tu es venu. Jasper ? Je ne pensais pas que tu quitterais ton pays pour venir en Angleterre. Ma petite Millicent, ravie de te revoir. »

Ils sourient tous à ma mère.

« Qu’est-ce qui t'a fait venir en Angleterre ? Toi qui déteste la pluie !

- C’est Hermione, sourit Jasper, heureux.

- Pourquoi ?

- Jasper et moi sortons ensemble. » dit Hermione en prenant Jasper dans ses bras.

Mère contente, nous prend dans ses bras.

« Je suis contente pour vous deux. Ma petite fille chérie retrouve le sourire. La presse est-elle au courant de ton retour ? Et ton ex-mari aussi ?

- Malefoy oui, la presse non, grimace Hermione.

- Parfait. On va pouvoir organiser une petite réception de 200 personnes avec la presse et les personnes importante. 

- Non mère, s’il vous plait, rien de tout ça ! supplie-t-elle.

- Pourquoi ? 

- Ces quelques mois sans photographes m’ont fait du bien, j’aimerai que ça continue encore un petit peu. Puis je voudrais aller au défilé de père et lui faire la surprise.

- C’est toi qui vois. »

Nous partons nous installer dans le manoir familial. Je fais aussi visiter le château à Jasper.

« Ce qui est sûr, c’est que votre famille adore montrer son argent.

- Ouais. C’est grand-père qui a payé ce château à mère. Il avait peur qu’elle manque de quelque chose, explique Hermione

- Et ton grand père ne t’a pas acheté un château ? 

- Si quand je me suis installée avec l'autre, grimace-t-elle.

- Tu n’y vis plus ? 

- Non je lui laisse, je ne veux plus y mettre les pieds. »

Jasper sourit. Il sourit à mon malheur ? Je lui envoie un regard suspicieux. Il sourit encore plus.

« Je ne savais pas que mon malheur te réjouissait ! dit-elle énervée.

- Tout doux petite sorcière, je suis au contraire fier de toi, tu arrives à parler de lui sans être triste ou même pleurer. Et puis, jamais je ne serai content de ta tristesse. Je tiens trop à toi ma puce.

- Pardon de m’être énervée.

- Pas grave. » Il la prend dans ses bras.


« Tu as vu Hermione ? demande Blaise étonné.

- Puis ce que je te le dis ! 

- Quand ? 

- Il y a 3 jours. 

- Je n’ai rien vu dans les magazines. Elle se fait discrète… A-t-elle l’air malade ? Dépressive ? Anorexique ? Moche ?

- Canon… souffle le blond.

- Canon ?

- Elle est revenu canon et avec un mec.

- Un mec ? 

- Ouais, un faux blond ! grogne-t-il.

- Tu as vu Millicent ? 

- Non, mais Hermione est revenu avec deux autres personnes que je n’ai pas reconnues. »

Blaise a l’air triste mais il se reprend vite. Moi je rumine.

« Bon vu que ton ex n’a pas l’air de vouloir montrer son nez aux photographes, tu vas pouvoir t’amuser à la soirée Chanel, puis c’est ton défilé !

- Oui tu as raison. Au diable Hermione ! »

Je me prépare pour le défilé nocturne de Londres. Il faut que j’y sois pour 6 heures. Le défilé commence à 7 heures. Blaise y va aussi.


« Je suis jolie ? demande Hermione.

- Tu es superbe, comme toujours ! sourit Jasper.

- Mais pas parfaite... Je vais mettre autre chose. »

Jasper soupire mais il ne dit rien. Il subit mes 40 000 essayages.

« Celle-là est PARFAITE ! 

- C’est vrai ? 

- Mais oui, tu vas tous les éblouir, et les mannequins seront fades comparés à ta beauté. 

-  Il n’y a que toi arrive à me toucher autant. »

Il m’embrasse doucement.

« Oh ! Mais détachez-vous un peu… grogne Millicent.

- Je me demande s’ils respirent, rajoute son petit ami.

- Pas sûr ! »

Mon petit-ami me regarde amoureusement alors que je fusille du regard mon cousin et ma meilleure amie.

« Et si vous alliez voir ailleurs si on y est ? propose Jasper.

- Oh non ! La reine de Poudlard va être en retard pour les retrouvailles avec son père.

- Puis d’abord, ce n’est pas moi qui, pendant le film hier soir, s’est amusé avec les amygdales de sa copine. » rajoute-t-il

C’est vrai. Je n’ai pas vu mon père depuis mon retour, il était très occupé avec son défilé.

On descend à contrecœur, j’appréhende mes retrouvailles familiales et les photographes.

« Qu’as-tu Mione ? Tu trembles… demande son amie inquiète.

- Si jamais ils m’ignorent, si jamais ils me jettent des tomates, si jamais ils…

- Stop ! Tu recommences à délirer ! Tu es Hermione Lagerfeld. Depuis que tu es née, les flashs sont attirés par toi, tu n’as jamais laissé personne de marbre, partout où tu vas-tu fais sensation. Même Rogue fantasmait sur toi ! C’est impossible qu’ils t’ignorent. Ils pourraient y avoir le pape en tutu à côté de toi, les photographes seraint obnubilés par la belle Lionne. Dites-lui !

- C’est vrai Hermione… » rajoute Lionel.

Pendant notre conversation…

« Hermione est vraiment ce que Milli dit ? demande Jasper, étonné.

- Oui, ses profs appréciaient Hermione et pas juste parce qu’elle était bonne élève. Elle a toujours attiré les regards.

- […] par la belle Lione. Dites-lui ! achève Millicent.

- C’est vrai Hermione. Regarde, tu as même réussi à tirer Jasper de son pays. Et crois moi j’ai essayé en vain. »

La limousine se stoppe. On ouvre la porte.

« Quand faut y aller ! » dit Hermione avant de souffler un bon coup.

J’embrasse rapidement Jasper et sors doucement de la limousine. Une fois debout, il n’y a plus un flash, mais tous les regards sont braqués sur moi. Cinq secondes s’écoulent avant que les crépitements des flashs reprennent vers moi, j’en suis aveuglée mais je souris.

« Tu vois, tout va bien. » dit Jasper à son oreille, rassurant.

Il me prend la main et entrecroise nos doigts. On avance doucement, avec Millicent et Lionel. Tout se passe comme Millicent me l' a dit. On arrive dans la salle au bout d’un quart d’heure. Les journalistes m’ont posé des questions mais je n’y ai pas répondu. J’ai juste sourit.

« La bombe à potin est lancée ! rigole Millicent.

- C’est parti !

- Tu veux aller voir ton père maintenant ? demande Lionel.

- Non, j’irai après. »

Le défilé commence, c’est un grand succès comme toujours. Les photographes prennent les tenues de mon père mais j’y passe aussi. Je suis près du podium entre Millicent et Jasper. C’est au tour de Drago de passer, mon cœur se serre un peu, mais pas plus que ça.

« Je dois avouer qu’il a de la classe… commente Millicent.

- Nia nia nia ! 

- Ton ex ? demande Jasper.

- Oui. » lâche-t-elle froidement.

Malefoy ne m’a pas vue, mais moi j’ai vu Blaise. Je n’ai rien dit à Milli.

C’est la fin du défilé, je vais voir mon père. Je lui saute dans le dos alors qu’il est seul.

« Devine qui c’est ? »

Je descends, mon père se retourne et me prends dans ses bras.

« Ma petite fille chérie. Comme tu m’as manquée !

- Toi aussi ! »


« Prête pour ton retour sur le devant de la scène ? demande Karl.

- Oui, sourit Hermione. Mais avant il faut avant que je te présente quelqu’un ! ajoute-t-elle.

- Qui ? »

On s’avance vers mes amis.

« Père je te présente mon petit ami, Jasper Withlock. 

- Bonjour jeune homme, sourit Karl.

- Bonjour Monsieur Lagerfeld. 

- Il me plaît plus que D-…

- On a compris. » grimace la lionne.

Je me dirige vers la sortie avec Blaise. Pour une fois, il m’accompagne devant les photographes.

« On peut y aller ma puce ? demande Karl.

- Vous venez ? demande Hermione, inquiète, à ses amis.

- Mais oui. » sourit son petit-ami avant de m'embrasser sur le front.

Je prends le bras de mon père puis nous sortons. Les flashs ne tardent pas et l’attention est monopolisée par nous. Je ne vois pas les autres personnes importante, trop aveuglée. Je reste quelques minutes juste avec mon père. On répond aux questions.

«  Êtes-vous de retour pour de bon, Hermione ? demande un journaliste.

- Pour le moment je reste. 

- Ou étiez-vous passée pendant ces huit mois ? demande un autre.

- En vacances avec ma famille, répond-elle souriante.

- Reprendrez-vous votre carrière de mannequin ? » encore un autre.

- Cela dépendra de Monsieur Lagerfeld, dit Hermione regardant son père.

- Mais bien ! Ma fille aura toujours une place pour mes créations ! sourit Karl.

- Qu’est-ce que ça vous a fait de revoir votre ancien mari ?

- Qui ça ? Je ne me rappelle pas. » dit-elle amusée

Les journalistes rigolent, ils savent, ou du moins ils se doutent, que je n’étais pas vraiment bien après mon divorce, contrairement aux dires de Drago.

« Est-ce votre petit ami que nous avons vu avant le défilé ? demande un journaliste.

- Plus que questions, merci. » sourit toujours Hermione.

Je laisse mon père et rejoins Jasper. Je suis un peu stressée, je devrais pourtant avoir l’habitude mais depuis que Drago s'est foutu de moi, j’ai perdu tous mes repères. Jasper est mon ange.

« Pourquoi tu n’as pas dit que j’étais ton petit ami ?

- Tu voulais que je leur dises ? demande-t-elle étonnée, pensant avoir bien fait

- Non enfin, je ne veux pas me cacher quand ces pots-de-colle te suivront.

- Je sais qu’il faut faire ! »

Je m’avance en tenant la main de Jasper qui, par force, me suit. Je me tourne vers lui et l’embrasse à pleine bouche.

« Plus besoin de se cacher. 

- Tu es folle ! 

- Oui, de toi. »

On s’embrasse rapidement, les photographes veulent tous des photos de mon petit ami. Puis je pose avec Milli, avec mon cousin aussi, on se marre bien entre nous, si bien que l’on ne fait pas attention aux autres.


Je vois Hermione sortir avec son père, un grand sourire aux lèvres. Je n’avais pas fait attention qu’elle était là au défilé. Je ne peux détacher mes yeux d’elle. Elle a l’air heureuse… Et moi j’ai l’air de quoi ?

D’un con je crois.

« Qu’est-ce que ça vous fait de revoir votre ex-femme ? demande un journaliste

- Hermione ? Il n’y a plus rien entre nous. Elle vit sa vie, je vis la mienne, tout le monde est content. » dit-il plus froidement qu'il n'aurait voulu.

Je m’éloigne un peu, je n' aime pas leurs questions. Je regarde en coin Hermione, elle se dirige au milieu de l’allée avec l’autre que j’ai vu à l’aéroport… Beurk. Ils ne peuvent pas faire ça ailleurs. Blaise aussi regarde dans leur direction, ou plutôt, plus loin, Millicent, souriante. Il ne manquerait plus qu’elle aussi est un copain. Puis il y a le cousin d’ Hermione. Lionel. Il me fait froid dans le dos ce type. Surtout avec les regards qu’il me jette en ce moment. Il sourit en coin et rejoint sa cousine. 

« Elle est de retour. » dit Blaise sous le choc.

Millicent et Lionel rejoignent le couple. Lionel est proche de Millicent qui elle lui sourit tendrement.

« Tu crois qu’ils sortent ensemble ? demande Blaise.

- Je ne sais pas. »

Le groupe d’ Hermione passe à côté de nous, les filles nous ignorent royalement alors que les garçons nous balancent des regards d’assassins, et possessif envers leurs copines. On les regarde partir sans un mot, puis nous aussi nous partons sans un mot ni regard pour personne.

Le lendemain, je lis les magazines, il y a Hermione en couverture sur une dizaine d’entre eux. On la voit, seule, avec son petit ami, cette photo revient souvent. Il parle aussi un peu de moi mais uniquement dans les articles sur Hermione.

« Alors ? Tu as vu ? demande Blaise.

- Vu quoi ? 

- Un article sur Millicent et l’autre ! 

- Ils ne disent rien. Rien sur la meilleure amie. »


« Alors Miss Lagerfeld, on me fait des cachoteries. 

- Carly ! Ma chérie, tu m’as manqué. 

- Toi aussi mais je t’en veux. Tu ne m’as pas informée de ta vie ! boude-t-elle.

- Tu es une vraie pipelette tu aurais tout balancé aux journalistes. 

- C’est vrai, tu me connais trop. »

On continue de parler pendant une bonne partie de la journée. Millicent nous a évitées.

«  Mais dit moi, tu sors toujours avec Blaise ?

- Non, On a rompu il y a plus de sept mois, quand Millicent a aussi disparu pour te rejoindre. Mais j’aurai du me douter que tu partais au Liban. 

- Qui a rompu ? 

- Lui. Il m’a dit qu’il ne m’aimait plus comme avant et qu’il pensait encore avoir des sentiments pour Millicent. Mais je ne lui en veux pas, ni à elle, ni à lui. Ils sont faits pour être ensemble. Il faut juste qu’ils s’en rendent compte.

- Évite pour le moment, elle est heureuse avec Lionel. Elle a tellement souffert qu’elle a droit au bonheur. 

- Et toi aussi tu es heureuse. 

- Je ne peux pas être plus heureuse. » sourit Hermione.

Carly me prend dans ses bras. Elle m’a manqué ma choupette.

Je passe les jours qui suivent à revoir mes amis, Harry, Ron et Ginny. Harry et Ginny sont toujours aussi amoureux et Ron a changé de copain, il s’appelle Andrew. Plutôt mignon.

« Alors Hermione, ça fait longtemps que tu es avec Jasper ? 

- Quasiment sept mois. 

- Tu l’aimes ? Plus que …

- Ce n’est pas comparable, ils ne sont pas comparables. Drago ne montrait jamais ses sentiments, il avait besoin de montrer que c’était lui le mec.

- Ron aussi aime être comme ça, se moque Andrew.

- Pas dans ce domaine ! »

On rigole tous les trois.

« Jasper est doux, attentionné, il sourit tout le temps, je ne l’ai jamais vu de mauvaise humeur. Il prend soin de moi, d’une façon différente de celle de Drago. Drago, c’était plus … moins délicat, plus gênant pour lui. Il n’a pas l’habitude de se comporter ainsi alors que Jasper est plus comme mon cousin, il fait attention à ce que j’aime, s’arrange pour que je sois heureuse. Et puis lui, il ne joue pas avec moi. 

- Je suis contente de te voir contente. 

- Bonjour les répétitions Monsieur Weasley ! 

- Que veux-tu, on ne se refait pas. »

Je le prends dans mes bras, Ron n’est pas le plus brillant mais c’est un ami fidèle qui me fait rire.


Ça fait une semaine que j’ai revu Hermione, je ne vais pas très bien, il faut le dire. Blaise m’a ouvert les yeux : j’ai des sentiments pour elle. Ça c’est une certitude, mais de là à les assumer, je ne sais pas trop. C’est compliqué, avant elle n’était pas là, je pouvais imaginer, rêver. Mais elle est de retour, comment je dois faire ? Lui dire ? Ignorer ce que je ressens ? L’ignorer elle ? Comment je dois me comporter avec elle ? Et son copain ? Je les félicite ? Je me comporte comme quand j’avais 17 ans ? Je suis perdu. Blaise n’est pas mieux que moi.

Je me prépare pour aller à une séance photo de maillot de bain.

J’arrive. Normalement il n’y a personne, mais là je vois plusieurs photographes. Bizarre. Mais je comprends quand je vois la limousine d’Hermione arriver. Elle sort, lunette de soleil, elle ignore les photographes et moi aussi pour finalement rentrer. Je ne tarde pas à la suivre.

« Ma chérie, tu es divine ! sourit son père.

- Merci !... Malefoy. »

Mon regard jusqu’à présent inexpressif devient plus vivant quand elle me parle, même d’un ton froid et distant.

« Allez vous préparer. On va faire des photos où vous serez énormément bronzés, sur une plage !

- Pas très original, se moque-t-elle amusée.

- Tu vas retourner voir ton grand-père toi ! » sourit Karl.

Hermione s’en va en rigolant, je la suis du regard. Mais bien sûr qu’elle était au Liban ! Qu’est-ce que je peux être con ! Forcément, ce sont ses origines. Je me tape la tête avec ma main.

« Je suis content de la voir sourire. Elle est heureuse avec Jasper. Tu ne la trouve pas resplendissante ? » demande Karl en souriant.

Non mais il le fait exprès ? Il sait que je ne vais pas bien ! Bon il ne sait pas pourquoi, heureusement.

« Si.

- Allons-y ! » sourit Karl.

Je pars me préparer, Hermione est déjà prête, magnifique dans son maillot de bain, je ne peux m’empêcher de la détailler.

« Quoi ? aboie-t-elle, agressive.

- Rien. »

Je pars me préparer, sans joie ni plaisir.

Pour les photos, j’y mets plus du mien, je veux que les photos soit parfaites : elles vont faire le tour du monde, et je sais aussi que certaines rumeurs vont courir sur nous… un retour ensemble ? Haine ou Amour ? Ou ce genre de conneries.

Je me demande à quoi pense Karl en nous faisant faire ça… Moi, d’accord, il veut me faire souffrir, mais il veut quoi d’Hermione ? La rapprocher de moi alors qu’elle a souffert par ma faute ?

On fait des photos ensemble, dans les bras l’un de l’autre, à se regarder, tout ce qui passe par la tête de mon beau-p-… ancien beau-père. La séance dure une bonne partie de la journée. Je n’ai pas pu m’empêcher de la détailler, elle si belle , si douce, si souriante, si pure.

« Un problème Malefoy ? 

- Non. 

- Alors arrête. 

- Arrête quoi ? 

- Tu le sais Malefoy. » dit-elle en partant.


A suivre...

Chapitre 17

Beta : Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


«  Oh j’adore tes nouvelles photos Hermione ! dit Hermione.

- Elles sont jolies. Ou plutôt, tu es jolie, rajoute Jasper.

- Merci, dit-elle en l'embrassant.

- Vos cafés…. Euh, pardon, vous êtes Hermione Lagerfeld ? demande le serveur.

- Oui.

- Je peux avoir un autographe ? demande le serveur timide.

- Oui bien sûr. »

Je lui signe son autographe.

« Le retour de la princesse des podiums. Carly arrive, annonça Millicent avec un sourire.

- Salut ! dit Carly, arrivant.

- Salut ! dirent ils en chœur.

Carly regarde Millicent qui croise les bras et la toise.

« On peut parler Millicent ? demande Carly, gênée.

- Je n' ai rien à te dire, dit-elle agressive

J’envoie un coup de pied à Milli sous la table. Elle se lève et partent plus loin.

« Que veux-tu ?

- Je sais que tu m’en veux d’être sortie avec Blaise, mais je veux que tu saches qu’il n’y a plus rien entre nous deux. D’ailleurs il n’a jamais vraiment rien eu. Il t’a toujours aimée, j’étais juste le prix de consolation. 

- Mouais, comme si j’allais te croire ! 

- Je ne te demande pas de me pardonner, je voulais juste que tu saches ce qu’il se passait. » 

Carly s’éloigne.

« Ça fait longtemps ? demande la sorcière.

- Le jour de ton départ.

- Autant de temps ? dit-elle surprise.

- Oui.

- Et il a quelqu’un en ce moment ? 

- Non, pas plus que Drago… 

- Même pas Drago ? Mais ils ont divorcé ! Il n’arrêtait pas de dire qu’une fois qu’elle serait loin, il s’éclaterait comme avant.

- Il n’a rien fait, sa vie est suivie à chaque minute, on le serait et Blaise non plus. Ils sortaient à peine, juste par obligation. Les seules qui se sont amusées sont vous deux, celle qui devaient le plus souffrir. 

- Ça leur fait les pieds. 

- C’est sûr. En tout cas je suis contente que vous soyez de retour. Puis Hermione et Jasper forment un beau couple. 

- Ils sont adorables. Hermione a réussi oublier Drago avec Jasper. Elle en a bavé tu sais, personne n’aurait voulu sa place. 

- Qu’a-t-elle vécu ? 

- Pas ici, je ne voudrais pas que des oreilles indiscrètes nous entendent. »

Carly prend Millicent dans ses bras, ils nous rejoignent. On passe l’après-midi au bar, à rigoler mais une ombre se dessine sur le tableau : Blaise et Drago. Ils s’assoient non loin de nous.

« Mais regardez qui voilà ! s’exclama Lionel.

- Laisse-les, mon cœur. » dit Millicent

Lionel va pour répliquer mais Millicent l’embrasse.

« Occupe-toi de moi, moi et moi seule. »

Je jette un coup d’œil à Zabini, il est blanc comme un cachet d’aspirine. Je fais un sourire en coin.

« J’aime pas comment il te regarde… grimace Jasper.

- Qui ? 

- Ton ex. 

- Il n’a pas d’importance, laisse-le vivre sa vie qui, sans moi, n’aurait que guère de sens.

- Il ne me plaît pas. »

Je soupire mais je lui souris, il embrasse ma main avec un de ses regards que je connais bien.

« On va vous laisser, dit Hermione impatiente.

- Pourquoi ?

- Un truc urgent à régler, dit Jasper, pressé.

- Ils vont s’envoyer en l’air ! » rigolent Millicent et Lionel.

Ils le disent un peu fort, tous les clients se retournent vers nous, y compris nos ex. Peu importe leur regard nous partons rapidement. Une fois dans ma limousine, je me jette sur mon petit-ami.

« Tu ne veux pas faire ça là ? demande Jasper, surpris.

- S’il-te-plaît… On fait toujours ça dans un lit ou à côté. On peut faire ça ailleurs, une fois, s’il-te-plaît. »

Je l’embrasse en y mettant tout mon amour, tout mon plaisir, tout ce que je ressens pour lui.

« Ok, une fois !

- Je t’aime.

- Moi aussi, je t’aime. »


« Elles ont l’air heureux, commente Blaise.

- Oui, dit le blond tristement.

- Tu devrais essayer de lui parler.

- Que veux-tu que je lui dise ? "Pardon, pardon de ne m’être intéressé à toi juste pour ton fric !" C’est sûr elle devrait adorer. 

- T’excuser est la bonne méthode. Elle finira par te pardonner, un jour ou l’autre. 

- Et quand ? 

- Tu ne peux pas tout avoir en claquant des doigts, tu dois assumer tes actes. Tu t’es joué d’elle depuis vos dix-sept ans, il est normal que tu en payes le prix. Certaines blessures sont plus longues à cicatriser que d’autres. Tu l’as tellement fait souffrir, Drago, il est normal qu’elle se reconstruise sans toi. Mais si tu décides que tu veux la garder dans ta vie et par amour, il va falloir que tu rampes à ses pieds et que tu t’excuses au moins un millier de fois. Montre-lui que tu es toujours là pour elle, que c’est la chose la plus précieuse à tes yeux et sur la planète. Montre-lui que tu es le centre de sa vie, et là, elle consentira peut être à te pardonner.

- C’est-ce que tu ferais pour récupérer Milli ?

- Et plus encore… Mais c’est à toi d’en faire le plus, je n’ai que rompu avec Millicent, alors que toi tu t’es comporté en parfait Serpentard … explique Blaise, songeur.

- Mais le serpent s’est mordu la queue. 

- Et bien bats-toi et reconquiert la reine de Poudlard.

- Elle ne se laissera pas faire. 

- A toi de trouver, tu en es capable, l’amour, le premier amour est capable de te faire déplacer des montagnes. Écrase son copain et reprend ta place près d’elle.

- Tu es inspiré. 

- Mon côté écrivain ressort. » sourit Blaise.

On rigole. C’est vrai, je peux y arriver. A partir de maintenant je me bats pour elle, ou je vais essayer. Mais je suis un Serpent, et ils ne sont pas connus pour leur courage. Foutus Gryffondors. Il faut que j’élabore un plan.

Je rentre chez moi, ou plutôt chez nous, enfin chez elle, chez … Bon.

Une fois au château, je me fais couler un bain, j’aime bien passer du temps pour y réfléchir.


«  Ma chérie, tu as du courrier ! » dit la mère d'Hermione.

Mère entre dans ma chambre en regardant les lettres.

« Maman, tu peux sortir s’il-te-plaît ? dit Hermione, essoufflée.

- Ça vient de Poudlard… dit sa mère en fixant la lettre.

- MAMAN ! »

Ma mère relève les yeux pour me fusiller du regard mais quand elle voit dans quelle position je suis et où nous sommes avec Jasper. Je suis sur le dos, Jasper sur moi, mes jambes enroulées autour de sa taille, il cache sa tête dans mon cou, sûrement très gêné.

«  Je vous laisse. » sourit sa mère.

En refermant la porte elle nous balance un habituel « Protégez-vous ! »

«  Ça y ai, j’ai plus envie… grogne Jasper.

- Je le sens bien, grimace-t-elle.

- Désolé. » dit-il en l'embrassant.

Il se pousse de moi, je me lève, frustrée et pars chercher ma lettre, je reviens me blottir dans les bras de mon amoureux.

« Chère Miss Granger, Lagerfeld.

Vous êtes conviés à une réunion d’ancien élève le vendredi 25 juin à partir de 19 heures.

Vous pouvez bien entendu venir accompagnée !

Au plaisir de vous revoir,

Le directeur, Severus Rogue »

« Tu viendras ? demande Hermione.

- Non, Lionel et moi avons des affaires à régler au Liban, mais je rentrerai rapidement.

- D’accord… répond-elle, triste.

- Tout se passera bien, c’est dans un mois. Puis tu ne l’aimes plus ?

- Non. 

- Alors tout ira bien, et puis tu pourras revoir tous tes amis, et tu sais que je n’ai pas ma place là-bas. 

- Tu vas me manquer. » dit-elle tristement.

Je l’embrasse tendrement.

« Mon envie est revenue. »


Bon, comment je vais m’habiller…. Voilà Millicent, elle va m’aider. Je la vois toute triste.

«  Qu’est-ce qu’il y a ma puce ? 

- J’ai croisé Blaise en venant. 

- Aïe... Et alors ? 

- J’ai honte… lâche-t-elle en pleurs.

- Honte ? Mais de quoi ?

- De ce que je ressens. De ce que j’ai fait, je ne peux pas faire ça à Lionel.

- Tu ne veux pas être plus précise ?

- J’ai ressenti des trucs pour Blaise quand je l’ai vu. J’en étais presque à me rappeler de tous les bons moments passés avec lui. J’étais presque prête à lui pardonner quand il m’a parlé. J’avais envie de l’embrasser. Non mais tu te rends compte Hermione. J’ai voulu embrasser mon EX ! »

Millicent pleure dans mes bras, je la console comme je peux.

« Je crois que j’aime toujours Blaise… 

- Et Lionel ? 

- Aussi… Je crois. Je ne sais plus Hermione. C’est trop embrouillé. Et ce soir je vais faire comment ?! J’ai trop honte. 

- Qu’est-ce que tu me caches d’autre ? 

- … 

- Milli ? »

Mon amie fuit mon regard, je lui tourne la tête vers moi.

« Il s’est excusé de ce qu’il m’avait fait, de notre rupture, qu’il avait été idiot et c’était comporté comme le dernier des idiots, après Drago bien sûr. Il avait l’air si sincère, si désolé, si faible, j’ai craqué, il l’a vu dans mes yeux, il s’est approché de moi, doucement, comme j’aime, avec son regard si envoutant, si … 

- Serpentard ? 

- Oui, si Serpentard, il m’a caressé la joue, j’ai fermé les yeux soupirant de plaisir, m’imaginant l’embrasser passionnément. Il a posé son front contre le mien, toujours me murmurant qu’il était désolé. Ses mots résonnent encore dans ma tête. Il a voulu m’embrasser mais je me suis reconnectée à la réalité pour me reculer brusquement et partir, mais il m’a retenu par la main, et l' a embrassée délicatement. »

Milli se stoppe, mon cœur bat super vite, va savoir pourquoi ?

« Et ? 

- Et je suis parti en courant. 

- Ce n’est QUE ça ? demande Hermione, rassurée.

- QUE ÇA ? TU RIGOLES ? J’AI FAILLI EMBRASSER MON EX ! J’AI FAILLI TROMPER LIONEL ! TU NE TE RENDS PAS COMPTE. Merde, qu'est-ce que j'ai fait...

- Rien justement. Ne dramatise pas. Tu n’as fait que d’avoir des pensées pour ton ex. On en a toutes. 

- Je sais… Tu penses encore à Drago ? 

- Bien sûr. Pas souvent mais j’y pense, lui et ses mains. 

- Ses mains ? 

- Oui, j’adore ses mains… dit-elle, rêveuse.

- Ses mains ou ce qu’elles te faisaient ? demande Millicent en haussant un sourcil.

- Les deux. Mais là n’est pas le problème, le problème est que tu aimes toujours Blaise… 

- Non. J’aime Lionel. 

- Et Lionel aussi. Maintenant pose toi les bonnes questions enfin pas maintenant. Demain, ce soir c’est la réunion d’ancien élèves, donc fête oblige. 

- Il y aura Blaise et Drago, puis tous les autres BGS. »

Je me vautre sur mon lit.

« Je veux plus y aller… soupire Hermione, la tête dans son oreiller.

- SI, il FAUT que tu y ailles. Drago a besoin de souffrir un peu plus… 

Je sens que dans la phrase de Millicent il y a un sous-entendu que je n’arrive pas à comprendre.


Nous voilà ENFIN prêtes, il est 18 heures 45. On est même pas en retard. Millicent va tous les faire tomber, moi aussi je pense.

« Tu es canon ma chérie.

- Toi aussi ma puce. »

On rigole puis on part à Poudlard. Je dois avouer que ne pas faire de magie me manque un peu, mais Jasper n’est pas trop fan alors j’évite quand il est avec moi. Et vu qu’il est tout le temps avec moi, j’ai rangé ma baguette. Au moins avec Drago je pouvais, on le faisait souvent... Un jour il a fait "Accio gâteau" et tous les ingrédients sont arrivés sur lui dans notre lit, les œufs se sont cassés sur sa tête, la farine étalée partout. Moi j’étais morte de rire, on s’était bien amusés ce soir-là.

« Qu’est-ce qui te fait sourire de la sorte ?

- Drago… » dit-elle toujours dans ses souvenirs.

Je sens le regard tordu de Millicent sur moi mais je n’y prête pas attention.

« Tu penses encore à Drago, dit-elle suspicieuse

- NON. Juste à nos souvenirs heureux. Enfin MES souvenirs heureux parce que LUI n’était avec moi que par intérêt. 

-  Si tu savais comme je suis vraiment désolée pour ça…

- C’est du passé. On voit l’avenir maintenant. Et notre avenir est à Poudlard avec nos anciens copains d’école. 

- Tu es au courant que c’est complètement idiot ce que tu viens de dire ? 

- Je suis devenu blonde. »

Devant mon air de grosse pouffe, on rigole comme deux folles. On transplane à pré-au-lard.

On marche en silence, se rappelant de nos bons souvenirs ici. Comme les mauvais. La boutique de Fred et George.

« Mione ? Ça va ? Tu viens ? »

Je sursaute, je ne me suis pas rendu compte que je m’étais arrêtée. On repart tranquillement, on se paye même le luxe de faire un mini tour.


« Je reste persuadé que c’est une mauvaise idée, dit Drago.

- Mais non, On va bien rigoler à se rappeler du bon temps.

- Rigoler ? Tu plaisantes, j’espère ? 

- Mais oui, on va revoir tout le monde, ça va être génial ! 

- Tu essayes de persuader qui ? Toi ou moi ? 

- Toi. Moi, je veux voir Millicent. 

- Pourquoi tu es si empressé de la voir ? Aux dernières nouvelles, elle ne veut plus te voir et sort avec le cousin d’Hermione. 

- Oui mais selon mes sources, leurs "chers et tendres", grimace-t-il, ne sont pas au pays, donc elles y vont seules…. Alors Monsieur le prince des Serpentards, mets ton plan en action et récupère ton ex-femme. »

Je baisse les yeux.

On entre dans la grande salle, magnifiquement décorée pour une fois. On regarde qu’il y a presque tout le monde de mes souvenirs. On rejoint rapidement nos potes, toute la bande des BGS est réunie. Pour certains, ça les a pas aidés, ces quelques années supplémentaires.

« Voilà notre star internationale, sourit Matt.

- Salut les mecs »

On parle un peu de nos années passés surtout eux parce que moi on ne peut pas dire que j’ai une vie privé et le peu qui l’ait, je le conserve soigneusement surtout que c’est pas glorieux.

« Alors mec ! Avec Lagerfeld ça va mieux ? 

- Et sinon les mecs, niveau famille ? 

- Et toi avec Millicent ? »

Les portes claquent. Tous les regards se tournent vers les deux bombes qui entrent.

«  Entrée parfaite ! » s’exclament les filles.

Elles pouffent de rire, le Playwizard qui les prend en photos. Elles avancent lentement, tous les regards braqués sur elles. Les cheveux d’Hermione volent doucement au rythme de ses pas, Millicent est aussi jolie, sa robe lui va très bien, Blaise a l’air du même avis que moi.

« Les canons…

- Comment vous avez fait pour les virer ? 

- La ferme… grognent Drago et Blaise.

- Je vais voir Milli, lâche Matt.

- Je te suis. » rajoute Jess.

Blaise enrage.

« Super soirée, J’adore. Merci de m’avoir traîné de force, grogne Drago.

«  Viens on va les voir » dit Blaise.

Blaise me tire par mon costard mais nous sommes arrêtés -par chance- par des anciennes élèves. Je vais tester Hermione et ses sentiments. Des filles me draguent, on s’avance doucement vers le groupe de Millicent, Hermione et mes amis.

« Je suis désolée de ta rupture avec Hermione, minaude une des filles. 

- C’est la vie… dit Drago.

- Mais si tu es toujours triste, je pourrais te consoler. »

Elle passe un doigt sur mon torse, je vois le regard d’Hermione sur l’index de la fille. Je la fixe, la pouffe me parle mais je n’y prête pas attention, je me suis perdu dans l’océan chocolat des yeux de ma fem-… de mon ex, pardon.

« Ta nouvelle copine Malefoy ? demande Hermione, froide.

- Ça te pose un problème Lagerfeld ? » riposte la fille.

Hermione s’approche de la pouffe et baisse les yeux vers elle. Mione est plus grande.

«  Amuse-toi bien, pétasse. »

Elle m’envoie un de ses regards remplis de pleins d’émotions.

«  Excusez-moi. » dit Hermione.

Elle part voir Ron et son mec. Puis Harry.

« Vraiment canon Lagerfeld, dit Zac.

- Trop canon pour toi. » dit le blond, amer.

Moi aussi je m’en vais, je pars marcher dans le château, dans les cachots. Je m’y suis beaucoup amusé avec Hermione. On aimait bien s’amuser ici, il y a une petite salle pas loin pour s’éclater. Elle n’est connue que des Serpentards même si Hermione est la seule Gryffondor à y être rentrée.

« Hermione ? Qu’est-ce que tu fais là ? demande Drago, surpris.

- Et toi ? 

- Rappel du bon temps. Et toi ? 

- Bon temps ? Je croyais que tu étais avec moi juste pour mon fric, crache-t-elle.

- L’un n’empêche pas l’autre. J’ai répondu, à toi !

- Peut-être parce que j’avais des sentiments pour toi, MOI je t’aime »

Elle plaque ses mains sur sa bouche, moi je suis choqué.

« Tu... Tu… Tu m’aimes ? 

- NON ! Ma langue a fourché ! Je voulais dire t’aimais, Je… Je ne t’aime plus. »

Hermione a l’air perdu, je vais en profiter.

« Tu en es sûre, Hermione ? demande Drago en s'approchant d'elle.

- Parfaitement… dit-elle tremblante

- Alors pourquoi ta voix tremble et ton regard est fuyant ? »

Elle ne répond rien, se lèche les lèvres, signe de nervosité. J’en rajoute encore en posant mes bras autour d’elle, contre le mur.

«  Oui ? Tu disais ? dit-il d’un ton amusé.

- … 

- Très perspicace… souffle-t-il, plus proche d'elle.

- Tu as une haleine abominable. » grogne Hermione en le repoussant.

Elle me pousse d’elle. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en baissant la tête. Je souris pour ne pas montrer ma tristesse. J’y étais presque mais c’est vrai que c’est trop simple pour elle. Elle ne veut pas me pardonner et dans un sens je la comprend, j’agirais pareil à sa place.

« Non mais à quoi tu joues, Malefoy ? 

- Mais à rien, petite reine. 

- Ne me prend pas pour une conne même si dans ce domaine tu excelles... Tu veux quoi ? »

Je ne peux rien répondre si je lui dis « elle » la seule chose qu’elle va faire, c’est me rire au nez et me dire que je n’avais qu’à réfléchir à mes actes. Le seul problème, c’est que j’y ai déjà réfléchi, certes trop tard mais c’est mieux que rien.

« Ton copain n’est pas là ? 

- En quoi ça te regarde ? Tu es jaloux ? se moque-t-elle.

- MOI ? Jaloux ? Dois-je te rappeler ce que je t’ai fait, il n’y a même pas un an ? Je suis Drago Malefoy et les Malefoy ne sont pas jaloux. Surtout d’un moldu. »

Bien joué Drago, Si tu crois que tu vas la récupérer de cette façon, c’est loupé.

« A quoi tu penses, Malefoy ? 

- …

- Ne fais pas cette tête, je te connais. Eh oui, je connais le GRAND et MERVEILLEUX Drago Malefoy, toi qui voulais rester si mystérieux, mais je sais tes expressions, toutes. Je sais quand tu vas bien ou l’inverse, je sais quand quelque chose te tracasse. La seule chose que je n’ai jamais su distinguer chez toi, ce sont tes mensonges, mais c’est une deuxième nature.

- Et toi ? Que fais-tu dans ce couloir humide en ma seule compagnie ? Tu ne veux pas rejoindre tes amis ? A moins que tu aimes tant te retrouver avec moi…? »

Ah ça c’est intelligent Drago.

« Tu sais Malefoy, quand j’ai appris ce que tu m’avais fait, ça m’a détruit, Tu m’as détruite plus exactement, mais ça tu le sais déjà. Tu en prenais du plaisir, mais tu ne voyais que la superficialité de mon état, tu voyais ce que je voulais te montrer. Mon état était pire, j’ai fait plein de bêtises et j’en ai imaginé un certain nombre d’autres. Heureusement ou malheureusement, elles n’ont pas abouti ; sinon je ne serai pas en train de te parler en ce moment. Bref, je me suis pourri la santé à cause du mal que tu me faisais. Tu m’as non seulement détruite, mais tu as essayé de détruire ma carrière. Sauf que les médias m’aiment : la preuve, même après plusieurs mois d’absence, je reviens comme si je les avais quittés la veille. N’as-tu pas pu leur donner d’infos croustillantes sur tes conquêtes ? Comme à Poudlard ? Non ? Tu me déçois, Malefoy. Tu sais à cause de toi, j’ai bu, j’étais devenu alcoolique même, et à la limite de l’anorexie. C’est pour cela que je suis partie rejoindre ma famille. C’était dure au début, je pensais sans cesse à toi, jour et nuit, le seul moment où je te sortais de ma tête c’est quand j’étais complètement bourrée, à la limite du coma éthylique. Mais MON ange est passé par là, Jasper, Merlin que je l’aime. Il m’a énormément aidée et grâce à lui je t’ai oublié. En partie bien sûr parce que je ne pourrai jamais oublier toutes ses années avec toi. Tout ça pour te dire que je t’ai aimé, je t’ai haï, je t’ai détesté, je t’ai méprisé une fois ma colère passée, pour finir par t’ignorer. Je suis passée de l’amour fou pour toi à l’indifférence. C’est le premier sentiment qui me vient quand je pense à toi c’est l’INDIFFERENCE. Tu n’es plus rien, Drago Malefoy, tu es mort à mes yeux alors non Malefoy je n’aime pas me retrouver avec toi ou plutôt je m’en fous. »

Je la vois s’éloigner, la tête haute. Je ne peux pas m’empêcher de la détailler, elle et son corps parfait. La chose qui m’énerve le plus c’est l’indifférence, elle le sait, elle a voulu me blesser, ça a marché, à mon tour de souffrir mais je ne renonce pas. Je veux la récupérer. Mais je veux la provoquer, elle ne peut pas rester indifférente sinon elle ne serait pas une Gryffondor. LA Gryffondor.

« Je sais que tu m’aimes toujours » crie-t-il.

Elle se stoppe, puis tourne juste sa tête.

« Je peux constater, Drago que ta fierté reste intacte, mais tu n’es plus à Poudlard, tu n’es plus un BGS, tu n’es que mon ex. Tout le monde n’est pas amoureux de toi et les rares personnes qui t’aiment vraiment, tu les détruis au plus profond d’eux. Pas étonnant que tu te sois retrouvé seul après notre divorce. »


A suivre

Chapitre 18

Beta : Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


Millicent m’a raconté sa conversation avec Carly sur Drago et Blaise.

« Peut-être que je le voulais. »

Elle ne m’a pas entendu.

« Tu ne réponds rien petit Serpent ? Décevant.

- Peut-être que l’amour est pour les faibles comme TOI.

- Si tu penses ça, Drago, c’est que tu n’as rien compris, pourtant j’avais eu l’espoir qu’après la guerre tu aies enfin compris, mais il faut croire que, là aussi, je me suis trompée sur toute la ligne. »

Sa phrase finit étouffée dans sa gorge. Indifférente ? Mon œil ouais ! Plus personne ne parle, pourtant elle n’a pas bougé, elle fixe le mur, sûrement dans ses pensées.

«  Si tu es devenue indifférente à mon égard, que fais-tu ici avec moi ? »

Elle claque la langue, signe de réflexion sûrement, c’est la première fois qu’elle fait cela en ma présence.

« Je voulais vérifier. 

- Et quoi ? demande le blond.

- Je voulais une confrontation, seuls, toi et moi. Pourquoi ? Pour vérifier que je ne t’aimais plus et voir jusqu’où j’étais capable d’aller. »

- Verdict ? »

Je ne réponds rien pour le moment, le son de sa voix est si bizarre. Enfin pas bizarre au sens premier, mais bizarre venant de sa bouche. De la détresse, de la tristesse, de l’émotion. Aurait-il décidé de montrer ses sentiments ?

Je me retourne complètement vers lui, je plonge mon regard dans le sien. Ses yeux m’avaient manqué, y compris ses regards froids, distants, même si parfois avant, ils exprimaient un peu d’amour, ou un truc dans le genre. Du désir pour moi ou mon cul. Mais là, en ce moment précis, j’y vois de la peine, je ne sais plus quoi penser de lui. J’aurai pensé retrouvé le petit con prétentieux et arrogant qu’il a toujours été.

« Alors… Hermione, ton verdict… ? insiste-t-il.

- Quel sont tes sentiments pour moi ? Et ne me ment pas, demande-t-elle.

- Pourquoi ? 

- Répond et je réponds.

- Puéril.

- M’en fiche. 

- Pourquoi tu poses la question alors que tu as lu la réponse dans mes yeux. 

- Non, lâche-t-elle, butée.

- Si, tu es perdue. Ton doux visage s’est décomposé quand tu as compris, peut-être pas tout mais une bonne partie. »

Elle cogite.

« Alors FINALEMENT tu as des sentiments pour moi ? Je t’ai blessé par mes paroles ? » dit-elle.

Elle s’avance doucement vers moi, je fais pareil.

« Oui Hermione, tu m’as blessé par tes paroles. »

Nous ne sommes qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je peux sentir son souffle contre mon cou. Elle baisse les yeux, je pose doucement ma main sur son épaule. Elle la regarde.

« Tu sais Drago, à une époque, j’aurai tout donné pour toi, je t’ai tout donné, tout. Tu as tout pris. Tu ne m’as rien donné en échange, mise à part ton amour pour l’argent. Mais ce soir, c’est toi qui veux plus. Comment te sens tu ? Faible ? Désespéré ? »

Elle me fixe, un regard déterminé.

«  Un peu de tout ça. » dit-il, perdu.

Elle me caresse doucement la joue, je ferme les yeux de plaisir.

Je me met à sourire. Il ne le voit pas, ses yeux sont clos, il apprécie mes caresses, je commence à comprendre un peu mieux : il a des sentiments pour moi. Mais lesquels ? Souffre-t-il vraiment ? Ou est-ce encore une de ses ruses ?

Je ne veux pas courir le risque, puis en ai-je envie ? Ai-je envie de retourner avec lui ? Non. J’aime Jasper, mais certes Drago me manque par moments. Mais j’ai trop souffert, et ça, avant que je lui pardonne.

Je souris avant de rire, un rire discret mais froid que je ne me connaissais pas. Ma main dérive dans sa nuque, je l’approche de moi, il a ouvert les yeux. Son cœur bat plus vite, je le sens contre ma poitrine. Je continue de rire, un rire froid.

« Et le Serpent s’est mordu la queue. »

Je l’embrasse, un baiser dur et froid. Je me détache de lui en le poussant légèrement, je m’en vais en faisant claquer les talons.

Je reste en plan, médusé. Elle tourne au coin du couloir.

« CHACUN SON TOUR MON PETIT DRAGON » hurle-t-elle.

Elle rigole sadiquement, je me laisse tomber au sol.

Je m’en vais, souriante en apparence, mais troublée à l’intérieur.

« Tu étais où ?

- Retour dans le passé. 

- Côté douloureux ou heureux ? 

- Heureux et douloureux.

- …

- Je te raconterai, mais pas ici .

- Brown arrive. 

- Lavande, dit Hermione, neutre.

- Oh Hermione, tu ne vas pas m’en vouloir toute la vie ? demande-t-elle d’un ton neutre.

- Ça dépend. 

- Et de quoi ? 

- Ce que tu l’intention d’écrire sur ton foutu papier pour PlayWizard.

- Tout ce que tu voudras ! 

- Tout ? demande Hermione en haussant les sourcils.

- Tout. Dis-moi et j’écris ! supplie Lavande.

- Intéressant… mais non.

- Réfléchis Hermione, elle t’a pourrie dans ses articles… » dit Millicent à Hermione.

Je claque ma langue, nouvelle manie.

« Je veux que tu écrives dans chaque nouveau journal un BON article sur moi, vérifié par mes soins mais avant tu vas écrire une magnifique lettre d’excuse envers ma personne, comme quoi tout était faux, juste des spéculations et je veux la couverture des douze prochains numéros. 

- Mais Luna ne voudra jamais.

- Mais tu as fait tellement de tort à ma carrière et à ma réputation, j’ai perdu certains contrats à cause de toi et un paquet d’argent aussi, dit-elle tristement.

- Tu n’en as pas besoin ! dit Lavande, hargneuse.

- C’est vrai, mais je veux gagner ma vie comme tout le monde et j’ai un cœur qui bat, ma réputation, la réputation que tu m’as faite, elle me blesse au plus profond de moi…. Puis c’est soit ça soit je fais de ta vie un enfer, j’ai financé le PlayWizard, je peux le détruire comme je l’ai créée. Et toi en revanche tu as besoin d’argent, il serait regrettable que non seulement tu perdes ton emploi mais que tu n’en retrouves pas d’autre. L’argent contrôle tout ma belle, et j’en ai dans les deux mondes. 

- Pourquoi tu fais ça ? demande Lavande, triste.

- Tu étais mon amie, mais toi comme Drago m’avaient blessée, alors vous avez perdu mon amitié et mon amour… Tu as couché avec Drago ? demande Hermione.

- Je ne v-….

- REPONDS ! hurle Hermione.

- Oui, mais pour ma défense, vous n’étiez pas encore ensemble, et encore moins mariés ! 

- Accepte. 

- D’accord. »

Je souris de toutes mes dents, fière de moi.

« Tu aurais dû être à Serpentard… commente Millicent.

- Peut-être. 

- On y va Herm’ ? Moi aussi j’ai des truc à te raconter.

- J’attends demain ma lettre. » dit Hermione à Lavande.

Avec ma curiosité on quitte la soirée plus rapidement que prévu. On passe devant Blaise, Millicent le regarde un peu trop longuement à mon gout mais c’est leur vie. On croise Drago alors que lui remonte des cachots. Je ne le regarde pas mais je sens son regard sur moi.

« Il a l’air mal en point, dit Millicent.

- On s’en fout. »

Je la regarde partir, Millicent me fait un sourire désolée auquel je ne réponds pas. Pas envie. Envie de rien, juste rentrer chez moi et dormir.

On ne traine pas à Pré-au-lard, on rentre directement chez moi. Une fois dans ma chambre.

« Alors ? 

- Toi d’abord ! 

- J’ai FAILLI embrasser Blaise.

- J’ai complètement embrassé Drago. » dit Hermione, désabusée.

Sous le choc de mes paroles Millicent tombe du lit.

« Tu … Tu … Tu… 

- Oui je l’ai embrassé mais pas un baiser avec de l’amour, un baiser dénué de sentiment. 

- Pourquoi ? demande Millicent, perdue.

- J’ai compris un truc primordial ce soir en le voyant. Il souffre. 

- Je sais. 

- Comment ça, tu sais ? demande Hermione, étonnée

- Drago est mon meilleur ami depuis toujours, je ne l’ai jamais vu ainsi. Il a des sentiments pour toi. 

- Tu es arrivée quand à cette conclusion ? 

- Depuis notre retour mais je n’étais pas sûre, et puis je ne voulais pas être sûre. Il t’a tellement fait souffrir que je lui en veux, c’est à son tour maintenant. »

Elle dit ça pour me faire plaisir mais je sais que c’est dure pour elle, partagée entre son amitié pour Drago et la mienne. Je ne veux pas faire la même erreur et lui demandé de choisir comme je l’ai fait lors de la révélation.

« Tu es adorable de dire ça mais tu n’es pas obligée. C’est aussi ton ami. 

- Bref. Raconte-moi ce qui s’est passé d’autre. »

Je lui raconte sans trop les détails de mes sentiments, j’ai dit que j’étais indifférente à lui, mais ce n’est pas vrai, je n’ai jamais su l’être, j’éprouve de la haine, une haine profonde à son égard mais je la garde pour moi, même Jasper ne le sais pas. Pour lui c’est du passé, on vit pour le futur et c’est vrai. Mon futur avec LUI.

« Et toi avec Blaise ? 

- J’avais chaud dans la grande salle alors je suis sortie pour marcher dans le parc. Quelqu’un me suivait, et trouillarde comme je suis, j’ai accéléré le pas, sans me retourner, mais il m’a rattrapée et a posé ses deux mains sur mes épaules. J’ai crié comme une folle mais il a parlé et j’ai arrêté pour écouter mon "agresseur" qui n’était que Blaise. »

Je rigole tellement que je manque de m’étouffer avec ma salive, du coup c’est elle qui se marre en boudant un peu.

« Bon la baleine, t’as fini ? 

- BALEINE ? 

- Bien sûr. »

Je prends mon oreiller et la martèle de coup. Bientôt épuisées, nous arrêtons.

« Tu peux finir ton histoire avec Blaise.

- Merci. Il m’a murmuré un "pardon" à l’oreille. C’était... érotique venant de sa bouche.

- Erotique ? Tu es en manque ou quoi ?

- Roooh, mais non, Mais Blaise n’est pas BGS pour rien, puis toi aussi tu as couché avec, tu sais comment il peut être. 

- Oui oui, bon passons. 

- Il m’a dit qu’il me trouvait super jolie ce soir et que s’il aurait été mon copain il ne m’aurait jamais laissé seule. Qu’il était encore désolé. Que je lui manquais, il n’arrivait plus à vivre sans moi. Que j’étais son rayon de soleil. …Aucun commentaire Miss Lagerfeld, tu trouves cela nul je sais mais moi j’aime bien. Puis moi j’avais froid, il s’est approché doucement et m’a pris dans ses bras, j’ai posé ma tête dans son cou, je respirais son parfum hors de prix. Je ne pensais à rien d’autre qu’à lui, j’ai tout oublié dans ses bras.

- Et Lionel ? 

- Lionel aussi. Je sais que c’est ton cousin et que tu l’aimes mais moi j’aime Blaise et je ne pourrai pas rester avec Lionel juste parce que… 

- CHUT ! Je comprends, maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire. 

- Tu ne m’en veux pas ? »

Je la prend dans mes bras et l’embrasse sur la joue.

« Non, je t’adore trop, puis les sentiments ne se contrôlent pas. »


« Allez ma puce, lève-toi !

- Non, veut pas y aller, boude Hermione.

- Mais si, allez debout, puis ton magazine est arrivé. »

J’ouvre les yeux, prend mon magasine et regarde la lettre d’excuse de Lavande, je suis satisfaite. Luna a dû accepter, elles savent que je peux les détruire même si je n’ai rien contre Luna, je l’adore mais elle n’avait pas à accepter les articles de Lavande et Parvati.

« Ton père m’a informé que tu as une séance photo avec lui dans deux jours. 

- A quelle heure ? 

- 15 heures.

- Mais non, Jasper revient. Je veux être là.

- Tu le verras après. »

Je boude et me recouche même s’il est 14 heures.


Direction ma séance photo, je boude un peu.

« Non mais Hermione mets-y du tien, un peu. En plus, Drago ne vient pas. Je n’ai pas eu de nouvelles de lui depuis deux jours. Tu ne sais pas ce qu’il a ? 

- Père, je te rappelle que c’est mon ex et que, par logique, je le déteste donc non, je ne sais pas ce qu’il a. »

Bouh, la menteuse ! Mes paroles le font souffrir. Bien fait.

« Je l’ai juste vu à la réunion des anciens élèves, répond-elle. Après excuse-moi ne pas lui courir après. »

Une fois ma séance photo loupé interminable je cours chez moi.

J’ouvre un peu trop brusquement la porte du salon, Jasper est assis en train de boire un café. Je vais pour lui sauter dessus mais…

« Non je te fais la tête, boude Jasper.

- Pourquoi ? 

- Tu n’es pas venu me cherché à l’aéroport.

- Je suis désolée, mais pour ma défense c’est la faute de mon père. J’avais une séance photo.

- Mouais.

- Et si ça peut te rassurer je l’ai complètement foiré parce que je faisais la tête, je voulais aller te chercher mais j’ai pas pu. En revanche pour me faire pardonner j’ai un cadeau pour toi. 

- Et c’est quoi ? 

- Ça, tu ne le sauras que si tu me pardonnes. » boude la lionne.

Jasper est un amour, mais quand il ne passe pas en premier, il fait la tête. Un de ses rares défaut.

On monte se coucher.

« Tu dors avec moi ?

- Ma surprise, ordonne Jasper en tendant les mains.

- Je pourrai te la donner en main propre mais ça te ferait sûrement moins plaisir. 

- Arrête d’être énigmatique Hermione, j’aime pas ça. »

Je soupire et prend ses mains et le tire dans ma chambre. Je referme la porte d’un coup de pied.

«  Je ne t’ai pas encore pardonnée. »

Je ne réponds rien, la colère commence à monter et le pousse sur le canapé pour qu’il s’assoie. J’enlève rapidement ma robe pour rester juste avec mon bustier dentelle, mon string assorti et mes jarretelles qui tiennent mes bas.

« C’est ça ton cadeau mais si tu préfères, je l’enlève et je te le donne » grogne Hermione, énervée.

Il ne répond rien, je boude un peu et lui tourne le dos. Je l’entend se lever et se diriger vers la porte, mais au lieu de l’ouvrir et sortir, il la ferme à clé et revient me voir. Il pose ses deux mains sur mes joues et me relève la tête.

« J’aime beaucoup mon cadeau, tu es le plus joli cadeau qu’on m’ait fait. » dit-il la voix rauque due au plaisir

Il m’embrasse doucement, j’aime cette douceur. Je me colle à lui et comprend le son de sa voix. Je souris.

« Ce n’est pas drôle, miss Lagerfeld. 

- Je suis rassurée. 

- Pourquoi ? 

- Je te fais toujours autant d’effet.

- Evidement, tu m’as trop manquée. »

En me parlant il défait mon bustier.

« Ton cadeau est sympa mais il va me gêner pour ce que je vais te faire. 

- Et que vas-tu me faire ? demande-t-elle innocemment.

- Tu verras, mais je peux t’assurer que tu vas aimer. »

Ses deux mains se trouvant dans mon dos descendent sur mes fesses. Il me soulève, j’enroule mes jambes autour de lui, on se dirige vers le lit ou il m'allonge délicatement. Sa bouche dérive rapidement sur ma poitrine alors que ses mains expertes s'activent pour retirer le reste de mon cadeau. Ses doigts glissent dans mon intimité pendant que l'une de mes mains vient prendre sa queue pour le masturber, l'autre caresse sont dos tendrement.

« Tu es si trempée, mon Hermione, grogne-t-il alors qu'il maltraite délicieusement sa poitrine.

- Juste pour toi. » gémit-elle.

Rapidement il enlève ses doigts sous mes protestations, mais son érection vient vite mon combler de bonheur.

« Jasper ! »

A chaque poussée, il vient taper au fond de mon ventre, mon orgasme monte rapidement, je sens que lui aussi va venir. Nous atteignons ensemble le point de non-retour.

Un peu plus tard dans la soirée...

« Alors ta soirée ? 

- J’ai revu Drago. 

- Ça s’est passé comment ? »

Je lui raconte notre rencontre et même le baiser.

« Tu m’en veux ? 

- Mais non, pourquoi je t’en voudrais ? 

- Je viens de te dire que j’ai embrassé mon ex. 

- Mais c’est pour le faire souffrir alors je ne t’en veux pas. Il t’a fait de la peine ? 

- Un peu, j’ai repensé à son plan. »

Il me prend dans ses bras.

« Ce type s’est fait prendre à son propre piège, mais j’estime qu’il faut qu’il souffre un peu plus mais demain, pour le moment je suis crevé…. Tu as toujours le numéro de ton ex ?

- C’est une question piège ? demande Hermione, méfiante

- Non, sourit Jasper

- Oui.

- Parfait. »


« Alors c’est quoi ton plan ? sourit Hermione.

- Appelle Drago, dit Jasper, neutre.

-  Pardon ? »

- Appelle le, dit-il sensuel

- Pourquoi ? »

Il s’approche de moi et m’embrasse doucement, ses doux baisers dérivent dans mon cou, remonte sur mon oreille pour sucer le lobe.

« Appelle le, on va s’amuser. »

Tout en m’embrassant, il me donne mon portable. Je fais le numéro. Jasper m’approche du lit je m’y allonge, Jasper sur moi, mes boutons de chemise sautent les uns après les autres, les mains de mon homme s’amuse avec ma poitrine, j’adore quand il fait ça. Je commence à respirer plus fortement.

« Allo ? Hermione ? Que veux-tu ? »

Je vais pour ouvrir la bouche mais Jasper me prend mon portable. Il se relève, je vois ou il veut en venir, a peu près.

«  Drago ? demande Jasper.

- Oui. Que veux-tu ? demande le blond d’un ton surpris.

- Et toi ? Que veux-tu à ma fiancée ? J’ai appris que tu lui avez parlé à votre réunion. 

- Elle t’a aussi dit qu’elle m’avait embrassé ? 

- Oui. 

- Alors pourquoi tu m’appelles ? 

- Hermione a un truc à te dire. » dit Jasper.

Jasper me redonne le téléphone, je le regarde de travers.

« Je lui dis quoi ? murmure Hermione.

- Ce que tu veux mais occupe-le. » répond-il.

Jasper se met à genoux devant moi, je prends ma baguette, je murmure un sort de mon invention pour empêcher Drago de pouvoir raccrocher, très pratique quand on s’engueule. Jasper commence à embrasser ma cheville puis remonte , ses doigts aussi qui eux passe déjà sous ma jupe pour retirer les bouts de dentelles, moi je m’allonge et colle le téléphone à mon oreille.

« Hermione ? Tu es là ? Tu veux quoi ?

- Euh, … je veux quoi ? dit Hermione, haletante.

- Oui ? Tu veux me dire un truc ? Moi qui pensait qu’on s’était tout dit à Poudlard. 

- Non, j’avais un autre truc à dire. 

- Et c’est ? 

- Oh Merlin ! » crie-t-elle.

Jasper vient d’introduire un doigt en moi.

« C’est ça que tu as à me dire ? "Oh Merlin" ?!

- Euh non, répond-elle, un peu gênée.

- Ba alors c’est quoi ? 

- Jaspeer… soupire-t-elle. 

- Mais bordel tu fais quoi ? s'énerve le blond.

- Rien… Rien … Mmmm. »

Jasper a mis sa tête entre mes cuisses.

« Bon tu veux quoi ?

- J’ai un trouuuuuuu de mémoireeeeee.

- Mais tu fais quoi ?

- Continuuue. » gémit-elle.

Jasper s’amuse avec mon clitoris, je craque.

« Bon tu vas répondre ?!

- Oooh… gémit Hermione.

- … »

Je continue de prendre mon pied, j’ai lâché le téléphone mais il est toujours aussi proche de ma bouche. Je ne fais plus attention à mon ex.

«  NON MAIS BORDEL T’ES EN TRAIN DE PRENDRE TON PIED AU TELEPHONE ?! TU ES BARGE ?! »

Je peste contre mon téléphone qui ne veut pas raccrocher. Et puis ses cris me torturent et résonnent dans ma tête.

J’essaye de reprendre ma respiration normalement alors que Jasper prend mon téléphone posé sur le matelas.

« Tu fais quoi ? gémit Hermione.

- Deux minutes ma douce. » dit Jasper.

Il s’allonge à côté de moi, mais c’est pas juste il a toujours ses vêtements. Alors qu’il parle avec mon ex, je défais la chemise de mon amoureux et lui embrasse le torse, le lèche, le mord, mais il n’aime pas.

«  Alors Malefoy ? Tu as aimé écouter ? Hermione, stop ! 

- Non j’ai pas envie tu m’as trop… excitée, répond-elle.

- Pourquoi vous faites ça ? demande Drago

- Vois-tu, je n’ai pas aimé la peine que tu as fait à ma petite amie. Mione !

- Elle, souffrir ? Tu inverses pas les rôles ? » grogne Drago.

On se sourit, je continu de l’embrasser un peu partout, mais mes mains dérivent sur sa braguette.

«  Mione ! Pas ici !

- Si, ici » dit-elle en relevant la tête.

Je joins le geste à la parole et commence à branler mon petit ami en mettant mon pouce là où ça plait à monsieur. Je le prend même dans ma bouche.

« Donc tu avoues que tu aimes encore ton ex-femme ? C’est tout ce que je voulais savoir. »

Mon amoureux raccroche le téléphone, je le fixe, sortant son érection de ma bouche.

« Alors tu voulais le faire avouer ?

- Oui. 

- Pourquoi ? Ça nous apporte quoi ? 

- Le plaisir. Le plaisir. »

Je m’allonge à côté de lui.

« Je ne te savais pas comme ça.

- On a tous des cotés cachés, et je ne supporte pas que l’on fasse mal aux gens que j’aime. »

Il m’embrasse doucement, je réponds au baiser mais je ne suis pas présente. Ses douces mains me caressent la poitrine, je n’ai pas fini ce que j’avais commencé alors on va finir. Il se pose sur moi j’écarte les cuisses, il me pénètre et me fait l’amour, je simule à peine.

Je repense à ce qu’on a fait à Drago.

Ça ne se fait pas, JE ne le fais pas, ce n’est pas digne de la Gryffondor que je suis. Une fois que Jasper se pousse de moi, je lui tourne le dos et ferme les yeux pour être tranquille.

« J’ai du boulot, j’y vais. » dit Jasper en m'embrassant sur la joue.

Je n’aime pas quand il fait ça. Je me sens comme une pute : il baise et s’en va. Drago ne faisait pas cela. Il avait ses défauts, mais pas celui-là. Une larme coule sur ma joue. Je me sens horrible d’avoir fait souffrir Drago. Bien sûr que d’un côté, ça soulage mais de l’autre ce serait m’abaisser à son niveau. Puis je n’ai jamais été d’une nature à faire souffrir les autres, je les manipule et très bien même. Je hais Drago, je le hais tellement. J’ouvre les yeux alors que des larmes coulent sur mes joues, je prends ma baguette dans mes doigts et la fait tourner, ça fait tellement longtemps que je m’en suis pas servi. Ça me manque, la magie me manque mais pour Jasper je m’abstiens.

Il faut que je change d’air. Je m’habille puis transplane directement sur le chemin de traverse, je marche tranquillement savourant chacune odeur, chacune boutique, chaque personne bizarre. Je m’assoie à la table d’un café, j’ai toujours aimé cet endroit, je ferme les yeux de bonheur.

« Qui te fait sourire ainsi ? » demande Ginny.

J’ouvre les yeux et voit ma petite rousse préférée, je lui saute dans les bras dans un cri strident.

«  Tu m’as manquée !

- Toi aussi !

- Alors tu deviens quoi ? Harry m’a dit que vous faisiez un break, dit Hermione.

- Oui c’est plus comme avant, mais je sais qu’on reprendra. »

On se raconte nos petites histoires pas très importantes mais on vient au sujet délicat « Drago Malefoy »

« Alors, Malefoy et toi ? 

- Je ne veux pas vraiment en parler. 

- Je sais, mais je l’ai croisé, il ne va pas bien. 

- M’en fiche. 

- Je peux te poser une question ? 

- Oui. 

- Et tu y répondras ?

- Oui. » bougonne Hermione.

Elle rigole doucement. Elle m’a eue, ma Gryffondor.

« Tu ressens quoi pour Drago ? 

- Je le hais. 

- Une haine comment ? Comme quand on était à Poudlard avant que tu sortes avec ? Ce genre de haine ou une haine différente ? 

- Non mais c’est quoi ta question ? demande Hermione, énervée.

- Tu n’as pas répondu ! Pourtant elle n’est pas compliquée. 

- Plus que tu ne le crois, dit Hermione pour elle-même

- Tu disais ? demande la rousse amusée

- Il faut que j’y aille ! »

Je me lève rapidement, jette quelques gallions sur la table, et pars d’un pas rapide. Je marche tête basse et finit par percuter quelqu’un. Je tombe sur les fesses, je regarde toujours par-terre en me frottant la tête. Je vais pour engueuler le crétin qui m’est rentré dedans mais quand je relève les yeux je reste bouche bée devant cet apollon, blond, les yeux bleus, un air de famille Malefoy.


A suivre...

Chapitre 19

Beta : Anelo7


PDV Hermione

PDV Drago


« Oh je suis désolé ! Je ne regardais pas ou j’allais ! »

Il me tend sa main que je prends pour me relever, sans le vouloir je me retrouve collé à lui.

« Non c’est moi qui ne regardais pas ou j’allais. »

- J’espère que tu n’as as trop mal à la tête parce que moi j’ai mal au menton. »

- Désolée. »

L’apollon rigole, même son rire est attirant.

« Au fait je m’appelle Scorpius Malefoy. 

- Je me disais aussi, marmonne-t-elle.

- Pardon ? J’ai peur de ne pas comprendre. 

- Disons que je suis un peu en froid avec les Malefoy. 

- Tous les Malefoy ? 

- Ah Scorpius, tu es là !... Hermione, dit Drago qui arrive.

- Non juste avec lui, répond-elle froidement à Scorpius.

- Mon cousin ?

- Bon on y va Scorpius ? dit Drago, gêné.

- J’espère te revoir, jolie demoiselle. 

- Compte pas là-dessus. » dit Hermione, toujours froide.

Elle s’en va rapidement.

«  Ouais ! C’est ça, Barre-toi ! » s’écrie Drago.

Non mais tu es con, mon pauvre Drago ?! Tu pouvais pas dire autre chose ? Non il a fallu que tu fasses ton fier devant ton cousin.

Hermione se stoppe. Bon, trouve un truc à dire, n’oublie pas, tu veux la récupérer.

Je la vois qui revient vers nous avec u air furieux. Pas bon pour moi, mais je ne le montre pas, des fois ma fierté est utile.

« Quoi Malefoy, tu veux encore souffrir ? murmure Hermione.

- Non je veux te récupérer. » lâche-t-il de but en blanc.

Elle se recule choquée.

« Tu veux quoi ? demande Hermione.

- Ne m’oblige pas à le répéter. 

- Tu as une drôle façon de le montrer. 

- Je n’ai jamais été doué pour ce genre de choses. 

- Surtout que c’était que du vent ! » dit-elle glaciale.

Elle m’envoie un regard qui ferait fuir la mort elle-même, elle jette un coup d’œil à mon cousin.

« J’espère que tu n’es pas comme LUI. » dit Hermione à Scorpius.

Elle s’en va pour de bon.

« Tu l’aimes vraiment ?  demande Scorpius.

- Ouais. 

- Elle est trop sexy ! 

- Pas touche ! J’ai suffisamment de concurrence sans, qu’en plus, mon cousin se rajoute à la liste, et puis elle a un copain. 

- Vu comment elle me matait, je pense que ça aurait été un jeu d’enfant. 

- Et si tu lui disais ton âge pour voir ? 

- Le même que le tien ! 

- Ah bon ? Je croyais que tu venais d’avoir tes ASPIC il y a quelques mois ? 

- Nia nia. »


Je rentre furieuse chez mes parents, mon père et Jasper sortent ensemble du bureau.

«  Lionel veut te parler dans le salon rouge. »

Je le rejoins et m’assoie à côté de lui, je lui prend la main.

« Tu es au courant ? demande Lionel.

- Oui. Tu es triste ? 

- Pour le moment oui mais je sais que ça ira mieux dans quelques temps. »

Je l’embrasse sur la joue et le prend dans mes bras. Pour une fois que ce n’est pas moi qui est besoin de réconfort.

« Faut que je te dises un truc, soupire Lionel.

- Vas-y. 

- Je sais que tu n’aimes pas les surprises, alors je te le dis. Jasper va te demander de t’épouser ce soir, au dîner, devant tout le monde. »

- Merci de m’avoir prévenue, tu as raison, je l’aurai mal pris. »

- Tu vas lui dire quoi ? »

Je souris.

« Allez dis-moi ! dit Lionel

- J’ai croisé le cousin de Drago, c’est bizarre, je ne me souvient pas de lui. Il est super sexy, je ne l’aurai pas loupé pourtant, il ressemble assez à Drago en plus merdeux. 

- Comment s’appelle-t-il ? 

- L’apollon s’appelle Scorpius. 

- Oublie Mione. 

- Pourquoi ? 

- Pour plusieurs BONNES raisons, tu vas te fiancer ce soir, j’espère, et il a dans les 18 ans, explique-t-il.

- Dommage il est trop sexy. Je me demande au lit ce qu’il donne. »

- HERMIONE !!! »

- Ca va je plaisante ! Comme si j’allais tromper Jasper. »


Je me fais toute belle pour mon amoureux. Pour ce dîner, il y a toute la haute société. On frappe à ma porte. Jasper est là en costume, parfait comme à son habitude. On part au dîner, je n’aime pas trop ce genre de repas trop chic. Le dîner se passe tranquillement, je ne montre pas que je sais. Jasper est plus sur les nerfs que d’habitude.

« Ca va mon amour ? demande Hermione.

- Oui oui. » dit-il évasif.

Après le dîner, calme et sans demande, on passe au bal. Eurk.

« Vous formez un magnifique couple, nous dit une vieille femme.

- Merci. »

La vielle se tire. Durant toute la soirée, ça s’est passé ainsi, à nous bourrer de compliment que la plupart ne pense pas.

« VOTRE ATTENTION S’IL-VOUS-PLAÎT. J’ai une annonce importante à faire. »

Un cercle se fait autour de nous, Lionel me fait un clin d’œil, mon cœur bat plus vite. Jasper se tourne vers moi, il prend ma main gauche et met un genou à terre.

«  Hermione Lagerfeld, quand je t’ai vu pour la première fois, j’ai tout de suite su que tu serais une personne importante dans ma vie et que je ne voulais plus passer une journée sans toi. Tu es devenu en quelques jours seulement mon cœur, l’air qui me permet de respirer, ma seule raison de vivre. Je veux rendre aux yeux de tous notre relation officielle. C’est pour ça que ce soir, je te demande si tu accepterais de m’épouser ? »

Je le force à se relever. Je remets son nœud papillon en place même s’il n’en pas besoin, mes deux mains arrive dans les siennes, je croise mes doigts avec les siens, je les porte à mon visage, je ferme les yeux. Tout le monde retient son souffle.

« J’accepte de t’épouser, MAIS juste pour le meilleur. »

Je fais rire tout le monde mais lui seul et mes proches comprennent le vrai sens de ma phrase.

Il m’embrasse un baiser chaste et rapide. Il me passe la bague au doigt, qui fait 200 carats à vue d'œil.

« Elle est magnifique, murmure-t-elle.

- Rien en comparaison de toi. » murmure-t-il à mon oreille.

Je reste blottie dans ses bras mais chastement pour la soirée alors que j’ai qu’une envie. Lui ne montre rien, mais quand je croise son regard je sais qu’il est comme moi. La fin de la soirée approche, j’en ai marre, je me tortille sur mes talons.

«  J’en ai marre, j’ai mal partout. » bougonne Hermione.

Jasper me fait un de ses plus beaux sourires gentils. Il se retourne vers le groupe d’homme d’affaires avec qui il discutait.

« Veuillez nous excuser, mais ma fiancée est fatiguée, dit Jasper.

- Bien sûr, nous comprenons, et puis une si charmante demoiselle ne doit pas se fatiguer. » répond l'homme.

Il me fait un baise-main, nous partons sous les regards de toutes les personnes restantes.

Je m’affale sur mon lit et ferme les yeux soupirant de bonheur, les mains sur mon fiancé. Ça me fait bizarre de prononcer ce mot, je ne voulais pas me marier avec Drago. Bon après je voulais, mais au départ non, mes réactions étaient différentes. A chaque fois qu’il prononçait ce mot, j’étais rempli de bonheur. Là aussi je le suis, bien sûr mais ….

Il y a ce « mais », qu’il n’y avait pas avec Drago, aussi salop qu’il soit.

« A quoi penses-tu ? »

Je me tourne vers lui et lui caresse la joue.

« A toi, mentit-elle.

- Tu es un amour.

- Tu sais que je t’aime ? » dit-elle souriante.

- Tu ne m’as pas dit que tu avais mal partout ? »

Je me mort la lèvre inférieure alors qui enlève mes chaussures et commence à me masser, il masse d’ailleurs toutes les parties de mon corps. On passe la nuit à fêter nos fiançailles.


Une semaine est passée, l’annonce de mon mariage -dans six mois- a fait le tour de la planète.

Je me rend pour remplir des papiers pour mon futur mariage.

C’est à mon tour après 20 minutes d’attente. Je m’avance.

«  Votre nom ? demande la dame.

- Hermione Lagerfeld. »

La secrétaire cherche dans son ordinateur.

« Je n’ai pas, désolée. 

- Comment ça vous n’avez pas ? 

- Non miss, êtes-vous sur de votre prénom. 

- NON MAIS VOUS CROYEZ QUOI ? QUE JE SUIS STUPIDE ?! BIEN SÛR QUE JE CONNAIS MON PRENOM ! » hurle-t-elle.

La secrétaire, intimidée, recherche encore dans son ordinateur.

«  Euh, désolée miss mais vous n’êtes nulle part. »

« Non mais je n’ai pas disparu de la circulation. »

«  Regardez vous-même. »

Elle tourne son ordinateur vers moi, effectivement je n’y suis pas. C’est bizarre c’est quoi ce bordel surtout ?!

« Vous n’avez pas un deuxième prénom ? 

- Non.

- Un autre nom de famille ? … D’un ancien mariage ? 

- Impossible j’ai divorcé. 

- Je peux quand même vérifier, on ne sait jamais. 

- Hermione… Malefoy. » grimace-t-elle.

La secrétaire tape sur son ordinateur alors que je peste toute seule.

« Non mais c’est impossible, j’ai signé les papiers et lui aussi vu qu’il voulait tant ce divorce. Puis pourquoi ça marche pas. Non mais franchement. »

La secrétaire se racle la gorge m’interrompant. A l’expression de son visage ça ne me paraît pas bon.

« Alors ? demande Hermione.

- Je vous ai trouvée sous le nom de Madame Hermione Malefoy. 

- Mais le divorce a été prononcé. 

- Les papiers ne sont peut-être pas arrivés. 

- Ça fait plus de 9 mois. 

- Allez voir votre anci-… votre mari. »

A sa phrase, je connecte mon cerveau, je suis encore mariée à Drago. Je suis encore mariée à Drago. Je pose les papiers que j’étais venu apporté, puis je repars, comme un zombie. La phrase tournant en boucle dans ma tête. Je suis encore mariée à Drago. Je suis encore mariée à Drago. Je suis encore mariée à Drago.

Je monte dans ma limousine.

«  Ou allons-nous Miss ? » demande le chauffeur.

Je percute quand mon chauffeur me parle.

« A mon château. 

- Chez vos parents, miss ? 

- Non, chez Drago. »

Le chauffeur se décompose, mais me conduit là-bas. Durant le trajet, ma léthargie se transforme en colère. J’en tremble de fureur. Je ne laisse pas le temps à mon chauffeur d’ouvrir ma porte que je suis déjà dehors, je l’ai au passage bousculé. Je me précipite sur la porte d’entrée débarrée comme toujours.

«  DRAGO LUCIUS MALFOY » hurle-t-elle.

Mon ancien majordome arrive.

«  Madame Malefoy ? Pardon, Miss Lagerfeld ? demande le majordome.

- OU IL EST ? »

Il me montre du doigt, le salon rouge. Bizarre, il a toujours détesté ce salon. C’était mon salon. Je sors ma baguette et fait exploser la porte. J’entre dans la pièce, il est là, assis tranquillement en train de boire son foutu thé. Je me demande s’il est surpris de me voir. Je le menace avec ma baguette.

« Félicitations… lâche-t-il d'une voix éteinte.

- Pardon ? demande-t-elle baissant sa main.

- C’est-ce qu’on dit à un couple quand il va se marier, non ? 

- Euh, oui. »

On reste là, à se fixer. J’en oublie presque la raison de ma venue.

« Pourquoi tu es là ? Que me vaut le plaisir de ta venue ? A moins que tu adores exploser la porte des gens ? 

- JE SUIS ENCORE CHEZ MOI. ALORS JE FAIS CE QUE JE VEUX !

- Ça ne me dit pas ce que tu fais ici. 

- Tu n’en as pas une petite idée ? » grogne Hermione.

Je m’amuse un peu de la situation. Bien sûr je sais ce qu’elle veut, elle a compris que je n’avais pas signé les papiers. Puis je veux profiter au maximum de sa présence, d’elle tout simplement parce que ça me manque. Même si elle détruira toute notre demeure, je m’en fiche, elle est ici, en face de moi. Je dois me trahir en souriant légèrement car elle explose.

« DRAGO MALEFOY ! Tu vas me signer ses foutus papiers de divorce maintenant !!

- Non ! 

- Oh que si ! Tu vas le faire et TOUT DE SUITE. Ça fait neuf mois ! Tu as joué Drago, Tu as perdu. Assume tes actes et signe ses papiers ! 

- Pour que tu puisses t’amuser en paix avec ton NOUVEAU copain. 

- C’est la meilleure ça ! TU as joué avec moi, TU m’as brisé le cœur, alors ne me reproche pas de vivre ma vie alors que dans l’histoire c’est MOI qui a le plus souffert !! Mais, ajoute-t-elle d’un ton moqueur, à en juger par ton état je penses que tu dois avoir mal. J’espère que tu as mal Drago Malefoy, reprend-elle plus froidement. Signe ses papiers sinon je te les fais signer par la force ! Tu as une semaine. »

Je m’en vais comme je suis venue, en claquant les portes et en explosant la porte d’entrée. Je rentre chez moi, énervée comme jamais. Jasper n’est pas là mais Lionel lui est ici. Je lui raconte ce qu’il se passe.

C’est vrai que je fais pitié à voir Je ne me suis pas coiffé depuis plusieurs jours, habillé non plus, lavé encore moins. Pas récemment. Je ne réponds pas au coup de téléphone, je suis comme mort de l’intérieur.


Une semaine est passé, j’ai ressorti les papiers du divorce. Ils sont comme je les avais laissés, c’est-à-dire avec une case vide à la place de ma signature. Hermione les a signés, je fixe sa signature. Je passe mes doigts sur celle-ci, mes yeux me piquent.

« Oh non Drago, tu ne vas pas pleurer. 

- Père ? s'étonne Drago

- Elle a enfin découvert. 

- Oui….

- Fils, il faut que tu te reprennes. Cette situation dure depuis maintenant plusieurs années. Avoue-lui ce que tu as réellement au fond du cœur et le plus important : depuis quand ça dure. Ne lui ment pas et ne te ment pas à toi-même. Ça sauvera surement ce qui reste que votre couple. 

- Je ne vois pas de quoi vous parlez. 

- Drago. Tu l’aimes et cela depuis votre mariage, tu es tombé amoureux d’elle alors que tu étais déjà marié. Dis la vérité, achève-t-il d’une voix plus grave, autant à toi qu’à elle. »

Mon père transplane directement.

Hermione arrive.

« MES PAPIERS ! »

Je ne réagis pas.

«  DRAGO MALEFOY, REAGIS ! »

Je ne la regarde pas, je respire fort me concentrant pour dire ce que je ressens comme mon père me l'a conseillé. Mais c’est pas facile de dire ses sentiments.

«  DRAGO LUCIUS MALEFOY »

Je plonge mon regard dans le sien.

« Je t’aime Hermione. Je t’aime VRAIMENT. » dit-il d'une voix tremblante.

Ça y est, je l’ai dit. J’ai réussi. Je suis plutôt fière de moi. C’est la première fois, sincèrement tout du moins.

Elle est estomaquée.

Je reprends mes esprit. Il m’a dit : Je t’aime.

Il m’a dit je t’aime. Il a l’air si sincère.

Je le fixe, droit dans ses yeux remplis de tristesse, ses yeux qui m’ont tant fait souffrir ces derniers mois, je tiens ma revanche.

« J'aime te détester mais je déteste t'aimer... Je ne veux plus JAMAIS te voir. Tu as joué, tu as gagné les premières bataille mais tu as perdu la guerre. Il ne fallait pas t’attaquer à moi. »

Je m’en vais sans me retourner, le laissant planté sur place. En oubliant mes papiers. Pas grave je reviendrai avec Jasper et Lionel.


Avec Lionel on part chez lui. Enfin, chez moi. Chez nous, quoi … Bon peu importe. Mais il n’y est pas. Par contre la chance est avec nous car on le croise dans les rues de Londres.

Les gardes du corps de Lionel ont entouré Malefoy et le menace.

« Malfoy ! Tu tombes bien ! As-tu signé mes papiers ? 

- Non, répond-il tristement.

- Et je pourrais savoir pourquoi ? 

- Tu sais pourquoi. » dit-il blessé

Les gardes du corps de Lionel le menace toujours. On attend sa réponse, il ne dit rien mais me fixe intensément. J’en suis troublée, mais essaye de ne rien laisser paraitre. Par contre lui, sa tristesse se laisse de plus en plus voir, des larmes coulent même sur ses joues. Il va neiger demain, un Malefoy qui pleure.

« Pourquoi ? Je te l’ai dit et je vais te le REdire Hermione Malefoy. Je t’aime. Tout simplement parce que je t’aime. Tu es la personne la plus importante à mes yeux et je m’en suis rendu compte au moment où je t’ai perdue. Je sais que j’ai agi juste dans mon intérêt et celui de mes parents. Mais je n’avais pas prévu de tomber amoureux de toi. Je savais que j’avais des sentiments à ton égard, depuis des mois, voire des années mais je les ignorais, je pensais que mon cœur n’était pas capable de t’aimer, mais je me suis trompé. Je sais que j’ai agi comme un con et je comprendrais si tu ne veux plus me voir dans ta vie, mais sache que je regrette SINCEREMENT ce que je t’ai fait endurer. »

Je ne l’ai pas lâchée des yeux, je veux qu’elle comprenne que je tiens sincèrement à elle, je serais prêt à tout pour la revoir à mes côtés, même ramper à ses pieds.

«  Tu peux regretter. Allons-nous en. »

Ses mots me glacent le sang mais je sais que je l’ai touchée, sinon pourquoi ces larmes ?

Je pars avec Lionel.

« Cela va te paraitre bizarre venant de ma bouche, mais tu devrais lui pardonner. Il est vraiment mal, dit Lionel

- Je ne suis pas prête et je ne sais pas si je le serai un jour… » pleure Hermione.

Je transplane pour être seule.

Je ne sais pas trop ou j’atterris mes jambes n’ont plus la force de me porter, je tombe au sol.

Après avoir pleuré pour des raisons évidentes mais que je refuse de m’avouer, je me relève, j’ai mal à la tête, mal aux yeux. Pourquoi Lionel m’a dit ça ?

« POURQUOI ? »

Énervée contre moi-même et mes sentiments je frappe dans le mur de l’allée déserte dans laquelle je me trouve. J’y met toute ma force, mes doigts craquent, ma main vire rapidement au violet. Peu importe, j’évacue ma colère. Pourquoi ma vie est si compliquée ?! Pourquoi j’ai accepté d’épouser Jasper ?

Je me met en marche, n’allant nulle part, je cherche au fond de moi les raisons. Elles sont évidentes mais j’ai du mal à me les avouer. Jasper a été tellement adorable avec moi, il a été ma bouée de sauvetage après le désastre de ma… rupture, je ne peux pas dire divorce. Je lui dois tellement. C’est une des raisons. Les autres concernent Drago. J’ai peur. Peur de souffrir plus en lui pardonnant.

«  Je refuse de souffrir. Je refuse que tu me fasses souffrir, Drago. » murmure-t-elle.

Je l’ai vue par hasard sortant d’une ruelle, je l’ai suivie, elle était tellement dans ses pensées et moi anéanti. Elle ne me voit pas, pourtant je suis quelques mètres derrière elle. Mon prénom sortant de sa bouche m’a envoyé une décharge dans le cœur. Mes pas m’obligent à me rapprocher d’elle, je me colle à elle sans la toucher, elle s’arrête.

J’ai senti un souffle dans ma nuque, j’ai senti son parfum qui sur lui est terriblement attirant. J’aime cette odeur. Je ferme les yeux.

« Drago. » murmure Hermione.

Je m’attend à ce qu’elle parte en courant ou qu’elle me gifle, mais au contraire elle se recule et se colle à moi. Je vais pour ouvrir la bouche.

«  Tais-toi. » dit-elle, ferme.

Je n’ose plus bouger, ni respirer, mes mains sont moites, j’ai terriblement envie de la prendre dans mes bras, mais je laisse mes bras pendre le long de mon corps. Nous ne bougeons pas, ignorant le regards des passants autour de nous.

Ma reine finit par se détacher de moi, je ne veux pas qu’elle parte je pose doucement mes mains sur ses bras. Je me rapproche doucement d’elle, je ne veux pas qu’elle s’enfuit.

« Pourquoi ? » souffle-t-il à son oreille.

Sa question est simple mais je sais ce qu’il veut.

« Juste pour essayer de t’oublier. 

- Tu n’en as pas envie. »

Je sais que ce n’est pas une question mais j‘y répond quand même.

« Non. » s'étrangle-t-elle

Elle se pousse de moi et s’en va tranquillement.

« Reviens-moi, tu fais une erreur. Tu le sais. »

Il ne croit pas que je l’ai entendu, pourtant.

« Je sais. » dit-elle.

Je sens son regard brulant de désir sur moi.

« Pourquoi l’épouses tu ? demande Drago.

- Je ne sais pas. 

- ALORS POURQUOI ? »

Surpris par ma soudaine colère, elle se retourne. Je m’attend à ce qu’elle aussi se mette en colère mais elle revient doucement vers moi.

«  Parce que. » dit-elle doucement.

Elle va pour repartir mais je pose mes deux mains sur ses joues et colle mon front au sien.

« Drago… supplie Hermione.

- Tu en as autant envie que moi. »

J’ai envie de lui dire que, de toute façon, on est encore mariés, mais ça la mettrait en colère, je ne veux pas gâcher mes chances.

« Il m’a sauvée, Drago. 

- Il t’a sauvée, avec lui tu survis. Mais avec moi tu pourrais vivre, vivre pleinement. Tu pourrais être entièrement toi, utiliser la magie comme bon te semble -oui, Milli me la dit. Tu sais que toi et moi c’est pour la vie, tu l’as toujours su, moi j’ai mis plus de temps à le comprendre mais j’ai ENFIN compris que je ne pouvais vivre sans toi. Tu es toute ma vie Hermione Malefoy. Je t’aime, je veux passer le reste de ma vie avec toi. Je t’en prie, ne l’épouse pas. Reviens vers moi. »

Durant ma tirade, je ne l’ai pas lâchée du regard, je veux qu’elle comprenne que je suis sincère, pour la première fois de ma vie, je le suis. Elle hésite, ses yeux se ferment.

« Laisse-moi entrer dans ta vie Hermione. »

J’approche doucement mes lèvres des siennes, nous ne sommes qu’à quelques millimètres, elle comble le vide. Je soupire de plaisir. Elle y met toute sa frustration, tout son amour, moi aussi, pour la première fois de ma vie à 23 ans, j’embrasse la femme de ma vie.

«  Pardon. » dit-elle les larmes aux yeux

Elle se pousse de moi et s’en va en courant. Je ne rentre pas chez moi et part chez Blaise et Milli.

« Salut mec ! dit Blaise.

- Je l’ai embrassé… sourit Drago.

- Enfin !!! Elle est où ? demande Millicent.

- Je ne sais pas elle est partie en courant. » explique Drago.

La joie qui émanaient de mes amis vient de tomber mais mon sourire reste sur mes lèvres.

« Pourquoi tu souris alors ? demande Blaise.

- C’est simple : il l'a faite douter, et elle a aimé ce baiser autant que lui. Elle est partie parce qu’elle doute deux fois plus qu’avant, explique Millicent

- Parce qu’elle doutait ? demande les garçons.

- Bien sûr. Elle ne t’a jamais oublié, Drago. »

On fait tous les deux des têtes bizarres, et Milli rigole.

«  Elle ne me l’a jamais dit certes mais c’est le cas. Disons qu’elle t’a recalé dans un tiroir caché. Là, ce petit tiroir est ouvert. 

- Et tout ce qu’elle m’a dit à Poudlard, et ailleurs aussi. 

- Elle s’est forcée à le penser, c’est sûr qu’elle n’a pas eu trop de mal parce qu’elle avait tellement de haine en elle. Et son côté Gryffondor et rancunière comme pas deux l’ont poussée dans le bon sens pour te haïr. Mais au fond de son cœur elle t’aime toujours, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle épouse Jasper. »

Devant mon air ahuri, Millicent nous regarde blasé.

« Mais qu’est-ce que je vais faire de vous deux ? grogne Millicent.

- Ohhhh !! protestent les garçons.

- Elle épouse Jasper pour ce persuader qu’elle t’oubliera une fois le mariage fini et que sa souffrance sera derrière elle. »

- Je pigerai jamais rien aux filles, soupire Drago.

- Moi j’ai tout compris ! dit Blaise, fier de lui.

- je serai toi je ferai pas trop le fier !

- Pardon mon rayon de soleil.

- Tu es pardonné ! »

Je me racle la gorge pour leur rappeler ma présence. Les connaissant, ils seraient allés plus loin.

« Donc elle va épouser Jasper ? demande le blond.

- Sauf si tu l’en empêches. Et vu que tu n’as pas signé les papiers, techniquement elle ne peut pas. » dit Millicent.

On est tous soulagés.

« Va la voir Drago. Ne lui laisse pas le temps de réagir, dit Millicent.

- C’est une façon délicate de me foutre à la porte. 

- Oui ! se moque Blaise.

- Blaise !! Voyons ! ….. Euh Oui ! »

Ils rigolent comme deux perdus mais je prendrais leur place parce que eux ils sont avec leur moitié.

Je transplane chez les parents d’Hermione. Les gardes me laissent entrer, je ne sais pas par quel miracle d’ailleurs. Je frappe à la porte.

« Drago ? Que fais-tu ici ? demande Karl.

- Je suis venu voir Hermione. 

- Ce n’est pas vraiment le moment. 

- Si, il tombe bien lui ! grogne Jasper qui arrive.

- Jasper. » murmure Hermione.

Hermione tient la main de Jasper. Ça me fait mal.

« Allons dans le salon. » dit Hermione

Nous partons tous les trois. Jasper ne lâche pas Hermione. Je ne vais pas lui sauter dessus. Jasper claque la porte, ce qui fait sursauter Hermione qui ne me regarde pas. Lui aurait elle dit ?

« Que fais-tu ici ? demande Jasper à Drago

- Je suis venu parler à Hermione, répond le blond calmement.

- Lui parler ou l’embrasser ? grogne Jasper, énervé.

- Jasper. » dit doucement Hermione

Aïe, elle lui a dit. Mais je ne me dégonfle pas.

« Jaloux ? provoque Drago.

- Drago. »

Je grimace, il me broie la main.

«  Me pousse pas à bout, s'énerve Jasper.

- Je tremble. 

- Non mais tu lui trouvais quoi ? » demande Jasper à Hermione.

Il a employé le passé. Se pourrait-il qu’elle ne lui ai pas tout avoué ? Peut être juste le baiser, je croise son regard, suppliant. Oui.

«  Tu peux nous laisser deux minutes Jasper, s’il-te-plaît ? » demande Hermione.

Il l’embrasse me fusillant du regard au passage.

« Je t’attend à côté. » dit Jasper.

Il ferme la porte.

« Non mais tu fais quoi là ? l'agresse Hermione

- Je ne veux plus te laisser partir, je ne veux pas que tu l’épouses. Et je ne laisserai pas passer ma chance. Tu m’aimes Hermione, tu le sais, Milli le sait, la planète le sait, avoue-le. Si j’ai réussis, tu peux aussi le faire, je t’aime tellement. Ne me quitte plus. Tu n’es pas faite pour lui. Toi et moi ma reine.

- Non Drago toi et moi c’est fini. 

- Non au contraire ça commence. Un amour partagé qui va dans les deux sens. Je te donnerai tout. Tout ce que tu veux. Je te demande juste ta présence. Juste toi, tes regards, ton amour. Tu le regretteras si tu l’épouses. Ouvre ce tiroir.

- …

- Les images de Millicent, sourit doucement Drago devant l’air perdu d’Hermione.

- Pourquoi me tourmentes tu ainsi mon petit Dragon ? soupire-t-elle.

- J’aime quand tu m’appelles ainsi, s'approche doucement Drago

- Pourquoi ? 

- Dis-lui … Sinon c’est moi qui lui dit. 

- Drago ne fait pas ça… supplie Hermione.

- Je le fais pour toi, pour nous… Mais je me pose juste une question. 

- Laquelle ? 

- Il est passé où, ton courage Gryffondorien ? »

Je la vexe, mais ça va marcher. Il faut que ça marche, c'est obligé.


Il ne reste que l'épilogue.

xx

 

Epilogue

hermione-drago.jpg

Beta Anelo7


PDV HERMIONE
PDV DRAGO


J’observe ma bague, ma nouvelle bague de mariage, Drago et moi avons renouveler nos vœux de mariage.

« Merlin, qu’elle est belle. Je ne m’en lasserai jamais…

- Elle perd tous son éclat quand elle est à ton doigt. » murmure Drago tendrement à son oreille.

Je passe mes mains sur le beau petit ventre de ma femme et l’embrasse doucement sur la joue.

« Je ne t’avais pas entendu mon petit Dragon.

- J’ai bien vu. »

Je caresse le ventre de ma femme doucement. Elle se retourne brusquement.

« Tu me trouves belle ? demande-t-elle soudain, inquiète.

- Mais bien sûr. Pourquoi me poses tu cette question ? 

- Non mais regarde ! 

Elle tourne sur elle-même. J’observe.

« Euh non je ne vois pas. Désolé.

- Mais regarde ! Je ressemble à un cachalot ! s'énerve Hermione.

- Tu es parfaite même enceinte de 4 mois. 

- Vrai ? demande-t-elle avec une moue adorable.

- Vrai. Aller va faire tes photos. »

Je l’embrasse doucement et part faire ma séance pour femme enceinte. Moi Hermione Malefoy, 26 ans, marié avec l’homme de ma vie et enceinte de jumeaux.

Jasper ? Il est retourné dans son pays, déçu que j’ai choisi Drago. Mais il n’avait pas l’air si triste. M’aimait-il vraiment ? Peut-être au début. Il est même venu me féliciter après mon "deuxième" mariage public.


« Je suis si fier de toi ma reine. Tu es magnifique, sourit Drago

- Tu parles, j’ai le cheveux qui collent et je pue.

- Tu viens de passer quatorze heures à accoucher de deux bébés absolument parfaits et beaux, mais toi tu es magnifique ma douce Hermione. »

Je l’embrasse doucement alors qu’elle sombre dans le sommeil.

Je la contemple, elle et les nouveaux Malefoy. Ma petite fille, ma princesse, et mon fils, mon bébé.

J’attends qu’elle se réveille.

« Bonjour ma douce.

- Mes bébés ? s'affole Hermione

- Ils dorment ? Je vois que je ne compte plus ! s’exclame Drago, à moitié vexé.

- Oh pardon mon amour. »

Elle se relève doucement en grimaçant, je ne bouge pas.

« Tu veux pas t’approcher un peu, je voudrai embrasser mon super mari que j’aime de tout mon cœur. »

Je souris et l’embrasse doucement.

« Fait attention ou tu mets tes mains.

- Désolé de te dire ça Lionel, mais on n’a pas fait nos enfants dans des chambres séparés ! se moque Drago.

- ‘Pas une raison…. Bon vous les avez appelés comment, les enfants les plus médiatisés du moment ? bougonne Lionel.

- Bella et Edward, dit Hermione.

- Jolis prénoms. 

- C’est Drago qui les a choisis. »


«  Je ne suis pas rassurée… grimace Hermione.

- Ce sont jamais que des photos de nos bébés !

- Et si les gens ne les aimes pas ? »

Je me met à rire mais la prend dans mes bras.

«  Tout ira bien. Personne ne les détestera. Regarde les. » sourit Drago.

Les photos démarrent, Hermione est stressée et moi aussi mais je ne le montre pas.

« J’adore cette photo ! sourit Hermione.

- Tu as vraiment fait du bon boulot. 

- Tu m’as bien aidée. 

- Et si on en faisait d’autres ? 

- Ah non ! A moins que tu les portes ! dit Hermione, outrée.

- Euh non, mais là, tu m’excites terriblement et je vais te faire l’amour tout de suite sur notre canapé à 3 000 gallions. »


« Môman ! l'appelle Bella.

- Oui ma puce ? Qui a-t-il ? panique Hermione.

- C’est Ed’, il m’a tapée ! » renifle Bella.

Je prends ma fille dans mes bras et part à la recherche de mon fils.

«  Ah, tu es là ! » dit Drago.

Je tiens mon fils dans mes bras.

« Laisse-moi deviner, Edward t’a dit que Bella l’avait frappé ? soupire Hermione.

- Oui.

- Excusez-vous ! Tous les deux ! menace Hermione.

- Pardon… dirent les enfants

- Maintenant un gros câlin familial ! sourit Drago.

- Eurk » grognent Bella et Edward.

Je rapproche ma femme avec mon bras libre et l’embrasse doucement.

« Eurk ! font les enfants.

- Je vous aime tous. » murmure Hermione.

Les enfants partent pour une autre séance photos avec Drago. Ce sont de vraies stars, même à 5 ans. Les photos font la couvertures des magazines Moldus et sorciers. Certaines photos sont devenues célèbres. Je ne me lasse jamais de les regarder.

« Tiens, d’autres photos de tes anges ! dit Karl, un paquet à la main.

- Merci ! » dit Hermione, excitée.

Je déballe les photos et les regarde. Merlin, il y en a une en particulier de ma petite princesse que j’aime beaucoup… Elle va tous les faire tomber à Poudlard, Drago va pété un plomb…Il y en a aussi de magnifiques de mon Edward. J’en ai des larmes de joie.

Mon mari rentre plus tard avec mes anges.

« Ma douce tu pleures ! s’exclame-t-il, inquiet.

- Pardon. » renifle Hermione.

Je prends ma femme dans mes bras.

« Dit moi. 

- C’est idiot. 

- Dit moi, je peux comprendre ! supplie Drago.

- Je suis heureuse. Juste heureuse.

- Effectivement c’est idiot, rigole-t-il.

- T’avait promis ! boude Hermione.

- Pardon, sourit-il doucement.

- Ça fait huit ans que tu me rend heureuse, bon je l’étais avant, mais tu sais…

- Oui oui, dit Drago, gêné.

- Désolée. Tu m’as offert tout ce que je voulais, un manoir parfait, une vie magique remplie, deux magnifiques enfants, mais tout ça n’est rien en comparaison de l’amour que tu me portes. Cet amour si pure qui me rend la plus heureuse des femmes. Et je ne te remercierai jamais assez. 

- Tu es enceinte ? 

- Non ! Pourquoi ? 

- Tu es super émotive. 

- Je me rend compte que notre période noir était stupide et qu’à ce moment je n’étais pas moi-même, il me manquait quelque chose et c’était toi. 

- Toi et moi pour la vie. 

- A jamais. »


« Moi, Drago Malefoy, Prince des Serpentards, je suis tombé amoureux et pas de n'importe qui. Au début, je suis sorti avec elle par intérêt, juste pour son argent. Il est vrai que mes parents m’avaient forcé, mais je ne nierai pas que j'étais d'accord. Sauf que je me suis fait prendre à mon propre piège, je suis tombé dans ses filets. Au début j'ai tout nié en bloc, en fier Serpentard que j'étais. Nous nous sommes séparés, c'est là, à ce moment, que je me suis rendu compte de mes sentiments pour ELLE. Une fois que je l'avais perdue, je me suis battu pour la récupérer, et pas une fois je n'ai regretté mon choix de retourner à ses côtés car maintenant, je suis le plus heureux des hommes. Et c’est la raison pour laquelle, en ce magnifique jour, je renouvelle mes vœux avec toi et je n'ai pas peur de crier au monde entier que je t'aime.

- Moi aussi je t'aime mon petit Dragon. »

On s'embrasse sous les hurlements de nos enfants qui ont maintenant 17 ans et ont eu leur ASPIC il y a quinze jours.

« Ouais. EURK. Y'a des hôtels ! » se moquent-ils encore.

Ils font rire l'assemblée très peu nombreuse, juste la famille. Ma petite Serpentarde, mon petit Gryffondor et ma femme, ce sont les seules personnes dont j'ai besoin, même si je remercie sa fortune de nous avoir réunis. Ma vie parfaite a commencé par une histoire d’argent.


FIN


Alors cette histoire ? Vous avez aimé ?

Un petit avis ?

Bisous 

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Date de dernière mise à jour : 26/07/2020

  • 19 votes. Moyenne 4.6 sur 5.

Commentaires

  • TWICK
    • 1. TWICK Le 22/08/2014
    Histoire je trouve quelque peu compliqué à lire... Malgré une idée original des passages drôles mouvementés tristes... J'ai été dérangé par le mélange de PV entre hermione et dragon. Parfois j'étais même perdu.... Ça gâche un peu histoire mais franchement tout le reste j'adore...
    Merci
  • Hermione 1888
    • 2. Hermione 1888 Le 11/08/2014
    Coucou ;)
    (Dsl j'ai la flemme de me connecter ^^)
    Ta fic est géniale.
    J'ai adoré de bout en bout.
    Encore bravo ;)))
    Juste une remarque, Jasper est vraiment OOC, m'enfin c'est pas grave parce que j'imagine que t'as juste emprunté le prénom et pas le personnage puisque ce n'est pas un crossover.
    Je suis triste pour le cousin d'Hermione par contre, je l'aurai bien consolé ^^).
    C'est sympa d'avoir imaginé Hermione comme la fille de lagerfeld même si je le trouve complétement OOC aussi ^^)
    Bisous
  • Gwen
    • 3. Gwen Le 05/01/2014
    J'ai vraiment adorée, et j'ai passée un très bon moment à lire cette fiction, alors merci !
  • Solène
    J'aime toujours autant cette histoire. Seul petit défaut, c'est le manque de clarté dans les pensées des personnages et les POV. Après, cela ne gâche en rien l'histoire qui est tout simplement merveilleuse.
  • Cam-cam
    • 5. Cam-cam Le 22/12/2012
    J'ai beaucoup aimé cette histoire. Hermione est vue sous un nouveau jour, c'est vraiment plaisant. Petit point négatif (je l'ai commencée via fanfiction, peut-être que ça joue aussi), on ne voit pas bien la transition entre les deux points de vue. Par exemple au début, j'ai un peu galéré pour m'y retrouver . Aussi, les noms des bébés, j'aime beaucoup twilight mais pas trop les mélanges. Enfin bref, sinon elle était bien
  • mamanlily
    • 6. mamanlily Le 29/11/2012
    j'ai adoré cette fic (je sais encore, mais j'adore tes fic, j'y peux rien) que j'ai lu d'une traite et qui m'a fait faire une nuit blanche..... bisosu
  • hp-drago
    • 7. hp-drago Le 25/10/2012
    Salut Minnie35
    Ouais je sais pour les noms mais j'avoue que je galère toujours pour trouver les noms des enfants, alors je n'ai pas chercher midi à 14 heures... Mais comme tu dis, ils ne finiront pas ensemble, se serait trop...
    Il fallait bien une fin, j'avais épuisé mes idées pour cette histoire.

    En tout cas, je me suis remise à écrire des fictions sur Harry Potter, je l'avance avant de poster !

    bisous
  • Minnie35
    • 8. Minnie35 Le 25/10/2012
    Aaaaaah je kiffe, surkiffe même la fin de cette fiction. Bon je suis déçue des prénoms que tu as donné, je me suis dit que tu aurais pu trouver mieux :) mais au moins dans cette histoire Bella et Edward ne finissent pas ensemble ^^
    Aaaaaaaaaaah je suis triste que ça soit fini sniff
    Bonne continuation
  • hp-drago
    • 9. hp-drago Le 17/10/2012
    Coucou Minnie35
    ne t'en fait pas, même si ça a été triste pour moi de retirer Jasper de la fiction, il ne pouvais pas finir avec Hermione
    et bien sur vu que j'aime les fins heureuses...
    A bientôt pour l"épilogue
    bisous
  • Minnie35
    • 10. Minnie35 Le 15/10/2012
    tu sais que j'ai été en stress pendant tout le chapitre parce que je ne veux pas que Jasper et hermione termine ensemble...

    j'ai la boule au ventre ^^
    Mais ce chapitre est très bien tourné, mais je ne vois pas Hermione avec qqun d'autre que Drago. bizarre ^^
  • Karen
    • 11. Karen Le 15/10/2012
    Que je suis contente de cette suite! Drago a bien souffert et comprit la leçon je pense.
    J'ai un peu de peine pour Jasper, c'est quelqu'un de bien et il va bien avec Hermione. Dommage pour lui qu'elle retourne avec Drago, parce qu'elle va retourner avec lui, ce n'est pas possible autrement (n'est-ce pas???).
    Enfin bref! Je suis toujours autant conquise et attends la suite avec impatience!
    Bonne continuation!
    Bises
  • adélaïde
    • 12. adélaïde Le 14/10/2012
    bonjours sa fait longtemps que je lis tes fictions et j'adore particulièrement celle-là alors j'aimerai savoir : c'est quand que tu mes la fin de ta fiction ?
    je te souhaite une bonne continuation pour tes fictions
    gros bsx adélaïde

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