L'amour
Chapitre 1
Disclamer : Tout à Stephenie Meyer
Voila une histoire que j'avias écrite pour un concours où je suis arrivée 4ème. Il y aura 3 chapitres.
3 chapitres donc 3 fichiers audios :
Chapitre 1 : L'amour 1
Chapitre 2 : L'amour 2
Chapitre 3 : L'amour 3
OoO
Il y avait de l'ambiance ce soir, la boite de nuit était pleine à craquer, mais pour moi c' était une nuit comme les autres, avec des gens comme les autres, des filles relativement peu habillées avec un comportement qui n'était pas irréprochable mais qui suis-je pour juger les gens ?
Personne, alors elles se comportaient comme elles le voulaient. Comme les hommes présents ici, juste à vouloir trouver une fille avec qui passer la soirée, là non plus je n' allais pas juger, et j' avoue que moi même j' ai été une de ses filles, à vouloir s' amuser sans qu'il y ait de contraintes, juste du sexe. Pas de sentiments, pas d'amour, rien, juste du plaisir charnel. Après tout on n'est jeune qu'une fois, autant s'amuser. Et je l' étais, alors je profitais. Puis chacun ses plaisirs.
Même si je m' imaginais mal avoir une relation sérieuse avec quelqu'un, comme le fontla plupart des gens, à se marier, avoir des enfants et rester ensemble jusqu' à la fin de leur vie, je ne voulais pas non plus n'avoir que ce genre de relation. Avoir un petit ami peut être parfois... Bien. Sauf si on croise mes ex. Alors là on pourrait virer lesbienne ou bonne sœur. Au choix...
Rien que d' y penser me donnait des frissons. Néanmoins je ne souhaitais pas m' engager dans une relation sérieuse. Tous ces sentiments n' étaient pas faits pour moi.
J' étais danseuse en boite de nuit, je n' avais pas eu de relation sérieuse de toute ma vie. Et aussi bizarre que cela puisse paraitre je m' en accommodais.J' aimais ma vie tel quelle
Après tout pourquoi je me plaindrais ? J' avais des amis super sur qui compter, un job que j' adorais, pourquoi irais je m' embêter avec un copain ?
« Toujours dans la lune Bella ! » criait mon ami et collègue Démétri
Je lui tirais la langue avant de monter sur mon estrade pour danser. Je balayais la salle du regard, pour moi les hommes ici étaient tous pareils, la plupart n' étaient pas séduisants, ils étaient à peine beaux garçons, très peut étaient à mon goût. Non non je n' étais pas lesbienne, j' avais essayé et ce n' était pas mon truc. Et quand bien même j' en trouvais un qui me plaisait je le gardais pour la soirée et après il sortait de mon périmètre. Rares étaient ceux qui avaient eu le privilège d'être mon petit ami et la date de péremption arrivait bien vite. Je savais ce que je voulais et eux je n' en voulais surtout pas. Ma relation la plus longue avait du durer deux mois et on ne se voyait pas souvent. Mais cela m'allait, le statut de célibataire me convenait. Il n' y avait pas de contrainte, je faisais ce que je souhaitais quand je le voulais et il n' y avait personne pour m' obliger à rentrer chez moi si je ne le désirais pas, j' aimais ma liberté et pour rien au monde je ne voudrais que cela change.
Mais pour ce soir, je voulais un peu de compagnie. Je scannais la foule à la recherche d'un homme qui serait assez mon goût pour quelques minutes de plaisir jusqu' à ce que je LE vois. Grand, les cheveux légèrement ondulés, blond cendré, une musculature fine, légèrement musclé, juste comme j' aimais et élément indispensable à mes yeux, une classe certaine. Il éclipsait tous les autres autour de lui, il n' y avait que lui. Je ne le lâchais pas des yeux, non seulement parce que j' avais peur de le perdre dans cette foule mais aussi parce que je m' en sentais incapable. Il ne m' avait pas encore vu mais il restait un homme et finirait par me voir comme tous les autres.
Je travaillais ici pour que l' on me voit, j' étais payé à être vue. C' était mon job, bon, soyons honnête, j' aimais aussi sentir les regards envieux des hommes et ceux jaloux des femmes.
Je retournais à ma contemplation, il n' y avait pas d'autre mot pour décrire ce que je faisais en ce moment, je l' admirais comme s' il était le plus bel homme du monde. Il avait l'air différent, une différence que je ne saurais définir, mais elle était là, bien présente devant mes yeux et je profitais de chaque seconde.
Je n' avais pas eu à attendre longtemps avant qu' il ne me découvre. De là ou j' étais je ne distinguais pas la couleur de ses yeux mais son regard était si envoûtant que mon sous vêtement s' en était pris un coup et cela ne m' était jamais arrivée. Enfin pas aussi rapidement...
Une fois nos regards croisés, il ne me lâchait pas, j'avais pris ca pour un défi et souris en coin. J' aimais les défis. Son regard s' était enflammé. Il voulait jouer, et bien nous allions jouer...
Après un signe de main au DJ toute l'équipe se connaissait bien et savait ce que nos gestes signifiaient il mettait une musique qui me permettait de faire ce que je voulais de quiconque.
Je savais que mon mystérieux inconnu appréciait le spectacle auquel je me donnais, je savais qu' il n'était pas le seul mais les autres n' étaient pas importants, je dansais pour lui. Il n' y avait que lui dans mon champ de vision et dans ma tête, par contre je ne savais pas si c' était bien ou pas.
Le spectacle que je lui offrais lui plaisait, il me dévorait du regard. Finalement les hommes étaient tous pareil, à réfléchir avec leur deuxième cerveau. Ce qui n' était pas pareil c' était la sensation bizarre qui me pinçait le cœur.
Finalement l' attirance physique que j' éprouvais pour lui n' était pas si différente des autres, elle passerait au fil des heures et des jours. Et il n' était pas différent, il ne devait pas l'être.
Je voyais ses yeux sur mes formes. Je me sentais puissante pendant ces moments là mais en ce moment je l' étais encore plus, cela me confortais, je gardais le contrôle, et, mon dieu, que j' avais horreur de le perdre. J' étais forte, j' étais une femme qui avait tout compris.
Pourtant son regard me déstabilisait, il était si pénétrant, comme si l' homme mystérieux pouvait voir à travers moi. Et quand je croisais son regard, j' avais une sensation bizarre comme si mon ventre se contractait de bonheur... Comme s' il se délectait de quelque chose de bon...Quelque chose de bizarre, enfin pas pour une personne normale mais pour moi, oui. Je n' avais jamais ressenti cela. Je devais être bizarre.
Mais je devais me ressaisir, je ne pouvais et je ne voulais pas de ca. Ce n' était pas pour moi. J' étais forte même si en ce moment je me sentais vulnérable face à LUI. Pourtant je voulais me prouver qu' il n' était pas différent des autres, qu' il était juste un homme parmi tant d'autres,..
A la fin de la chanson j' avais jeté un regard déterminé dans sa direction
« N'y va pas. » m' avait dit mon amie Rosalie avec qui je travaillais aussi.
Je ne l' avais pas regardée et encore moins écoutée, je n' écoutais pas grand monde d'ailleurs, sauf peut être mon patron mais bon il payait mes factures, je savais me taire quand il le fallait. Je me dirigeais déterminée vers lui en bousculant toutes les personnes sur ma route comme s' ils n'étaient pas la. Mon mystérieux inconnu occultait tous sur son passage, et dans mon cerveau c' était la même chose, comme si je n' avais connu que lui, comme s' il était le centre de ma vie. C' était à la fois agréable et carrément flippant.
J' allais lui demander si le spectacle lui avait plus mais il m' avait devancé. Il s' était rapidement levé pour venir quasiment se coller à moi.
En temps normal j' aurai repoussé l' homme qui venait me coller d' un peut trop près - ils auraient sûrement finit à l' hôpital ou si j' étais de bonne humeur, avec une poche de glace sur leur service trois pièces - mais là encore il montrait sa différence par rapport aux autres.
« Jolie danse. » m' avait il complimenté à l'oreille.
Son souffle caressait mon cou alors que son pouce frôlait ma joue me faisant frissonner de plaisir. Je devais reprendre le contrôle et l' éloigner de moi mais si ses yeux me captivaient à vingt mètres à vingtscentimètres j' étais cuite. Je pensais que j' aimais être dans son centre de gravité.
« Vert. » avais je murmuré pour moi même.
Il m' avait souri en coin. Je pourrais me damner pour ce sourire. Foutue crampe bizarre au ventre à cause de ce putain de sourire qui ferait fondre un iceberg... Et son parfum, un vrai délice, d' habitude ils sentaient la sueur, l' alcool ou le tabac, mais lui non. Je n' aimais pas cette sensation là, même si elle était agréable. Je voulais m' en défaire mais mon corps n' en faisait qu' à sa tête m' empêchait de faire ce que je voulais quand je me retrouvais près de lui ou quand il me portait de l'attention.
D' habitude je trouvais toujours quelque chose qui me rebutait pour me concentrer là dessus et les virer plus facilement mais là, c' était comme s' il n' avait pas de défaut.
L 'homme parfait serait il devant moi ? J' entendais mes amis dire qu' il avait trouvé leur moitié et que même avec des défauts ils étaient parfaits. J' avais trouvé cela absurde mais finalement cela ne l' était peut être pas.
Sa main avait glissé de mon visage à mon bras, ses doigts frôlaient ma peau me rendant encore plus folle de lui. Sa main avait fini dans la mienne, je ne savais pas où il voulait m' emmener, mais je savais pour quelle raison. Au final on en revenait toujours au même : SEXE. Il était peut être aussi attirant qu'un acteur ou quelque chose du genre mais il restait un mec.
Et mon dieu, j' avais envie de le mépriser, je voulais le haïr. Pourtant malgré toute ma volonté, je n' y arrivais pas, comme si je savais que quelque part au fond de moi il était différent.
Mon cerveau devait être en surchauffe pour penser ainsi.
Je le voyais se diriger vers la sortie, avec moi à sa suite, sûrement pour aller sur le parking. J' aurais pu me libérer de sa présence, il ne faisait que me tenir gentiment la main, son pouce caressait même ma peau mais je voulais quand même me prouver qu' il était un enfoiré de plus. Alors je l' avais tiré dans notre pièce, réservé aux employés. J' allais reprendre le contrôle mais une fois la porte close je m' étais retrouvée plaquée contre celle ci, le bel inconnu collé à moi.
Rien que notre proximité m' empêchait de respirer correctement. Ses yeux toujours dans les miens, je le voyais hésitant à m' embrasser mais même si je refusais les baisers, trouvant ça trop personnel, je lui accordais mes lèvres. Les siennes étaient douces, cela ressemblait à un baiser plein de tendresse et de passion. Cela n' avait pas duré et était vite devenu enflammé et passionné, je collais encore plus mon corps au sien, mes mains se baladaient sur sa nuque ce qui le faisait frissonner et légèrement grogner de plaisir. Ses mains restaient sagement dans mon dos ou sur mes hanches. Comme s' il n' osait pas me toucher.
Se pourrait il qu' il soit différent ?
A bout de souffle nous nous détachions l'un de l'autre, je prenais les devants, lui défaisais sa chemise pour laisser apparaître sur son torse un magnifique tatouage de tigre. Je redessinais les contours avec mon index, fasciné par ce dessin.
« Ca te plait ? » murmurait t' il d'une voix rauque.
« Ca m'excite. » soufflais-je sur le même ton que lui en le fixant.
J'avais su en croisant son regard que j' étais perdue. Nous repartons dans un baiser enflammé, sa chemise avait vite fini au sol, mon top l' avait rejoint. Mes mains étaient partout, comme si je voulais mémoriser chaque partie de son corps. Mon bel inconnu n' était pas en reste et ses caresses me rendaient folle.
Sa bouche descendait doucement sur mon cou, mon épaule pour finir sur ma poitrine, mon soutien gorge le gênait alors il l' avait tout simplement déchiré. D' ordinaire je n' aurais pas aimé que mon morceau de dentelle qui coute relativement cher finisse en miettes mais avec lui j' aurais tout accepté. J' aurais pu avoir un orgasme rien qu' avec sa langue et ses mains sur ma poitrine. Mes mains qui étaient dans ses cheveux le remontait pour reprendre notre baiser.
Nous voulions tous les deux prendre le dessus, que se soit dans le baiser ou qui même qui dominerait l'autre. J' étais plaquée contre le mur mais je voulais le voir vulnérable à mes caresses. Je le poussais contre le mur et me collais brusquement contre lui pour reprendre de plus belle nos baisers et attouchements. Dans notre passion ou brutalité, je ne savais pas trop, l' hideuse aquarelle accrochée au mur, qui représentait un parasol avec une plage nous tombait dessus, je supposais qu' elle avait percuté la tête de mon homme mystérieux.
« Aie ! Mon maxillaire ! »
A peine sa phrase finie, j' explosais de rire. Je me reculais de lui pour rigoler. Je n' avais que faire d'être moitié nue, c' était beaucoup trop drôle pour que j' y fasse attention. Au moins il me faisait rire. C'était sûrement le premier qui me déclenchait ce genre de rire. Avec les autres mes rires étaient seulement moqueurs là encore il marquait sa différence.
« Maxillaire ? » me moquais je toujours entre deux rires.
Je n' avais pas ri longtemps quand il s' était jeté sur moi pour me faire taire d'un baiser enflammé et à mon avis vexé. Après tout nous ne nous connaissions pas et une inconnue se moque de lui, j'aurais été à sa place je aurais réagi comme lui. Bien que je doutais prononcer ce mot un jour... Tout du moins dans ces circonstances.
Il me reculait contre la table et m' asseyait dessus pour venir se mettre tout de suite entre mes jambes écartées pour lui.
Je voulais m' excuser de m' être moquée et lui faire plaisir en descendant son pantalon et boxer sur ses chevilles pour prendre sa virilité dans ma main. Virilité tout à fait acceptable. Je commençais mes va et vient doucement pour le faire languir. Sans qu' il le veuille vraiment il avait arrêté mon petit jeu en passant ses doigts sous mon string pour entrer deux doigts en moi et commencer à son tour ses va et vient.
« Mon dieu. » grognais je me rapprochant de lui.
Ce type était un dieu. Il me rendait vraiment folle et j' avais définitivement perdu le contrôle et pour une fois j' aimais vraiment cela.
Je ne savais pas comment je me retrouvais allongée sur le canapé de la salle de repos avec lui entre mes jambes frottant son érection contre mon intimité. Je préférais le canapé à la table plus confortable pourtant j'avais la sensation que peut importe nos expériences et l' endroit où nous serions, je serais bien avec lui.
Il m' embrassait partout ou sa bouche avait accès me faisant gémir, une de mes mains ne quittait que rarement ses cheveux alors que l' autre caressait son dos, ses fesses. Tous nos gestes étaient douceur et tendresse. C' était bizarre, je n' étais pas habituée à cela mais je pourrais m' y faire rapidement. Même si j' aimais notre friction, je voulais plus, j' avais besoin de plus.
« Viens. » dis je d' une voix rauque. « S'il te plait. » gémissais je
Il cherchait mes yeux pour ancrer son regard au mien avant de me pénétrer doucement. Nous gémissions tous les deux de bonheur. Ses va et vient nous emmenaient rapidement dans les méandres du bonheur. J' étais bien, j' étais heureuse, j' espérais qu' il le soit lui aussi. Je voulais qu' il le soit. Comme s' il lisait dans mes pensées il arrêtait ses va et vient pour m' embrasser doucement.
« Qu'est ce que tu m'as fait ? » murmurait il la voix rauque.
Je souriais doucement en lui caressant la joue.
« Je suis bien avec toi. » murmurais je émue pour je ne sais quelle raison.
Tellement de mot sse bousculaient dans ma tête que je ne savais pas vraiment quoi dire, j' avais du mal à gérer mes émotions, je savais juste que j' étais bien, à ma place. Et ça c' était une première, je ne m' étais jamais sentie aussi bien dans les bras de quelqu'un.
« Moi aussi. » murmurait il contre ma bouche. « Tu n' imagines même pas à quelle point tu es différente. »
J' aurais voulu lui dire que moi aussi, mais mes craintes revenaient, j' avais peur de trop me dévoiler, que cette personne ne se serve de cela pour me faire souffrir. Après tout je ne le connaissais pas. Je savais juste qu' il était doué au lit. Enfin façon de parler vu qu' on en était loin.
Je sortais de mes mauvaises pensées en croisant sont regard plein de tendresse. Comme s' il était incapable de me faire le moindre mal.
Notre baiser repartait j' ondulais mon bassin pour qu' il reprenne là ou nous nous étions arrêté qu' il m' obéissait et reprenait ses va et vient je le poussais pour l' asseoir et prendre le contrôle. Je voulais à mon tour lui faire plaisir. Je posais mes mains sur ses épaules pour m' aider à me soulever, ses mains glissaient de mes hanches à mes fesses m' aidant dans mon entreprise.
A chaque poussée je tapais au fond de mon ventre me faisant encore plus gémir. Mon mystérieux inconnu qui n' en est plus vraiment un, venait m' embrasser le cou - y laissant sûrement une marque mais je n' en avais que faire , mes mains venaient se nicher dans ses boucles blondes le décoiffant un peu plus mais je craignais d'être tombée amoureuse de cette partie de son corps. Je devenais de plus en pathétique mais j' aimais cet état de fait, si je pouvais rester dans ses bras toute ma vie...
Nous allions de plus en plus vite, je sentais mon orgasme arriver, ma respiration était de plus rauque, mes gémissements incontrôlés. Je pouvais remercier à ce moment la musique qui pulsait dans les enceintes, sinon tout le monde aurait pu avoir une bonne idée de ce que nous étions en train de faire et à quel point c'était bon.
En temps normal cela ne m' aurait pas dérangé qu' ils sachent ce que je faisais, mais là je voulais garder ce moment pour nous, comme un secret, il était mon secret. Ce qui était paradoxal vu que me balader dans la rue avec lui ne m' aurait pas dérangé, j' aurai même été fière de me promener à son bras. Encore une chose nouvelle, j' avais trop honte de mes ex, eux j' aurais pu les enfermer dans mon placard je ne me serais pas gênée...
Mais la, je ne devais pas penser aux autres, j' étais avec LUI, sur le point d' avoir le meilleur orgasme de ma vie.
Mon bel inconnu était aussi proche que moi. Je l' enfonçais encore plus en moi me faisant crier mon plaisir.
« Mon dieu ! » criais je à bout de souffle.
Quelques secondes plus tard il venait après moi dans un grognement plus que sexy. Je me laissais retomber sur lui, relâchant tous mes muscles, ma tête posée sur son épaule, la sienne tombait sur le dossier du canapé.
Bien sûr, tout mon comportement était nouveau et je ne m' étonnais même pas de vouloir le garder dans mes bras pour un moment câlin. J' en avais toujours envie après mes parties de sexe mais ils ne m'en donnaient pas envie. Les voir après me donnait plus envie de me rhabiller et partir en courant. Alors pourquoi coucher avec ? Pourquoi n'y aurait il que les hommes qui auraient des besoins ? Une femme n' aurait elle pas le droit d'aimer le sexe autant qu'eux ?
Alors qu' avec lui, je ne souhaitais que de me caler dans ses bras finement musclés et y rester. Je voulais poser ma bouche partout où je le pouvais. Et je le faisais, commençant par sa mâchoire, son cou, son épaule. Ma langue prenait le relais et refaisait le chemin inverse. Il grognait encore, me rendant encore plus folle de lui, ce qui se répercutait dans mon intimité, faisant rapprocher mon bassin du sien.
« Si tu continues comme ca, je vais te sauter dessus. »sussura t-il les yeux fermés
« Mais c' est peut être ce que je veux. » roucoulais-je contre son oreille, fière de moi.
Il ricana doucement avant de se remettre à gémir de plaisir. Je mordillais le lobe de son oreille pour m' amuser. Ses doigts qui caressaient doucement mes cuisses remontaient sur ma taille, mes bras, mes joues avant de coller sa bouche contre la mienne, c' était à mon tour de gémir. Nous nous séparions à bout de souffle. Son baiser m' avait retournée. Je ne savais pas si je pourrais me lasser de cela, de lui, de ses baisers, de son corps, de son odeur et pour ce que j' en avais vu, sa gentillesse, sa délicatesse... Il avait sûrement d' autre qualités que je voulais découvrir.
J' avais du me prendre un coup sur la tête pour penser à cela. Moi qui suis asociale et n' aime personne, je pouvais revoir mon jugement sur moi même. Es ce que je changeais définitivement ? Ou est ce que cela n' était qu' un passage ? Était il une passade que j' aurais oublié dans quelques jours.
Bizarrement cette idée m' attristait, je ne voulais pas le quitter.
« A quoi penses tu ma jolie danseuse ? »
Je lui souriais doucement, je ne pouvais pas lui dire que je pensais à lui, qu' il retournait mes pensées.
« Au fait ! Quel est ton nom ? » demandais je en souriant.
« Jasper Whitlock. » sourit il me tendant sa main.
« Bella Swan. » répondis je serrant sa main.
Nous pouffions de rire. C' était assez cocasse comme situation mais après tout je ne faisais rien comme les autres, autant continuer !
« Et bien miss Swan, je suis vraiment heureux d' avoir passé une partie de la soirée en votre compagnie. » me disait il charmeur.
Je riais devant son air pompeux avant de redevenir sérieuse. Je l' observais encore ou plutôt je le détaillais attentivement, comme si je pouvais voir ses défauts inscrits sur son visage.
« Ce que tu vois te plait ? »
Je sortais de mes pensées pour me rendre compte qu' il me caressait doucement la joue avec son pouce.
« Je crains que cela ne me plaise un peu trop. » dis je plus grognon que je l' aurai voulu.
Il haussait un sourcil mais ne commentait pas.
« As tu des défauts ? » lui demandais je
« Oui. » répondit-il en souriant « Je suis toujours en retard, et là je vais rater mon avion. » dit il regardant sa montre.
Il posait ses deux mains sur mes hanches pour m'enlever de ses genoux et m' asseoir à son coté Il se levait rapidement afin de rechercher ses vêtements éparpillés un peu partout dans la salle. Je le regardais faire impuissante, j' étais trop perdu,e je venais de me prendre un claque. Il va prendre son avion et par conséquent partir loin de moi. Mais à quoi m' attendais je ? Voila le résultat de mon imagination débordante. Comme si un simple coup d'une nuit pouvait le faire rester près de moi. Comme s' il en avait envie. Comme si pour lui tout avait changé comme si cette nuit avait eu plus d'importance que les autres ? Tout cela était dans ma tête, je m' étais fait des films, notre connexion - si jamais il y en avait eu une - n' était que dans ma tête.
Je sortais de mes pensées pour observer mon Jasper, il était à moi, tout du moins pour le moment, enfin jusqu'à ce qu' il franchisse la porte pour disparaître de ma vie. A jamais. Merde je repartais dans mes triste pensées. Je prenais un coussin qui trainait sur le canapé et le posait sur moi, il cachait une bonne partie de mon corps, me permettant de me réchauffer un peu, la chaleur de mon beau blond me manquait déjà.
Merde je devenais... Normale.
« Ou pars tu ? » lui demandais je le plus neutre possible alors qu' il fermait son pantalon.
Je craignais d' avoir échoué lamentablement, mais je n'y laissais rien paraître. En tout cas il faisait comme s' il n' avait pas entendu la tristesse dans ma voix.
« Au Danemark. »
« Tu n' as pas l'air enchanté ? » demandais je
« Plus maintenant. » dit il triste ?
Devais je y voir un signe quelconque ? Non non Bella plus de pensées positive. Prépare toi à son départ A se demander pourquoi cela m' affectait autant... Non, je ne voulais pas ouvrir les yeux. Trop de douleur, je savais que c' était une erreur mais je recommencerai sûrement. J' étais maso, je devais aimer souffrir, c'était cela !
Il se rapprochait de moi de sa démarche féline pour se planter devant moi. Je me mordais la lèvre le détaillant, il sera difficile par la suite de trouver un homme plus sexy que lui.
Ses yeux étaient brûlants de désir, je pouvais voir l'effet que je lui faisais, son entre jambe se trouvait juste à la hauteur de mes yeux. Je le fixais droit dans les yeux, mon regard ne devait pas être mieux que le sien, mon intimité déjà humide pour lui. Doucement je poussais le coussin de mon corps pour me rapprocher de lui. Il en profitait pour détailler mon corps toujours nue. J' écartais les jambes pour qu' il se trouve entre. Ma bouche était très prêt de sa braguette, je me léchais les lèvres en voyant la bosse qui déformait son pantalon.
« Bella. » gémissait il « Je vais être en retard. »
Je haussais un sourcil en le regardant amusée.
« Je ne t' ai pas encore touché. » dis je de plus en plus amusée
« Je sais mais si tu le fais je risque de ne plus répondre de moi et je louperais à coup sûr mon avion... »
« Et bien loupe le. » soupirais je
J' approchais ma bouche de sa peau et l' embrassais tendrement sous le nombril avant de descendre doucement vers l' objet de mon désir. Il allait pour se reculer mais je posais brusquement mes mains sur ses fesses fermes et le maintenait en place. Je ne le voyais pas mais je sentais son regard sur moi.
Une fois sûr de son immobilité je défaisais son pantalon et le baissais.
« Be... » commença t- il mais fut stoppé par ma bouche se posant sur son membre en érection.
Je faisais glisser mon nez sur son boxer toujours en place.
« Putain d'avion. » jurait il.
Je devais me dépêcher de faire ce que je voulais. J' avais compris que nous n' aurions plus le temps de recommencer une fabuleuse partie de sexe, mais je voulais au moins lui laisser une marque qui partirait dans quelques jours. Ainsi je resterai dans ses pensées à chaque fois qu' il le regardera. Une petite consolation. Je baissais légèrement son boxer et approchais ma bouche de sa peau afin de lui faire un superbe suçon. Fière de moi j' admirais ma marque. J' allais même jusqu'à passer mon index dessus le faisant frissonner de plaisir.
« Pourquoi ? » demandait il perdu
Il se reculait pour finir de s'habiller. J'en faisais de même mais plus lentement, je voulais retarder le moment ou je quitterais cette pièce, ou tout serait définitivement fini.
« Pourquoi pas ? » dis je haussant les épaules.
Je voulais paraître détachée mais apparemment j'aurais fait une mauvaise actrice. Il pris ma main pour me retourner vers lui.
« Bella ? »
Je baissais les yeux soudainement gênée.
« Ne soit pas comme cela, ne te cache pas. » murmurait il
« Je veux que tu aies un souvenir de moi. » murmurais je à mon tour
Une seconde plus tard j' avais le visage collé contre son torse pour un moment tendresse. Après quelques secondes de bonheur il se reculait, me souriait tendrement.
J' aurai voulu le supplier de rester, de ne pas partir , mais non seulement ce n' était pas dans ma nature et de toute façon, qui étais je pour le retenir ? Il avait une vie avant moi, je ne pouvais pas me pointer et tout chambouler dans sa vie. Nous allions nous séparer, il allait prendre son putain d'avion et chacun reprendrait sa vie là ou il l' avait laissé
Alors je n' avais rien rajouté. Un dernier baiser, un dernier regard et il sortait de la pièce et de ma vie.
« Adieu Jasper. » murmurais je
Je finissais moi aussi par sortir de cette pièce en me jurant de ne plus y remettre les pieds.
A suivre...
Date de dernière mise à jour : 11/05/2020
Commentaires
-
- 1. TWICK Le 27/08/2014
Petite histoire fluide et très bien écrite... Jaimr beaucoup la fin quelque peu attendu mais pas telle que j'aurais cru....
Merci -
- 2. Hermione 1888 Le 13/11/2013
Vraiment sympa =)))
Et je suis contente que le caractère de Bella soit ooc par rapport aux romans , parce que dans les bouquins , je ne supporte pas son caractère de "soumise guimauve ultra naïve" (même si j'aime bien le personnage de Bella quand même)
En conclusion, quand j'ai lu cette fic, d'autres fics sur Jasper/Bella et d'autres fics sur Alec /Bella , le couple Bella / Edward me ressort par les yeux, et Edward n'est plus effrayant du tout par rapport à des "mâles" comme le Major ou Alec =)) !!!
Bravo et encore bravo, je trouve que tu écris toujours super bien (après ce n'est que mon avis.)
=)) Bye !!! -
- 3. hp-drago Le 15/01/2013
coucou sandrine
j'avais écrit cette histoire pour un concours, je suis contente qu' elle soit toujours lu
bisous -
- 4. Sandrine Le 13/01/2013
j' adore c' est trop bien!!!!!!!!!! -
- 5. Paule Le 29/10/2012
pas mal la fin j'aime bien aimés
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