Fiction Litterature

Mes amours

Chapitre 1

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Bonjour !

Me revoilà avec une nouvelle histoire avec Bella et deux autres personnes. C'est une histoire assez particulière, enfin je vous laisse découvrir.

Disclaimer : Tout à Stephenie Meyer.

Résumé :  Bella a un manque de confiance en elle à cause de son ex copain. Tout changera quand elle  rencontrera deux garçons qui vont lui redonner confiance en elle. Rien ne sera plus comme avant. Elle devra faire face aux regards et aux jugements des autres.

Bella rencontre un homme, elle tombe amoureuse de lui, Le meilleur ami de son copain revient de son voyage. Dommage, lui aussi tombe vite sous le charme de la copine de son meilleur ami. Que va-t-il se passer ?

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


Fichiers audios :

Chapitre 1  Chapitre 2  Chapitre 3  Chapitre 4  Chapitre 5  

Chapitre 6  Chapitre 7  Chapitre 8 Chapitre 9  Chapitre 10  

Chapitre 11 Chapitre 12  Chapitre 13  Chapitre 14  Chapitre 15  

Chapitre 16  Chapitre 17  Chapitre 18  Chapitre 19  Chapitre 20  

Chapitre 21  Chapitre 22  Chapitre 23  Chapitre 24  Chapitre 25  

Chapitre 26  Chapitre 27  Chapitre 28  Chapitre 29  Chapitre 30  

Chapitre 31  Chapitre 32  Chapitre 33  Chapitre 34  Chapitre 35 

Chapitre 36 Chapitre 37  Chapitre 38  Chapitre 39  Chapitre 40  

Chapitre 41  Chapitre 42  Chapitre 43  Chapitre 44  Epilogue


PDV BELLA

Je rentre de mon boulot, travaillant dans une petite librairie. Comme tous les soirs, il est tard quand je rentre mais je n'ai pas le choix, je dois bien payer mes factures. Alors que je marche devant un cul de sac, j'entends des bruits étouffés d'hommes qui se battent.
Je dois peut être intervenir. Mais bien sûr Bella, toi et tes micros muscles allaient rentrer dans une bagarre contre deux types ! Puis si ça se trouve ce type l'a mérité...
Mon grand courage et moi nous cachons derrière les poubelles sauf que j'ai fait du bruit et fait partir les agresseurs.  Une fois les deux hommes louches partis dû au bruit que j'avais provoqué, je m'avance prudemment vers lui. Il est allongé au sol, grognant de douleur.
Je m'accroupis près du jeune homme. Il doit avoir à peu près mon âge, peut-être plus. Des beaux yeux vert, brun, grand. Je le regarde mieux, il n'a pas l'air trop amoché.

- Un ange...Je suis au paradis, souffle-t-il me regardant.
- Apparemment pas.

Je passe ma main sur sa joue, pas loin de son œil le faisant grimacer.

- Pardon, dis-je retirant ma main.

Il se relève doucement. Je pose mon bras sur son bras nu pour l'aider à se lever, bien que je ne sois pas persuadée de vraiment l'aider. Je sais seulement que j'ai aimé la décharge qui est passée dans mes doigts quand nos peaux se sont touchées. N'étant pas d'une nature timide pourtant, je me sens intimidée par lui et n'ose pas le regarder. Je suis plutôt du genre solitaire qui ne s'intègre pas, plus le genre à fondre dans la masse même si ma meilleure amie Rosalie me dit que je suis super jolie et que je pourrais plaire à tous les garçons de la Fac. Parce que, oui, je n’ai pas fini la fac, je suis en fin de troisième année en architecture.
Je ne me suis pas rendue compte mais le jeune homme dont je ne sais pas le nom est debout et beaucoup plus grand que moi, facile puisque je mesure à peine 1m65. Sa carrure est aussi imposante, sans parler de ses muscles. Un seul mot vient à l'esprit : Waouh... Je n'ai pas pour habitude de détailler autant les garçons mais lui, je ne me gêne pas.

- Ça va ? Demandai-je regardant son corps.

Son tee-shirt déchiré laisse voir ses abdos parfaitement dessinés mais un gros bleu apparait sur sa peau. Machinalement, je pose doucement ma main dessus, celle qui ne tient pas son bras, sur sa peau, il frissonne. Je vais pour m'excuser mais il pose son index sur mes lèvres.

- Ce n'est rien, m'a-t-il dit.

Je croise son regard et me perds dans ses yeux. Hypnotisant. Je me sens rougir sous l'intensité de notre échange, comme si j'étais attirée par lui.

- Vous êtes sûr ? Demandai-je la voix tremblante.
- Très bien, j'ai l'habitude jolie petit ange, mais merci de t'en inquiéter.
- De... De rien.

Je retire ma main de sa peau, et fait demi-tour pour rentrer chez moi.

- As-tu un nom ?  Me demande-t-il

Je me retourne vers lui.

- Comme tout le monde ! Ai-je dit souriante.

Puis je rentre chez moi. Toute la nuit, je rêve du beau jeune homme toute la nuit. J'aurais pu lui donner mon nom mais pourquoi faire ?  Un type comme lui ne peut pas s'intéresser à moi, je suis sûre que c'est le genre populaire, quater back.  Alors que moi, je suis juste Bella Swan. Il serait plus du genre à sortir avec Rosalie Hale, ils formeraient un beau couple... Génial, je deviens maso en mettant mon coup de cœur de la nuit dernière avec mon amie alors que j'ai passé toute la nuit à rêver de lui et on ne faisait pas que discuter...

- Swan ! Lève ton cul !  Hurla Rosalie.

Mon dieu, pourquoi lui ai-je donné mes clés ?

- Noooon, grognai-je, la tête dans mon oreiller.

Mon amie s'assoie sur mon dos et m'arrache mon oreiller.

- Tu vas être en retard miss grognon !, rigole-t-elle. Mon dieu, comment fais-tu pour vivre ici ? Grimace-t-elle.

Je ne réponds rien. Ça fait deux ans qu’elle me le répète, à chaque fois qu’elle vient chez moi en fait. Certes, c'est petit, crade et vétuste mais c'est tout ce dont je peux me payer.

- On va être en retard en cours.
- Je pourrais me lever si tu levais tes grosses fesses de mon dos ! Me moquai-je
- Saucisse ! Rigole-t-elle me frappant les fesses.

Je prends mon oreiller et le balance sur ma blonde. Après quelques batailles d'oreillers, nous courons pour être à l'heure à notre premier cours. Nous suivons le même cursus.  
Après nos cours, je pars travailler. Pendant le trajet, je me sens suivie. Bizarre, je regarde partout mais ne vois personne. Est-ce que ce serait les deux types d'hier ? Je ne l'espère pas.

- Bella ? Tu vas bien ?  me demande mon boss, inquiet.

Je le regarde essoufflée, ne m'étant pas rendue compte que j'avais couru.

-  Oui oui...  Soufflai-je. Je... Non c'est rien.

Il hausse les épaules avant de retourner tranquillement dans les rayons. Ce pauvre vieux monsieur est content de m'avoir trouvé pour l'aider.

- Je fais quoi patron ?  Lui demandai-je souriante.
- Range les cartons qui sont arrivés.

Pendant tout mon boulot, je n'arrête pas de bailler. Ma nuit quasiment blanche y est pour quelque chose.

- Et bien…il faut arrêter de faire la fête, sourit mon boss.
- J'aurais préféré, grognai-je

Non seulement, je n'avais pas suivi mes cours mais en plus, Rosalie n'avait pas arrêté de se moquer de moi vu que j'ai passé ma journée à penser à lui. Je suis définitivement foutue et recommence mes histoires romantiques. Il faudrait que j'arrête de trop penser à cela. Je vais devenir dingue.

- Bella ? Tu peux rentrer, je vais fermer. Et essaye de dormir un peu.
- Oui, dis-je étouffant un bâillement.


Ça fait une putain de semaine que ça dure, j'en ai marre. Je veux juste passer une nuit paisible, sans penser à mon beau gosse, à ses mains sur moi, lui en moi. Et mon dieu, je deviens folle, je l'ai vu que quelques minutes et m'imagine déjà nue avec lui.
Marre de mes rêves érotiques. Marre de louper mes cours, marre des moqueries de mon amie.  

- Oh bonjour Rosalie. 
- Bonjour monsieur le Boss. 

Mon patron sourit à mon amie qui s'installe près du comptoir. On discute tranquillement pendant que je fais mon job. Vers 20 heures, mon amie part pour aller faire la fête, mais au moment où elle part, l'objet de tous mes fantasmes entre dans la boutique. Rose le détaille en se mordant la lèvre inférieure pour ensuite me faire un grand sourire avant de murmurer « éclate-toi. » Heureusement que je lis sur les lèvres. J'ai le feu au cul mais elle n'est pas mieux que moi. Sauf que moi je n'ai pas de vie sexuelle. J'en avais une mais...

- Bonjour, je peux vous aider ?  Demandai-je poliment à mon fantasme sur patte, essayent de rester le plus professionnelle possible.
- Bonjour mon petit ange. Je voudrais un rendez-vous avec toi, me dit-il avec un sourire charmeur.

Ce qui m'empêche de répondre, c'est mon boss qui me regarde de travers mais avec un léger sourire, signe qu'il n'est pas contrarié par la venue de mon fantasme.

-  Je ne vous connais pas, dis-je pathétiquement.

Je ne veux pas craquer et lui sauter dessus, cela aurait été mal venu, de plus ce type me prendrait pour une folle. Puis pour qu'il parte en courant comme l'a fait mon ex, non merci. Quoi que, si cela se trouve, c'est lui le fou pour s'intéresser à moi, je ne suis rien comparée à lui.

- Tu devrais sortir Bella. Ça te ferait du bien, rajouta mon boss

Je grimace. Si mon boss s'y met comment vais-je faire pour refuser. Mais en ai-je vraiment envie ? Voulais-je continuer ma vie comme elle est, c'est à dire triste et ennuyeuse ?
De toute façon, ce n'est pas comme si je ne veux pas sortir avec lui. Mon dieu, j'en crève d'envie mais je n'ai pas le temps puis pour avoir une autre déception amoureuse, non merci, ma première m'a suffisamment marquée.

- L'idée de sortir avec moi te rebute tant que cela ? Me demande-t-il avec une pointe de tristesse ?

Je le regarde avec des gros yeux. Mon dieu, cela se voit qu'il n'est pas dans ma tête.

- Je…non non. Mon dieu... C'est tout le contraire, murmurai-je
- Tu disais ? Me demande-t-il son visage très proche du mien.

Son sourire montre qu'il m'a entendu.

- Alors, je t’emmène diner demain soir.
- Peux pas, je travaille, soufflai-je en le fixant.
- Demain tu es de repos., m'a informé mon boss qui n'a pas loupé notre conversation.
- Mais... commençai-je

Non pas que l' idée de sortir avec lui me rebute mais je pense avant tout à mon loyer.

- Ne te soucis pas de ça Bella, me rassure mon boss
- Ok. 
- Mademoiselle est tenace, souffle le jeune homme
- Moi ? Mais toi comment tu as su où je travaillais ? Puis comment tu t'appelles d'abord ? Demandai-je légèrement piquée par sa dernière phrase.

Il devient subitement gêné et baisse même la tête. Cela fait bizarre , on le croit incassable et fort, mais là, il ressemble à un petit garçon prit la main dans le sac. J'ai envie de le prendre dans mes bras pour le consoler.  Ma main passe sous son menton pour lui relever la tête. J'en profite pour plonger mon regard dans le sien. Doucement, il prend ma main et l'embrasse tendrement pour ne plus la lâcher

- Tu m'en voudrais si je t'avais suivie ?

Je le regarde choquée mais attendrie. Je deviens définitivement folle. Aucun garçon n'a jamais fait ça pour moi. C'est surement un psychopathe. Non, le reflet de ses yeux est bien trop pur pour qu'il soit mauvais.

- Bizarrement non.

Il me fait son plus beau sourire avant de m'embrasser rapidement sur la bouche.

- J'en avais trop envie depuis l'autre soir, souffle-t-il

Trop bouche bée, je le regardais sans rien dire, ne savant pas trop comment réagir mais lui me sourit fier de lui. Normalement, j'aurais dû être choquée de son comportement sans gêne mais j'ai l'impression qu'avec lui, je peux tout tolérer et tout accepter.

- Au fait, moi c'est Emmett.
- Bella, répondis-je toujours étonnée par son audace


A suivre...
 


 

Chapitre 2

Beta Dray Mione Potter-Malfoy



PDV BELLA

Il me fait son plus beau sourire avant de m'embrasser rapidement sur la bouche.

- J'en avais trop envie depuis l'autre soir, souffle-t-il

Trop bouche bée, je le regardais sans rien dire, ne savant pas trop comment réagir mais lui me sourit fier de lui. Normalement, j'aurais dû être choquée de son comportement sans gêne mais j'ai l'impression qu'avec lui, je peux tout tolérer et tout accepter.

- Au fait, moi c'est Emmett.
- Bella, répondis-je toujours étonnée par son audace


J'ai cru que Rosalie allait tomber dans les pommes quand je lui ai raconté ma soirée. D'ailleurs, je pense que mon oreille ne va pas arrêter de siffler tellement elle hurle sa joie. Du coup, elle est chez moi pour m'aider à m'habiller.

- Merde, Bella, c'est pourri chez toi. 

Je souffle allongée sur mon petit lit,  sans rien dire. Ça ne sert à rien.

- Et le shopping, tu connais ?
- Oui mais je préfère payer mes factures.  
- Je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas droit aux bourses ?
- Mon beau père est riche. ils m’ont dit que je n’avais qu’à lui demander. Mon dieu que je le hais ce type.
- Ce mec est un connard.

A chaque fois que nous évoquons ce type, mon cœur se serre de douleur.

- Ouais. Je sais, soufflai-je

Je me force à ne pas pleurer.

- Pardon ma puce.
- Ça va. Ça fait trois ans, puis il n'a pas réussi...

Ma meilleure amie m'embrasse sur le front avant de me trouver une petite robe dans les tons bleu qui m'arrive au-dessus des genoux avec des bretelles fines. Elle ne colle pas mais on devine mes formes. Dessous, elle me trouve un legging blanc trois quart, accompagné de chaussures bleu avec des petits talons. Par-dessus elle sort une petite veste blanche. Je mets les vêtements ne me souvenant pas que j'ai ce genre de vêtements dans mon placard. Je remonte mes cheveux d'une façon assez désordonnée. Un peu de mascara et c'est bon.

- Pas de rouge à lèvres vu qu'il va t'embrasser, sourit Rosalie

Je ne réponds rien et baisse même les yeux.

- Bella, souffle Rosalie. Qu'as-tu ?
- Je... Ce type me plait vraiment mais est-ce que je vais lui plaire ? Est-ce qu'il ne va pas se lasser ? Est-ce que lui aussi va me trouver... 
- Je t'interdis de prononcer ce mot, grogne mon amie.

Elle me prend le visage entre ses mains.

- Ne te sous-estime pas Bella, je l'ai vu que quelques secondes mais ce type te regardait comme si tu étais la huitième merveille du monde, de plus il a pris la peine de chercher où tu travailles. Puis, tu peux avancer doucement, tu n'es pas obligée de coucher avec lui dès ce soir. Apprend à lui faire confiance et vois comment cela évolue. Ok ?
- Oui, couinai-je
- Puis…s'il te fait mal, je lui botte ses jolies fesses. 
- C'est avec toi qu'il devrait sortir pas avec moi. Vous feriez un joli couple, dis-je dépitée
- Pff !   Dit-elle haussant les épaules. ? Pas mon type.

Je me regarde avec du mal dans mon petit miroir.

- Tu sais je ne connais pas ton ex mais ce mec est un salop pour t'avoir traiter comme il l'a fait. Tu dois passer à côté de cela, m'a  dit Rosalie
- C'est dur.
- Bella tu es une battante, alors bats toi ! Et sort avec ce type, qui de plus, tu as déjà embrassé ! La première étape est passée ! Sourit mon amie.  Il vient te chercher à quelle heure ?
- On se retrouve devant la librairie, dis-je. Je ne veux pas qu'il me prenne pour une pauvre. J'ai vu sa chemise, c'est une Boss. 

Rosalie m'a accompagnée jusqu'à la librairie, Emmett est déjà là, il n'a vu que moi, ce qui m'a fait quasiment rougir.

- Amusez-vous bien ! Et faites plein de bêtises ! Rigole Rosalie.

Ma folle d'amie m'embrasse sur la joue avant de partir joyeusement.

- Ma meilleure amie, Rosalie, dis-je pour cacher ma gêne.
- Je suis jaloux, me dit-il. Elle t'a embrassé alors que moi non.

Il s'approche de moi pour poser ses lèvres sur ma joue exactement où Rose avait posé la sienne. J'ai chaud tout d'un coup.

- Où allons-nous ?  demandai-je
- As-tu un endroit préféré mon ange ?
- Peu importe, tant qu'on y va ensemble.

Ok ce coup-ci, je rougis vraiment. Ce n'est pas moi de sortir ce genre de phrase. Généralement, je choisi  mes mots avant d'ouvrir la bouche. Je suis quelqu'un de réfléchi, de posée. Mais avec lui, je me sens libre, libre de mes gestes, de mes mots, je sais au fond de moi qu'il ne me jugera pas si je dis un mot de travers ou une bêtise. Je me sens tout simplement bien.

- J'espère que c'est moi qui te fait sourire ainsi ?

Je sursaute ne me doutant pas qu'il est si proche de moi.

- Merci., lui dis-je simplement
- Pour quelle raison ?  Me dit-il m'ouvrant la portière de sa Ferrari grise 458 Italia.

Les voitures, c'est mon péché mignon, je les adore surtout celles qui vont vite mais bon, je n'aurais jamais les moyens de m'en payer une alors monter dedans ! Je me trouve au paradis même si j'essaye de ne pas le montrer. Il va me prendre pour une folle.

- Je suis naturelle quand tu es près de moi, lui dis-je une fois installée dans sa voiture.  Et ça ne m'était pas arrivé depuis... Longtemps enfin avec quelqu'un que je ne connais quasiment pas.

Même ma famille ne me connait pas ainsi. Seule Rosalie connait mon côté un peu folle et joyeuse.

- Je suis ravie d'être cet homme. 
- Où m'emmènes tu ? Demandai-je gênée

Je me force - façon de parler - à le regarder lui au lieu de détailler sa voiture et d'y poser mes doigts partout. La tenue que Rosalie m'a choisi me semblait parfaite mais maintenant, je me sens comme une tache de boue sur un tapis à 20 000$.

- Tu es très jolie. Mais à chaque fois que je te vois, tu l'es.
- Merci, soufflai-je de plus en plus mal à l'aise.

Finalement, nous nous retrouvons devant un petit restaurant. Une fois dehors, j'admire sa voiture.

- Tu voudrais la conduire ? Me demande-t-il

Il a l'air surpris de sa phrase. A mon avis, personne ne peut approcher sa voiture. Je fais les gros yeux mais tourne rapidement la tête de droite à gauche. Il me sourit avant de prendre ma main pour nous conduite à l'intérieur. C'est un endroit calme et intime. Une femme nous installe dans un coin reculé. Je suis de plus en plus mal à l'aise. Depuis ma rentrée en fac, je n'ai pas eu un rendez-vous et encore moins de petit ami. Alors me retrouver en face de lui, ce type qui m'obsède jour et nuit, je suis stressée. Alors que lui a dû sortir avec un tas de filles, toutes plus jolies les unes que les autres.
Emmett qui ne lâche pas ma main, la caresse doucement avec son pouce.

- Qu'as-tu ? Tu n'aimes pas ? Tu veux aller ailleurs ? Je peux t'emmener dans un endroit plus chic, plus..
- Non, non, c'est bon, c'est parfait, le rassurai-je avec un sourire crispé.
- Tu as l'air mal à l'aise.
- Peut-être parce que je le suis.
- Est-ce moi qui te rend ainsi ? Demande-t-il mi amusé, mi inquiet.
- Oui et non.

Je souffle un bon coup avant de lui expliquer. Il va surement me prendre pour une folle et partir en courant mais au moins j’aurai été honnête avec lui.

- Ça fait plus de trois ans que je ne suis pas sortie avec un garçon, murmurai-je regardant la table.
-  Les mecs sont tous aveugles ! Rage-t-il

Je relève les yeux, perdue. Je ne m'attends pas à ce genre de réaction, je suis étonnée, dans le bon sens. Ce type a-t-il des défauts ?

- Tu es l'une des plus belle femme que j'ai vu Bella. Ces types sont idiots.

Je lui souris reconnaissante de ses paroles.

- C'est plutôt moi qui les fuis, dis-je gênée.
- Pourquoi ? Demande-t-il curieux mais aussi inquiet.

Mon sourire crispé ne me lâche pas, je n'ai pas envie pas de lui raconter mon passé, enfin pas maintenant. Il m'embrasse la main alors que la femme vient prendre nos commandes. J'ai réussi à détourner le sujet, il n'a pas insisté.
Nous avons passé la soirée à mieux nous connaitre, j'ai appris qu'il a un an de plus que moi, qu'il n'a  jamais mis les pieds à la fac. Son père est un riche homme d'affaires qui, pour combler son manque attention envers son fils, lui a fait ouvrir un compte avec crédit illimité. Je sais aussi qu'il est en  colocation avec son meilleur ami qui est photographe. Leur amitié a débuté depuis leur plus jeune âge mais lui non plus n'a pas été à la fac, ayant trouvé un job sorti du lycée. Mais là, il est parti pour quelques mois à l'étranger.  
Emmett a appris que mes parents sont divorcés, que je n'ai pas de bourse donc je travaille comme une folle pour aller dans un fac de merde finir mes études d'architecte.
Nous sommes dans la voiture pour rentrer. Il me raconte des anecdotes sur son adolescence avec son meilleur ami. Je constate qu'ils ont très proches. Je passe mon temps à rire. Il faut préciser qu'ils ont fait pas mal de bêtises tous les deux. Ils sont très complices. Et sans le connaitre, je l'apprécie déjà.

- Où est-ce que je te dépose ? Tu habites où ?
- Devant la librairie, ça ira.
- Bella, il est minuit, je ne vais pas te laisser rentrer à pied, dit-il d'un ton un peu dure.  Les nuits sont dangereuses.
- Dit le mec qui s'est fait tabassé. Je n'attire pas les ennuis. Moi.

Mais je ne veux surtout pas qu'il voit l'immeuble miteux dans lequel je réside. Plus que miteux, il tombe en ruine... Si je lui montre, il me prendrait pour une coureuse d'argent ou quelque chose du genre.

- Tu n'es pas à la rue, au moins ? Me demande-t-il, inquiet.
- Non, non, le rassurai-je

Il me regarde de travers.

- Promis, je souris.

Certes, mon studio est miteux mais au moins, j'ai un toit sur la tête.

- Bella, si tu ne me dis pas où tu vis, je te séquestre chez moi, me menace-t-il

Je l'ai regardé ébahie avant de rire. Il est vraiment différent des hommes que je connais, ou ce que je vois à la fac. Emmett est attentionné et j'ai l'impression qu'il s’inquiète vraiment pour moi. Pourtant, nous ne nous connaissons pas beaucoup.
Il doit juste me prendre pour une amie, comme il prend soin de son meilleur ami. Puis si ça se trouve, après avoir passé une soirée avec moi, il se rendra compte que je suis commune que, de ce fait, il ne veuille pas coucher avec moi. mon cœur se serre à cette pensée et bien que je ne sois pas prête pour cela, j'aimerais qu'il me désire. Mais cela ne doit pas être le cas.

- Emmett, j'ai vraiment apprécié cette soirée et si tu ne veux pas la gâcher, dépose-moi devant la librairie, s'il te plait, demandai-je d'une petite voix lui prenant la main.

Il s'est arrêté le long du trottoir de la librairie. Il souffle avant de faire oui de la tête. Je descends de la MAGNIFIQUE voiture. Je ne m'attends pas à ce qu'il descende de la voiture mais il me rejoint sur le trottoir. Sa main trouve rapidement la mienne. Ce simple contact me fait du bien, me rassure, je suis bien avec lui. Son autre main vient caresser ma joue. Son corps se retrouve presque collé au mien. Mon cœur s'emballe du à sa proximité, je ne parle même pas de l'état de mes sous-vêtements. Ce type me rend folle.

- Tu me le dirais si tu avais des problèmes ?
- Tout va bien, répondis-je mon regard plongé dans le sien.

Je suis incapable d'en dire plus, sa proximité me rend muette.

- Tu n'as pas de copains ou de coloc complètement fêlé ?  Me redemande-t-il

Je lui souris.

- Rien de tout cela, le rassurai-je

J'ai du mal à comprendre comment moi, petit bout de femme arrive à calmer une masse de muscle comme lui.

- Tu sais, cela fait très longtemps que je n'ai pas passé une si bonne soirée. Ta compagnie est vraiment plaisante, m'explique-t-il son pouce caressant ma joue. Et j'ai envie qu'ils y en aient d'autres.
- Moi aussi, je veux te revoir, soufflai-je

J'essaye de cacher ma peur en montrant ma joie à l'idée de repasser une soirée avec lui. Oui je veux le revoir mais j'ai peur que cela finisse mal et vu les sentiments que j'éprouve déjà pour lui, je ne veux pas souffrir si jamais cela se terminait mal ; ma première relation n'étant pas vraiment cicatrisée.
Perdue dans mes pensées, je n'ai pas vu son visage proche du mien, mais j'ai quand même repris mes esprit pour combler le vide entre nous pour l'embrasser. La douceur de ses lèvres est un vrai plaisir, rapidement nos langues se caressent tendrement. C'est à bout de souffle que nous nous séparons.

- Mon dieu, ça non plus je ne pourrais pas m'en passer ! Ni de ta présence, de tes sourires, tes regards brulants, me dit-il me regardant amoureusement.

Et moi, je m'attache de plus en plus à lui. Il repose rapidement ses lèvres sur les miennes.

- Si tu continues de faire ça, je risque de ne plus me souvenir où j'habite ! Dis-je gênée mais heureuse.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec quelqu'un en dehors de Rosalie mais c'est différent. Même avec mon ex, ce n'était pas pareil.
Là, je me sens vraiment...


A suivre...
 

 

Chapitre 3

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Le lendemain, je raconte à Rosalie ma soirée.

- Complète ? Demande Rosalie.

- Oui. Je suis vraiment bien avec lui et avec moi-même, soupirai-je de plaisir.

- Et la suite ? Demande-t-elle excitée.  Il t'a ramené chez toi ?

- Il a voulu mon numéro de portable pour que je lui envoie un message une fois arrivée chez moi, pour le rassurer. 

- Qu'il est chou, souffle-t-elle

Elle réfléchit quelques secondes.

- Mais tu n'as pas de portable !

- Tu aurais vu sa grimace quand je lui ai dit !  Rigolai-je. Il m'a demandé comment j'avais survécu jusque-là !

- Tu m'étonnes !

On rigole assez fort ce qui nous a fallu des regards noirs à la cafétéria de la Fac. Mais nous n'y avons pas prêté attention.

- Je l'ai embrassé y mettant tout mon plaisir et c'était chaud !  Racontai-je rouge mais souriante

- Coquine ! 

- Ouais, grimaçai-je. Mais je ne te parle pas de mes rêves...  Dis-je me tapant la tête contre la table.

- J'espère que c'est de moi dont tu rêves, me dit une voix que je reconnaitrais entre mille.

Je relève brusquement la tête pour rencontrer ses beaux yeux verts. Je dois avoir une tête avec mes cheveux dans tous les sens. Il m'embrasse sur la joue avant de s'assoir.

- Bonjour Rosalie, a salué poliment Emmett.

- Hourra !  Hurle-t-elle. Je ne suis pas transparente ! Rigole-t-elle

- Comme si tu en doutais, grognai-je. Tous les mecs sont en train de baver sur leur plateau.

Emmett pour me contredire m'embrasse sur la joue et me regarde fixement avec un petit sourire idiot mais sexy sur le visage.

- Pff, tous des crétins sans cervelles ! Je veux un mec qui a de la conversation, qui soit gentil et qui me regarde dans les yeux quand je parle, explique Rosalie. D'ailleurs Emmett, tu n'as pas un frère ?  Demande-t-elle désespérée.

On rigole devant sa tête. Je lui envoie un baiser.

- Moi je t'aime ma Rose.

- Moi aussi ma Bella d'amour.

- Et moi alors ? Boude Emmett.

Je me tourne vers Emmett et pose doucement mes lèvres contre les siennes. Avant, je ne prenais pas d'initiative, je n'osais pas ou est-ce que je n'en avais pas envie ? Mais avec Emmett, j'ai tout le temps envie de le toucher, de l'embrasser. Je pense tout le temps à lui, bon c'est vrai que je pensais aussi à l'autre. Mais je ne rêvais pas de l’autre comme je rêve d'Emmett. J'espère seulement que je ne serais pas déçue si jamais on vient à coucher ensemble ou que lui ne le sera pas. Quoi que ça serait normal, il est si parfait et moi si...

- Tu sais où habite Bella ? Demande Emmett

J'envoie un regard meurtrier à Rosalie.

- Oui, dit-elle

- Et c'est comment ? Demande-t-il curieux mais inquiet.

S’inquiète-t-il vraiment pour moi ou est-ce pour une autre raison que je ne saisis pas ? D'ailleurs, je lui envoie une petite tape sur son ventre.

- Tu vas te faire mal mon ange, me dit-il embrassant ma main. Alors ?

- C'est.... Commence-t- elle. Je fusille mon amie du regard. Particulier.

Emmett n'est pas satisfait de la réponse mais il s'en contente.

- Bon les amoureux, il faut aller en cours !

- Est-ce que je peux emmener mon ange au cinéma ce soir ?

- Euh... Oui bien sûr.

- Parfait ! Je passe te prendre chez toi !  Dit-il fier de lui.

Je lève les yeux au ciel devant sa tentative.

- A la librairie, je souris

Il m'embrasse rapidement avant de partir. J'en profite pour regarder ses fesses moulées dans son jeans. D'ailleurs, je ne suis pas la seule à le faire, toutes les pouffes le font aussi, au moins, elles arrêtent de me fusiller du regard.

- Sexy mais trop bien pour toi, Crache une pouffe me bousculant.

- Grognasse, grogne Rosalie.

Je n'y prête pas attention, ayant l'habitude de ce genre de commentaire.

- Tu devrais lui rentrer dedans, grogne Rosalie alors qu'on suit la pouffe qui va dans le même cours que nous.

- Non parce que c'est MOI qu'il emmène au ciné ce soir, dis-je assez fort pour qu'elle entende. Et c'est moi qu'il embrasse alors cette personne n'a que peu d’intérêt pour moi.

La salope s'arrête sur place, furieuse, alors que nous partons nous assoir tranquillement.


Je suis contente d'aller au cinéma ce soir avec Emmett mais je pense aussi à mon job, il faudra que je travaille un autre jour pour combler mon manque. Bien que cela soit particulièrement dur vu que je bosse quasiment tout le temps. Je suis juste niveau finance et il est hors de question que je demande de l'aide à mes parents. J'ai dû me débrouiller seule et je le ferai jusqu'au bout. Est-ce de la fierté mal placée ? Est-ce que mes parents me déçoivent ? Oui. Indéniablement. Sauf peut-être mon père mais il n'a vraiment pas d'argent et je le connais très peu. Nous n'avons pas vécu longtemps ensemble. Deux ans tout au plus. Mais nous ne nous voyions quasiment jamais, entre son job, le lycée, ses parties de pêche, mes devoirs, ses amis, les miens, son job, mon petit ami. Nous étions très prit tous les deux. A peine si nous nous croisions pour les repas du soir, le seul moment où une nous aurions pu discuter de tout et de rien. Mais ça se faisait que rarement.

- Tu as l'air perturbé mon ange. Est-ce que te retrouver dans une salle noire avec moi te fait peur ? Promis, je ne suis pas exhibitionniste !

- Oh dommage, moi je le suis !  Rigolai-je

Il a fait une embardée sur la route, heureusement que nous ne roulions pas vite. Moi je rigole, les larmes aux yeux.

- Tu n'es pas bien de te foutre de moi ainsi, petit démon ! 

- Oh, je préfère petit ange, puis tu ne vois pas mon auréole au-dessus de ma tête ? Demandai-je une moue boudeuse accrochée à ma bouche.

- Démon, souffle-t-il avant de poser sa bouche sur la mienne.

Je retiens un gémissement de frustration quand il se recule de moi. Je n'ai pas vu que nous sommes garés sur le parking. Je sors de la voiture, il me prend la main pour nous conduire vers le cinéma. Je ne peux pas enlever mon sourire idiot.

Nous attendons que la salle s'ouvre.

- Alors comme ça, tu rêves de moi ?

Je deviens rouge et cache mon visage contre son torse.

- Oui, couinai-je

- Et que faisons-nous dans tes rêves ? Demande-t-il clairement amusé de la situation.

Je grogne ne bougeant pas et de ce fait, ne répondant pas. C'est un sujet beaucoup trop embarrassant. Mais bon, vu mon comportement, il doit bien se douter du contenu de mes rêves... J'y peux rien s'il m'attire beaucoup, beaucoup trop pour ma santé mentale et physique.

- Emmett ? Appelle une voix d'homme.

- Oh salut Paul ! 

Je me détache de mon petit ami pour regarder mon sauveur et ses amis. Un des types me dit quelque chose mais je ne sais pas où je l'ai déjà vu. Forks ? Peut-être... Ou Phœnix ? Je n'ai jamais eu la mémoire des visages.

- Bonjour charmante demoiselle.

- Salut, dis-je toujours gênée.

Le type qui me dit quelque chose n'arrête pas de me regarder mais je n'y prête pas attention, la main d'Emmett dans mon dos accapare mon attention. D'ailleurs, tout chez lui m'attire et me déconnecte de la réalité, son odeur, son cœur qui bat pas loin de mon oreille, sa voix, ses sourires... Je deviens parfaitement stupide en sa présence comme si je ne suis plus capable de réfléchir convenablement. Ses petits gestes me rendent bizarre. Jamais personne ne m'a fait ressentir ce genre de sentiments et d'émotion.

Une pression plus forte dans mon dos s'est fait sentir, j'ai regardé mon petit ami.

- La salle est ouverte tu viens ?

Je lui souris doucement.

- Oh Emmett ? A dit le type que j'ai déjà vu quelque part.

- Ouais, dit-il grinçant légèrement des dents.

- Tu t'ennuies pas trop avec ta copine ? Parce qu'à ce qui parait c'est pas l'extase ! Se moque-t-il me regardant fixement.

Je me suis décomposée en entendant ses paroles. Je retiens mes larmes mais une s'est échappée pour rouler sur ma joue. Comme un boomerang, mes souvenirs sont revenus. Ce type est le cousin de mon de mon connard d’ex-petit ami. Je ne l' ai pas vu beaucoup de fois, à l'époque je ne faisais pas attention aux autres garçons, seul ce crétin décérébré avait mon attention. J'aurais mieux fait de me comporter autrement.

Je n'ose plus regarder Emmett, quelques larmes coulent sur mes joues. Je regarde fixement le sol, priant pour qu'il s'ouvre sous mes pieds et m'engloutisse. Je repense à mon ex, tous ces mauvais souvenirs me reviennent en mémoire, moi qui essaye depuis des années de l'oublier et me persuader que ce n'est pas à moi ce qui vient de ce passé. Ou que ce n'est qu'un mauvais souvenir. Que ses paroles plus que blessantes ne m'ont pas atteinte. Mais non tout ceci m'est bien arrivé. Malheureusement.

Je m'attends à ce qu'Emmett demande plus d'explications mais son comportement m'a étonnée. Il s'est gentiment détaché de moi pour aller se planter devant le cousin de mon ex. Il le toise de toute sa hauteur avant de lui mettre son poing dans la figure. Quil se retrouve les fesses par terre.

- C'est pour t'apprendre à faire pleurer ma copine.

Emmett se retourne vers moi en me souriant gentiment. Il me prend la main pour nous diriger vers la salle. Je regarde toujours le sol. J'ai honte. Honte de ce que je suis.

- Emmett, on ne peut pas renter, je me sens pas bien, dis-je d'une petite voix.

Avec sa main libre, il relève mon menton, il doit avoir une vision pitoyable de moi avec mes yeux rouges et gonflés. Son pouce caresse doucement ma joue, il me sourit tendrement.

- Je ne sais pas ce que ce crétin a voulu dire, enfin j'en ai une petite idée.

J’enlève mon visage de sa vue en rougissant de honte. Ma vue se brouille encore. Il reprend mon visage entre ses deux mains me bloquant.

- Mais peu importe ce que ce crétin a pu dire. Ok. Je... Je...Dit-il gêné

Je le regarde attentivement attendant qu'il finisse sa phrase. Une partie de moi veut savoir ce qu'il voulait me dire mais l'autre voulait juste ce cacher sous sa couette et ne jamais en sortir. Puis de toute façon, c'est pas comme si notre relation va durer... Il se rendra compte comme l'autre que je n'en vaux pas le coup et il fuira comme Embry...

J'ai peur de ce qu'il va me dire, j'aurais pu me boucher les oreilles et fuir en courant comme une folle. Je le ferais bien mais quelque chose dans son regard m’empêche de bouger. Il me captive. Je sais que je vais y laisser des plumes comme à chaque fois.

- Je... On ne se connait pas depuis longtemps mais je tiens à toi, vraiment beaucoup et ça ne m'était jamais arrivé. Alors même si je suis maladroit dans ma déclaration et que je m'embrouille, je ne veux pas que tu te caches ou que tu es honte de quoi que ce soit. Je veux tout connaitre de ta vie et je veux qu'on passe le plus de temps ensemble. Tu deviens indispensable pour moi. Et je te fais pleurer. Décidément, je ne suis pas doué...

Je ne fais pas attention à mes larmes pour me rejeter sur ses lèvres. Dans notre élan, je le plaque contre le mur.

- Dévergondés !  Entendis-je derrière moi.

C'est ce qui me fait reculer de mon petit copain.

- Merci, soufflai-je

Finalement, nous sommes enfin entrés dans cette salle. Je n'ai pas fait attention au film, les paroles d'Emmett tournent en boucle dans ma tête. Mais je n'en démords pas. Si jamais nous venons à coucher ensemble, il finirait pas partir pour aller trouver mieux.

La fin de notre soirée c'est bien passée. Emmett ne m'a pas interrogé sur ce qu'a dit l'autre idiot. Mais je vois qu'il est curieux.

- Tu sais, tu peux tout me dire ? dit-il.

Je le sais. C'est très bizarre d'ailleurs. Je suis vraiment bien avec lui ; c'est à la fois agréable et flippant.

- Je sais, je dis

- Mais tu n'es pas prête ?

- Non., couinai-je pathétiquement.

Je n'ose plus le regarder, comme si, si je croise son regard il devine mon secret et je ne suis vraiment pas prête à le laisser partir. Je sais qu'il finira par me quitter, j'en suis consciente et surtout réaliste. Après tout, comment un type comme lui peut rester près de moi ? Il est si parfait bien qu'un peu bagarreur mais ça lui donnait un coté mauvais garçon que toutes les filles rêvent de mettre dans leur lit. Et moi je suis... Juste moi. Bella Swan. Une petite étudiante parmi tant d'autre, je ne suis pas comme Rose, ni très intelligente, juste normale.

- à Quoi penses-tu ?

- A toi., lui dis-je honnêtement

J'adore le voir sourire, ça illumine son visage et savoir que j'en suis la cause me rend heureuse.

- Laisse-moi te raccompagner chez toi, me supplie-t-il

- Non.

- S'il te plait. Je n'aime pas te déposer ici dans le noir. Le quartier n'est pas top.

- Ne t'en fais pas pour moi.

- Laisse-moi au moins d'accompagner à pied ?

-  Et tu veux laisser ta voiture seule ? M'étonnai-je

- Ma voiture n'est rien comparé à toi, me souffle t' il

Je suis sur le point de craquer mais me souvenir de mon appartement qui n'a d' appartement que le nom me rappelle de ne pas céder. Je ne veux pas.

- Alors ? Tu cèdes ? Dit-il fier.


A suivre...

 

Chapitre 4

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

- Laisse-moi te raccompagner chez toi, me supplie-t-il

- Non.

- S'il te plait. Je n'aime pas te déposer ici dans le noir. Le quartier n'est pas top.

- Ne t'en fais pas pour moi.

- Laisse-moi au moins d'accompagner à pied ?

-  Et tu veux laisser ta voiture seule ? M'étonnai-je

- Ma voiture n'est rien comparé à toi, me souffle t' il

Je suis sur le point de craquer mais me souvenir de mon appartement qui n'a d' appartement que le nom me rappelle de ne pas céder. Je ne veux pas.

- Alors ? Tu cèdes ? Dit-il fier.

- Oh, non !  Dis-je amusée

- Vous n'êtes pas drôle miss Swan ! 

Je rigole devant sa mine boudeuse.

- Que me caches-tu ? Un petit ami jaloux ? Des parents bizarres ? Un chien dangereux ?

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

- Non, rien de tout cela.

Il me regarde sceptique.

- Promis ! dis-je en levant les deux mains en l'air.

- Tu es pleine de secrets.

- Mais je te promets que tu sauras tout, plus tard...

- Tu peux me faire confiance.

- Je le sais mais je reste prudente. Ma dernière relation s'est plutôt mal finie... J'en ai énormément souffert.

- Tu en souffres toujours.

Ce n'est pas une question, il l’a affirmé.

Emmett se gare.

- Le carrosse est avancé.

- Merci pour cette soirée.

- Ce fut un vrai plaisir pour moi de vous protéger de tous ces crétins.

Je lui souris doucement. Il regarde dehors.

- Bordel, je n'aime pas ce quartier, frissonne-t-il

- Je l'aime bien, dis-je doucement.

- Pourquoi ?

- C'est pas loin que nous nous sommes rencontrés, expliquais je doucement

- Finalement je l'aime bien !

- J'aime être avec toi, tout est simple quand tu es là.

Il m'embrasse tendrement. Je quitte à regret ses lèvres pour rentrer chez moi. Il trouve le quartier où je travaille sordide ? Heureusement qu'il n'a pas vu mon immeuble.


- Alors comment ça s'est passé ? Me questionne Rose.

Je me vautre furieusement sur ma chaise en balançant mon sac et mes cours à mes côtés. Quelques jours sont passés depuis mon rendez-vous avec Emmett. Je n'ai pas vu mon amie ce qui a dû être une torture pour elle de ne pas connaitre ma vie. Chose que je ne comprends pas et qui reste un mystère pour moi.

- A te voir cela ne s'est pas bien passé.

- Non, grognai-je

Sauf que nous ne parlons pas de la même chose mais étant tellement énervée, je ne me sens pas de le lui dire. Et hurler dans l'amphithéâtre alors que le cours commence n'est pas une bonne idée.

- Oh le con ! Grogne mon amie. Attends que je le croise ce petit trou du cul et je lui fais la peau ! Oser faire souffrir ma meilleure amie ! Je l'avais prévenu ! Il va voir ce qu'il va voir !  Grince-t-elle des dents.

- Rose, soufflai-je

Ma colère est doucement en train de tomber grâce à ma blonde qui s'énerve pour rien.

- Non mais il va voir celui-là et sa belle gueule ! Continue-t-elle sur le même ton.

- Rosalie, l'appelai-je doucement.

- Quoi ? Grogne-t-elle

- Rentre tes griffes Barbie ! Me moquai-je

Mon amie me détaille attentivement.

- Attends deux secondes. Pourquoi tu n'es pas triste, en mode dépression? Je croyais que tu étais accro à ce type ? Demande-t-elle perdue

- Parce que je le suis toujours.

J'ai décidé de m'amuser avec elle, pour toutes les fois où elle le faisait.

- Ce type te plaque et toi tu te moques de moi ?  C'est une blague ?

Ses yeux me lancent des éclairs.

- Alors, Primo qui t'a dit qu'il m'avait plaqué ? Secundo, tu sais que tu es flippante quand tu es en colère ?

- Et tertio je vais te botter les fesses Swan !

- Pourquoi tant de haine ? je souris

On pouffe de rire. Une fois calmées, on suit le cour.


On se dirige vers la cafétéria après trois heures de cours interminables et soyons honnête, chiants.

- Alors pourquoi étais-tu en colère ?

Ma colère disparue, revient au grand galop. Je fouille dans mon sac et sort 'la feuille'. Rosalie la lit rapidement.

- Oh les cons ! Hurle-t-elle. Ils n'ont pas le droit !

Je souffle et reprends 'la feuille' pour la fourrer dans mon sac.

- Si, ils ont le droit, murmurai-je dépitée.

- Tu vas faire comment ?

- Je sais pas, grognai-je. Il n'y a plus de chambre à la fac, de toute façon, je n'y ai pas le droit. Et trouver un appart pas cher est impossible ! Me lamentai-je

- Demande à ...

- Non ! La coupai-je. Je ne veux pas faire la charité !

- Je te comprends mais tu ne vas pas dormir sous les ponts ! 

- Je vais trouver une solution, dis-je déterminée

- Une solution à quoi ?  Demande Emmett en arrivant

Je ne sais plus quoi quoi dire, trop gênée de la situation.

Je n'ai pas vu les regards de Rose entre mon sac et Emmett jusqu'à ce qu'elle la sorte pour la mettre sous le nez de mon petit ami.

- Tu te fais expulsée ? Pour insalubrité ? S 'étonne-t-il

Je n'ose plus le regarder en face.

- Mais où vis-tu ?  S'étonne-t-il

- Où je vivais.

Emmett me tourne le visage pour que je le regarde. Je peux voir son inquiétude pour moi.

- Où vas-tu aller ?

Même sa voix montre qu'il s'inquiète.

- Je ne peux pas l'héberger, je suis dans les chambres de la fac, explique Rosalie

- Tes parents ? Me demande-t-il

- Non surtout pas, grognai-je agressive, de mauvais souvenirs me remontent en mémoire.

Nous restons en silence quelques minutes, mangeant à peine.

- Je sais !  S'exclame mon petit ami.

Rose et moi le regardons étonnées. Son immense sourire ne me dit rien qui vaille.

- Tu vas venir vivre à la maison !  Dit-il fier de lui.

Qu'est-ce que je disais.

- Non !  M'exclamai-je à mon tour.

- Pourquoi ? Demande-t-il d'une petite voix.

- Mais... Euh... Je...

Sur le coup, je ne sais plus quoi dire. Après tout, pourquoi pas ? J'adore mon temps passé avec lui, j'ai du mal à le quitter. Puis cela peut être provisoire ? Si jamais ça ne va plus entre nous ou si je veux plus d'indépendance ou une autre excuse, je pourrais toujours chercher un appartement à moi.

- J'ai une chambre d'ami inutilisée, tu pourras avoir un endroit à toi. Il y a deux salles de bains, tu en prendras une pour toi. Il n'y a que mon colocataire qui...Explique-t-il

- Stop ! l’arrêtai-je . Je ne veux pas déranger ton colocataire ni toi d'ailleurs.

- Nais non, t'en fais pas ! Jasper est cool. Pour le moment, il n'est pas là, ça lui fera peut-être bizarre mais il s'y fera. T'en fais pas pour lui. Alors tu acceptes ?

Je le regarde longuement, hésitante. Je ne sais pas quoi dire.

- Alors, tu acceptes ? Rajoute Rose un magnifique sourire accroché aux lèvres.

Comme si elle savait ce que j'allais dire. Mais moi je vais dire quoi ? J'ai envie de dire oui, c'est une super proposition. Je me doute que son appartement est génial mais vivre avec mon petit ami ? Ce n'est pas un peu trop tôt ? Et le contre ? Je me retrouve à la rue.

- D'accord. 

Mes deux amis sourient très fiers d'eux.

- Mais !  Continuai-je


A suivre...

 

Chapitre 5

Beta Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Je me tourne vers Emmett qui est inquiet.

- Je veux te payer un loyer ! Ordonnai-je

Vu le sourire idiot qu'il aborde, je me demande s'il m'a écouté. Il pose rapidement sa bouche contre la mienne.

- Emmett ? Loyer, tu es d'accord ?

- Oui oui !  Dit-il évasivement avant de m'embrasser à nouveau.

Je le sens mal le coup du loyer.

- On déménage quand ? Sourit-il comme un idiot.

Je ne réponds rien, le regardant simplement ou plutôt en l'admirant. A chaque minute passée avec lui, je me demande comment j'ai pu plaire à cet homme.

- Bella ?  Tu baves ! Se moque mon amie.

Puérilement, je lui tire la langue.

- Pas de ma faute si mon chéri est canon.

Emmett qui pique dans mon assiette me regarde amoureusement.

- C'est toi la plus belle mon ange.

Je lui souris tendrement.


Emmett nous accompagne à notre prochain cours. Je suis soucieuse par rapport à son coloc.

- Qu’as-tu ?

- Et si ton colocataire ne m'aime pas ?

Emmett lève les yeux au ciel.

- Bella, il va t'adorer comme tout le monde. Puis de toute façon, il n'a pas le choix, je ne vais pas te lâcher !

Il m'embrasse langoureusement. Je grogne quand il se recule.

- Allez, en cours ! Je vais acheter des cartons !

J'ouvre la bouche pour protester.

- Tu n'as le choix femme !

- Mais...

Je ne veux pas pour plusieurs raisons mais surtout cela veut dire qu'il verra mon ancien chez moi.

- De toute façon, il te faut un homme fort pour porter tes affaires !

Je capitule, il le voit bien. Pourtant, j'ai très peu de choses.

- Je suis trop fort ! Crie-t-il dans le couloir. Et pas que dans ce domaine !  Pavane-t-il.

Je rougis, un coquelicot est moins rouge que moi en ce moment.

- J'ai surtout remarqué, commence Rosalie. Que les hommes qui se vantent le plus, sont ceux qui ont des soucis...

Emmett ne se dégonfle pas contrairement à la plus part des autres. Je persiste à dire qu'ils iraient bien ensemble...

- Et les femmes qui dénigrent les performances des hommes, elles ont aussi des soucis ! Réplique-t-il fier.

Je pouffe de rire devant la tête de ma blonde.. Emmett me prend dans ses bras et me cale contre son torse.

- De toute façon, tu verras quand Bella te racontera tout ! Je suis trop une bête, fanfaronne-t-il

Je cache mon visage contre lui mais Rose me tire à notre cours.

- Au moins, il y en a un de nous deux qui est sûr de ses performances au lit, grognai-je pour moi-même.

- Embry était un gros naze Bella chou, me réconforte mon amie.

Mais pourtant, aucune parole n'arrive à me rassurer.

- Puis Emmett est tellement accro que je suis sûre qu'il va apprécier lécher chaque partie de ton corps !  Rigole-t-elle.

- Rosalie, m' indignai-je

Mais l' idée de sa langue sur moi me rend ...

- Oh la coquine !! Avoue que tu y as pensé !  Rigole-t-elle

Je vais nier.

- Ne nie pas ! J'ai vu ton frisson ! 


- Alors mes demoiselles, prêtes ?

- Oui, bougonnai-je

- Sans moi, j'ai un truc de prévu, explique Rose.

- Amuse-toi avec ton futur ex, dis-je retrouvant le sourire.

- Mouais ! Voilà je ne veux plus y aller, boude mon amie.

Je la prends rapidement dans mes bras avant de partir avec Emmett, direction mon ancien appartement.

Je stresse de plus en plus à chaque nouvelle direction indiquée. Et lui se décompose aussi.

- Gare-toi là, murmurai-je

Il regarde avec effarement mon immeuble.

- Tu ne m'aurais jamais dit où tu habitais ?

- Non, couinai-je

- Tu aurais bien fait., grogne-t-il de colère. Je t'aurais sortie de force de cet endroit.

- Tu m'en veux ?  Demandai-je sur le même ton.

Il se tourne brusquement vers moi me faisant me ratatiner un peu plus sur le siège.

- Non non bien sûr. Pourquoi t'en voudrai-je ? 

- Je ne sais pas, dis-je pathétique.

Il me prend tendrement dans ses bras.

- Pourquoi ne m'avoir rien dit ?

Je me recule pour le regarder incrédule.

- C'est tellement évident !  M'exclamai-je. Regarde tes vêtements, ta voiture, tout ! Je ne voulais pas que tu me prennes pour une profiteuse ou quelque chose du genre ! 

- Jamais cette idée m'aurait effleuré la tête. Tu es trop intègre pour cela.

J'acquiesce.

- Allons-y.

Je souffle un bon coup avant de descendre de la voiture alors qu'Emmett prend la pile de cartons. Je le regarde de travers.

- Quoi ? Il n'y en a pas assez ?

- Assez ? M'étonnai-je . Il y en a trop !

- Oh... Alors tout ceux qui restent à l'appartement seront en trop, dit-il penaud

- Oui, affirmai-je. Mais c'est adorable.

Il retrouve le sourire. Chaque minutes passée avec lui sont un vrai bonheur, je le découvre de plus en plus et j'aime ce que je trouve à l’intérieur.

J'ouvre la porte. Je suis habituée aux grimaces de Rose mais celle d'Emmett sont...

- Tu vis ici ? Et tu n'as pas encore chopé de maladie ? 

- Que veux-tu ? Je suis une warrior, tentai- je de faire de l'humour.

Il fait rapidement le tour sans relever ma tentative d'humour.

- Je peux aussi décommander le camion pour les meubles. 

Je le regarde avec de gros yeux.

- Vu ta tête. Oui, conclut-il

J'ai besoin de réconfort alors je me blottis dans ses bras. Cet endroit a été ma maison et même si c'est pourri, d'une certaine manière, j'ai aimé être ici, et, j'ai trouvé la solitude et la tranquillité recherchée, si on omet les voisins bruyants. Mais une autre partie de moi est soulagée de quitter cet endroit. Certes, il est insalubre mais c’était chez moi. Pourtant maintenant, je suis contente d'en partir surtout que ça va me rapprocher d'Emmett.

- Tout ira mieux maintenant. Je te le promets, me rassure-t-il

- Je sais, lui dis-je honnêtement.

- Allez, faisons tes cartons. J'emballe tes sous-vêtements ! Dit-il avec un immense sourire.

Je ricane en lui frappant gentiment le bras.

- Tu en as au moins ? S’inquiète-t-il soudainement.

Je pouffe de rire.

- Oui mais je n'en mets que rarement pour les économiser, expliquai-je le plus sérieuse possible.

Il me détaille de la tête aux pieds alors que j'explose de rire.

- Et tu en rigoles... souffle-t-il

- Ce n'est pas parce que je n'ai pas un rond que je n'ai pas d'humour...

J'aurais voulu savourer ma victoire tranquillement mais Emmett me jette sur mon lit une place pour me chatouiller.

- Je me rends, je me rends ! Criai-je à bout de souffle.

- TA GUEULE !  Hurla une voix derrière mon mur.

Nous pouffons tous les deux de rire. Mais je me rends vite compte de notre position, lui allongé sur moi, ses avant-bras sur le matelas, mes mains sur ses biceps, nos jambes entremêlées. Ma poitrine frôle son torse. A cause de nos respirations, la friction provoquée me rend assez excitée et je commence à sentir que lui aussi.

Je le vois hésiter quant à la tournure des choses. Il veut m'embrasser, je le veux aussi, tout peut déraper rapidement.

- J'ai vraiment envie de t'embrasser, murmure-t-il

Je sens à quel point il en a envie.

- Mais ?  Dis-je sur le même ton que lui.

- Je ne le ferais pas parce que sinon ça va déraper et je veux faire les choses bien, que tout soit correct entre nous. 

J'ai les larmes aux yeux.

- Pourquoi tu pleures ?  Demande-t-il perdu.

- Parce que tu es parfait, murmurai-je

Il ne vient pas de se rendre compte à quel point il m'a soulagé. J'aurais été obligée de le repousser, n'étant pas prête pour cela et il aurait été difficile de lui expliquer les VRAIES raisons de mon refus.

- Oh mon dieu. Voila ! Dit-elle fataliste. Je vous laisse quelques heures et vous vous sautez dessus ! 

Emmett se relève et m'aide à me mettre debout.

- Allez, au boulot !  Dit elle nous tournant le dos sans se soucier de notre mal aise.

Il ne nous a pas fallu longtemps pour emballer toutes mes affaires et les charger dans leurs voitures. Je dépose mes clés à l'entrée.

- Vous partez déjà miss ?  Me drague le concierge enfin ce qui s'en approche.

- Oui elle part, grogne Emmett se mettant devant moi.

Et possessif. Je sais que ça peut être énervant mais moi, je me sens importante pour lui et c'est ce dont j'ai besoin : qu'on me rassure.


A suivre...

Chapitre 6

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Emmett se relève et m'aide à me mettre debout.

- Allez au boulot !  Dit-elle nous tournant le dos sans se soucier de notre malaise.

Il ne nous a pas fallu longtemps pour emballer toutes mes affaires et les charger dans leurs voitures. Je dépose mes clés à l'entrée.

- Vous partez déjà miss ?  Me drague le concierge enfin ce qui s'en approche.

- Oui elle part, grogne Emmett se mettant devant moi.

Et possessif. Je sais que ça peut être énervant mais moi, je me sens importante pour lui et c'est ce dont j'ai besoin ; qu'on me rassure.


Nous prenons un carton chacun avant de monter dans le MAGNIFIQUE immeuble d'Emmett. Je ne me sens pas du tout à ma place. Son appartement est au premier étage. Il nous ouvre la porte.

- Oh la vache ! Lâchai-je

Et je fais aussi tomber mon carton... Sur mon pied.

Sans prêter attention à ma légère douleur, j'observe la splendeur de cet endroit. Rose est comme moi, bouche bée.

- Tu veux pas m'héberger ? Demande-t-elle souriant innocemment.

- Plus de place.

- Dans le lit de ton coloc ?  Propose ma blonde.

- Sa copine ne sera pas vraiment d'accord. Bien que je te préfère à elle.

Il crache sur le dernier mot. Moi je retourne à la contemplation de la pièce qui est grande et spacieuse. Elle fait salon, salle à manger et une ouverte sur la cuisine par un bar. Sur notre gauche, se trouve un grand placard suivi d'une porte.

- Viens, je vais te montrer ta chambre, me propose Emmett me prenant la main.

On entre par la dite porte qui donne sur un grand couloir comportant 5 (cinq) portes. Sur la droite, se trouve une salle de bain et la chambre d'Emmett ; sur la gauche, il y a dans l'ordre, la chambre de Jasper, une autre salle de bain et ensuite ma future chambre. La décoration de celle-ci est simple. Emmett m'a promis de la changer si cela ne me plait pas mais cela me va très bien. Je ne vais pas faire la difficile ayant un toit où dormir.

Pour le moment, je partage ma salle de bain avec celle que Jasper utilise, le temps qu'il déménage ses affaires dans celle d'Emmett.

Emmett et moi sommes clairs sur le sujet, nous gardons bien nos espaces personnels. On veut que notre relation fonctionne et c'est définitivement trop tôt pour emménager comme un couple.

Rapidement, mes affaires sont installées dans ma chambre. J'ai même un dressing qui est vraiment peu rempli.

- On va pouvoir faire les magasins !

- Rose, soufflai-je. Ce n'est pas parce que j'habite dans un superbe appartement que j'ai miraculeusement de l'argent ! M'exclamai-je

- Oui, au même titre qu' Emmett va te laisser payer une partie du loyer...

Même elle n'y croit pas.


Bordel, je vais encore être en retard ! J'adore l'appartement d'Emmett mais il est loin de la fac, et quasiment à chaque fois, j'arrive en retard, les bus ne passent pas souvent dans son quartier.

Je me vautre sur la chaise à coté de mon amie qui pouffait de rire.

- Si je ne te connaissais pas, je penserais qu'Emmett te retenait au lit.

- Je préférerais.

Je frappe mon front contre la table avant de la relever pour suivre le coup de physique.

- Ouh là, miss Swan serait-elle prête à baisser sa culotte ?

Je regarde ma blonde, amusée. Mon dieu, oui je le suis, mais j'ai toujours cette peur au fond de moi, Emmett et moi avançons doucement dans notre relation, mais je vois bien la tension qu'il y a entre nous, surtout que nous vivons ensemble et parfois ce n'est pas simple.

En quinze jours que je vis chez lui, j'ai dû prendre le double de douche froide. Si Monsieur ne se baladait pas en serviette alors qu'il sortait de sa douche, ça ne mettrait pas mes hormones en ébullitions. Je ne sais pas si parfois il oublie que je vis avec lui, ou alors il le fait exprès et fait tout pour me rendre folle de lui. De ce côté-là, pas de risques, je suis déjà accro à cet homme, d'ailleurs ça ne devrait pas être possible. Je serais détruite s'il me quittait. Au moins, à vivre ensemble, je sais qu'il ne ramène pas de pouffiasses dans son lit...

Je passe tout le cours dans la lune, et même le déjeuner. Je vois à peine les gens autour de moi, et ceux qui s'installe à notre table, enfin un.

- Ma biche, tu baves...

Je ne réponds rien.

- Ça doit être chaud entre vous deux, rigole ma blonde

- Ou ça ne l’est pas assez pour qu'elle soit toujours dans la lune.

Le crétin qui sert de petit ami à ma blonde me sort de mes pensées.

- Tu disais... Mmm, c'est quoi ton nom déjà ?

- Félix.

- Ouais, peu importe, de toute façon ce n'est pas comme si tu allais passer ta vie avec Rose.

Je lui envoie un magnifique sourire hypocrite. Ce type me sort par les yeux. Je me demande ce qu'elle fait avec ce gros naze ? Pourtant, il y a quelques jours, elle avait passé un super rendez-vous avec un type dont j'ai - encore - oublié le nom. Décidément, je vais finir Alzheimer avant l'heure. Mais tant que je n'oublie pas Emmett, ça va.

En tout cas, Félix est vexé, mais je m'en fiche, même Rose n'a pas l'air de m'en vouloir.

On continue notre discussion jusqu'à entrer en cours et ce qui est génial c'est que l'autre vilain ne suit pas le même cursus que nous.

- Pourquoi tu restes avec le gros naze ?

- Tout le monde ne trouve pas un mec parfait du premier coup.

- Du deuxième, grommelais-je

- Ouais, j'avoue qu'il compte pour dix celui-là...

On se sourit, même si le mien est un peu triste. Certes, c'est un gros con mais je l'ai aimé, il a été mon premier amour et même si je suis tombe amoureuse d'Emmett, l'autre reste en moi. C'est nul. J'espère pouvoir y penser un jour sans avoir mon cœur qui se serre.

- Miss Hale, Miss Swan, je ne vous dérange pas ?

J'ai envie de lui dire oui mais je doute que contrarier mon prof soit une bonne idée. Mon amie et moi baisons la tête.

- Gros con, grogne doucement ma blonde.

- Très bien, je veux que vous me construisiez une maquette d'un de vos plans approuvé par votre prof de dessin. Et vous ferez ça à deux.

On se regarde, souriante.

- Mais ne vous emballez pas, j'ai fait les groupes.

- Génial, ce prof me hait.

Je prends la main de mon amie pour la réconforter. Comme elle s'en doute, le prof la met avec le type qui sens mauvais et moi je me retrouve avec un mec qui se croit irrésistible qui m'envoie un clin d' œil qu'il veut surement sexy. Je fais semblant de vomir.

- On échange ? Proposais-je

- Si tu veux, l'autre crache en parlant.

- Bon, finalement, je garde Ken.

Elle rigole.

- Tu as le chic pour trouver des surnoms débiles aux garçons.

- Tu as le chic pour les trouver.

- Ouais, dit-elle triste.

- Mais au fait, ton rendez-vous de samedi ?

- Oh, il a dû partir rapidement.

Elle a l'air triste.

- On dirait qu'à chaque fois qu'on se voit, il a un problème.

- Et ?

- Et, rien. Il a l'air juste différent, mais bon, je ne le serais jamais. J'en ai marre d'espérer.

- On mon dieu ! Dis-je un peu trop fort.

J'ai le droit à un regard noir de mon prof. Pourquoi l'écouterais-je vu qu'on a droit à son cours sur polycopié à la fin. Et c'est exactement la même chose.

- Quoi ?

- Tu l'apprécies.

- Non.

- Oh si...

Je souris de toutes mes dents.

- Mais non, je ne lui ai quasiment pas parlé !

- Et alors ? Tu as bien vu comme je suis vite devenue accro à Emmett.

- Oui, mais toi tu es tordue !

- Autant que toi, vu que tu es ma meilleure amie !

On pouffe de rire alors que Ken et l'homme crapaud arrivent.

- Et beauté, chez toi ou chez moi ?

Je pouffe de rire et l'imagine en train de se faire ratatiner par Emmett. Vu que je ne réponds rien et le regarde bizarrement, il se rapproche de moi et tripote mes cheveux. Beurk, quelle horreur.

Je décide de m'amuser un peu.

- Chez moi, l'allumais-je

Au moins, je vais rigoler quand il verra Emmett. Rose, qui a compris mon petit manège, sourit amusée.

- Plus vite, on aura commencé...

Je lui souris allumeuse. Apparemment ça marche, pourtant je me sens ridicule et stupide. Ce n'est pas moi de faire ça, mais au moins j'aurais la paix pour notre projet.

- Tu me raconteras !

- Avec les détails, dis-je amusée alors que nous partons chacune de notre côté.

Je vois Ken se pavaner, a-t-il compris que j'allais me moquer de lui avec Rose ? Non surement pas, mais l'homme crapaud lui a dû saisir. Au moins, il a quelques neurones.

Mon partenaire nous emmène dans sa voiture, en se vantant de toutes les options. Après avoir vu la Ferrari de mon homme, la sienne fait tache, ce n'est qu'un Hummer et en plus jaune...

- C'est joli chez toi, commente-t-il en entrant dans l'appartement.

Mais il s'approche de moi surement pour m'embrasser mais je l'esquive en retenant une grimace.

- Mais ce n'est pas chez moi.

- Ah bon ?

- Nan...

Mon dieu, je me sens ridicule à prendre cette voix de pouffe.

- Bella ? Mon ange...

Il ne finit pas sa phrase, son regard doux change pour devenir dur et profite pour faire gonfler les muscles de ses bras.

- C'est chez mon petit ami, dis-je fière de ma comédie.

J'en profite pour aller me blottir dans ses bras qui s'enroulent autour de ma taille.

- Euh...

- Quoi ? Demande Emmett, tu n'espérais tout de même pas coucher avec ?

- Euh...

Mon homme se détache de moi et vient se planter devant Ken, le toisant de toute sa hauteur. La scène est risible, pourtant ce type a des muscles mais pas assez pour tenir la comparaison face à mon homme. Mes yeux ne se détachent pas de son dos, où ses muscles se contractent. Dieu merci, il a mis un tee-shirt, je pense que je lui aurais sauté dessus sinon...

- Tu ne l'as tout de même pas prise pour une fille facile ? Grogne-t-il furieux

- Euh non, s'aplatit Ken

- Bien !

Emmett lui une tape virile dans le dos qui fait vaciller mon collègue de travail. Je pense qu'il l'a tapé plus qu'amicalement. Il se retourne vers moi, son sourire moqueur tombe avant de venir m'embrasser, sa langue demande l'accès de ma bouche que je lui donne sans soucis. Je ne suis pas du genre à aimer les démonstrations d'affections devant un public mais là, je peux faire une exception. Je le rapproche de moi en agrippant son tee-shirt, je sens ses mains venir sur mes hanches.

Une fois notre baiser fini, on se regarde amoureusement, avec, surement, un sourire niais sur mon visage mais qu'importe. Bien sûr, un raclement de gorge nous sort de notre bulle. Emmett soupire et colle son front contre le mien et murmure :

- Qu'est-ce qu'il fait là ?

- C'est pour un cours, un devoir.

- Amuse-toi !

- Ouais...

Ken et moi nous installons dans un des canapés pour travailler. Ce type est stupide, en plus il essaye de me draguer, alors qu'il sait que je suis en couple. Je vais m'arracher les cheveux. Mon dieu, comment a-t-il fait pour en arriver là ? Il faut un minimum d' intellect pour faire architecte.

Au moins Emmett qui rode me distrait.

- Alors toi et ce type, ça fait longtemps ?

Je le regarde de travers, mais finalement je vais m'amuser un peu.

- Et toi ?

- Moi quoi ? Demande-t-il perdu

- Que tu utilises des techniques de dragues aussi pourries ? Non, parce que, sérieusement, tu devrais la revoir, me moquai-je

Il met quelques secondes avant d'assimiler ma phrase.

- Tu me rejettes parce que tu as trop peur de trop craquer pour moi !

Et en plus, il a un langage magnifique.

- Tu crois sincèrement que tu tiens la comparaison face à lui ? Demandai-je très étonnée en lui montrant mon homme qui écrit à la table de la cuisine.

Il va pour répondre mais un raclement de chaise l'empêche d'ouvrir la bouche ou bien c'est la main d'Emmett sur le tee-shirt de Ken qui s'est fait soulever du canapé.


A suivre...

Emmett jaloux, qui aime ? Que va-t-il arriver à Ken ? Hôpital, ou pas ?

Dans le prochain chapitre : Jasper

 

Chapitre 7

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

- Tu me rejettes parce que tu as trop peur de trop craquer pour moi !

Et en plus, il a un langage magnifique.

- Tu crois sincèrement que tu tiens la comparaison face à lui ? Demandai-je très étonnée en lui montrant mon homme qui écrit à la table de la cuisine.

Il va pour répondre mais un raclement de chaise l'empêche d'ouvrir la bouche ou bien c'est la main d'Emmett sur le tee-shirt de Ken qui s'est fait soulever du canapé.

- Bon maintenant, tu arrêtes de draguer ma copine sinon je t'envoie à l'hôpital ! Clair ?

- Oui, oui, bafouille-t-il

- Bien, maintenant dégage !

Ken ne se fait pas prier et part comme s'il avait le feu aux fesses. Je pouffe de rire en m'allongeant sur le canapé.

- Tu ne serais pas possessif par hasard ?

Il grogne avant de se pencher et de m'embrasser, mais je veux sentir son corps contre moi, Ken loin de mes pensées, alors je glisse ma main contre son flanc droit et le pousse doucement, il comprend mon geste et se décale sur moi, j'ouvre un peu les jambes, il glisse l'une des siennes entre les miennes, son torse s'appuie contre ma poitrine, j'en profite pour glisser une de mes mains dans sa nuque et l'autre dans ses cheveux.

Nous respirons à peine entre deux baisers, je commence à sentir son érection contre ma cuisse. C'est moi qui lui fait cet effet ? Emmett se recule de moi et va pour se pousser mais je le retiens. Je ne veux pas, j'aime l'avoir près de moi même si je suis quelque peu gênée par ce qu'il a entre les jambes. Il se rapproche et pose son visage dans mon cou.

- Tu sais que je vais finir par te sauter dessus, me confie-t-il.

Je ne réponds rien, pensive. Je suis folle de lui mais j'ai du mal à déchiffrer son comportement envers moi, il est parfois si lisible mais parfois un vrai mystère. Cela voudrait-il dire que nous sommes dans le même cas ? J'avoue que de savoir ça me rassure énormément, et éloigne ma peur de me faire plaquer.

- Tu es beaucoup trop désirable pour ton propre bien.

- Ah bon ?

Je sais que je plais un peu, mais autant que cela ? Physiquement, je veux dire, je sais qu'autrement nous nous entendons bien mais c'est bizarre d'être désirée pour son corps.

- Et elle ne s'en rend pas compte, souffle-t-il pour lui-même.

- Mais de quoi tu parles ?

Il se redresse, pousse mes jambes, s'assoie et les remet sur lui.

- De tous ces garçons qui te regardent et qui veulent tous coucher avec toi.

- Tu dis n'importe quoi !

- Et non mon ange. Je suis un homme, et je connais ces regards.

- Ah bon ?

- Mmm, ouais... Dit-il gêné. Je suis comme eux.

Je rigole devant son malaise.

- Mais toi, tu auras une chance d'aboutir à tes fins ! Murmurai-je à son oreille.

Ses paroles m'excitent. Après tout je ne suis qu'une jeune femme qui sort avec un mec qui lui plait. Pourquoi résister ? Mais vu que je ne suis pas normale, cela me ramène à de mauvais souvenirs. Mon dieu, que je peux les maudire à me gâcher encore la vie. J'espère seulement pouvoir un jour tourner définitivement la page et avoir le courage de les affronter sans baisser les yeux ni avoir peur.

Je soupire.

Vivement ce jour.

- A quoi penses-tu ?

Je reviens sur terre et souris un peu.

- Je sais que tu me feras oublier les moment noirs de mon passé.

Même s'il ne le montre quasiment pas, il est ému par mes paroles. Il pose doucement ses lèvres sur les miennes. Nous nous rallongeons sur le canapé, lui entre mes jambes. Pris dans notre baiser, il commence à frotter son érection contre mon intimité. En temps normal, j'aurais trouvé un moyen subtil de le repousser mais avec la journée que j'ai passé j'ai besoin de réconfort et j'avoue que ça commence à être dur de nous arrêter. J'ai de plus en plus de mal à garder mes pulsions pour moi.

Notre relation avance dans le bon sens, il n'a jamais eu de geste déplacés et s'arrête toujours quand il faut. Il est vraiment parfait avec moi alors je peux faire un effort.

Quand il se rend compte de son geste, il se stoppe et me regarde inquiet. Je souris malgré moi et rapproche sa bouche de la mienne pour l'embrasser.

- Continue, murmurai-je

- Tu es sûre ? Je ne veux pas te brusquer.

- Je sais et je te remercie de tout ce que tu fais pour moi, alors je te remercie à ma façon.

Apparemment, je n'ai pas dit les bons mots vu qu'il se recule de moi et part dans sa chambre. Paniquée à l'idée de l'avoir énervé, je le rejoins et frappe doucement à la porte. Il ne répond rien, mais j'entends du bruit à l’intérieur.

- Emmett ?

Je veux lui laisser son espace personnel mais je veux encore moins être fâchée avec lui alors j'entre. Son visage est crispé, il est colère, je l'ai mis en colère, et le voir faire les 100 pas ne me rassure pas.

- Désolée, dis-je la voix étranglée

Il se stoppe net et me regarde triste.

- Pourquoi tu pleures ?

- Je ne pleure pas, dis-je

Pour vérifier, je touche mes joues. Ok, je pleure mais j'essuie rapidement mes larmes.

- Même pas vrai, boudai-je

Je sais que ce n'est pas le moment de faire de caprices mais d'habitude, il vient me prendre dans ses bras, et j'en ai besoin.

- Écoute, commence-t-il, je ne veux pas que tu te forces à faire quoi que ce soit, surtout pour me remercier de faire tout ce que je fais pour toi. Je le fais par envie, pas par pitié et surtout je n'attends rien en retour.

Je vais pour répondre mais son téléphone sonne.

- Jasper mon pote ! Alors tu rentres quand ? Demande-t-il souriant, comme s'il avait oublié en quelques secondes toute notre discussion.

Je n'entends pas ce que son colocataire lui dit, et d'ailleurs je ne m'en occupe pas vu que ça ne me regarde pas. La seule chose qui m'importe, c'est mon homme et son contact. Doucement, je m'approche pour qu'il me voit venir et s'il le veut, se reculer, ce qu'il ne fait pas, à mon plus grand soulagement. J'ai même droit à un léger sourire qui me redonne du courage pour continuer mon chemin vers lui et me blottir dans ses bras. Je mets toute ma force dans cette étreinte. Je sais que je ne lui ferais pas de mal mais il pourra sentir mon amour pour lui dans cette étreinte.

- Emmett ? Emmett ? Tu m'écoutes ? Entendis-je

C'est la voix de Jasper. J'aime le ton de sa voix. Elle va bien avec son visage que j'ai vu sur les photos d'Emmett.

- Hein ? Ouais.

Je pouffe de rire et décide - malgré notre légère dispute - de m'amuser un peu en passant mes mains sous son tee-shirt pour caresser doucement son dos. Il se contracte de plaisir sous mon toucher, je colle mon visage contre son torse, mon nez glisse contre ses pectoraux.

- Ok, je vois que tu es occupé, se moque son ami, je te rappelle plus tard.

- Euh ouais... dit-il distrait.

- Amuse-toi bien.

Je rigole amusée, et savoure ce moment.

- Et oh Jasper ! L'appelle Emmett avant qu'il ne raccroche. Tu reviens quand ?

- Dans quinze jours Monsieur le tombeur. Mademoiselle. Dit-il à mon attention.

- Salut, dis-je amusée

- Vous le dites si je dérange, boude Emmett

- Ouais mon pote, laisse-moi avec ta copine quelques minutes et elle t'oubliera ! Rigole Jasper

- Dans tes rêves mon pote.

- Envoie une photo de ta chérie et je verrais ce que je pourrais faire.

- Pervers ! S'exclame mon homme

- Autant que toi mon pote.

Vu qu'ils sont partis dans leurs délires d'hommes, je m'amuse avec le bas de son tee-shirt pour passer le temps. Mes doigts qui étaient dans le bas de son dos sont maintenant sur ses fesses.

- Ok Jazz, à dans quinze, dit-il la voix rauque.

- Salut Mademoiselle.

- Salut Jasper, répondis-je

Jasper commence à parler mais Emmett coupe le téléphone et le jette sur son lit. Ses mains rejoignent vite les miennes et les reculent de là où elles sont.

Adieu moment de tendresse. Le moment de finir notre conversation est arrivé, d'ailleurs, il ouvre la bouche mais je le coupe.

- Non à mon tour, dis-je. Écoute, je t'aime Emmett, et je ne fais pas ça par obligation, lui dis-je calmement. Je le fais par envie.

Je repense à toutes mes douches froides.

- Sûre ?

Je n'ai jamais été aussi sûre de toute ma vie mais je ne sais pas comment m'exprimer. C'est tellement frustrant. Je me recule et c'est à mon tour de marcher dans tous les sens, pour évacuer mon stress et essayer de me calmer pour rassembler les mots dans le bon ordre.

- Mais oui, m'écriai-je, tu ne te rends pas compte du nombre de douches froides que j'ai prise depuis que je suis ici, tu ne sais pas le contenu de mes rêves qui te concernent tous, de l'effet que tu me fais, j'en deviens folle. Je suis vraiment trop accro et je vais exploser, marmonnai-je le fixant.

Il me sourit tendrement mais avec un regard affamé avant de se jeter sur mes lèvres pour un baiser plus que passionné. Mes bras s'enroulent autour de son cou, ses mains viennent sur mes fesses qui me soulèvent pour nous emmener sur son lit.

Une fois allongée, j'écarte tout de suite mes cuisses et il vient y loger son érection mais ne bouge pas.

- Emmett, le suppliai-je, bouge. Lui ordonnais-je

Je le sens sourire dans mon cou, il se recule de moi pour revenir brusquement. Un grognement sort de sa gorge alors que je gémis. Et ce n'est pas le dernier vu qu'il se frotte contre moi. Ses mains passent sous mon tee-shirt qu'il enlève rapidement. Il se recule pour admirer ma poitrine couverte d'un soutien-gorge acheté par mon amie Rosalie. Ma gêne revient rapidement, d'ailleurs il le voit.

- Tu es très belle.

Pour nous mettre à égalité, il retire son haut, je peux à mon tour oublier ma gêne et profiter de la vue parfaite de son torse que mes doigts viennent doucement caresser.

- Tu sais que tu vas me rendre fou avec ce que tu me fais ?

Hein ? Je fais quoi ? Il se rallonge sur moi et rit.

- Tu n'es pas possible Bella.

- Quoi ?

- Tu es beaucoup trop parfaite et innocente. Que fais-tu avec moi ?

Comme s'il était un démon, ce qu'il est loin d'être. D'un coup de bassin, j'inverse nos places.

- Premièrement, je suis amoureuse de toi donc je reste, dis-je mon index descendant de ses pectoraux à ses abdos. Deuxièmement, je ne suis pas innocente, rajoutai-je avec un coup de bassin et en défaisant mon soutien-gorge que je laisse tomber sensuellement à nos côtés.

Son regard s’assombrit rapidement. Avant, le regard d'un homme sur ma poitrine m'aurait gênée mais avec lui je suis tellement bien, en paix avec moi-même, ça me désinhibe. Une seconde plus tard, je suis de nouveau sur le dos.

- Et troisièmement, vous n'êtes pas prête de sortir de la chambre Miss Swan.

Je ne trouve rien à redire car sa bouche se pose sur ma poitrine qu'il mordille, lèche, aspire ce qui me rend encore plus excitée. Mes doigts glissent dans ses cheveux le rapprochant plus de moi, mon bassin se frotte honteusement contre son érection plus que prononcé.

Ne voulant pas être la seule à prendre du plaisir, je glisse une main entre nos deux corps pour atteindre son membre que je frotte par-dessus son jean. Ses assauts sur ma poitrine redoublent me faisant le presser ce qu'il apprécie vu son grognement mais son vêtement me gêne alors je le recule de moi, il se met à genoux entre mes cuisses, son regard me montre qu'il est inquiet. Pour le rassurer, je me rapproche de lui avec un sourire coquin et l'embrasse rapidement sur la bouche pendant que mes mains enlèvent son pantalon. Même si je l'ai déjà touché, le voir est aussi impressionnant parce que mon homme est bien gâté par la nature. Je me lèche les lèvres en m'imaginant tout ce que nous allons pouvoir faire parce que mon ex n'était pas aussi bien fait que lui.

Mon ex et l'autre... Aie, je n'aurais pas dû penser à cela, tous mes complexes et autres gênes reviennent au galop. Mes peurs aussi.

- Bella ? S'inquiète Emmett ayant vu mon changement d'attitude.

En revenant à moi, le visage d'Emmett est à quelques centimètres du mien me faisant sursauter de peur.

- Ça va ? Tu veux qu'on arrête ?

Je fais oui de la tête sans le regarder, j'ai trop honte de moi.

- Comme tu veux mon ange.

Délicatement, il me prend dans ses bras et me berce.

Même loin, il me gâche la vie. Je ferme les yeux pour oublier, mais c'est pire, toutes les images défilent devant moi et les mots raisonnent dans mes oreilles.

La prise d'Emmett se fait plus ferme.

- Tu veux m'en parler ?

- Non, dis-je d'une petite voix.

Je peux voir même s'il a toujours son boxer que son érection n'est pas complètement calmé.

- Je suis désolée.

- T'en fais pas, ce n'est pas la première fois que je me retrouve comme ça. Une douche froide et ça ira mieux. J'ai l'habitude.

- L'habitude ?

- Vivre avec toi est plus dur que je ne le pensais,  souffle-t-il

Je me recule et le regarde inquiète.

- Pas dans ce sens-là. Je parle du fait que je suis beaucoup trop attiré par toi et que parfois c'est dur de me contrôler, dit-il en faisant signe vers son bas ventre.

- Pardon.

- Tu n'as pas l'être.

On reste en silence quelques minutes.

- Tu as faim ?

- Non, étouffai-je un bâillement

- Tu devrais aller dormir.

- Moui, dis-je sans bouger.

Son torse bouge plus rapidement, signe qu'il se retient de rire.

- Je peux dormir avec toi ?

- Bien sûr mais tu vas mettre un tee-shirt.

Je hausse les épaules alors qu'il m'embrasse sur le front et se lève pour aller me chercher un de ses vêtements que j'enfile rapidement. J'en profite pour enlever mon short qui me gêne.

- Rassure-moi tu as une culotte ?

Je le regarde étonnée et amusée me rappelant du jour de mon déménagement. L'avantage avec Emmett, c'est qu'il arrive à me sortir mes idées noires rapidement.

- Nonnnn.

- Arrête de te moquer femme.

- Oui homme de cro-magnon.

Et l'homme qu'il est, se jette sur le lit à mes côtés pour me prendre possessivement dans ses bras.

- Dors mon ange, je veille sur ton sommeil, dit-il protecteur.

Je l'embrasse rapidement sur la bouche avant de fermer les yeux, épuisée. Même si je suis en sécurité dans ses bras, que personne ne pourra me toucher, je ne suis malheureusement pas à l'abri de mes cauchemars.

- Tu as l'âme d'un écrivain, marmonnai-je moitié endormie

- Tu crois ? Demande-t-il vivement

- Ne doute jamais de toi.

La dernière chose que j'ai senti c'est sa bouche sur ma joue avant de passer une excellente nuit avec mon Emmett. Finalement, même mes rêves n'ont pas passé la barrière de son corps.


A suivre

Chapitre 8

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Je l'embrasse rapidement sur la bouche avant de fermer les yeux, épuisée. Même si je suis en sécurité dans ses bras, que personne ne pourra me toucher, je ne suis malheureusement pas à l'abri de mes cauchemars.

- Tu as l'âme d'un écrivain, marmonnai-je moitié endormie

- Tu crois ? Demande-t-il vivement

- Ne doute jamais de toi.

La dernière chose que j'ai senti c'est sa bouche sur ma joue avant de passer une excellente nuit avec mon Emmett. Finalement, même mes rêves n'ont pas passé la barrière de son corps.


Je me racle la gorge. La personne en face de moi se retourne et me regarde de haut en bas. Je rêve ou elle a retenu une grimace ? Bref, je me calme, la fin de journée ne peut pas être aussi naze que le reste, si ?

- Je peux vous aider ? Demandai-je poliment.

- Non, dit-elle dédaigneusement avant de recommencer à tambouriner sur la porte.

- Et bien, on est pas dans la merde... soufflai-je à moi-même

Voyant que je ne bouge pas, elle me fixe.

- Et vous ? Que faites-vous plantée là ? Crache-t-elle

Ok, là, je perds patience.

- Étant donné que vous frappez sur MA porte et que JE ne peux pas rentrer chez MOI, et que VOUS êtes devant, j'attends, expliquai-je me retenant de grincer des dents, sans succès.

Là, elle ne retient pas sa grimace de dégout.

- Vous ? Vous vivez ici ? Dans cet appartement ?

- Et en plus elle est sourde, dis-je.

- Non je ne suis pas sourde, la preuve je vous ai entendu, dit-elle fière d'elle-même.

Après Ken, Barbie, sauf qu'elle, elle est petite, les cheveux noirs, seul les yeux bleus sont là et la tête creuse...

- Et prix Nobel...

Je me retiens de sourire devant sa stupidité, ce n'est pas bien de se moquer des gens démunis de neurones.

- Et vous êtes ? Demandai-je après un moment de silence.

- Alice Cullen.

- Et que vous voulez-vous ?

Non parce que son nom ne me dit rien, ni sa tête.

- Je viens voir Jasper.

C'est elle la copine de Jasper ?

- Il n'est pas là.

- Et il est où ? Je veux le voir.

Elle fait un caprice ?

- S'il ne vous l'a pas dit, c'est qu'il ne veut pas vous voir, ni vous entendre.

Cette fille m'est vraiment antipathique, et même si je ne connais quasiment pas Jasper - à part de ce qu'Emmett m'a dit - je ne veux pas qu'elle l'approche. Certes je n'ai pas à être aussi possessive mais le peu que je lui ai parlé je l'aime bien, et comme ceux que j'aime, je protège.

Elle me regarde outrée, j'en profite pour la pousser gentiment, et introduire la clé dans la serrure. Mon téléphone sonne, je ne connais pas le numéro alors je décroche méfiante.

- Allo ?

- Bella, c'est Jasper.

- Jasper ? Dis-je étonnée. Tu connais enfin mon nom.

- Ouais, mon idiot d'ami à bien voulu me le donner.

Pourquoi est-ce que je viens de l'imaginer avec un sourire en coin ravageur se massant la nuque avec sa main ? Peut-être parce qu'Emmett m'a dit que c'était fréquent chez lui.

- C'est Jasper ? Passez-moi votre téléphone, ordonne Alice

Je me retourne vers elle, choquée. Elle tend la main attendant mon mobile.

- Mon dieu, pitié ne lui donne pas, me supplie Jasper.

- Non mais tu rêves ma poule.

Sur ces derniers mots, je lui claque la porte au nez et ferme la porte à clé, au cas où...

- Mon dieu, dis-je à moi-même.

- Je ne te le fais pas dire.

Je sursaute, ayant oublié que j'étais au téléphone.

- Tu voulais quelque chose en particulier ?

- Oh non, rien c'est juste Emmett qui m'a demandé de t'appeler.

- Pourquoi ? Demandai-je étonnée. On s'est parlé au téléphone à midi, dis-je perdue

- Il ne veut pas paraitre trop collant, alors il m'a demandé de le faire, sauf que je ne devais pas te le dire.

Je me mets à rire.

- Tu lui répéteras pas, hein ? Dit-il inquiet

- Ça dépend, que m'offres tu en échange ?

- Ma reconnaissance éternelle ?

- Mouais, non.

- Tout ce que tu voudras !

- Tu n'auras jamais dû dire cela ! Dis-je amusée. Salut Jasper !

Et je raccroche. Ça fait trois jours que je me retrouve seule, mon Emmett est parti une semaine avec son père en vacances. Il m'a dit que ça n'arrivait qu'une fois par an, que son géniteur se sentait père quelques jours par an et qu'ensuite il l'oubliait, si leur semaine arrivait à son terme, ce qui est rare vu que son père retourne rapidement au travail. Mais Emmett m'a dit qu'il ne se plaint pas vu qu'il vit convenablement.

Du coup, je suis toute seule, mais je n'ai pas le temps de m'ennuyer entre mes cours, Ken, Rosalie, les coups de téléphone de mon Emmett et maintenant ceux de Jasper. Et pour bien finir Alice.

Pour m'amuser un peu, j'appellerais bien mon homme mais je ne veux pas le déranger avec son père, alors je m'abstiens.

Au moins, je vais pouvoir finir ma journée avec un bon bain et un DVD avec mon vieux pyjama miteux. Et l'autre point positif de la journée, je n'ai pas abimé la voiture d'Emmett. Parce que Monsieur m'a ordonné de prendre sa voiture pendant son absence, plus simple a-t-il dit. Certes, je ne me suis pas trop fait prier mais quand même, j'aime avoir mon indépendance, pourtant je la perds de plus en plus. Parfois ça ne me dérange pas, mais à d'autre moment, c'est pesant mais rarement. J'ai quand même ma vie, et surtout mon amie Rosalie qui essaye d'oublier ses rendez-vous loupés avec... Je ne sais pas son nom, je sais juste qu'il a de beaux yeux verts d'après Rosalie et qu'il a souvent des problèmes vu qu'il annule régulièrement ses rendez-vous avec mon amie.


Je me lève en sursaut, désorientée. Je suis assise devant la table de la cuisine et il est trois heures du matin. Mes cours m'ont servi d'oreiller. C'est dur de tout suivre, la fac, mon boulot, mon copain et ma meilleure amie. J'ai un peu de mal à tout suivre mais je ne dis rien, ne voulant pas que mes proches aient pitié de moi, alors je continue ma vie. Alors que j'éteins la lumière pour aller rejoindre mon lit, j'entends du bruit dans le couloir extérieur. Bizarre.

Je rêve ou quelqu'un essaye de forcer la serrure ? Sans faire de bruit, je me lève et me dirige vers la cuisine pour prendre une casserole, j'essaye de calmer ma respiration. Au moins dans mon ancien quartier, il n'y avait pas de cambrioleurs, ils ne se volent pas entre eux... Alors qu'ici, ça donne envie de venir voler... Tout, à bien y réfléchir. Même la sonnette coute cher, bon j’exagère un peu mais pas loin.

De l'autre côté, j'entends une voix d'homme bourru qui râle de ne pas réussir à ouvrir la porte, je me cache un peu plus tout en regardant la porte, ma casserole prête à être utilisée. Comme dans un film d'horreur, la porte s'ouvre tout doucement en grinçant, alors que d'habitude elle ne fait pas de bruit. Je raffermis ma prise sur mon arme, bien que je doute de mon efficacité à me défendre, je tremble tellement que je ne sais pas comment la casserole fait pour tenir entre mes doigts.

La lumière s'allume, je me recule prête à bondir sur ma proie qui s'avance vers la table pour regarder mes cours mais au moment où je m'apprête à lui mettre un coup, il se retourne.

Je sens qu'il n'a pas fini de se moquer de moi...

Je baisse mon arme de fortune.

- Non mais tu es malade de me faire peur ! Criais je à moitié.

Il se retient de rire en voyant la casserole.

- Vas-y moque toi, boudai-je, moi je vais dormir.

Je n'ai fait que quelques pas que je me retrouve le visage contre son torse.

- Tu m'as manqué mon ange, dit-il tendrement à mon oreille.

- Toi aussi, dis-je d'une petite voix, même si tu ressembles à un cambrioleur.

- Et toi, tu regardes trop de films. Tu ne m'as pas reconnu ?

- Et comment ? Tu as une capuche et des vêtements que je ne connais pas, expliquai-je

- Désolé, mais tu ne devrais pas dormir à cette heure ?

- Et toi ? Tu ne devrais pas rentrer avant demain 17 heures.

- Je te dérange peut-être ?

Je lève les yeux au ciel avant d'enfouir mon visage contre lui.

- Allons dormir.

Mon homme parfait me raccompagne jusqu'à ma chambre et m'embrasse longuement avant de vouloir me laisser dormir sauf qu'il m'a beaucoup trop manqué pour qu'il s'éloigne de moi, alors je le tire avec moi dans ma chambre. Heureuse de son retour, je le pousse pour qu'il se retrouve allongé sur mon lit.

- Parfait, dis-je me mordant la lèvre.

Ma fatigue s'est envolée et mes hormones crèvent le plafond. Je le rejoins rapidement et viens m'assoir à califourchon sur son érection.

- Si j'avais su que tu me réserverais un accueil comme celui-là, je serais rentré plus tôt.

Je me penche vers lui et effleure ses lèvres avec les miennes sans vraiment les toucher, son cœur qui se trouve sous ma main droite, accélère. Joueuse, je frotte mon sexe contre le sien, un son rauque sort de sa gorge qui se répercute dans mon bas ventre et me fait accentuer le mouvement.

- Mon dieu, que tu m'as manqué.

Je m'arrête, il me regarde étonné.

- Je t'ai manqué ou juste ça ? Demandai-je en nous désignant.

- Toi, bien sûr mais je ne vais pas dire que je n'apprécie pas les plus.

Le côté positif, c'est qu'il apprécie nos câlins, et me rassure mais je ne veux pas qu'il se mette à apprécier que cela. Mon dieu que je suis difficile et jamais satisfaite. Parfois c'est chiant d'être aussi tordue enfin être une fille...

Pendant mon inattention, mon homme m'a retournée et coincée sous lui.

- J'aime tous les moment passés avec toi mon ange. Depuis le premier jour où je t'ai vue, j'ai su que je te voulais à mes côtés. Je ne vais pas te dire pour toute la vie parce que j'en sais rien, mais je suis sûr que pour le moment et j'espère que ça va durer, (il manque pas un bout ?) passer encore beaucoup de temps avec toi.

Malgré moi, une larme coule sur ma joue qu'il enlève.

- Et s'il le faut, je passerais ma vie à te rassurer et tout faire pour te combler.

La gorge nouée, je lui demande.

- Et si tu te lasses ?

- On verra en temps et en heure mais n'imagine pas notre rupture, ok ? A moins que tu aies prévu de me quitter ? Demande-t-il soudainement inquiet se reculant un peu.

- Mon dieu, non, le rassurai-je. Te quitter serait trop douloureux.

- Parfait sujet clos !

Sur ces paroles, il m'embrasse et nous retournons à nos baisers. Les mains d'Emmett glissent sur ma taille, mes hanches, mon ventre mais il n'ose pas aller plus loin mais je veux plus, enfin je vais essayer de passer au-delà de ma peur sans penser au reste.

Je ne trouve aucun mot alors je fais glisser ma main sur son bras pour atteindre son poignet. Il stoppe notre baiser, prenant mon geste pour un ordre de s'arrêter mais je recolle ma bouche contre la sienne, j'en profite pour écarter les cuisses et glisser sa main sur mon centre bouillant. Il ne perd pas de temps et me caresse au-dessus de mon pyjama pendant que sa bouche descend dans mon cou. Je savoure son toucher mais me bloque quand il veut passer sa main dans mon vêtement.

A croire que je suis vierge mais non, de l'expérience j'en ai, c'est ça le problème.

Je le pousse et l'allonge sur le lit.

- Laisse-moi te faire plaisir.

Enfin essayer... Je soulève ses vêtements, sans le quitter des yeux, pour embrasser son ventre et le lécher pendant que mes mains enlèvent son jeans et son boxer en même temps.

- Oh mon dieu Bella, gémit-il les yeux à moitié clos

Le voir nu est vraiment existant, je ne m'étais jamais sentie aussi dévergondée, ce qui fait sourire mon homme. Je ne perds pas de temps et prends son érection dans ma main et commence de lents va-et-vient, mon pousse vient caresser son gland. Les yeux clos, sa tête part en arrière, un grognement sourd sort de sa gorge, son sourire moqueur loin derrière nous.

Le voir prendre du plaisir m'excite mais qu'importe, je me pensais prête, je ne lui suis pas, alors je m'occupe de mon Emmett, je l'aime assez pour oublier mes désirs.

Toujours sans le quitter des yeux, j'approche ma bouche de son érection, et la prend au maximum de ce que je peux et commence des va-et-vient, ma main continue de le masturber. De temps en temps, je prends ses testicules. Ma langue tourne autour de son gland, parfois mes dents raclent doucement sa peau, ce qu'il a l'air d'aimer. Je sens qu'il n'est pas loin de venir alors j'active mes allers et venues avec ma bouche pendant que ma main s'occupe de la basse de sa queue.

- Bella, gémit-il dans un grognement animal pendant qu'il jouit.

J'avais essayé d'avaler une fois et j'avais tout recraché mais pas cette fois, je vais même jusqu'à le nettoyer. Mon homme a les yeux clos, reprenant son souffle et je souris, fière de moi. Non seulement, il a aimé mais moi aussi. Alors qu'il se remet toujours, je remonte vers son visage en embrassant son torse, son cou et sa bouche. Je ne veux pas approfondir le baiser mais Emmett en décide autrement. Pendant que nos langues se caressent amoureusement, il me retourne sur le matelas. Sa bouche dérive vers mon cou, ma clavicule et ma poitrine mais je le stoppe, encore et lui sourit tendrement.

- Tu ne veux pas ? Demande-t-il

- Non, dis-je doucement

- Mais dit-il perdu. Tu n'en as pas envie ?

- Si, m'écriai-je mais je ne suis pas complètement à l'aise, rajoutai-je gênée.

Il me regarde longuement.

- Tu es vraiment différente, dit-il me caressant la joue avec son pouce.

- Cela te dérange ? Demandai-je inquiète

- Non mais n'importe quelle fille avec qui j'ai couché aurait demandé le retour.

- Et il y en a eu combien ? Demandai-je d'une voix blanche.

Il fronce les sourcils.

- Je ne sais pas , dit-il honnêtement mais tu es la seule avec qui j'ai envie de recommencer.

Il m'embrasse doucement avant de s'allonger sur le matelas face à moi, nous couvrant avec les couvertures.

- Et toi, avec combien de mecs tu as couché ?

Je ne réponds rien, pas envie de me replonger dans de mauvais souvenirs.

- Non parce que sérieux mon ange, tu es vraiment douée, dit-il sans s'offusquer de mon silence

Je hausse un sourcil et rougis un peu, beaucoup.

- Quoi ? On ne te l'avais jamais dit ? Demande-t-il étonné

- Euh non...

- Tous des cons...

Je souris malgré moi. Il avait dit la même chose pour notre 1er rendez-vous au restaurant. J'étouffe un bâillement.

- Tu es fatiguée.

Il trace mes cernes avec son index.

- Tu devrais arrêter de travailler.

- Non, grognai-je

- Comme tu veux, dit-il indifférent.

Ça c'est comme le loyer, je sens que je vais céder et de toute façon, je suis trop fatiguée pour argumenter.

Ma part de loyer était restée sur la table pendant une semaine, et un jour l'enveloppe a disparu et quelques heures plus tard, j'avais une nouvelle robe. Rose avait, sous la demande d'Emmett, acheté une robe. Bien sûr, elle avait accepté avec joie. Depuis, j'ai renoncé à payer mon loyer.


A suivre...

Chapitre 9

Beta : Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

- Tous des cons...

Je souris malgré moi. Il avait dit la même chose pour notre 1er rendez-vous au restaurant. J'étouffe un bâillement.

- Tu es fatiguée.

Il trace mes cernes avec son index.

- Tu devrais arrêter de travailler.

- Non, grognai-je

- Comme tu veux, dit-il indifférent.

Ça c'est comme le loyer, je sens que je vais céder et de toute façon, je suis trop fatiguée pour argumenter.

Ma part de loyer était restée sur la table pendant une semaine, et un jour l'enveloppe a disparu et quelques heures plus tard, j'avais une nouvelle robe. Rose avait, sous la demande d'Emmett, acheté une robe. Bien sûr, elle avait accepté avec joie. Depuis, j'ai renoncé à payer mon loyer.


- Allez, mon ange, prend ma voiture ! Je n'aime pas quand tu prends les transports en commun.

- Et moi je n'aime pas être entretenue, si je veux une voiture je la paye, je le vois sourire, TOUTE seule. Clair ?

- Oui madame.

Je tourne le dos et prend mes affaires pour partir à la fac.

- Tu oublies les clés de voiture, dit-il fier.

- Non, grognai-je

J'ouvre la porte.

- Oh je ne t'ai pas dit, il n' y a pas de bus aujourd'hui.

Je me retourne choquée vers lui.

- C'est une blague ?

- Je l'ai entendu aux infos ce matin.

- Et tu n'aurais pas pu me le dire plus tôt, grommelai-je

C'est en trainant les pieds et sans le regarder que je prends ses clés. Ce n'est pas de ma faute si j'ai peur d'abimer sa voiture.

- Et Jasper ? Tu vas aller le chercher comment à l'aéroport ? Dis-je heureuse d'avoir trouvé une parade.

Bien que je vais devoir courir pour aller à la fac. Dieu merci, il y a un raccourci qui me fait gagner du temps, enfin je ne vais peut-être pas le prendre, je n'aime pas mon premier cours.

- Il a sa voiture là-bas.

- Et zut, dis-je tapant du pied.

Vu que je ne vais pas gagner, je me dirige vers la porte.

- Bella ?

Je me retourne mais n'ose pas le regarder. Dans mon champ de vision, je vois la chemise griffée d'Emmett et sa main venir remonter mon visage.

- Pourquoi tu ne veux pas conduire ma voiture ?

- Parce que c'est la tienne, couinai-je

- Bella, pourquoi tu ne veux pas me dire la vérité ? Dit-il attristé

Je souffle avant de répondre.

- J'ai peur.

- Peur ? Pourquoi ?

- Peur de l'abimer.

- Ce n'est que de la carrosserie.

Je le regarde effarée. C'est dans ces moment-là que je me rends compte que lui et moi ne faisons pas parti du même milieu. Pour lui, ce n'est qu'une voiture, pour moi, ce sont des années d'économie sans garantie d'acheter une merveille pareille.

- Peur d'avoir un accident.

Ses épaules se décontractent et ses mains viennent encadrer mon visage.

- Et bien dans ce cas, j'espère de tout mon cœur que tu ne sois pas blessée.

Pourquoi est-il aussi parfait ? Comment vais-je pouvoir refuser avec tous les mots gentils qu'il me dit.

- Très bien, capitulai-je, mais pour aujourd'hui.

Heureux, il m'embrasse. Je grogne quand il se recule.

- En cours, vilaine fille.

- Ça ne t'a pas dérangé hier soir ! l'allumai-je avant de courir hors de l'appartement.

- Tu ne perds rien pour attendre ! Crie-t-il dans le couloir.

- Mais quand tu veux !

Après un dernier clin d'œil joueur, je me dépêche d'aller à la fac. Rosalie m'attend sur le parking. Après avoir manœuvré doucement, je sors enfin de la voiture qui n'a pas une égratignure.

- Tu as enfin cédé ? Dit-elle en admirant la voiture.

Elle n'est pas la seule à la voir, tout le monde autour la remarque. Ça va parler dans les couloirs. Tout le monde sait que je suis fauchée mais que je sors avec Emmett... Je ne vais pas aimé les rumeurs.

- Il est trop parfait, me lamentai-je, je ne peux pas lui résister.

- Plains-toi va, sourit-elle

Elle me donne un petit coup sur la hanche, joueuse. Vu l'heure nous n'allons pas en cours, alors nous partons faire un tour.

- Et toi, ton rendez-vous avec...

- Oh, on s'améliore, notre rendez-vous à durer trois-quarts d'heure, dit-elle triste.

- Que s'est-il passé ? Demandai-je compatissante

Elle met quelques secondes avant de me répondre.

- Qu'importe, je ne le reverrais plus. J'en ai marre, ça fait cinq fois.

Je réfléchis à mon tour.

- Je t'ai connu plus coriace que ça, dis-je songeuse.

- Oui, et bien, il n'est pas le seul homme sexy sur terre... Avec de beaux yeux verts dans lesquels je me perds.

- Et tu veux renoncer ? Me moquai-je. J'aurais plus de facilité à larguer Emmett que toi d'arrêter.

Elle pouffe de rire mais redevient vite sérieuse, voire triste. Je lui prends la main.

- Je crois qu'il quelqu'un dans sa vie.

- Une copine ?

- Peut-être, je ne sais pas.

- Qu'est-ce qui te fait penser à ça ?

- Son téléphone a sonné, je voyais bien qu'il retenait ses paroles jusqu'à la fin où il a lâché : A tout de suite ma puce. Ensuite, il s'est excusé et est parti.

Ma Rose cache sur le dernier mot, signe qu'elle est jalouse et cherche à cacher sa tristesse.

- Et tu crois que c'est un enfoiré ? Demandai-je

Elle me regarde, les yeux ronds.

- Non, je ne crois pas, répond-t-elle ne sachant pas où je voulais en venir.

- Donc, il est intelligent et ce n'est pas un salop mais il aurait une copine et le montrerait devant toi ?

Je la regarde septique.

- Oh tu m'énerves Swan !

- Et toi tu manques de discernement, Hale.

- Mais... Boude-t-elle, comment veux-tu que je m'éloigne si tu lui trouves des qualités ?

- Trouves-lui des défauts.

Elle réfléchit avant de se mettre à sourire, fière d'elle. Pourquoi je le sens mal pour moi ?

- Tu vas le draguer !

- Hein ? Non mais tu es malade ! Dois-je te rappeler que je suis en couple et qu'en plus il est du genre possessif. De plus, question drague je suis nulle !

- Mais il ne le sauras pas, s'il te plait ma belle, fais-le pour moi.

Voilà, le regard triste.

- Non, dis je ferme.

- Mais...

- Non...

- Tu ne m'aimes pas, demande-t-elle triste.

- Si...

- Alors fais ça pour moi, quelques minutes, rien de plus.

Je souffle et cède.

- Très bien mais...

- Il y a toujours un mais avec toi !

Je continue sans tenir compte de sa remarque.

- Si jamais il y a un soucis avec Emmett, tu t'expliques avec lui.

- Merci, merci, merci.

Pour me montrer sa gratitude elle me sert dans ses bras, à m' en étouffer.

- Allez en route ! Sourit-elle.

Je sens que nous n'allons pas aller en cours ce matin. Et moi qui ait fait une crise pour aller me cultiver...

Cela fait dix minutes que j'attends, adossée à la Ferrari, devant le bâtiment où l'homme aux yeux verts est en cours. Selon Rosalie, il aime les belles voitures rapides. Pour attendre Monsieur, je sors un livre de cours.

- Belle voiture, le dernier modèle ? Me demande une voix masculine tout à fait charmante.

Je relève la tête pour tomber devant Monsieur aux yeux verts.

- Oui.

Dieu merci, je m'y connais en voiture de luxe, enfin surtout celle de mon homme.

- Un vrai bijou bien qu'il soit trop cher pour moi, dit-il posant doucement sa main sur le capot comme si la voiture était en cristal.

Je fais comment pour le draguer ? Je ne suis pas douée pour cela mais je vais essayer.

- Tu veux faire un tour ? Demandai-je allumeuse en passant mon doigt sur la carrosserie et ensuite sur la main puis le bras de l'homme aux yeux verts.

Dieu merci, il se recule brusquement. Il ne sait pas qu'au fond de moi je suis heureuse de son refus. Les yeux baissés, il se masse la nuque, gêné et ne voit pas mon sourire.

- Allez, je ne dirais rien à ta copine, dis-je sensuelle.

J'imagine Emmett à la place de ce type.

- Oh, je n'ai pas de copine.

- Ah bon ? Dis-je étonnée, j'aurais cru, après tout tu es canon, continuai-je sur le même ton, allant même jusqu'à passer son index sur son torse.

Bien sûr, il se recule et moi j'avance doucement. Dans son genre, il est mignon mais pas mon style.

- Ouais, il y a bien une fille qui me plait mais...

- Mais ?

- Je crois qu'elle va finir par me fuir.

- Je ne te fuis pas, moi, dis-je me rapprochant de lui.

- C'est gentil... Mais je ne suis pas intéressé par vous. Vous n'êtes pas mon genre.

Je réfléchis quelques secondes, j'ai eu ce que je voulais. J'arrête mon petit jeu stupide.

- Je pense qu'elle va se rendre compte de la chance qu'elle a. Montre-lui qu'elle te plait et ne te comporte pas comme un crétin.

Je vais même jusqu'à l'embrasser sur la joue.

- Salut ! Dis-je souriante.

Sourire que je perds très vite, je me décompose parce qu'à coté de ma blonde, caché derrière une voiture, il y a un Emmett furieux contre moi et surement contre l'homme aux yeux verts.

Doucement, je m'approche de lui qui ne décolère pas.


A suivre...

Alors ? Comment ça va se passer ? Emmett furieux ou pas ? Rosalie va-t-elle sauver la situation, comme promis ?

 

Chapitre 10

Beta Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

- C'est gentil... Mais je ne suis pas intéressé par vous. Vous n'êtes pas mon genre.

Je réfléchis quelques secondes, j'ai eu ce que je voulais. J'arrête mon petit jeu stupide.

- Je pense qu'elle va se rendre compte de la chance qu'elle a. Montre-lui qu'elle te plait et ne te comporte pas comme un crétin.

Je vais même jusqu'à l'embrasser sur la joue.

- Salut ! Dis-je souriante.

Sourire que je perds très vite, je me décompose parce qu'à coté de ma blonde, caché derrière une voiture, il y a un Emmett furieux contre moi et surement contre l'homme aux yeux verts.

Doucement, je m'approche de lui qui ne décolère pas.

Je suis dans la merde...

- Ce n'est pas ce que tu crois, dis-je doucement n'osant pas le regarder.

Son souffle saccadé résonne dans mes oreilles comme la fin de notre relation.

- Ce que je crois ? Grogne-t-il. Tu dragues devant mon nez et en plus tu te sers de MA voiture.

- Tu n'étais pas sensé le savoir, m'écriai-je, le fixant.

Oups, je n'aurais pas dû dire cela. Et Rosalie qui ne m'aide pas. Sympa la copine.

- Je te demande pardon ? Grince-t-il. Parce qu'en plus tu avais prévu ton coup ? Et depuis combien de temps cela dure ? S'énerve-t-il encore plus.

Je me ratatine sur place.

- Tu t'es bien foutue de moi Swan ! Tu n'es qu'une... Je ne veux même pas le dire tellement tu me dégoutes. Je ne veux plus te voir.

Il me contourne et part vers sa voiture, me laissant seule, en larmes sur le trottoir.

- Bella, murmure Rosalie.

- Je t'adore Rosalie, grognais-je, mais bordel, ferme-là où je pourrais te dire des choses que je regretterais.

- Mais...

- Tais-toi, je ne veux pas t'entendre. Pas pour le moment.

Je fais, moi aussi, demi-tour, mais toujours en larmes. J'ai voulu aider mon amie et au final, ça me tombe dessus. Plus jamais je ne lui rendrais de service du même genre. Et pourquoi j'ai accepté ? Franchement, j'aurais mieux faire de continuer à dire non.

Et maintenant je fais quoi ? Je ne peux pas retourner chez lui, je n'ai pas beaucoup d'argent, en plus tout est à l'appartement... J'appelle mon père et le supplie de me prêter sa deuxième chambre.

Tout le reste de la journée, je déambule dans les rues, sans but précis, mes yeux pleurent sans jamais s'arrêter. J'entends parfois mon téléphone sonner mais je ne le regarde plus. Je sais que c'est Rosalie qui essaye de me joindre mais je ne veux pas l'entendre. Certes, j'aurais dû dire non mais elle aurait aussi pu intervenir dans notre dispute, elle avait dit qu'elle lui expliquerait si jamais ça partait en sucette. Mais non, elle n'a rien fait. C'est pour ça que je suis en colère contre elle.

Tut tut.

Messagerie. Qu'importe. A quoi bon ? Je dois juste trouver un moment pour aller chez lui, prendre quelques affaires et me trouver un logement. Ensuite, je reprendrais ma vie comme avant notre rencontre. Je finirais mes études et dans quelques années, je sourirais en repensant aux quelques mois de bonheur que j'ai vécu avec lui.

J'espère au moins qu'elle va se bouger le cul et aller le voir. Pourquoi ne peut-elle pas lui parler tout simplement. Si au moins j'étais sûre qu'ils finissent ensemble, je n'aurais pas brisé ma vie pour rien...

Je savais que je souffrirai lorsqu'il me plaquerait mais une partie de moi espérait que cela n'arrive pas. Mais après tout, je l'ai toujours dit, lui et moi nous ne faisons pas partie du même monde. Il va vite m'oublier et se trouver une jolie fille avec qui il sera heureux.

Ça me fait tellement mal de le penser avec une autre que moi.

- BELLA !

Est-ce qu'il y a une chance pour que ça ne soit pas moi que l'on appelle ? Je veux être seule, j'en ai besoin. Je veux souffrir en silence et que l'on m'oublie. Je voudrais moi aussi oublier et me vider la tête.

- BELLA ! Entendis-je encore.

Est-ce Rosalie qui m'appelle ? Sa voix lui ressemble. Mais elle est la dernière personne que je veux voir alors j'accélère le pas.

- JE SUIS DESOLEE !

Je m'en fiche, je ne veux pas entendre ses piètres excuses. Pour la semer, je marche de plus en plus vite, courant presque. Sans me retourner, je l'entends me suivre en bousculant les gens qui profitent de leur fin de journée.

Ai-je dérivé aussi longtemps en ville et dans mes pensées. Suis-je si mal que ça ? Oui, indéniablement. Même après ma rupture avec Embry, je ne me sentais pas aussi brisée à l’intérieure et pourtant je l'ai aimé, il a été mon premier amour.

- BELLA !

Ça ce n'est pas la voix de Rosalie, mais Emmett. Pourquoi est-il là, avec elle ? Mon côté masochiste me dit de m'arrêter mais ma raison me dit de continuer à m'éloigner. Ont-ils parlé ? Se sont-ils rendus compte de leurs sentiments l'un envers l'autre ?

Je ne veux pas les entendre, il a été très clair ce matin et elle n' a pas ouvert la bouche, pourquoi voudrait parler maintenant, c'est trop tard.

- BELLA !

Ne peuvent-ils pas me laisser ? Ne peut-il pas retourner à sa vie, jeter mes affaires par la fenêtre, et les piétiner comme mon cœur, mais je ne lui en veux pas. Je ne peux pas, c'est au-dessus de mes forces.

Pour les semer, j'entre dans une boutique et vais pour ressortir de l'autre côté. Malgré mes larmes, j'arrive à distinguer mon chemin.

Mais je suis brusquement stoppée par une main sur mon poignet qui m'arrête.

- Bella, supplie cette voix.

Je me retourne brusquement vers elle et lui envoie la plus grosse gifle que j'ai eu à donner. Elle risque d'avoir une marque mais c'est le dernier de mes soucis.

- Quoi ? Crachai-je me détachant violemment d'elle. Tu as enfin retrouvé ta langue ?

- Bella supplie-t-elle, je suis tellement désolée.

- Pas autant que moi !

Je laisse toute ma colère sortir.

- Je sais que tu m'en veux, et tu as tous les droits, je me suis comportée comme une blonde.

Je me retiens de sourire, lui en voulant toujours. Emmett nous a rejoint mais ne s'approche pas. Son regard sur ma nuque, me brule mais je n' y prête pas attention, il est peut-être là pour protéger Rosalie.

- Que veux-tu ? Crachai-je

- M'excuser.

Je me recule d'un pas et croise les bras, je ne veux pas l'écouter mais après tout nous sommes amies. Je la fixe, elle a la bonne idée de baisser les yeux.

- Je sais que j'ai merdé.

- Je ne te le fais pas dire, crachai-je.

Je ne vais pas être mauvaise langue et dire que tout est de sa faute parce que ce n'est pas vrai.

- Tu es ma meilleure amie, la seule depuis des années et je ne supporte pas de te voir malheureuse avec tout ce que tu as vécu, et ses larmes sur ton visage sont une torture pour moi, surtout que c'est de ma faute. Je n'ai pas trouvé le courage d'aller le voir moi-même. Alors, j'ai voulu rattraper ma bêtise, parce que je sais qu'Emmett est en train de devenir le centre de ta vie, et le fait de savoir que votre dispute est de ma faute me rend malade.

J'aurais dit rupture, parce que dispute ça ne nous correspond pas. Elle ferme les yeux et reprend sa respiration.

- Je l'ai retrouvé et lui ai expliqué mon plan complètement à chier et foireux.

Cette fois, je ne peux retenir mon léger sourire.

- Et si jamais je recommence, Emmett m'a promis de m'arracher la tête ou alors, il trouve quelqu'un d'autre mais pas sa femme.

Je tourne mes yeux brillants de larmes vers lui, il a l'air triste et désolé. Pourquoi le serait-il ? Il n'a fait que conclure à des choses qui étaient si évidentes. Certes, il aurait pu attendre mes explications mais je le sais impulsif, j'aurais aussi pu lui courir après pour essayer de m'expliquer. Nous avons tous merdé.

- En tout cas, c'est à moi qu'il en veut, et c'est tout à fait normal. J'espère que tu ne m'en voudras pas très longtemps parce que tu es la personne la plus importante à mes yeux et te perdre est une déchirure pour moi.

Voilà, maintenant je pleure mais plus pour les même raisons. Je m'approche de mon amie et la prend dans mes bras.

- Plus jamais ? Demandai-je

- Plus jamais, me répond-t-elle. Promis.

Après notre moment câlin, nous nous reculons.

- Tu sais que je vais quand même me venger.

- Je n'en doute pas et je me laisserais faire, mais pour le moment va voir ton chéri.

Elle m'embrasse sur le front et commence à partir pendant qu'Emmett s'approche doucement.

- J'ai tes réponses, dis-je à Rosalie avant qu'elle ne soit trop loin.

Elle se retourne vers moi, souriante.

- Mais je ne te les donnerais pas, dis-je fermement.

Elle me sourit tristement.

- Je l'ai surement mérité.

Oui, elle l'a mérité mais je ne vais pas enfoncer le clou. Elle me sourit doucement avant de partir.

- Je suis désolé, me murmure Emmett à l'oreille.

Je ferme les yeux souffle.

- On l'est tous, dis-je sur le même ton.

Je me retourne vers lui. Son regard est si torturé, ses mains viennent d'elles-mêmes sur mes joues, ses pouces effacent mes larmes qui, malgré moi, coulent toujours. Pourquoi est-ce que je me sens si bien dans ses bras. Mon corps se rapproche du sien, mon visage fini contre son torse.

- Serre-moi fort dans tes bras, suppliai-je

- Tout ce que mon ange veut.

Même si c'est l'accalmie entre nous, je sens que la conversation n'est pas finie entre nous. Si nous voulons continuer sainement notre relation, nous devons clore le sujet.

- Je m'en veux de t'avoir crier dessus. J'aurais pu attendre tes explications.

- Je ne veux plus aborder ce sujet.

Il souffle dans mes cheveux.

- Très bien mais...


A suivre...

Chapitre 11

Beta DrayMione Potter-Malfoy


PDV BELLA

- Serre-moi fort dans tes bras, suppliai-je

- Tout ce que mon ange veut.

Même si c'est l'accalmie entre nous, je sens que la conversation n'est pas finie entre nous. Si nous voulons continuer sainement notre relation, nous devons clore le sujet.

- Je m'en veux de t'avoir crier dessus. J'aurais pu attendre tes explications.

- Je ne veux plus aborder ce sujet.

Il souffle dans mes cheveux.

- Très bien mais...

- Emmett, s'il te plait, suppliai-je

- Juste une chose mon ange. J'aurais dû plus avoir confiance en toi, mais tu étais tellement convaincante avec ce type.

Je pouffe de rire.

- Ai-je dit quelque chose de drôle ?

- Convaincante ? Je l'imaginais à ta place. L'idée de toucher un autre homme que toi me fait grimacer.

C'est à son tour de rire en me serrant plus fort dans ses bras.

- Pour me faire pardonner, je t'emmène au restaurant.

- Je veux juste rentrer et passer une soirée tranquille juste tous les deux.

- Et Jasper.

- Hein ? Jasper ?

- Tu sais il rentre aujourd'hui.

- Oh, et on ne peut pas l'enfermer dans sa chambre ? Demandai-je amusée.

Mon homme se met à rire, il me soulève et me porte comme une mariée pour rejoindre sa voiture. Je m'accroche à lui de peur qu'il change d'avis et décide de me laisser en pleine rue pour m'abandonner définitivement. Je me sens vraiment pathétique à réagir de la sorte, je sais que j'aurais dû me mettre un coup de pied et continuer de vivre, après tout, il n'est qu'un homme, ouais, mais c'est le mien... Et je crois que je suis vraiment amoureuse.

- Je suis vraiment bien dans tes bras.

- Et moi je suis le plus heureux des hommes, et je refuse de te partager avec un autre homme.

- Heureuse de te l'entendre dire.

- Donc un plan à trois avec une autre fille ne te dérange pas ?

Je le regarde de travers, alors qu'il sourit fier de lui, sachant surement que ça allait me rebuter.

- D'accord mais qu'avec Rosalie, dis-je sérieuse. Je ne supporterais pas qu'une greluche te touche.

Son regard descend vers le mien, toujours sérieux. De là à l'être vraiment, il y a du chemin, je ne sais pas si je supporterais de les voir ensemble, nus, se touchant, se donnant du plaisir, non je ne le supporterais pas, surtout que parfois je cauchemarde en les voyant ensemble, se moquant de moi.

- Tu plaisantes ?

- Non, pourquoi ? Tu aurais peur de ne pas tenir la distance ? Me moquais-je pour cacher mon mal être.

C'est surement moi qui me dégonflerait la première, n'étant pas à l'aise avec le sexe.

- Pour avoir déjà coucher avec deux femmes, je peux t'assurer de mes performances.

C'est ce qu'on appelle le retour du bâton.

- Mais tu es la seule avec qui je veux faire l'amour, puis je doute de supporter les mains de quelqu'un sur toi, que ce soit un homme ou une femme.

Je reste muette, stupéfaite.

- Je t'en bouche un coin ? Dit-il fier.

- Tu es trop parfait pour moi Emmett McCarty.

- Ne dit pas d'ânerie femme.

Il m'embrasse rapidement sur la bouche avant de m'assoir dans sa voiture, mais je veux plus alors je le tire par sa chemise hors de prix et pose brusquement ma bouche sur la sienne en demandant rapidement sa langue. N'étant pas assez proche de me lui, je me relève de sa voiture pour coller mon corps contre le sien.

Ses mains qui étaient sages jusqu'à présent descendent rapidement sur mes fesses et me soulèvent, mes jambes s'enroulent autour de sa taille, nos sexes se touchant me faisant gémir de bonheur. Son bassin commence à se frotter contre moi mais les grognements des gens outrés autour de nous, freinent nos envies.

Nous arrêtons à bout de souffle, pas par envie mais parce qu'une vieille dame a frappé Emmett au bras avec son sac à main en nous hurlant des choses peu jolies, surtout sortant de sa bouche.

Une fois nos rires calmés, nous rentrons chez lui.

- Bizarre, Jasper n'est pas là.

Même si je suis heureuse de rencontrer le meilleur ami, je préfère passer du temps avec mon Emmett, pour une soirée tranquille, ce que nous faisons, jusqu'à ce que toute la tension accumulée dans la journée ai disparu pour laisser place à de l'amusement.

- Dors avec moi ce soir, s'il te plait, me demande Emmett.

- A une condition, dis-je taquine.

Je me lève du canapé et pars en courant dans sa chambre, je l'entends dire que je suis complètement folle mais je suis moi et j'aime ça. Alors que je retourne son dressing, il me rejoint.

- Et quelle est-elle ?

- CA ! Dis-je montrant une de ses chemises.

Mais pas n'importe laquelle, celle de notre premier rendez-vous.

- Tu crois sincèrement que je vais refuser de voir ma super copine sexy dans une de mes chemise ?

- Pas faux, dis-je avec une moue boudeuse, mais très flattée intérieurement. Mais tu gardes tes mains pour toi.

- Rancunière ?

- Oui.

- Je saurais me faire pardonner, murmure-t-il en s'approchant de moi.

Ses mains sur ma taille, sa bouche proche de la mienne.

- J'y compte bien.

Je comble le vide entre nous pour partir dans un baiser enflammé mais bien vite je me recule, et pars m'enfermer dans la salle de bain mettre sa chemise. Je vois que lui aussi s'est changé, pour finir torse nu ce qui me rend littéralement folle de lui. Est-ce que fuir pour m'enfermer dans la salle de bain et prendre une bouche froide est une bonne idée ? Oui surement, parce que son regard me liquéfie sur place. Mais c'est vrai que je préfère largement ses mains sur ma peau me faisant frissonner de plaisir, et j'aime lui faire plaisir en retour, je crois que rien ne remplacera ça, même si j'ai peur de ce qui pourrait arriver.

- Mademoiselle aurait-elle des pensées peu catholiques ?

- Moi, jamais Mr je-suis-à-tomber-et-je-le-sais, me moquais-je

Je le vois bomber le torse.

- Prétentieux, me moquais-je

- Tu m'aimes comme ça, non ?

Je m'approche et l'embrasse.

- A mon plus grand regret, oui, tu peux être si horripilant, vantard, et imbu de toi-même, dis-je moqueuse.

Amusé, il s'approche de moi, surement pour me faire mille et une torture que j'aimerai forcement vu que c'est lui qui me les fera, mais je me mets quand même à courir.

- Tu peux courir mais tu ne m’échapperas pas !

Effectivement, quelques secondes plus tard, il a sauté par-dessus le canapé et s'est jeté sur moi. Sa bouche sur la mienne, encore, j'ai l'impression que nous avons fait que cela depuis que nous sommes rentrés. Mes fesses se retrouvent sur le dossier du canapé, mes jambes à leur place autour de sa taille, mes mains sur sa nuque, les siennes sous la chemise sur mes fesses.

- Et bien ! Il y en a qui s'amuse ici !

Emmett stoppe notre baiser et tourne la tête vers la voix sans pour autant bouger. Moi je me cache avec son torse nu qui sent divinement bon.

- Jasper mon pote !

- Je m'attendais à un : tu m'as manqué mais vu la charmante créature que tu as avec toi, je te comprends.

Jasper s'avance et frappe son poing contre celui d'Emmett. Je relève enfin la tête - ma gêne est partie - pour rencontrer de beaux yeux verts. Qu'est-ce qu'ils ont tous à avoir des yeux dans lesquels on se perd ?

- Bella je suppose ? Demande Jasper

- Enchantée, lui dis-je en lui tendant la main qu'il embrasse galamment.

Je rougis là ?

- Garde tes mains pour toi blondinet ! Grogne Emmett mais pas aussi possessif qu'il peut être en temps normal.

- Voilà, dit-il fataliste, je pars plusieurs mois et lui me grogne dessus. Quel impoli !

Jasper à l'air d'être un sacré clown mais j'aime son côté décalé qui me fait sourire.

- Bon maintenant que je suis revenu, explique Jasper, interdiction de vous envoyer en l'air dans cette pièce, ni dans la cuisine. Par contre si jamais Emmett ne te satisfait plus, Bella, je peux prendre le relais...

- Essaye de la toucher et je casse les deux bras, grogne Emmett.

Mon Emmett d'ailleurs qui me soulève, ses mains revenues sur mes fesses, j'enroule mes jambes autour de sa taille et m'accroche à son cou. Nous partons dans sa chambre.

- A plus tard, Jasper !

- Salut Bella.

- Et moi je pue, boude Emmett en claquant la porte.

- Toi tu es jaloux, dis-je amusée. ET tu n'as pas de raison de l'être.

- Si, tu es trop belle.

- Pose moi, lui ordonnais-je

Il le fait et va s'assoir.

- Ne me fais-tu pas confiance ?

- Si mais avec ce qui s’est passé tout à l'heure..

Je souffle et viens m'assoir à côté de lui, sur le lit. J'hésite à lui prendre la main mais finalement, je le fais et entrelace nos doigts.

- Tu n'as pas oublié et tu n'oublieras surement jamais, murmurais-je triste.

Mais je ne lui en veux pas.

- Je sais que tu n'y es pour rien, mais te voir avec ce mec aux cheveux bizarres qui doit plaire à beaucoup de filles, me rend fou. Vous feriez un beau couple.

Malgré moi, je ricane.

- Tu vois ce que j'endure dans je te vois discuter avec Rosalie.

- Hein ? Mais tu es malade ! Elle n'est pas mon genre.

Je le regarde avec insistance.

- Ok, souffle-t-il. Un partout.

- Écoute, je sais que ce qui s'est passé aujourd'hui est horrible, pour tout le monde, et que ça va rester dans nos esprits longtemps mais on va quand même le mettre de côté pour avancer. D'accord ?

- Oui madame, sourit-il avant de m'embrasser chastement.

On s'endort rapidement, épuisés par notre journée mouvementée.


- Tu veux du café ? Demande Jasper

Je sursaute en entendant sa voix, pas habituée le voir ici. Ce n'est pas pour autant que je lui répond, trop endormie mais je fais quand même non de la tête et m'assois lourdement sur un tabouret. Je prends le jus d'orange.

- Bien dormi ? Demanda-t-il

Je le regarde de travers. Apparemment, il n'a pas compris que me parler le matin ne servait à rien.

- J'ai enlevé mes affaires de la salle de bain.

- Merci, dis-je la voix endormie, grognant à moitié.

J'ai répondu, c'est déjà pas mal. Il ne faut pas trop m'en demander.

- Pour une fille, tu n'as pas trop de produits de beauté ou truc du genre.

- Pas mon truc, et puis je ne roule pas sur l'or.

On reste en silence quelques minutes.

- Merci, dit-il enfin.

Je veux bien croire que je ne suis pas très réveillée, mais je n'ai pas loupé de conversation ?

- Hein ? Dis-je perdue.

Je le regarde, attendant une réponse. Lui aussi me fixe, amusé. Son sourire en coin est assez sexy. Dans le genre différent d'Emmett mais appréciable.

- Pour Emmett.

- Je crains de ne pas comprendre.

- Pourtant Em a dit que tu étais intelligente.

- Et ! Je le suis ! M'offusquai-je en lui lançant un morceau de brioche au visage.

- Tu le rends heureux, je suis content de le voir comme ça.

Gênée, je baisse les yeux.

- Bon, euh, je vais me préparer pour la fac...

Je lui souris maladroitement avant de partir me préparer.

J'entre dans le salon, où Jasper est toujours là, en train de trier des photos sur son ordinateur. Je rêve ou il vient de me détailler. Oui, j'ai mis une jupe et après ? Il ne connait pas mes habitudes vestimentaires pour trouver cela étonnant. Bizarre.

- Tu prends les clés de la Ferrari ? S'étonne Jasper

- Oui, grimaçai-je

- Tu sais que personne n'a le droit de toucher à son bébé. Même pas moi, dit-il toujours sous le choc.

- Mais maintenant, c'est moi son nouveau bébé, dis-je amusée de la réaction de Jasper.

Certes, je suis encore plus stressée de la prendre mais je finirai par m'y faire.

- Non, tu es mon ange, rien qu' à moi, dit-il à mon oreille, me faisant sursauter.

Je me retourne et l'embrasse rapidement.

- A plus tard mon cambrioleur, dis-je de bonne humeur, je vais même jusqu'à lui mettre une petite claque sur les fesses.

Pendant que je ferme la porte, j'entends Emmett dire :

- Mec, je suis vraiment amoureux.

- Ça se voit.


A suivre...

Alors ?

Chapitre 12

Beta DrayMione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Certes, je suis encore plus stressée de la prendre mais je finirai par m'y faire.

- Non, tu es mon ange, rien qu' à moi, dit-il à mon oreille, me faisant sursauter.

Je me retourne et l'embrasse rapidement.

- A plus tard mon cambrioleur, dis-je de bonne humeur, je vais même jusqu'à lui mettre une petite claque sur les fesses.

Pendant que je ferme la porte, j'entends Emmett dire :

- Mec, je suis vraiment amoureux.

- Ça se voit.


- Je vais rien trouver, me lamentai-je

- Mais non, on va trouver, me rassure Jasper en passant son bras sur mes épaules.

- Ça fait une heure que tu me dis ça.

- Si tu aimais ma première idée, on serait déjà rentrés.

- Je ne vais pas m'acheter des sous-vêtements sexy et lui faire un strip ! M'offusquai-je

- Je trouve que c'est une bonne idée moi ! Dit Rosalie en arrivant.

Je grogne, mécontente. Si Rosalie s'y met, je ne vais jamais m'en sortir.

- Salut ma biche, dit-elle m'embrassant sur la joue. 

- Salut, boudai-je

- Malpolie ! Me bouscule gentiment Jasper, toujours souriant.

Et gentiment, je le frappe sur le bras, amusée. J'aime bien sa compagnie. Cela fait une semaine qu'il est revenu, j'avais peur que nous ayons des difficultés de cohabitation mais non, il est aussi facile à vivre qu'Emmett. Il n'a même pas râlé quand Emmett lui a demandé de déplacer ses affaires dans sa salle de bain. Il a souri et m'a dit : « Je vous laisse avec grand plaisir ma salle de bain, belle demoiselle. » A les voir tous les deux ensemble, je comprends pourquoi ils sont amis. Aussi charment l'un que l'autre, bien qu'ils restent très différents et bien sûr il n'y a qu'Emmett dans mon cœur.

- Moi c'est Jasper, se présente mon ami.

- Rosalie, lui sourit-elle

Elle tourne les talons et fouille dans le magasin dans lequel nous venons d'entrer. Je jette un coup d'œil à Jasper qui regarde ma blonde.

- Tu baves Jasper.

Il se retourne vers moi, étonné.

- Ne fais pas l'innocent, dis-je levant les yeux au ciel.

- Ton amie est très belle mais je préfère les brunes, dit-il me fixant de son regard profond.

Gênée, je détourne les yeux. Je crois qu'il adore me mettre mal à l'aise, c'est un jeu pour lui. Il n'est pas du genre à draguer la copine de son meilleur ami. Hein ?

- Idiot !

Je pars fouiller un peu partout mais rien ne me convient. On part boire un verre au bar à côté.

- Tu vas finir par suivre mon idée.

- Non, grognai-je

- Quelle idée ? Demande Rosalie curieuse.

Jasper lui explique la soirée qu'il veut que je fasse pour Emmett.

- Et puis quoi encore ? Tu veux pas mater ?

- Si tu me le proposes ! Dit-il amusé.

Ok, là je rougis vraiment. Déjà que je suis toujours un peu complexée devant Emmett mais si en plus Jasper est dans la pièce, je ne vais pas survivre.

Si avec un homme, je ne suis pas sûre de moi, alors deux ?

STOP ! Jasper voulait regarder pas participer... D' où me viennent mes idées perverses ? Je débloque complètement.

- Tu y as pensé ! S'exclame Rosalie. Coquine va ! Et ne nie pas, je te connais, dit-elle amusée. Tu te dévergondes ma chérie.

- Je ne vois pas comment avec Emmett, elle ne l'est pas, expose Jasper.

Génial, je me sens encore mieux. Je n'ai jamais vu les ex-copines d'Emmett mais apparemment, elles ne devaient pas être du genre gênées de faire de nouveau truc.

Rosalie voit ma gêne.

- Tu fais ce que tu veux ma biche, me rassure mon amie qui me prend la main.

Je lui réponds par un sourire crispé. Nous changeons de sujet.

- Pourquoi tu ne fais pas des photos de toi ? Propose Jasper.

- Oh oui ! S'exclame Rose, c'est une bonne idée ! Tu es très photogénique Bella.

- Moui.

- Allez, profite ma biche, en plus tu as un super photographe à dispo qui va te le faire gratuit !

- En même temps, je n'ai pas les moyens de me payer un pro, vu mes heures réduites.

- Comme si tu préférais passer du temps au travail plutôt qu'avec ton homme.

Je lui tire la langue mais reste quand même gênée d'être entretenue par mon copain avec qui je suis depuis peu de temps.

Jasper et moi partons au studio d'un ami à lui. Rosalie part rejoindre le type que j'avais « dragué » pour elle. Au moins, elle s'accroche même si leur relation est toujours aussi chaotique.

- Et Jazz, mon pote, c'est qui le canon qui t'accompagne ?

- Pas touche Démétri, c'est la copine d'Emmett, alors si tu ne veux pas finir à l’hôpital...

- Enchantée, belle demoiselle.

- Salut, mais oublie le coté tombeur, hein, parce que tu as l'air... Idiot, rajoutai-je

Jasper se moque, je finis par le suivre. Démétri n'est pas vexé et m'emmène voir sa maquilleuse. Ils viennent juste de finir une séance avec des mannequins qui sortent des vestiaires. Toutes ses femmes me complexent et encore plus quand elle détaille mon ami.

- Salut Jasper, dit l'une d'elle aguicheuse.

- Salut, dit-il indifférent.

Il ne la regarde pas et s'occupe de son appareil.

- Tu vas faire des photos ? Je croyais que tu avais arrêté pour faire du paysage.

- C'est le cas, dit-il sans la regarder.

- Alors qu'est-ce que tu fais là ?

- Je prends la copine d' Emmett en photo.

Maintenant, il s'occupe des lumières. Pourquoi je suis soulagée qu'il ne s'intéresse pas à ses filles ? Je dois commencer à m'attacher à lui, comme ami. Et comme d' habitude je prends soin de mes amis, et le voir avec une pouffe ne me plait pas. C'est comme Rose quand elle sortait avec ce Félix.

- Emmett ? Une copine ? Genre, régulière ? S'étonne-t-elle.

- Ouais, genre, dit Jasper avec une voix déformée, imitant la grognasse. Le genre à vivre avec lui, dit-il normal.

- Elle ? Dit-elle me pointant du doigt en grimaçant.

Je la fixe, et moi aussi je lui montre un doigt, mon majeur. Jasper pouffe de rire alors que la grue s'en va en tortillant du cul.

- Je ne vois pas pourquoi elle marche avec des talons, parce qu'elle a l'air ridicule.

La maquilleuse sourit doucement. Une fois prête, Jasper m'indique où et comment me mettre.

- Tu es remontée, commente-t-il

- J'ai déjà du mal à comprendre pourquoi Emmett sort avec moi, alors pour éviter de douter, je réplique.

- Emmett t'aime, tu doutes de lui ?

- Non de moi.

Il reste silencieux quelques secondes.

- Tu lui en as parlé ?

- Bien sûr qu'il est au courant, et on travaille tous les deux là-dessus, lui souris-je doucement.

Là, il me prend en photo. Traitre !

- Eh !

- Laisse-moi faire mon job, dit-il sérieux.

Je lui tire la langue, amusée. Là encore, il me prend en photo. Finalement, je me prends au jeu, même si je fais souvent n'importe quoi. En tout cas, c'est bizarre de voir Jasper si sérieux. C'est une nouvelle facette de sa personnalité, et ça lui donne un coté sexy, comme mon Emmett quand il écrit, même avec ses sourcils froncés, son crayon malmené par sa bouche. Même ses grognements sont excitants comme lorsqu'on s'embrasse et que je me frotte malencontreusement contre son érection. Ok, je m'égare...

- Je ne sais pas à quoi tu penses mais ça doit être chaud...

Je le vois fixer son appareil.

- Fais voir !

- Non mademoiselle ! Dit-il mettant son appareil hors de ma portée. Tu les verras en même temps qu'Emmett.

- Mais euh... boudai-je

- Ça marche peut-être sur lui mais pas sur moi demoiselle !

- Tant que ça marche sur lui, ça me va !

Une fois ses affaires rangées, nous rentrons à la maison dans son Dacia Duster. Jolie voiture, bien que plus modeste que la Ferrari.

- Pourquoi tant de gêne ?

- Hein ?

- Ouais, au café tout l'heure.

Je ne réponds rien.

- Pourquoi une voiture française ? Changeai-je de sujet

- Un caprice. J'avais fait un voyage en France et j'ai ramené une voiture. Alors ?

Je regarde le paysage défiler avant de me lancer.

- On n'en est pas LA dans notre relation.

- Tu... Vous... Jamais ? Demande-t-il étonné.

- Non, dis-je sans le regarder.

- Après plusieurs mois ? Pourtant vous aviez l'air proches...

- Oui... couinai-je

- Et tu te demandes s'il tient à toi ? Demande-t-il effaré

Je ne dis rien.

- Bella ?

Nous sommes arrivés. Est-ce que j'ai le droit de fuir et m'enfermer dans ma chambre pour me cacher de honte ? Cela pourrait être brillant si nous n'étions pas colocataires.

Je prends mon courage à deux mains et le regarde. Jasper me prend gentiment la main. Son pouce caresse le dos de ma main.

- Je connais Emmett depuis plus de 10 ans et je sais comment il fonctionne. Le sexe est important pour lui, voir indispensable. Je te l'accorde, comme beaucoup d'hommes.

Malgré moi, je souris. J'en ai malheureusement fait la triste expérience.

- Et le fait qu'il ne te force pas à coucher... Il ne te force pas, au moins ?

- Non non.

Je ne vois pas Emmett me forcer à faire quoi que ce soit contre ma volonté.

- C'est surement sa plus belle preuve d'amour pour lui.

Je regarde mon nouvel ami, émue. Je l'embrasse même sur la joue.

- Merci, murmurai-je lui serrant la main

Souriant, nous sortons de la voiture. Emmett arrive lui aussi et vu sa tête, il a vu que j'avais embrassé Jasper sur la joue. Amusée, et heureuse, je me dirige vers mon homme, le tire par la chemise pour que son visage soit à la hauteur du mien et l'embrasse amoureusement, en y mettant toute la passion que je peux.

Mon Emmett retrouve le sourire.

- Puis-je savoir pourquoi cet accueil ?

- Tu m'as manqué.

Je ne sais pas ce qu'il voit dans mes yeux mais ça à l'air de lui plaire.

- Je t'aime, me dit-il.

J'ai l'impression que celui-là est différent des autres qu'il m'a dit.

- Je t'aime aussi.

Je me blottis dans ses bras. Je sens que ma conversation avec Jasper va me permettre d'avancer. C'est peut-être ce dont j' avais besoin.


A suivre...

A votre avis, que va-t-il se passer dans le prochain chapitre ? Qui veut un lemon ? Lol

Chapitre 13

Beta DrayMione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Mon Emmett retrouve le sourire.

- Puis-je savoir pourquoi cet accueil ?

- Tu m'as manqué.

Je ne sais pas ce qu'il voit dans mes yeux mais ça à l'air de lui plaire.

- Je t'aime, me dit-il.

J'ai l'impression que celui-là est différent des autres qu'il m'a dit.

- Je t'aime aussi.

Je me blottis dans ses bras. Je sens que ma conversation avec Jasper va me permettre d'avancer. C'est peut-être ce dont j' avais besoin.

- Bon, mes tourtereaux, je vous laisse l'appartement, pas de bêtises dans ma chambre !

- Tu sais que l'on ne te chasse pas, dis-je

- Tu vas voir l'autre folle ? grimace Emmett.

Folle ?

- Alice ? Grimaçai-je

- Tant qu'elle ne parle pas, je la supporte.

Après un clin d'œil, il remonte dans sa voiture et nous montons à l'appartement.

- Il est où mon cadeau ?

- Dans la voiture de Jasper et tu l'auras le soir de ton anniversaire.

- Et c'est quoi ?

- Tu ne serais pas curieux, par hasard ?

- Je vais aimer ? Demande-t-il

- Hein ? Non mais c'est quoi ta question ? Généralement, on réfléchit pour faire plaisir à l'autre...

Je le regarde de travers alors qu'il sourit.

- Tu ressembles à un idiot mon chéri.

- Je te ferais regretter tes mots, femme, murmure-t-il avant de m'embrasser fougueusement.

Je me retrouve collée contre la paroi de l’ascenseur, son corps contre le mien, mes mains sur ses fesses.

- Vraiment aucune tenue ces jeunes ! Je savais qu'il ne fallait pas les accepter dans cet immeuble, grogne notre charmante vieille voisine.

Nous nous reculons, Emmett se met à sourire, fier de lui, et moi je me colle contre son corps et fixe la vieille peau.

- Et en plus c'est une bête au lit...

Je vais même jusqu'à tapoter gentiment les abdos de mon homme, provocatrice. Je ne sais pas d'où ça me vient mais ça m'amuse beaucoup de voir son air choqué.

Nous sortons rapidement de l'ascenseur en rigolant comme des adolescents.

Nous nous allongeons sur le canapé, enfin moi sur mon Emmett, mon oreille sur son cœur.

- Je crois que me fréquenter te donne de mauvaises habitudes, commente Emmett.

Je relève la tête et le regarde, inquiète.

- Et ça te dérange ?

- Non, au contraire, j'aime te voir tel que tu es, avec un côté un peu déluré, qui ne se préoccupe pas de ce que pense les autres. Tu es toi-même et j'aime ça. J'aime ta différence.

Avec le sourire aux lèvres, je repose mon visage sur son torse.

- Tout va bien avec Jasper ?

- Il est cool.

Il souffle, soulagé ?

- Je suis rassuré que tu l'apprécies. Il est très important pour moi, comme toi. Cela aurait été compliqué si vous ne vous entendiez pas, j'aurais eu du mal à gérer tout cela. J'ai déjà notre relation à m'occuper.

Le ton employé à la fin de phrase me fait flipper. Je vais faire une attaque ou un ulcère dans quelques mois si je continue sur cette voie.

Je me recule et m'assoie au bout du canapé, il en fait autant, inquiet.

- Tu... Notre relation te dérange ? Demandai-je la voix étranglée, n'osant pas le regarder.

- Non non.

Il me prend la main et me fixe.

- J'aime notre relation. Elle est juste inhabituelle.

- Inhabituelle ?

- Ouais.

Il se masse la nuque. On dirait deux puceaux, seuls pour la première fois...

- Je n'y connais rien pour tout ce genre de truc. La plus part du temps, je ne sais pas ce que je dois faire avec toi, ni si je me comporte correctement, si je te dis les bonnes choses ou fais les bons gestes et je veux que notre relation fonctionne. Tu es la femme la plus importante de ma vie, Bella Swan.

Émue, j'approche mon visage du sien et pose doucement mes lèvres sur les siennes. Même si je me focalise sur notre baiser, je pense à la suite, à ce que je veux. Je suis prête pour la suite.

Mes mains passent autour de son cou, et mes jambes autour de sa taille. Ses mains viennent sur mes fesses pour me rapprocher de lui. Nous gémissons tous les deux à cette friction que je fais. Sa bouche descend dans mon cou qu'il mordille et lèche.

- Emmett, gémissais-je, ma tête part en arrière lui donnant un meilleur accès.

Je descends mes mains et les passe sous son tee-shirt. Mes ongles griffent son torse quand il me mord un peu plus fort.

- Aie, dis-je amusée en le frappant gentiment.

Nous pouffons de rire avant de nous embrasser plus passionnément. Mes mains glissent dans son dos, les siennes font pareils, son touché délicat me rend folle.

- La chambre, murmurai-je

Sa prise sur moi se raffermit pour nous lever et nous emmener dans ma chambre. J'aurai pensé que nous serions allés dans la sienne.

- La mienne est trop en bordel.

Je pouffe de rire.

- Mon côté homme des cavernes ressort juste ici, et tu n'as pas besoin de voir mes défauts.

- Tes défauts font de toi l'homme parfait.

- Ça veut dire que je peux en mettre partout ? Demande-t-il comme un enfant qui ouvre ses cadeaux de noël.

- Mmm, c'est ton appartement, tu fais ce que tu veux.

Je le pense vraiment, je ne suis pas chez moi ici même si je m'y sens vraiment très bien. J'avoue que ranger ses affaires est une perspective d'avenir assez intéressante mais nous n'en sommes pas là.

- Tu es trop parfaite.

Doucement, il m'allonge sur le lit, sans se déloger d'entre mes jambes. Notre baiser devient plus enflammé. Même coincée entre le lit et lui, je prends l'initiative de le déshabiller pour qu'il comprenne que cette fois, j'irai jusqu'au bout. Je suis prête à tirer un trait sur mon passé, sur ces mots qui m’ont traumatisée, sur ces gestes déplacés.

Je tire le tee-shirt d'Emmett pour qu’il l’enlève. Mes doigts retournent rapidement sur sa peau que je cajole du bout des doigts, le faisant frissonner et grogner de plaisir. Mais je ne m'arrête pas en si bon chemin, et défait son pantalon. Je le fais glisser ainsi que son boxer.

Mon homme se relève un peu et finit de se déshabiller sans me quitter des yeux. Je veux garder le contact mais la tentation est trop forte, mon regard balaye son corps et son érection tendu à bloc. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, ma main descend sur ma poitrine, frôle mes tétons durcis, glisse sur mon ventre pour arriver entre mes cuisses toujours ouvertes. Je vais atteindre mon intimité mais Emmett me repousse en tapant gentiment sur le dos de ma main.

- Pas touche femme, c'est à moi !

C'est à son tour de me déshabiller, et rapidement, je me retrouve nue devant son regard gourmand. Je ne suis pas complexée par mon corps. Avant cela me gênait de sentir le regard de mon ex sur moi, comme si ce n'était pas naturel. Il s' allonge à coté moi. Sa tête calée sous sa main et l'autre sur mon corps.

- Il n'y a que moi qui ai le droit de m'amuser avec ça.

A son dernier mot, il pose son pouce sur mon clitoris, son doigt à l’intérieur de mon antre sans bouger.

- Emmett, je gémis de plaisir.

Je tortille mon bassin pour qu'il bouge. Mon homme me fixe amusé avant de se retirer.

- Mais...

Ses doigts entrent de nouveau en moi. Il m'offre enfin ce que je veux et entame ses va-et-vient. Nos regards de se lâchent pas, je me sens vraiment à ma place. Tout est vraiment parfait.

- Je t'aime, dis-je entre deux gémissement.

Ma main descend doucement vers son érection, mais encore une fois, je me fais arrêter.

- Juste pour toi mon ange.

Mais là, je ne suis pas d'accord, et je me mets à califourchon sur lui. Son sexe contre le mien. Sensuellement, je me penche vers lui et murmure à son oreille.

- Mon corps t'appartient mais le tien est à moi, dis-je possessive

Ma langue lèche son cou, ses mains sur mes hanches se referment un peu plus. Mon bassin ondule sur sa queue sans pour autant entrer dans mon antre chaud. Ma bouche descend sur sa clavicule que je mordille gentiment.

- Et j'en fais ce que je veux, rajoutai-je. Clair ?

- Oui mon ange, tout ce que tu veux.

Amusée de lui faire dire tout ce que je veux, je lui offre ce que nous voulons tous les deux. Je sais qu'il me laisse dessus pour être sûre de ce que je veux. Je guide son érection vers mon entrée et m'empale doucement sur lui. C'est un peu douloureux, je n'ai pas eu de relation depuis un certain temps et mon homme est plutôt bien gâté par la nature.

Je grimace un peu.

- Mon ange ça va ?

- Laisse-moi quelques secondes.

Emmett se redresse et m'entraine avec lui. Il s'appuie sur la tête du lit. Sa bouche vient se poser sur la mienne pour m'aider à me détendre. Et ça marche bien.

Mes bras s'enroulent autour de son cou pour m'aider à me relever doucement pour redescendre. Je m'habitue rapidement et vais de plus en plus vite. Emmett raffermit sa prise sur mes hanches pour m'aider. Je pose mon front sur son épaule. Mes gémissements sont désordonnés, ça n'a jamais été aussi bon. Je suis proche de l'orgasme.

- Bébé, je vais venir...

N'étant pas capable d'articuler le moindre mot cohérent, j'accélère mes mouvements, faisant taper mon point G à chaque pénétration faisant exploser mon plaisir. Emmett me suit quelques coups de reins plus tard.

Je n'ai pas loupé une seule seconde de son expression pendant qu'il atteint le 7ème ciel. Je pose ma bouche sur sa joue et m'allonge à ses côtés. Il me prend dans ses bras avant de m'embrasser tendrement.

- Je t'aime, me dit-il.

- Moi aussi mon cambrioleur, répondis-je amusée.


A suivre...

Alors ce Lemon ? Encore ou non ?

 

Chapitre 14

Beta Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

- Bébé, je vais venir...

N'étant pas capable d'articuler le moindre mot cohérent, j'accélère mes mouvements, faisant taper mon point G à chaque pénétration faisant exploser mon plaisir. Emmett me suit quelques coups de reins plus tard.

Je n'ai pas loupé une seule seconde de son expression pendant qu'il atteint le 7ème ciel. Je pose ma bouche sur sa joue et m'allonge à ses côtés. Il me prend dans ses bras avant de m'embrasser tendrement.

- Je t'aime, me dit-il.

- Moi aussi mon cambrioleur, répondis-je amusée.

Il me sourit avant d'enfouir son visage dans mes cheveux.

- C'est la meilleure odeur du monde.

- Quoi ? La transpiration ? M'étonnai-je

- Ton odeur mélangée à celle du sexe.

Je pose ma bouche sur son torse.

- Tu es tellement parfait.

- On est parfaits ensemble, tous les deux.

Épuisée, je m'endors. Cette journée a été riche en émotion que ce soit avec Jasper ou avec Emmett.

Même si je ne connais pas très bien son meilleur ami, je sens que nous pourrons vite devenir aussi proche que je le suis devenu avec Rosalie. Je suis vraiment heureuse et à ma place.


Sans ouvrir les yeux , je me tourne paresseusement dans mon lit pour trouver le corps chaud de mon amoureux mais rien... Malgré moi, je grogne, mécontente. Toutes mes peurs me reviennent en pleine face. Si jamais il s'était rendu compte que c'était une erreur, qu'il n'avait pas aimé et qu'il préférait retrouver ses pouffiasses. Ou qu'en fait, il ne m'aimait pas vraiment, qu'il voulait juste me mettre dans son lit.

Sans vraiment savoir pourquoi, les paroles de Jasper me sont revenues en mémoire, et m'ont automatiquement rassurée. Et bizarrement, j'ai confiance en ce qu'il m'a dit.

- Non Rosalie, tu n'entre pas, elle dort !

- Mais, boude la blonde, laisse-moi la voir, j'ai plein de choses à lui dire !

- M'en fiche, reviens plus tard et ne touche pas à ça !

- Allez, soit cool, j'ai faim !

- Tu n'as qu'à aller te servir à la cuisine mais ne TOUCHE pas à ce qu'il y a sur mon plateau.

Hein ?

- En même temps si tu ne voulais pas que j'entre, il ne fallait pas m'ouvrir.

- Et moi je ne voulais pas que tu réveilles TA meilleure amie en t'acharnant sur cette pauvre sonnette comme une folle en manque de sexe.

Rosalie met quelques secondes à répondre.

- Pourquoi j'ai l'impression que c'est plus une insulte qu'une moquerie ?

- Parce que c'est le cas, dit amusé avant d'ouvrir la porte.

Pendant leur petite conversation, j'ai eu le temps de me recoucher en pensant à couvrir mon corps légèrement courbaturé et nu.

Mon Emmett m'accueille avec un immense sourire et un plateau rempli de nourriture et d'une fleur. Rosalie le suit en boudant un peu mais pas longtemps.

- Bella Swan, pourquoi es-tu nue ?

Mon cambrioleur préféré pose le plateau sur le pied du lit et s'allonge à côté de moi en me gratifiant d'un baiser sur la joue.

- J'ai passé la nuit dans un club de nudiste, dis-je sérieusement

Ma blonde se décroche la mâchoire, Emmett et moi rigolons.

- Et tu ne m'as pas invité ? Boude-t-elle. Tu n'es pas gentille, ajoute-t-elle en tapant du pied.

On se sourit, complices.

- Vous êtes bizarres les filles.

- Mais tu m'aimes comme ça, non ? Demandai-je en passant un bras sur son torse nu.

Son regard croise le mien. J'aime ce que je vois dans ses yeux, Jasper a raison, il est vraiment accro et je crains que je le sois aussi.

Nous avons tous les deux oublié Rose qui nous regarde.

- J'ai tout cassé, hein ? Demande-t-elle

Je ne vois pas vraiment où elle veut en venir mais vu la tête d'Emmett, il a compris.

- Oui, répond-t-il en boudant gentiment

- Hein ?

- Désolée, lui dit-elle

- Hein ?

- Maintenant c'est trop tard.

- Hein ?

Rosalie va pour ouvrir la bouche mais je la coupe.

- Et moi j'ai dit : HEIN ? Mais de quoi vous parlez ?

Ils me regardent de travers.

- Quoi ?

- Bella et le romantisme... souffle mon amie.

- Pour une fois que je voulais bien faire les choses...

- Tout est parfait avec toi, lui dis-je sensuelle à l'oreille.

Je pense qu'il a parfaitement compris le sous-entendu vu son sourire fier.

- Bonjour tout le monde !

- Génial, manquait plus que lui, grogne Emmett en se mettant la tête sous l'oreiller.

- Ça fait plaisir. Jolie tenue Bella.

L'oreiller qui servait de cachette à mon homme atterri sur la tête du meilleur ami.

- Dehors ! S'énerve Emmett. Et Jasper ne reluque pas ma copine.

- Elle est canon, c'est pas de ma faute.

Je rougis à son clin d’œil qui est juste joueur.

- Dégage ! Va-t’en trouver une à toi.

- L'ours des cavernes est mal réveillé, se moque Jasper, souriant.

- Disons que j'ai cassé son moment romantique avec sa chérie et tu en as rajouté une couche, explique-t-elle toujours dans notre chambre.

- Vous ne voulez pas vous joindre à nous, pendant qu'on y est ?

Là, il est vraiment énervé, d'ailleurs tout le monde a compris qu'il fallait mieux sortir. Emmett prend un autre oreiller et essaye de s'étouffer avec.

Une fois la chambre sécurisée, je retire le draps de mon corps et viens m'assoir à califourchon sur mon homme et commence à frotter mon sexe sur son caleçon. Sa virilité ne tarde pas à se réveiller, ses grognement rageurs se transforment en grognement de plaisir. Doucement, je retire l'oreiller pour pouvoir l'admirer.

- Mon ange, c'est trop bon, ne t'arrête pas, gémit-il les yeux clos.

Sans m'arrêter, je me penche vers lui et pose mes lèvres sur les siennes.

- Tu es calmé mon amour ? Demandai-je la voix déformée par le plaisir.

- Avec ce que tu me fais, je ne vois pas comment je pourrais rester énervé...

- Je suis plus que ravie de pouvoir t'aider, dis-je allumeuse.

- Je suis ravie que tu te serves de ce pouvoir...

Sans que je m'y attende, je me retrouve sur le dos, mon homme entre mes cuisses.

- N'importe quand, murmure-t-il à mon oreille.

- Et je ne compte pas m'en priver...

- Démon, souffle-t-il contre ma bouche avant de m'embrasser.

Je glisse ma main entre nos corps, sous son caleçon qui me gêne, et caresse sa virilité tendue. Mais rapidement, je veux plus. Il m'a fait redécouvrir les plaisirs du sexe et ce n'est pas près de s'arrêter.

Mes mains baissent son caleçon le plus loin possible. Alors qu'il me mordille le cou, je lui griffe les fesses ce qui le fait rapprocher son érection de mon sexe trempé pour lui.

- Emmett... je gémis. Viens.

- Ce que femme veut.

- Tu ne le veux pas ?

- De toi ? Demande-t-il étonné. Je te veux depuis que j'ai croisé ton regard dans cette ruelle.

Je rougis.

- T'avoir ici dans mon appartement est la meilleure chose qui me soit arrivée.

Il me pénètre enfin et entame les va-et-vient lentement.

- Pour rien au monde je ne voudrais laisser ma place à quelqu'un d'autre.

Je suis incapable d'aligner des mots cohérents, ses coups de bassin me rendent folle. Je ne suis que gémissements et plaisir. Mes doigts s'accrochent à ses biceps tendus. Son souffle dans ma nuque m'excite encore plus.

- Mon dieu... Emmett...

Il accélère ses coups de reins nous emmenant au paradis. Nous reprenons tous les deux notre respiration, Emmett toujours en moi, ses mains dans mes cheveux qui doivent être dans tous les sens. Une de mes mains dans sa nuque, l'autre caressant son dos. Mais comme tout bon moment, il se finit. Emmett se rallonge à côté de moi et m'entraine avec lui.

- Emmett ?

- Oui mon ange.

- Il est où le plateau ?

Il se penche légèrement sur le côté.

- Par terre, dit-il neutre.

Je me demande quand il est tombé mais finalement ça n'a que peu d'importance. Le principal, c'est notre bulle de bonheur. Je ne pensais pas pouvoir être aussi heureuse, surtout au niveau sexe. Et il n'est pas encore parti en courant...

Toutes mes craintes ainsi que mes gênes sont parties par la fenêtre, je ne réfléchis pas quand je suis avec lui, me sentant bien, n'ayant pas peur de mes gestes ou mes sentiments. Je suis juste moi, entière et heureuse.


- Ça y est mes petits lapins, vous avez fini ?

Mais nous ne l'écoutons pas et continuons notre chemin vers la cuisine. Je peux sentir le regard de Jasper sur nous, Emmett n'y prête pas attention et me prépare mon petit déjeuner alors que je me suis assise sur un tabouret. Moi par contre, je me retourne vers son meilleur ami qui nous fixe toujours. Quand nos regards se croisent, on se sourit, lui heureux et moi rassurée, pour la journée.

Maintenant que nous avons passé un cap dans notre relation, j’appréhende la suite. Je sais que je peux avoir complètement confiance en lui, il n'est pas comme mon crétin d'ex petit ami. Emmett est différent, il m'aime et m'a attendu. Et si jamais il n'avait pas aimé ? Le point positif, c'est qu'il n'est pas parti se réfugier dans sa chambre. Mais peut être qu'avec le recul...

- Ça va ? Me demande Emmett

- Hein ? Oui, oui, dis-je toujours dans mes pensées.

Je lui fais un sourire crispé auquel il ne croit pas une seule seconde. Son pouce passe sur ma lèvre.

- Dans ces cas, arrête de malmener tes lèvres.

Le sourire que je lui fais n'est pas mieux que le précédent. Ses deux mains se posent doucement sur mes joues.

- Un jour tu me diras qui t'a fait tant souffrir et j'irai lui casser la figure.

- Et tu veux rallonger ton casier judiciaire pour moi ?

- Je ferais tout pour toi.

Il réfléchit quelques secondes.

- Ettt ! S'offusque-t-il, je n'ai pas de casier judiciaire !

- Ah bon ? dis-je amusée. Pourtant, vu le bordel que tu mets autour de toi...

Jasper rigole.

- Elle n'a pas tort mec. C'est à se demander comment tu fais pour ne pas te retrouver chez les flics, se moque son meilleur ami.

- Mais... boude Emmett

Il nous tourne le dos et continue de préparer le petit déjeuner. Jasper me fait un clin d'œil complice. Je me lève et enroule mes bras autour de la taille de mon amoureux.

- Tu vas bouder longtemps ?

- Oui.

- Tant pis, dis-je détachée.

Je me recule pour retourner à ma place. Je peux sentir le regard des deux hommes sur moi.

- Pourquoi ?

- J'avais d'autres plans, pour toi et moi, dis-je aguicheuse. Mais vu que tu fais la tête, ça m'a coupé toute envie...

Je hausse les épaules et vais même jusqu'à rejoindre Jasper sur le canapé qui est comme son ami, sur le cul. Vu qu'aucun ne bouge, je prends la télécommande et change de programme.

- Merde Bella, se reprend Jasper.

- Ma petite amie est devenue dévergondée...

- Même pas vrai, boudai-je à mon tour.

- Si ma biche tu l'es... Enfin avec Emmett, parce qu'avec E... s'arrête Rose en grimaçant.

On regarde tous les trois la nouvelle venue.

- Comment tu es entrée ? Demande Emmett.

- Par la porte, comme toute personne civilisé. Mais si tu veux, laisse ta fenêtre de chambre ouverte, l'allume-t-elle

Et un coussin qui doit arriver dans sa tête de blonde mais qui dévie de sa trajectoire pour tomber à un mètre d'elle, et un autre qui devait arriver sur mon homme - qui reluque mon amie - atterrit sur la table et renverse un verre qui finit au sol. Au moins ça les sort de leur bulle.

En quelques secondes, toutes mes craintes reviennent. Après tout, qui peut rivaliser avec ma blonde ? Et comme je l'ai dit depuis le début, ils feraient un beau couple.

- Bella ? Ça va ? Tu es toute pale, demande Jasper

- Oui oui, dis-je

Je me lève et pars m'enfermer dans ma chambre.


A suivre...

 

Chapitre 15

Beta Dray Mione Potter-Malfoy


PDV BELLA

Et un coussin qui doit arriver dans sa tête de blonde mais qui dévie de sa trajectoire pour tomber à un mètre d'elle, et un autre qui devait arriver sur mon homme - qui reluque mon amie - atterrit sur la table et renverse un verre qui finit au sol. Au moins ça les sort de leur bulle.

En quelques secondes, toutes mes craintes reviennent. Après tout, qui peut rivaliser avec ma blonde ? Et comme je l'ai dit depuis le début, ils feraient un beau couple.

- Bella ? Ça va ? Tu es toute pale, demande Jasper

- Oui oui, dis-je

Je me lève et pars m'enfermer dans ma chambre.

J'essaye de faire le vide dans ma tête mais leurs voix me dérangent.

- Non non, tu ne vas pas la voir ! Grogne Jasper

- Je t'adore mon pote mais te mettre entre elle et moi n'est pas une bonne idée, alors pousse-toi.

- Non, dit-il sur le même ton. Je ne crois pas qu'elle ait envie de te voir pour le moment.

Je suis quand même un peu inquiète pour Jasper, j'espère que mon homme ne va pas lui faire mal.

Moment de silence dans le couloir.

- Toi non plus Rosalie.

- C'est ma meilleure amie ! S'offusque-t-elle

- Et vu le regard qu'elle vous a lancé tout à l'heure, je crois que pour le moment, vous n'êtes pas grand-chose...

Je ne connais pas Jasper depuis longtemps mais j'ai remarqué qu'il était quelqu'un de très observateur et parfois c'est apprécié comme maintenant, il me comprend, juste par un regard, un peu comme Emmett quand il ne regarde pas Rosalie. Il a l'air d'avoir compris que je voulais rester seule.

- Je ne comprends pas ce que j'ai fait, dit Emmett, plus triste.

Encore un moment de silence.

- On a merdé ? Demande Rosalie qui semble avoir compris.

- Oui, dit Jasper.

Pourquoi Emmett ne dit rien ? Est-il en train de sourire, en se disant qu'il s'était débarrassé de moi et qu'il avait le champs libre avec mon amie. Puis si ça se trouve, il est sorti avec moi juste pour atteindre la belle blonde ?

- Je suis trop observateur mais toi tu ne l'es pas assez, argumente Jasper.

J'entends un boum dans le couloir. Inquiète, je me lève mais ne sors pas de ma chambre, je colle juste mon oreille contre ma porte.

J'entends des bruits de vêtements qui bougent.

- Je foire vraiment tout, commence Emmett. Je tombe amoureux d'une merveilleuse femme, et la seule chose que j'arrive à bien faire c'est la mettre en colère et lui faire de la peine. Elle va finir par me quitter pour trouver un mec 10 fois mieux que moi. D'ailleurs Jazz, vous iriez bien ensemble.

Un sourire se dessine sur mon visage, triste mais il est là.

- Ne dit pas d'âneries McCarty. Bella n'a jamais été aussi heureuse depuis que vous êtes ensemble.

J'imagine bien ma Rose en train de lever les yeux au ciel, face à la bêtise d'Emmett. Même si je suis un peu d'accord avec lui, sur certaines choses.

- Même malgré nos disputes ?

- Bien sûr. Puis c'est comme ça que vous vous êtes rendu compte que vous teniez vraiment l'un à l'autre.

Elle me connait bien. Je ne sais pas si j'aurais réussi à sortir la tête de l'eau si elle n'avait pas été là. Ses coups de pieds aux fesses m'ont aidée à me sortir les doigts du cul et d'avancer. Sans elle, je ne serais pas là où je suis. Cachée derrière une porte parce que je n'ai pas confiance en moi. Mais au moins au début, j'ai pris les paroles de Rosalie à la rigolade, d'où les coussins, mais quand je les ai vu se regarder les yeux dans les yeux, mes démons sont réapparus.

Finalement, je n'ai peut-être pas si avancé que cela.

- Ouais, bordel, je suis trop accro à cette fille.

- Moi aussi je t'aime, murmurai-je sans que personne ne m'entende.

Ils restent quelques minutes sans bruits.

- Je n'aurai pas dû commencer... dit Rosalie

- Finalement, tu es une blonde intelligente...

Jasper qui d'autre.

- Toi la blonde délavée, tais-toi !

- C'est naturel, grogne Jasper.

Moi j'aime bien sa couleur de cheveux et ses yeux. Comme ceux d'Emmett d'ailleurs. Vert et bleu, j'aime ces teintes.

- On a merdé à deux, dit Emmett, les coupant dans leurs joutes verbales. Moi plus que toi.

- Non. C'est là où tu as tort.

Elle soupire avant de se lancer.

- Je connais le passé... Douloureux de Bella, et je connais mieux que personne ses incertitudes et les comprends. Elle a eu beaucoup de mal à avancer et grâce à moi, elle avait réussi mais si je la replonge là-dedans, je ne suis pas digne d'être son amie.

Je peux entendre les talons de mon amie claquer sur le parquet. Je lève le bras et entrouvre la porte de ma chambre sans pour autant sortir. Mes jambes ne me portent plus, mes larmes coulent silencieusement sur mes joues. Pourtant sans bouger, les deux bras de mon amie s'enroulent autour de mon corps. Nous pleurons toutes les deux, assises par terre.

- Je suis tellement désolée, je merde vraiment en ce moment.

- Je ne te le fais pas dire, dis-je amusée.

On se sourit gentiment, tout est oublié.

- Allez les filles, au lit !

Dans un mouvement parfaitement synchronisé, on lève la tête vers Jasper.

- Pervers, grogne Rosalie

- Idiote de blonde ! Allez, obéissez, petit déj' au lit et cette fois, il n'ira pas par terre.

Je rougis sous le regard amusé de Jasper. On fait ce qu'il dit pendant qu'il repart je ne sais trop où. Emmett arrive un énorme plateau rempli de nourriture. Il n'ose pas avancer mais je lui fais un sourire encourageant. Doucement, il pose le plateau sur les jambes de Rose et des miennes.

- Viens, lui dis-je en tapotant la place à côté de moi.

Il se penche délicatement vers moi et pose ses lèvres sur ma joue.

- Je suis désolé, je te fais encore souffrir.

- Ne t'en fait pas, puis j'ai, moi aussi, mes torts.

Je m'approche de lui et pose mes lèvres sur les siennes. Nous sommes interrompus par un raclement de gorge. Nous tournons la tête vers Rose qui a une gaufre dans la bouche.

- Je ne veux pas que vous me coupiez l’appétit.

- Comme si ça pouvait arriver, me moquais-je en lui piquant la dite gaufre.

- Méchante ! Boude-t-elle en prenant autre chose sur le plateau.

Je me cale contre mon petit ami, en tenant la main de ma Rosalie. Le matelas se met à bouger.

- Et voilà !

- Voilà quoi ? Demande Emmett.

- Arrête de regarder ta moitié et lève les yeux.

On regarde ce qu'il nous a fait. La TV du salon est à présent dans ma chambre.

- Journée bouffe et film !

Cette journée me fait du bien et me permet d'oublier mes tourments pour la journée. Il serait plus simple si j'en parlais avec Emmett, mais je ne me sens pas complètement prête à lui parler de mon ex et des paroles que l'on m'a dites. Ainsi que mon adorable beau-père...

Aujourd'hui, j'ai oublié tout cela pour me concentrer sur le bonheur qui m'entoure.


- Pourquoi ce sourire idiot ?

- Je suis amoureuse...

- Non sérieux ?

Ou comment manier le sarcasme...

- Te moque pas !

- Je vais me gêner.

- Tu es méchante.

- Je sais mais j'arrive à vivre avec...

- Fréquenter ce type ne te réussit pas... grogne ma blonde lasse de notre petit jeu.

- Ce type ? C'est mon n'amoureux alors soit respectueuse, dis-je avec une voix de petite fille.

- Et son meilleur ami ?

- Quoi Jasper ? Demandai-je perdue.

- Il est mignon...

- Oui et...

Je ne vois pas où elle veut en venir. Oui Jasper est sympa et mignon mais il est différent d'Emmett que j'aime.

- Vous vous entendez bien .

- Oui mais arrête avec tes questions et dis-moi où tu veux en venir. A moins que tu veuilles devenir madame Withlock ?

- Hein ? Non non, maintenant que j'ai réussi à embrasser mon beau mec, je ne vais plus le lâcher.

- Il a toujours peur de moi ? Demandai-je

- Non, je lui ai expliqué que tu avais fait cela pour moi. Et au lieu de s'énerver et partir en courant en me traitant de folle, il m'a embrassé... C'était trop parfait, juste génial.

- Et ils vécurent heureux...

- Vas-y Bella, moque toi, mais toi et moi, on sait que tu n'es pas mieux.

- C'est vrai mais je n'ai pas l'air si niaise que toi...

- Oh la ferme, dit-elle me frappant le bras avec son livre de cours.

On se remet au travail mais comme à chacune de nos révisions, on ne peut pas rester en silence longtemps.

- Alors Jasper ?

Je soupire et la regarde de travers.

- Il est juste un ami puis tu m'imagines avec lui ? Ça serait un peu cliché, tu ne crois pas ? Tromper son copain avec son meilleur ami et coloc en plus !

Elle se met à rire.

- Sinon tu sors avec les deux !

Je la regarde bouche bée.

- Tu es folle.

- Quoi ? Un plan à trois, c'est pas mal, non ?

- J'ai déjà du mal à gérer avec un seul alors deux... Je ne te raconte pas le stress...

- Tu ne serais pas contre...

- Je n'ai pas...

Malgré moi, des images peu catholiques viennent s'immiscer dans mon esprit. Pourquoi l'idée de me retrouver coincée entre leurs deux corps me donne des contractions dans le bas ventre. Je deviens trop dévergondée. Coucher avec Emmett m'a retourné le cerveau...

Le léger rire de Rose me ramène sur tête et quand je la tue du regard, elle se marre vraiment.

- Mais pourquoi ces questions ?

- Je ne sais pas, je le trouve bizarre avec toi.

- Tu dis des bêtises, la détrompais-je

- Il te regarde un peu comme le fait Emmett.

Pour ce coup, c'est moi qui rigole. Jasper me trouver attirante ? J'ai déjà eu du mal à me le rentrer dans le crane avec Emmett alors un autre en plus ? Non, impensable...

- Non je ne crois pas. Il se comporte comme un ami.

- Mouais, dit-elle peut convaincue.

- Et moi j'affirme ce que je te dis, après tout je vis avec, non ?

- C'est vrai mais fais attention, il a quelque chose de mystérieux.

- Mmm, dis-je dans mes pensées.

Je repense aux quelques moments passés seule avec lui. Il est ouvert mais toujours avec une pointe mystérieuse qui fait son charme.

- Ce n'est pas pour cela qu'il est dangereux...

- Tu es, comme d'habitude, la plus sage.

- Je sais je sais !

On repart encore une fois dans nos révisions mais cette fois nous sommes interrompues par mon téléphone.

- Oui mon amour ?

- Tu es où ?

- A la bibliothèque, avec Rose, on révise. Pourquoi ?

- Parce que dans 5 minutes, tu dois être à la maison pour mon anniversaire...

- Oh merde ! Criai-je

J'ai droit à plein de regards outrés des étudiants qui ont droit à un signe de la main et un grand sourire de ma part...

- On arrive... A tout de suite !

- Je t'aime mon ange.

- Je t'aime aussi, dis-je rapidement avant de raccrocher.

Je remballe mes affaires en expliquant à Rose le soucis. On se dépêche de sauter dans la Ferrari direction l'appartement.


A suivre...

 


Pour lire le chapitre 16, c'est ==> ICI <==

 

Date de dernière mise à jour : 10/02/2021

  • 8 votes. Moyenne 4.8 sur 5.

Commentaires

  • Sarinette60
    • 1. Sarinette60 Le 22/05/2013
    Super fiction
    J'ai hâte de lire la suite
    Il y aura une suite ???????
    Merci
  • Damon08
    • 2. Damon08 Le 20/02/2013
    La Suite !!!!
    Juste Magnifique
  • hp-drago
    • 3. hp-drago Le 20/01/2013
    coucou Minnie35
    heureuse d'avoir ton avis
    Bella accepte ses sentiments mais tout ne va pas aller en s'arrangeant !
    et mes fins sadiques ne vont pas s'arrêter maintenant...

    bisous
  • Minnie35
    • 4. Minnie35 Le 20/01/2013
    Ahahahah mais tu es horrible il ne faut pas finir ce chapitre comme ca !!!! c'est trop dur mon cerveau va cogiter jusqu'à la prochaine publication, d'ailleurs j'espère qu'elle arrivera vite

    En tout cas ces 2 chapitres furent tout simplement super avec enfin une révélation des sentiments de Bella

    Je te souhaite bon courage pour la suite et à la prochaine
  • hp-drago
    • 5. hp-drago Le 15/01/2013
    coucou sandrine !
    la suite arrive bientôt !
    xx
  • Sandrine
    • 6. Sandrine Le 13/01/2013
    bouhouhou ze ve une suite

    ps: j'adore
  • hp-drago
    • 7. hp-drago Le 10/01/2013
    coucou Minnie35
    Bella n'a pas fini d'en baver mais au final elle sera très heureuse
    Mais avant il va y avoir des bas...

    bisous
  • Minnie35
    • 8. Minnie35 Le 06/01/2013
    Oh oh.... les problèmes ne font que commencer. Pauvre Bella ^^Je la plaints vraiment....

    j'ai adoré ce chapitre et je sens que comme tu me l'avais dit, Rosalie va être d'une grande aide !!!!

    Aïe aïe.... Je sens très mal la suite rien que l'histoire du string j'ai cru que ça allait encore plus partir en cacahuète....

    A plus et bon courage pour la suite
  • hp-drago
    • 9. hp-drago Le 14/12/2012
    Coucou Minnie35
    contente de te retrouver sur ce chapitre !
    J'aime les fins sadiques et celle là ne sera pas la dernière...

    Pas d'indices, ce n'est pas drôle sinon...

    bisous bisous
  • Minnie35
    • 10. Minnie35 Le 12/12/2012
    Je réclame un indice ^^ la porte se ferme ou s'ouvre ??? Diiiiiit s'il te plait ^^ et je réclame un autre chapitre ^^
    c'est vraiment injuste que tu coupes pile à ce moment-là...
    Et je ne pense pas que Jasper va partir de la tête de Bella d'ici là... Et Emmett est tout simplement parfait ^^ je me demande s'il ne s'est pas déjà ce à quoi pense Bella...

    Bon courage pour la suite et à bientôt
    PS : je lis un voeu aussi et je le trouve plutôt pas mal. mais je préfère cette fiction.
    Bisoux
  • hp-drago
    • 11. hp-drago Le 30/11/2012
    coucou Minnie35
    je lis à chaque fois tes commentaires avec plaisir !
    j'aime couper au bon moment ça m'amuse ! je sais, les lecteurs beaucoup moins mais j'assume
    Bella a le chic pour se mettre dans les ennuies et elle n'a pas fini avec Jasper...

    bisous bisous
  • Minnie35
    • 12. Minnie35 Le 24/11/2012
    Mais non tu ne peux pas couper là !!! Pas maintenant !!! C'est pas juste !!! J'étais juste en plein dedans, c'est vraiment trop injuste !!!
    Bon soyons sérieuse... Ce chapitre était très bien, j'ai hâte de lire la suite, très très hâte même... ah lalala sacrée Bella, en même temps j'ai juste super peur que Emmett n'accepte pas la situation et qu'il s'enfuit. Oh lalala tu me fous le stresse avec tes coupures aux "mauvais" moments ^^
    En tout cas bon courage pour écrire la suite, tu vas en avoir besoin vu comment celui-ci s'est fini
    A la prochaine
  • hp-drago
    • 13. hp-drago Le 14/11/2012
    coucou Minnie35
    contente de te retrouver sur ce chapitre !
    Pour qu'elle s'en rende compte, il va falloir attendre encore quelques chapitres mais tu auras sa révélation, promis !
    j'aime bien le "voir plus..." et ca aussi tu risques de l'avoir !

    bisous bisous
  • Minnie35
    • 14. Minnie35 Le 14/11/2012
    Et oui encore moi ^^

    Super ce chapitre. Je me demande bien quand Bella va se rendre compte que Jasper a un faible pour elle voir plus... En tout cas encore une fois ce chapitre m'a beaucoup plu plus qu'à attendre la suite maintenant et à me faire des idées pleins la tête sur comment elle pourrait se dérouler...

    Sur ce je te souhaite une bonne soirée et à la prochaine fois
  • hp-drago
    • 15. hp-drago Le 12/11/2012
    coucou Minnie35
    Oui je t'embête ! J'alterne avec UN VOEU, disons que la suite est pour mardi ! parce que j'ai encore quelques chapitres d'avance mais après il faudra attendre tous les 15 jours, je posterais le dimanche dans l'après midi.

    bisous bisous
  • Minnie35
    • 16. Minnie35 Le 12/11/2012
    Sniff Tu n'as pas encore mis la suite c'est pas zuste ^^

    Courage tu vas reussir a l'écrire ce chapitre, a moins que tu ne m'embetes ^^
  • hp-drago
    • 17. hp-drago Le 06/11/2012
    coucou Minnie35
    Je sais que tu es très gentille alors tu auras la suite en fin de semaine !
    Pour mon coté sadique, on ne peut rien y faire ! je suis irrécupérable mais je le vis bien ^^
    Merci pour tes compliments
    bisous bisous
  • Minnie35
    • 18. Minnie35 Le 06/11/2012
    Je n'est qu'un mot à dire : VILAINE !!!! Non mais c'est pas sympa de couper à cette endroit là. Fin pas maintenant. Tu ne peux pas me faire ça !!! sniff

    J'attends la suite avec impatience, j'espère qu'elle arrivera vite parce que je suis gentille hein donc j'aurais le droit à une suite rapidement ^^

    Bon un peu de sérieux... ces deux chapitres sont très bien et bien écrits. Je ne sais quoi dire, les mots me manquent. bref, tout ça pour dire que les prochains vont être encore mieux c'est sûr ^^

    Bon courage et à la prochaine fois
  • hp-drago
    • 19. hp-drago Le 30/10/2012
    coucou Minnie35
    contente de re voir !
    C'est sur que lorsque Bella va avoir le cerveau retourner par Jasper ET Emmett, ca ne va pas être simple pour la possessivité d'Emmett et la suite promet d'être chaotique mais il y a encore quelques chapitres avant que l'on y arrive

    bisous bisous
  • Minnie35
    • 20. Minnie35 Le 29/10/2012
    Et oui encore moi. Toujours fidele au poste ^^ Ah et bien enfin l'arrivée de jasper !!! Il me manquait ^^

    Je m'attends au pire vu les reactions d'Emmett rien que pour un bisou sur la joue alors qd bella ne va plus savoir ou elle en est...

    Brefouille, bonne continuation et a la prochaine

    J'aime toujours autant la fiction
  • hp-drago
    • 21. hp-drago Le 27/10/2012
    Salut Minnie35 !
    Rosalie n' a pas assuré sur ce coup mais elle gentille !
    Et plus tard elle va aider Bella a y voir plus clair et la soutenir !

    bisous bisous
  • Minnie35
    • 22. Minnie35 Le 27/10/2012
    Pourquoi tu finis là, ce n'est pas juste !!!! En plus je viens juste de voir que tu avais mis les nouveaux chapitres alors je poste un peu tard ^^
    En tout cas ces deux chapitres furent fort en émotion. ah lala sacré Rosalie, elle a failli foutre la merde, la bourrique enfin tout est bien qui fini enfin presque avec le "mais"...
    A la prochaine et bon courage pour la suite
  • hp-drago
    • 23. hp-drago Le 20/10/2012
    Salut Minnie35 !
    Ma fiction est déjà bien avancé, c'est pour cela que je poste 2 chapitres
    J'espère que leur contre te plaira, comme la suite !

    bisous
  • Minnie35
    • 24. Minnie35 Le 20/10/2012
    hey hey !!

    Toujours aussi bien cette fiction !! J'aime bien parce que tu publies deux chapitres en même temps. Je suis moins frustrée quand j'arrive au deuxième...
    Bon courage pour écrire la suite. J'ai toujours aussi hâte de la rencontre Bella/Jasper. Elle a l'air de déjà l'apprécier.

    A plus
  • hp-drago
    • 25. hp-drago Le 06/10/2012
    salut Minnie35
    que ferions nous sans Jazz ^^
    et dans cette fiction, on va le voir de plus en plus ! sans oublier Emmett bien sur !
    bisous
  • Minnie35
    • 26. Minnie35 Le 06/10/2012
    Oh je suis tout a fait d'accord. sans Jazz pas de fiction ^^
  • hp-drago
    • 27. hp-drago Le 02/10/2012
    salut Minnie35, merci pour ton commentaire,
    je t'avoue avoir eu un petit ras le bol d'Edward alors il sera beaucoup moins présent dans la fiction ! Plus de Bella, Emmett et jasper (une fiction sans lui n'est pas une vraie fiction ^^) lol
    bisous
  • Minnie35
    • 28. Minnie35 Le 30/09/2012
    Ah tellement bien cette fiction !! A quand la suite ??? J'ai hate de lire la rencontre entre Bella et Jasper. je dois t'avouer que d'habitude je n'aime pas trop lire une fiction avec Bella, mais vu qu'il n'y a pas Edward ca me va

    A plus

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